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un 1er Mai sur fond de crise

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La journée d'action du 19 mars avait mobilisé plus de 3 millions de personnes.
La journée d’action du 19 mars avait mobilisé plus de 3 millions de personnes. 
Les centrales espèrent mobiliser autant de manifestants qu’en janvier et mars. Ce qui place la barre très haut.

un 1er Mai sur fond de crise coeur- De l’inquiétude. C’est le sentiment qui domine dans les états-majors syndicaux à la veille de la mobilisation unitaire du 1er Mai qui vise à obliger le gouvernement à changer de réponse face à la crise. «On est incapable de dire s’il y aura du monde, confirme un syndicaliste. On a prévu cette mobilisation le premier jour d’un long week-end et on ne sait pas si les gens qui sont venus les fois précédentes en semaine se déplaceront un jour férié.» D’autant plus s’il pleut, comme le prévoit Météo France… «Pour la réussir, on doit faire aussi bien que le 19 mars, soit 3 millions de personnes» , estime le leader d’une centrale. Un pari loin d’être gagné à l’avance.

Les syndicats ont mis les petits plats dans les grands pour convaincre les Français – déjà 71 % à soutenir la mobilisation, selon un sondage BVA pour L’Express – de descendre en masse dans les rues. L’unité syndicale qui prévaut depuis le début de la crise n’a pas été rompue pour cette Fête du travail qui, traditionnellement, divise les centrales. La CFE-CGC, qui n’appelle jamais à manifester, et FO, qui fait toujours bande à part, sont cette année rentrées dans le rang et défileront avec les autres. Une unité historique pour la Fête du travail renforcée par les récentes déclarations de Brice Hortefeux, vécues comme «une provocation» par toutes les centrales. Le ministre du Travail a fermé la porte il y a quelques jours à tout coup de pouce au smic en juillet – l’une des revendications des syndicats – et remis sur la table le sujet conflictuel et controversé du travail le dimanche, qui sera examiné en juin à l’Assemblée nationale.

Le nombre de manifestations programmées – un peu moins de 300 – est en légère hausse par rapport aux dernières mobilisations. Et 14 partis politiques de gauche (dont le PS, NPA et le PCF) ont lancé un appel pour que ce 1er Mai «historique» contribue à «mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef». À Paris, le PS regardera ainsi passer le cortège depuis la rue Soufflot, avant de se glisser en queue de défilé pour la fin de la manifestation. Succès ou pas, les syndicats savent bien que ce 1er mai 2009 n’est qu’une étape et tous réfléchissent au coup d’après. «Le gouvernement n’est pas prêt à bouger», affirme Jean-Claude Mailly. Le leader de FO pense que Nicolas Sarkozy attendra probablement septembre pour faire de nouvelles concessions afin de désamorcer une rentrée qui s’annonce explosive. «Les syndicats sont embêtés, reconnaît une source gouvernementale. Les vacances d’été se profilent et ils savent qu’ils ne sont pas capables de faire descendre les Français dans les rues tous les deux mois.»

C’est pourquoi FO, alliée à Solidaires (SUD), pousse pour organiser rapidement une journée de grève. Si possible dès juin. «Il faut monter d’un cran pour obtenir une réaction» , plaide Jean-Claude Mailly. «On décidera plus tard de la suite à donner car beaucoup dépendra de l’ampleur de la mobilisation» , nuance François Chérèque, le leader de la CFDT, opposé à toute grève. «Il y a beaucoup de salariés qui n’ont pas les moyens de se passer d’une journée de travail» , assure-t-il.

Les huit syndicats à l’origine de «l’appel unitaire du 1er Mai» se retrouveront lundi pour examiner la suite à donner à leur mobilisation. (Le Figaro)

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*2,4 millions de chômeurs en France .
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En un mois, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a progressé de 63 400. C’est la onzième hausse d’affilée.

coeur-Il va falloir s’y habituer, car la tendance actuelle n’est pas prête de s’inverser. Le nombre de demandeurs d’emploi a encore augmenté en mars, pour le onzième mois d’affilée : + 63 400 exactement dans la catégorie de référence (demandeurs d’emploi n’ayant pas travaillé du tout au cours du mois et recherchant tout type de travail) du nouveau système de comptage, utilisé pour la deuxième fois.

Cette nouvelle progression du nombre de chômeurs est certes moins importante que celles de ces deux derniers mois (+ 79 900 en février et + 100 400 en janvier). Mais elle représente tout de même une augmentation de 2,7% par rapport au mois précédent, à 2 448 200 demandeurs d’emploi. Sur un an, la hausse atteint 22,1% !

La progression du nombre de demandeurs d’emploi se limite à 2,3% si l’on prend en compte un périmètre plus large, qui ajoute à la catégorie de référence les personnes ayant travaillé moins et plus de 78 heures en mars. Selon ce mode de calcul, le nombre de demandeurs d’emploi est plus important et se fixe, pour mars, à 3 480 700 personnes. Sur un an, il progresse de 13,3%.

Bond de 46 % en un an des licenciements économiques

«Nous savons que nous aurons des chiffres du chômage qui seront difficiles pendant toute l’année 2009 comme dans tous les pays développés aujourd’hui, certains étant d’ailleurs plus frappés que notre pays», a déclaré hier François Fillon à Mulhouse. À raison. Depuis le dernier point bas, atteint en mars 2008, le nombre de chômeurs a progressé de 16% en France, contre 19% en Italie ou 30% au Royaume-Uni. «Ce n’est pas une consolation, mais ce que nous connaissons en France est sans comparaison avec ce qui se passe aux États-Unis (+ 85%) et en Espagne (+ 107%)», avait fait remarquer Nicolas Sarkozy dès vendredi, lors de la présentation de son plan d’urgence pour l’emploi des jeunes.

Les jeunes, justement, payent une nouvelle fois le prix fort de la hausse du chômage. Le nombre de moins de 25 ans qui se sont inscrits en mars à Pôle emploi a bondi de 4% en un mois, ce qui porte la progression à 35,8% sur un an (et même à 49,9% pour les seuls jeunes hommes).

Plusieurs autres données démontrent la violence de la crise actuelle. Le nombre d’entrées à Pôle emploi en mars suite à un licenciement économique a bondi de 46,1% en un an et celui des premières entrées, de 22,9%. Le nombre d’offres d’emploi collectées continue quant à lui sa chute, à  23,8% sur un an. Idem pour le nombre des offres satisfaites, en baisse de 25,3%.

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*Une fête des plus moroses pour le monde du travail en Algérie

Au rythme où vont les choses, la fête des travailleurs sera cette année des plus moroses pour le monde du travail dans notre pays. Les problèmes que rencontre la majorité de cette classe ouvrière sont insolubles et ce, malgré les promesses faites, ça et là, par les responsables. Les conditions de vie sont tellement difficiles à affronter que le travailleur d’aujourd’hui a recours à des subterfuges pour nourrir sa famille et se permettre quelques conditions décentes pour sauver la face. Les acquis semblent se perdre au fil des années et on se retrouve devant une impasse, accentuée par les réformes entreprises pour redémarrer la machine économique. Les conséquences survenues et le déficit ont atteint un point de non retour et ont transformé toute la nature des relations entre le monde du travail et le pouvoir. Aujourd’hui plus que par le passé, le monde du travail dans notre pays traverse des turbulences qui affectent directement la production économique, celle des biens et des services. Ces turbulences qui n’arrivent pas à s’estomper heurtent de plein fouet ce travailleur à la recherche d’un idéal trop rêvé. Des années durant, on s’échine à améliorer ses conditions mais, la fin est toujours triste et difficile à supporter. Le 1er Mai, cette journée où tout, en principe, doit être en osmose, le discours pendra, bien sûr, le dessus sur l’acte. L’UGTA qui conçoit à sa manière et qui décide de la politique à suivre est souvent mise à l’index par la majorité des travailleurs. Elle, qui s’est forgée dans la lutte contre l’exploitation semble oublier son passé pour prôner une politique d’allégeance au pouvoir. L’exemple le plus frappant est cette mascarade affichée lors des dernières élections présidentielles où la direction de cette union n’a pas consulté la base pour devenir une force de propagande pour élire le candidat du pouvoir. Peut-on renier à ce point l’idéal de Aïssat Idir ? L’UGTA arrivera-t-elle un jour à se constituer en contre-pouvoir pour se consacrer uniquement à l’intérêt de l’ouvrier ? Le choix des hommes est cette loi qui permet à toute institution qu’elle soit syndicale ou politique de s’afficher au grand jour et de défendre une politique des plus solvables. L’UGTA d’aujourd’hui n’est là que par son passé prestigieux et par « la perfusion de quelques dinars » qu’elle encaisse chaque fois qu’elle a mal. Peut-on dire que l’UGTA reste ce symbole de lutte pour le droit des travailleurs ? Au regard du système défini par le pouvoir et de la politique poursuivie par l’UGTA, nous assistons aujourd’hui à des manifestations sporadiques, allant jusqu’à l’occupation des rues pour revendiquer ses droits. Le travailleur se sent délaissé par les représentants de son organisation et vit une phase des plus tragiques. Délaissé, trahi, ignoré, persécuté, ligoté, ballotté…sont autant de « qualificatifs » pour résumer la situation et l’état dans lequel se retrouve ce travailleur qui, hier était « fer de lance » dans la lutte contre l’exploitation, le colonisateur, l’exploiteur… En ce 1er Mai, Fête du Travailleur, peut-être, un regard sera porté à tous ceux qui ont sacrifié leurs années d’existence, de jeunesse… à cette classe ouvrière dans sa lutte pour un idéal meilleur.(Le Courrier d’Algérie) 







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