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La Chine, reine de l’économie mondiale ?

24 04 2009

La Chine profite déjà de la forte croissance des autres marchés emergents, avec qui elle réalise une grande partie de ses échanges. (Photo : Associated Press)
La Chine profite déjà de la forte croissance des autres marchés emergents, avec qui elle réalise une grande partie de ses échanges.

Selon un analyste de la Deutsche Bank, le PIB de l’Empire du Milieu aura dépassé celui des Etats-Unis dans la prochaine décennie, grâce notamment au développement des secteurs énergétiques et de la technologie.

La Chine, reine de l'économie mondiale ? coeur-La domination économique de la Chine sur le reste du monde semble de plus en plus proche. Après le cabinet PricewaterhouseCoopers, qui estimait dans une étude de 2008 que la Chine deviendrait la première puissance mondiale en 2025, Jun Ma, économiste en chef de la Deutsche Bank à Hongkong, rapproche l’échéance. Selon lui, le PIB annuel du pays aura dépassé celui des Etats-Unis très probablement en 2020, soit dans un peu moins de onze ans. Selon l’analyste, la croissance de la Chine sera tirée vers le haut par la vigueur des marchés émergents, qui représenteront environ 70% de la croissance mondiale dans la prochaine décennie. Cette dynamique sera rendue possible par les «investissements massifs» que ce «dragon asiatique» va effectuer auprès de ces pays émergents, qui dans onze ans, n’auront d’émergents que le nom.

 * Renforcement progressif du Yuan

Selon Jun Ma, le dépassement du PIB américain par la Chine aura pour conséquence une «appréciation graduelle du Yuan», qui pourrait alors être considérée comme une nouvelle monnaie de réserve potentielle. En attendant, la crise financière affecte également la croissance de l’actuelle troisième puissance économique, le FMI estimant que la Chine ne connaîtra «qu’une» croissance de 6,5% cette année, tandis que le PIB mondial reculera de 1,3%. Du coup, Jun Ma estime qu’il faudra attendre environ 18 mois avant que le pays ne connaisse un nouveau cycle de croissance vigoureuse depuis le début de la contraction économique, soit «à partir de la mi-2010». Comme leviers de croissance, le pays pourra compter tout particulièrement sur le développement des énergies nucléaires et éoliennes, des télécommunications, de la construction navale, de la recherche médicale, ou encore des entreprises de commerce de détail. (Le Figaro)

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*crise financière …une facture à 4 054 milliards de dollars

Les banques de la zone euro devront trouver 725 milliards de dollars de fonds propres, estime le FMI.

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La crise financière est loin d’être terminée. Les estimations publiées mardi par le Fonds monétaire international (FMI) montrent que la détérioration de l’économie mondiale depuis l’automne a sérieusement aggravé la situation déjà précaire du système bancaire. Le FMI estime à 4 054 milliards de dollars le montant des dévalorisations d’actifs que les banques et compagnies d’assurance américaines, européennes et japonaises et fonds d’investissements finiront par reconnaître entre 2007 à 2010.

Énorme, ce chiffre représente 7 % des prêts et obligations titrisées sur les bilans de ces institutions. Or à ce jour les dévalorisations déjà reconnues par les seules banques - 1000 sur 2470 milliards de dollars - représentent à peine la moitié du montant qui devra être purgé.

Jusqu’à présent le FMI s’était concentré sur les prêts réalisés par les banques américaines et sur les obligations qui ont été gagées sur ces prêts. Pour ne reprendre que cette catégorie d’actifs, d’où la contagion est effectivement partie, le FMI considère que l’aggravation de la récession depuis octobre se traduit par une augmentation de 93 % du montant des dévalorisations potentielles. Ce sont les banques, plutôt que des compagnies d’assurance, qui devront reconnaître plus de la moitié de ses 2 712 milliards de dollars de pertes. En janvier, le FMI estimait encore ce montant à 2 200 milliards.

*Nationalisations temporaires

Le rapport du FMI, prélude aux réunions de printemps à Washington cette semaine des ministres des pays membres de l’institution, encourage les gouvernements à plus d’audace dans la gestion de la crise. Même la nationalisation de banques, à titre temporaire, ne doit pas être écartée si les institutions malades ne peuvent lever sur les marchés privés le capital nécessaire à leur redressement, estime le FMI.

En convertissant en actions ordinaires qui n’obligent pas à verser des dividendes, les actions préférentielles qui ont souvent servi d’instruments d’aide publique, les banques pourraient reconstituer plus rapidement leur capital, note le rapport. C’est précisément l’option que le Trésor américain envisage, si, au terme de l’analyse détaillée des bilans des 19 plus grandes banques lancée en février par les autorités réglementaires, il s’avère que certaines ont besoin de fonds propres.

Économique sur le plan budgétaire, cette solution ferait grimper la part de l’Oncle Sam dans le capital des banques et augmenterait le risque pris par le contribuable. Quelle que soit la solution retenue pour sortir de la crise, il faudra bien que les banques lèvent à nouveau des fonds propres. Pour retrouver leurs niveaux de capitalisation du milieu des années 1990, les institutions américaines auront besoin de 500 milliards de dollars de ressources, selon le FMI. Les besoins des banques de la zone euro sont estimés à 725 milliards. Ceux des banques du Royaume-Uni à 250 milliards. (Le Figaro)
 


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