guerre sournoise des Marocains contre les Musulmans algériens de France
26 05 2009Les marocains membres d’organisations islamiques en Europe, plus spécialement en France, mènent une guerre sournoise ces dernières années pour avoir le monopole sur les institutions religieuses et s’accaparer les postes qui étaient jusque-là détenus par des algériens. Une stratégie a été mise en place dans ce sens en 2008 pour arracher au recteur de la mosquée de Paris, l’ Algérien Dalil Boubkeur, la présidence du Conseil français du culte musulman, et ce par l’adoption de critères qui servent les objectifs des représentants marocains.Des algériens activant dans des associations islamiques des mosquées de la banlieue parisienne et autres villes françaises ont révélé à Echorouk que les marocains dont le nombre est estimé à 500 mille, œuvrent depuis le début des années quatre-vingt-dix à arracher la présidence des associations islamiques de certaines mosquées construites par des algériens qui eux, sont estimés à quatre millions d’habitants. Nos interlocuteurs ont également indiqué que les marocains ont procédé à l’achat de hangars, très spacieux, bien plus que le nombre de fidèles, dans l’objectif d’avoir un maximum de sièges au sein du Conseil français du culte musulman, représentant unique et officiel des musulmans de France. La représentation repose en fait sur la superficie des lieux de culte.
Selon les statistiques de la mosquée algérienne de Paris, les marocains ont effectivement réussi à présider environ mille mosquées et lieux de prière, soit quatre cinquièmes des mosquées érigées par les algériens. Les autorités marocaines ont ainsi réalisé la démarche adoptée par la communauté algérienne et ont appelé leur communauté à lui emboîter le pas, à se structurer et à investir les mosquées. Ce qui a également contribué à limiter la présence algérienne, c’est la crise sécuritaire en Algérie qui s’est répercutée sur la communauté algérienne qui s’est quelque peu retrouvée isolée.
Concrètement, les marocains occupent 5 sièges au sein du conseil français du culte musulman, à la satisfaction des autorités françaises qui préfèrent voir le CFCM aux mains de marocains plus faciles à manier, selon les présidents d’associations islamiques algériennes. L’Algérie ne détient qu’un seul siège assuré par la mosquée de Paris à travers son recteur Dalil Boubkeur qui a d’ailleurs appelé récemment les français d’origine algérienne à se retirer du Conseil français du culte musulman, en signe de protestation contre l’inégalité de la répartition des délégués de la mosquée de Paris qui a du poids en France.
Le recteur de la mosquée de Paris a adressé une correspondance au ministère français de l’intérieur demandant de revoir les critères de représentation au Conseil.
Les responsables d’organisations religieuses marocaines ont par ailleurs profité de déclarations rapportées par un journal israélien selon lesquelles le recteur de la mosquée de Paris aurait rendu hommage aux juifs qu’il aurait qualifiés de peuple organisé. Les marocains ont profité pour appeler à une manifestation et un sit-in devant la mosquée de Paris, il y a deux semaines. Le CFCM s’est alors cantonné dans un silence complice étant donné que son président n’est autre que Mohammed El Moussaoui, un marocain.
*La communauté algérienne veut renforcer les liens avec la patrie
Les algériens que nous avons rencontrés ont relevé le vide et l’absence d’un soutien fort dans la structuration de la communauté algérienne qui pourrait donner à l’Algérie du poids sur la scène internationale.
La communauté craint également la rupture de la continuité avec la troisième génération d’origine algérienne, d’autant que les marocains s’y attèlent. La dissolution d’El Widadia n’a pas été non plus pour arranger les intérêts de la communauté nationale.
Le vice recteur de la mosquée de Paris lui, plaide pour la création d’un conseil consultatif reliant la mère-patrie à la France pour remplacer la Widadia et prendre en charge différents volets des préoccupations de la communauté algérienne.
Qu’il y ait des formations d’imams en collaboration avec les instituts algériens et que la fatwa de la mosquée d’Alger devienne une référence de base, seraient d’un apport certain pour la communauté nationale, ajoute Djelloul Seddiki.(Echorouk-26.05.09)
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