Le prince Andrew inaugure la nouvelle ambassade de Grande-Bretagne en Algérie
19052009
Le prince Andrew, quatrième dans l’ordre de succession au trône britannique, a inauguré lundi à Alger les nouveaux locaux de l’ambassade de Grande-Bretagne en Algérie, a constaté un journaliste de l’AFP.
»Les relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni se renforcent et se développent très rapidement » a souligné le prince Andrew, arrivé dimanche à Alger à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires britanniques pour une visite de trois jours en Algérie.
La construction du nouveau siège de l’ambassade a coûté quelque 23 millions de livres, selon un responsable de l’ambassade.
Deuxième fils de la reine Elisabeth II, le prince Andrew, Duc d’York, effectue sa visite en qualité de représentant du Royaume-Uni en charge du commerce extérieur et de l’investissement. A ce titre, il avait effectué une première visite en Algérie en novembre 2007.
Le prince Andrew a évoqué la coopération économique bilatérale dimanche avec le ministre algérien de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar. Il s’est aussi entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Les investissements britanniques cumulés en Algérie s’élèvent à 60 milliards de dollars principalement dans les hydrocarbures, selon l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger.
La construction du nouveau siège de l’ambassade intervient après la reprise complète du service des visas à Alger en décembre 2007 et la réouverture du British Council (centre culturel britannique) en octobre 2007, dont les installations avaient été fermées lors d’une vague d’assassinats et d’enlèvements de ressortissants étrangers en 1994-1995. Les Algériens étaient contraints, depuis 1994, de se rendre à Tunis pour le traitement des demandes de visa. (Echorouk-19.05.09)
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* 150 entreprises britanniques opèrent en Algérie….Le duck de la ville britannique York ale prince Anrew a, dans un entretien accordé au journal « Echorouk », assuré que le nombre d’entreprises britanniques qui ont investi en algére dépasse les 150 entreprises . il loua longuement les efforts déployés par le gouvernement algérien pour l’ouverture d’opportunités à l’investissement étranger en algérie .
Quel est le nombre d’entreprises britanniques opérant en Algérie ?
-Il y a près de 150 compagnies britanniques opérant en Algérie.
Que pensez vous de l’environnement d’investissement en algérie ?
-Je n’ai pas de doute qu’il existe énormément d’opportunités d’affaires en Algérie. Je sais également que le nombre de compagnies britanniques qui saisissent ces opportunités augmente chaque année. De grandes compagnies britanniques telles que Astra Zenica et HSBC ont lancé leurs activités en Algérie depuis ma dernière visite.
Les compagnies britanniques sont prêtes à investir en Algérie pourvu que les conditions soient réunies.
La libéralisation de l’économie et le non recours au protectionnisme vont mener à plus d’investissement étranger dans le pays. Une bureaucratie pesante, l’absence d’accès à l’information ainsi qu’aux décideurs, la lenteur dans les processus d’enregistrement, les retards dans l’octroie de licences ainsi que la complexité des régimes fiscaux, constituent des barrières au commerce et entravent les compagnies dans leurs activités. Le Gouvernement algérien a fait beaucoup pour attirer l’investissement étranger en Algérie et je suis convaincu qu’il continuera à faire plus.
Quel est le taux d’échange entre les deux pays?
-Le commerce bilatéral dépasse 1 milliard de dollars chaque année. Il est évident que ce chiffre augmentera avec la croissance du nombre de compagnies britanniques opérant en Algérie.
Y’a t’il evolution des échanges entre l’algérie et la Bretagne?
-Oui bien sur. Lord Mervyn Davies, le Ministre britannique du Commerce et de l’Investissement a eu le mois de mars dernier, une session très fructueuse sur le commerce bilatéral, avec Son Excellence, M. Temmar. Les deux Ministres ont convenu, entre autres, de développer et d’encourager plus d’échanges entre les compagnies britanniques et algériennes. Nous allons recevoir au Royaume Uni une délégation de Sonatrach dans un proche avenir. Le Royaume Uni a également signé quelques accords importants avec l’Algérie devant développer la coopération dans diverses industries. L’on peut citer comme exemple le mémorandum sur la collaboration en espace civil signé par l’Agence Spatiale Nationale Britannique avec l’Agence Spatiale algérienne en juillet 2006. Pour ce qui est des services aériens, nous avons signé un accord et un mémorandum d’entente le 16 décembre 2008. Ces initiatives vont permettre d’avoir plus de vols entre l’Algérie et le Royaume Uni en prévision de l’augmentation de la demande durant les quelques années a venir.
Quell est le volume de gaz produit par British Petrolum à In Salah?
-Ceci est une question à laquelle seule British Petroleum pourrait répondre. La banque britannique HSBC a-t-elle des projets précis sur le marché algérien . Ceci est également une question à laquelle HSBC pourrait répondre.
Quells sont les axes de cooperation entre les deux nations?
-Il a été convenu, entre autres, de développer et d’encourager plus d’échanges entres les compagnies britanniques et algériennes.
Est-ce que les entreprises britanniques emploient un personnel algérien ?
-Les compagnies britanniques ne font pas qu’employer la main d’œuvre locale mais investissent également dans la formation et le transfert du savoir-faire aux employés locaux. Des compagnies telles que Unilever, GlaxoSmithKlyne, HSBC ainsi que BP emploient plus de 1000 employés algériens.
Y’a t’il du nouveau dans les échanges bilatéraux entre les deux pays?
-Pour ce qui est des accords sur la non-double imposition, Le gouvernement britannique donne la priorité aux pays ou la communauté d’affaire britannique exprime un intérêt dans l’établissement d’un tel accord. Nous n’avons pas reçu jusqu’à maintenant des demandes de ce genre de la part de la communauté d’affaire britannique en Algérie et c’est pour cela que le Royaume Uni n’est pas en mesure d’entamer des négociations dans ce sens. Cependant, le Royaume Uni continuera toujours d’examiner cette question puisque les échanges commerciaux entre le Royaume Uni et l’Algérie ne cessent d’augmenter.
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