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Ventres pleins, Ventres creux:1ére pièce au TNA

8072009

* OUVERTURE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU THÉÂTRE D’ALGER

** Ventres pleins, Ventres creux… tel est le nom évocateur du spectacle présentée, hier, à la grande salle du Théâtre national algérien, Mahieddine-Bachtarzi, lors de l’ouverture du Festival international du théâtre d’Alger. La mise en scène est conçue par Ahmed Khoudi, d’après un texte de l’écrivain martiniquais Daniel Boukman. La pièce aborde, avec une ironie inénarrable, les «relations» existant entre le Nord, riche, et le Sud, pauvre. La scène se passe dans la maison d’un chef nordique, qui peut être un seigneur, un administrateur, un gouverneur ou un président. Peu importe le titre, l’essentiel c’est qu’il représente ce Nord, développé, de ce développement tuant l’humain en l’homme; civilisé, de cette civilisation faisant naître la sauvagerie dans l’humain…Bref, cet homme qui a tout perdu de son essence et dont le nom est réduit à sa juste expression…Dans son allocution, le chef du département théâtre dans le cadre du Panaf 2009, M.Noual Brahim, a tenu à rappeler que «de grands hommes du théâtre africain ont joué sur les planches du TNA, quarante années auparavant et que le festival «reprend sous le thème de la révolution et de la renaissance», a-t-il souligné. Pour sa part, le directeur du TNA, M.M’hamed Benguettaf, s’est ensuite chargé de prononcer le texte de l’allocution de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, pour qui les festivités du Festival panafricain sont destinées à jeter «un pont entre les pays de l’Afrique-mère». Un hommage particulier a été ensuite rendu à de grands artistes africains dont côté Algérie: Ould Abderahmane Kaki, Tahar Amir, Sid-Ali Kouiret, Keltoum, Nouria et Wolé Soyinka (Nigéria), Ali Mahdi (Soudan), Mohamed Driss (Tunisie), Guingnane Jean-Pierre (Burkina Faso), Koulay Lamko (Tchad), Sotigui Kouyate (Mali), Siddiki Bakaba et Bernard Dadie (Côte d’Ivoire) ainsi que Ousman Diakhete (Sénégal).
Au programme tracé par les organisateurs, des représentations, hautes en couleur et rendant compte de la diversité de l’expression artistique africaine se dérouleront durant toute la période du Panaf 2009 à la grande salle du Théâtre national algérien, à la salle Hadj Omar et au niveau de la salle El Mougar. Tour à tour, Badadroum ou les aventures de sakarai du Niger, qui ouvre le bal des représentations théâtrales, une production signée Kotondi Cheikh Amadou, Viva mama, de l’Egypte, La musaraigne du Burkina Faso, Ali Dondo du Ghana, Le médecin malgré lui du Bénin, Une saison au Congo du Sénégal, Kaylek du Soudan, Targuiya de la Guinée, Ô pays des éléphants du Tchad, Fin d’un serment du Mali, Monserat de la Côte d’Ivoire, Sur la braise du Congo Brazzaville et Bab El Faredj de la Rasd, se suivront sur les planches d’Alger durant le déroulement des festivités du Festival panafricain.
En parallèle à la tenue du festival, il est prévu la tenue d’un colloque sous le thème: «Théâtre africain: entre modernité et authenticité» avec la participation d’éminentes personnalités, dont des universitaires et des chercheurs, liées au monde du spectacle. L’objectif de ce colloque présidé par l’écrivain Merzak Bagtache, se veut un rendez-vous durant lequel les participants se pencheront sur «la problématique du théâtre africain dans une approche anthropologique et ethnologique africaine loin de tout ethnocentrisme occidental, en vue de proposer une terminologie propre à la tradition et la culture africaines», souligne-t-on. «En Afrique, tout est oralité», dira à ce propos le metteur en scène, Kotondi Cheikh Amadou, du Niger, responsable d’une compagnie théâtrale qui dit espérer «réussir à repartir au Niger avec au moins cinq textes d’auteurs algériens pour les monter sur les planches» et qui, interrogé sur les classiques du répertoire international de théâtre, il rétorquera qu’«il est possible de faire un travail à la manière africaine sur ces oeuvres».(L’Expression-08.07.09.)

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*Festival international du cinéma d’Alger…120 films au programme

Le coup d’envoi du Festival international du cinéma d’Alger, organisé à l’occasion du Panaf 2009, a été donné lundi à la salle Ibn Zeydoun, en présence d’une pléthore de cinéastes africains.

La projection de plus de 120 films de fiction et documentaires est programmée du 6 au 19 juillet. La cérémonie officielle du Festival international du cinéma d’Alger a été inaugurée par la projection de trois films: Sektou, un court métrage de 17 minutes de Khaled Benaïssa, Le vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina (1966) et Le wazzou polygame du Nigérien Oumarou Ganda (1972). A noter que Lakhdar Hamina était absent à l’ouverture de ladite manifestation. A l’inauguration de cette manifestation cinématographique, le chef de département cinéma au Panaf-2009 et directeur du Cnca, M.Karim Aït Oumeziane a indiqué que ce festival, qu’il a qualifié de «temps fort» pour le cinéma africain «contribuera à la relance du 7e art sur notre continent et fera connaître davantage la production cinématographique africaine durant ces 15 jours». Le Festival international du cinéma qui se déroule sous le thème «Panorama du cinéma africain», verra la projection de 88 longs métrages étrangers, 29 films algériens et 13 courts métrages africains et afro-américains. S’agissant des productions cinématographiques, les organisateurs ont prévu quatre documentaires, à savoir Algérie et Mouvements de libération, réalisé par un Algérien et un Sud-Africain, Le Panaf en 1969, le Nepad et Femmes africaines et développement. Les projections sont prévues dans six endroits, entre autres, les quatre salles de cinéma de l’Office Riadh El Feth (Cosmos, Alpha, Beta et Mohamed-Zinet) ainsi que deux chapiteaux installés au Parc zoologique de Ben Aknoun et à Rouiba. A cela s’ajoutent quatre ciné-bus itinérants à travers les wilayas d’Alger, Blida, Boumerdès et Tipasa. Par ailleurs, un colloque international sur le thème «Quels modèles d’avenir pour les cinémas d’Afrique?» sera organisé à Alger les 10 et 11 juillet. Cette rencontre, réservée aux professionnels, verra la participation de cinéastes et critiques du 7e art de différents horizons. Il sera question à cette occasion de débattre avec les cinéastes africains afin de trouver des solutions à la crise que connaît le cinéma africain, notamment sur le plan du financement. Des solutions à trouver d’abord au niveau régional, c’est du moins ce qu’a affirmé le réalisateur Yazid Khodja, gérant de la filmothèque Mohamed-Zinet et membre de la Fédération internationale des cinéastes africains (Fepaci). Il faut savoir enfin, qu’en marge du festival, un hommage sera rendu aux grandes figures du cinéma africain et un annuaire du cinéma africain sera édité dans trois langues: arabe, anglais et français.
Aussi, parmi les temps forts de ce festival, cette aide sera attribuée à quatre productions cinématographiques de 10.000.000 DA (100.000 euros) pour les longs métrages et de 2.500.000 DA (25.000 euros) pour quatre courts métrages. Ces aides seront distribuées à des projets africains par un jury composé de professionnels du continent. Aussi, verra-t-on la projection, pendant le festival, d’un long métrage collectif composé de 10 courts métrages de 4 à 7 minutes chacun réalisés par de célèbres réalisateurs africains: Nouri Bouzid (Tunisie), Teddy Matera (Afrique du Sud), Mama Keita (Sénégal), Abderahamane Cissako (Mali), Gaston Kabore (Burkina Faso), Zézé Gamboa (Angola), Sol Calvalho (Mozambique), Flora Gomes (Guinée-Bissau), Baffulu Bakupa (RDCongo) et Rachid Bouchareb (Algérie), notamment. (L’Expression-08.07.09.)







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