Les clubs les plus riches du monde.
20022009
* Le Rockefeller du foot est le Real Madrid
Après plusieurs années de croissance ininterrompue, les clubs anglais souffrent de la dépréciation de leur monnaie, la livre, ce qui profite aux clubs espagnols. Le premier français du classement, l’Olympique Lyonnais, n’arrive qu’à la 12e place des équipes les plus riches du monde.
Le trio de tête n’a pas changé au sein de l’édition 2009 du rapport « Football Money League » du cabinet Deloitte. Le Real Madrid, Manchester et Barcelone restent en effet sur le podium du classement des 20 clubs les plus riches du monde. Les trois clubs ont tous trois fait état de revenus en hausse sur la saison 2007/2008. Le club madrilène, avec 365.8 millions d’euros de recettes, arrive en tête de ce classement pour la quatrième année consécutive. Mais son dauphin, Manchester United, pourrait bien créer la différence cette année. En effet, ses différents succès dans le Championnat d’Angleterre ainsi qu’en Ligue des champions devraient permettre à Manchester d’afficher des recettes exprimées en livres en hausse de 21% (257 millions de livres contre 210 l’an passé), contre seulement 4% de croissance pour les Espagnols. Le Real Madrid conserve son statut de leader, financièrement parlant, en raison de la dévaluation de la livre Sterling, qui a perdu près de 20% de sa valeur par rapport à l’euro en un an. Cette baisse de la monnaie britannique est également à l’origine de la sortie du classement du Celtic Glasgow et de la remontée au classement du Bayern Munich, 4e derrière Barcelone, qui repasse devant Arsenal et Chelsea.
Des recettes qui diffèrent d’un pays à l’autre
Placé 12e, avec ses 155,7 millions de recettes, Lyon est le premier club français présent dans le classement. L’équipe rhodanienne se place derrière quatre club italiens, la Juventus (11e), l’Inter de Milan (10e), l’AS Roma (9e), et le Milan AC (8e avec des recettes de 209 millions d’euros).
De son côté, l’Olympique de Marseille se place 16e avec 126.8 millions d’euros de recettes. Fait intéressant, l’étude révèle de quelle façon se repartissent les recettes des clubs. Les équipes italiennes, ainsi que les françaises, réalisent la plupart de leurs gains (plus de 55%) grâce aux droits de retransmission, notamment la Juventus qui tire 64% de ses recettes via ce canal. En Espagne, en revanche, l’équation est plus équilibrée, avec des gains qui se répartissent équitablement entre ventes de billets les jours de match, droits de retransmission et commerce sur les produits du club. En Angleterre, où les stades sont régulièrement pleins à craquer, c’est surtout la vente de billets, dont les tarifs sont plus élevés qu’ailleurs, qui fait recette. (Le Figaro)
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