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Le Maroc reste le plus gros producteur de drogue

3 03 2009

* Un rapport mondial vient accabler le royaume marocain.

Rabat ne fait plus secret d’accointances entre certains de ses officiers supérieurs et personnalités éminentes du Makhzen et les producteurs de drogue, lesquels ont tenté à maintes reprises, d’empoisonner toute la population algérienne. Le Maroc reste le « plus gros » producteur mondial de résine de cannabis, a indiqué l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) dans un rapport daté de 2008, mettant en garde le gouvernement marocain devant « l’ampleur des cultures illicites de cannabis sur son territoire ». Ce rapport, particulièrement accablant, vient confirmer si besoin en était que le Royaume marocain, qui tente de donner le change à travers des campagnes ponctuelles et sans lendemain de destructions de quelques plans de cannabis et arrestations d’une poignée de dealers, encourage en sous-main cette forme de financement de différentes activités illicites, et d’enrichissements personnels pour la plupart des officiers supérieurs des Forces royales marocaines et d’éminentes personnalités du Makhzen. Pour revenir au rapport en question, qui devrait pousser Interpol à regarder de plus près ce qui se passe au Royaume de Sa Majesté Mohamed VI, celui-ci ajoute que « Le Maroc, qui approvisionne les marchés illicites d’Europe occidental et d’Afrique du Nord, reste le plus gros producteur mondial de résine cannabis ». C’est d’ailleurs une des raisons qui pousse Rabat à continuer d’insister pour rouvrir ses frontières avec notre pays. Une bonne partie de la drogue, cultivée à l’est du Royaume, au vu et au su de tous, sous la protection d’officiers marocains qui en tirent de substantiel dividendes, vise le « marché » algérien. Le rapport rappelle au passage qu’ « après des mesures prises par le gouvernement marocain, la production du cannabis avait connu un certain recul en 2005, tout comme les superficies cultivées pour s’établir à 76 400 hectares », en se référant aux chiffres de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). Mais en 2007, les saisies de résine et d’herbe de cannabis ont augmenté, connaissant des pics jamais atteints jusque-là. Cette période, curieusement, a coïncidé avec les appels incessants de Rabat à la réouverture de ses frontières avec notre pays. En termes chiffrés, les saisies de résine sont passées de 89 tonnes en 2006 à 118 tonnes en 2007, et celles d’herbe de 60 tonnes en 2006 à 209 tonnes en 2007, révèle le rapport, précisant que les saisies « ont continué d’augmenter » au cours de la première moitié de 2008 après plusieurs saisies effectuées durant cette période. Ces saisies, quoique très importantes, ne représentent qu’une partie infime de ce que produit le Maroc comme drogue destinée à inonder une bonne partie de la planète. Le rapport, qui accuse implicitement les autorités marocaines d’être complice de ce trafic pratiqué à très grande échelle, ajoute que « depuis 2005, aucune étude sur l’étendue de la culture illicite de cannabis n’a été réalisée au Maroc ». Il ajoute que « des données précises sur les superficies effectivement cultivées sont néanmoins essentielles pour prendre des mesures de lutte efficaces à ce sujet ». A cet effet, il invite le gouvernement marocain à « actualiser les données concernant l’ampleur des cultures illicites de cannabis sur son territoire dans le cadre de ses contacts réguliers avec l’Onudc ». Mais autant dire que cet « appel » restera sans écho, ni effet concret sur le terrain, si aucune pression n’est exercée sur Rabat afin de l’amener à s’y plier. Selon le même document, en 2006, 12 % des 1 025 tonnes de résine de cannabis saisies dans le monde l’ont été au Maroc. La plus grande partie de résine en provenance du Maroc et à destination de l’Europe passe en contrebande par l’Espagne, ainsi que par la France et l’Italie. Les trafiquants, désormais riches et puissants, utilisent même des hélicoptères et des vedettes ultra-rapides afin d’échapper aux éventuelles surveillances des gardes-frontières. Le rapport souligne enfin que la résine de cannabis à destination de l’Europe ou de l’Asie occidentale passe par la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et le Tchad pour rejoindre l’Egypte, indique-t-il encore. Ce qui explique en partie pourquoi certains pays, dont le Maroc, ont continué d’encourager l’insécurité dans toute la zone sahélo-saharienne.(Le Courrier d’Algérie)


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