Cet argent qui vous empêche de dormir
5022009** Un sondage révèle que 54% des femmes au Canada souffrent d’insomnie en raison d’inquiétudes financières, contre 41% des hommes.
–(Montréal)- Près de la moitié des Canadiens avouent que l’état de leurs finances les empêche parfois de dormir, selon un sondage réalisé par TD Waterhouse. Réalisé dans un contexte économique particulièrement difficile, le sondage, dont les résultats ont été publiés mercredi dernier (04.02.09), révèle que 54% des femmes souffrent d’insomnie en raison d’inquiétudes financières, contre 41% des hommes. L’âge fait aussi une différence. Les personnes âgées de 35 à 49 ans perdent plus de sommeil que ceux de 65 à 69 ans, soit 51% contre 40%. Outre les pertes de sommeil occasionnelles, c’est un total de 90% des investisseurs Canadiens qui disent avoir des soucis financiers. Leurs principales inquiétudes sont la baisse de valeur de leurs placements (22 %), le paiement des factures et la gestion des dépenses quotidiennes (19 %), et l’épargne pour la retraite (14 %). Les hommes se montrent un peu plus préoccupés que les femmes quant à la valeur de leurs placements (23 % contre 21 %), tandis que les femmes songent plus aux factures et dépenses courantes que les hommes (24 % contre 14 %). «Comme l’année 2008 a été l’une des années boursières les plus stressantes de l’histoire, nous savons que les investisseurs sont plus préoccupés que jamais au sujet de leur situation financière», déclare Patricia Lovett-Reid, VP chez TD Waterhouse. Dans ce difficile contexte économique, 49% des investisseurs canadiens ont changé leur façon de dépenser et d’investir. Beaucoup ont choisi de reporter des achats importants, tels que l’achat d’une maison, d’une voiture ou de meubles, d’avoir moins souvent recours au crédit et de dépenser moins pour des achats non essentiels. Près de 50 % des femmes ont complètement éliminé les achats non essentiels, contre seulement 29 % des hommes. «J’encourage les gens à tenter de trouver un juste milieu en ce qui concerne leurs habitudes de consommation. N’épargnez pas de façon draconienne, mais évitez de dépenser sans compter», souligne Mme Lovett-Reid. Elle suggère aux épargnants de maximiser la cotisation à leur REER, et recommande à ceux qui ne disposent pas d’une somme à investir, d’emprunter pour cotiser à leur REER. Elle met aussi en garde ceux et celles qui pourraient être tentés de cacher leur argent «sous leur matelas» en raison de la volatilité de l’économie. Dans 10 ans, une valeur de 1000 $ «sous le matelas» sera réduite à 820 $ compte tenu d’un taux annuel moyen d’inflation de 2 %. «Les gens ne doivent pas permettre que la volatilité des marchés dicte leur planification financière à long terme», conclut Patricia Lovett-Reid. Le sondage a été réalisé en ligne, du 11 au 18 décembre 2008, auprès de 1006 investisseurs canadiens âgés de 18 à 69 ans. ( La Presse-Canada)
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* Cartes de crédit … hausse soudaine des délits …
Les sociétés émettrices de cartes de crédit ont constaté une hausse soudaine des délits, à la fin de l’année dernière, et elles ont décidé de serrer la vis pour éviter des dépréciations telles que celles qui ont affligé le système financier américain, rapporte la firme d’experts-conseils Deloitte. «Plusieurs compagnies ont relâché leurs normes ces dernières années, et plusieurs vont subir des pertes sur prêt plus élevées lors des mois à venir», affirme la société dans une étude rendue publique mardi. «Alors que les Canadiens font passer leur ratio de la dette au revenu disponible à 130 pour cent, un pourcentage actuellement plus élevé que celui en vigueur aux États-Unis, les émetteurs canadiens courent de nouveaux risques», observe Deloitte. La société d’experts-conseils indique que de récents entretiens avec des responsables de grandes sociétés émettrices de cartes de crédit lui ont permis de constater qu’«à partir d’octobre ou novembre 2008, (les responsables) ont commencé à constater un bond de cinq à 10 pour cent des délits – qui se traduisent de plus en plus dépréciations». ( la Presse canadienne – Toronto)
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** (Montréal) La limite de votre carte Visa est atteinte, vous avez profité d’une offre «achetez maintenant, payez dans 12 mois» dans un grand magasin et vous êtes incapable de payer le solde de décembre de votre MasterCard. Si ça ressemble à votre situation, vous n’êtes pas seul. Les défauts de paiement sont en forte hausse au pays, ce qui entraîne des radiations d’actifs et créé des tensions «sans précédent» chez les émetteurs de cartes.C’est ce que révèle une étude publiée par la firme Deloitte qui vient déboulonner quelques mythes. Le premier: contrairement à la croyance populaire, les Canadiens sont maintenant plus endettés que les Américains. Citant des chiffres de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine, Deloitte montre que le ratio d’endettement par rapport au revenu disponible atteint maintenant 130% au Canada, comparativement à un peu plus de 120% aux États-Unis. «Oui, c’est un peu surprenant, commente Martin Castonguay, associé et leader du secteur des institutions financières pour Samson Bélair, Deloitte&Touche. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on a été dans une économie très florissante au cours des dernières années. Et notre taux d’endettement a augmenté progressivement depuis 2004.» M. Castonguay note que l’endettement est en fait en diminution aux États-Unis depuis le début de l’année 2008. Selon lui, la situation pourrait s’expliquer par le fait que bon nombre d’Américains ont déjà dû remettre la clé de leur maison au banquier faute de ne pouvoir payer l’hypothèque. Une façon brutale, mais une façon quand même, de réduire son taux d’endettement… Après avoir sondé les principaux émetteurs de cartes de crédit au pays, Deloitte a découvert que les défauts de paiement ont connu un bond dont l’ampleur atteint entre 5 et 10%. Des informations fournies par l’Association des banquiers canadiens sur les cartes Visa et Mastercard montrent que le pourcentage des comptes en souffrance depuis 90 jours ou plus est passé de 0,9% en 2007 à 1% en 2008.
Quant au montant total des transactions effectuées par carte de crédit au Canada, il a bondi de rien de moins que 40% depuis 2004.
Selon Deloitte, les défauts de paiement ont fait augmenter les radiations d’actifs des entreprises émettrices (hausse entre 0,5 à 1%) à partir des mois d’octobre et de novembre dernier. Cela se traduit par des pertes annuelles pouvant aller jusqu’à 800 millions de dollars pour les sociétés émettrices comme les banques et les grands magasins.
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