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La nouvelle Chambre des députés, la plus féminine de l’histoire au Japon

2 09 2009

Afficher l'image Ai Aoki, nouvelle député issue du PDJ 

Le Japon reste en retard en matière de représentation des femmes en politique, mais avec l’avènement du « bataillon des princesses » du Parti Démocrate du Japon, les élues occupent désormais plus de 10% des sièges de la Diète. Un record, même si le Japon reste à la traîne en la matière.La Chambre des députés japonaise élue dimanche est la plus féminine de l’histoire, avec 54 femmes députées sur 480, mais le Japon reste en queue de peloton des pays développés. La Chambre des députés sortante ne comptait que 43 femmes, le précédent record. Les femmes représentent désormais 11,25% des élus de la Chambre basse, contre 8,96% précédemment. Le Parti Démocrate du Japon (centre), vainqueur des élections, avait notamment lancé un « bataillon des princesses », de jeunes candidates parties à l’assaut des circonscriptions tenues par de vieux caciques du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) au pouvoir ou par ses alliés.La journaliste Ai Aoki a ainsi battu à Tokyo Akihiro Ota, le chef du Nouveau Komeito, un parti lié à la secte bouddhiste Soka Gakkai et allié du PLD au gouvernement.Au sud du Japon, une jeune candidate de 28 ans, Eriko Fukuda, à la tête d’un mouvement de protestation contre un scandale de transfusions sanguines contaminées au virus de l’hépatite, a battu un ancien ministre de la Défense de 68 ans, Fumio Kyuma.

Avec 11,25% de députés femmes, le Japon devrait progresser de la 103e à la 95e place au classement mondial de la représentation féminine dans les parlements établi par l’Union interparlementaire, l’organisation internationale des parlements. La moyenne mondiale est de 18,5%. Le record est détenu par le Rwanda, avec 56,3% de femmes députées. Les pays d’Europe du Nord en comptent en moyenne 42%, l’Allemagne 32,2%, les Etats-Unis 16,8%. ( Aujourd’hui le Japon-01.09.09.)

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*Changement historique au pouvoir au Japon

**Moins d’ « héritiers », plus de « débutants » en politique

Du sang neuf à la Chambre et moins d’héritiers de fiefs familiaux, la victoire de l’opposition japonaise aux législatives a permis un renouvellement du personnel politique.Afficher l'image Eriko Fukuda, candidate du PDJ de 28 ans a battu Fumio Kyuma, ancien ministre de la Défense âgé de 68 ans à Nagasaki

Eriko Fukuda, candidate du PDJ de 28 ans a battu Fumio Kyuma, ancien ministre de la Défense âgé de 68 ans à Nagasaki.

Nombre de caciques du PLD, piliers de la Chambre depuis des décennies, ont été vaincus par des candidats du PDJ qui deviennent députés pour la première fois, dont des femmes. Au total, 158 « débutants » figurent parmi les 480 députés, près d’un tiers du total, selon un décompte du quotidien Yomiuri. A Nagasaki (sud), une candidate PDJ de 28 ans, Eriko Fukuda, a battu un ancien ministre de la Défense PLD de 68 ans, Fumio Kyuma. A Tokyo, une autre prétendante PDJ, Ai Aoki, 44 ans, a battu Akihiro Ota, 63 ans, parlementaire chevronné du Nouveau Komeito, un parti allié du PLD. Un ancien Premier ministre PLD (1989-1991), Toshiki Kaifu, 78 ans, a même été battu dans sa circonscription d’Aichi (centre). Conséquence, la moyenne d’âge des députés baisse légèrement, de 52 ans et 4 mois à 52 ans, et le nombre d’élues féminines passe de 43 à 54 (11,25%), même si le Japon reste à la traîne à cet égard. Mais surtout, la victoire du PDJ a donné un coup d’arrêt à l’élection des « héritiers », ces enfants ou petits-enfants de parlementaires marchant sur les traces de leur aïeul, un motif de sclérose de la vie politique. Inspiré du mode clanique de transmission du pouvoir de l’époque féodale, ce système permet aux candidats de bénéficier des fonds de campagne et d’une place assurée dans la circonscription électorale de la famille. La proportion de ces « fils de » a baissé de 27,3% à 17,3%, selon le Yomiuri, grâce à la décision du PDJ d’interdire aux héritiers de briguer la circonscription familiale.

Le PLD avait mis lui aussi en débat cette proposition au printemps, mais avait dû la ranger dans ses tiroirs sous la pression d’une partie des députés. « Dans le parti conservateur, un jeune voulant faire une carrière politique n’a aucune chance, car il est forcément bloqué par un héritier » dans la circonscription où il veut se présenter, explique Robert Dujarric, directeur de l’Institut des études sur le Japon contemporain. Nombre de jeunes talents se sont du coup tournés vers le PDJ, « ce qui a permis de rajeunir quelque peu les cadres de ce parti », note-t-il.

La large défaite du PLD, passé de 300 à 119 députés, a laissé sur le carreau beaucoup d’ »héritiers », tels que Shunichi Suzuki, fils de l’ancien Premier ministre Zenko Suzuki (1980-1982) et Hirotaka Ishihara, l’un des fils du puissant gouverneur de Tokyo Shintaro Ishihara. En revanche, le fils de l’ancien Premier ministre Junichiro Koizumi (2001-2006), Shinjiro, a réussi à se faire élire pour la première fois dans le fief familial de Kanagawa (sud de Tokyo).

Au total, 43% des députés PLD élus dimanche sont des descendants de politiciens, contre moins de 9% au PDJ.

Yukio Hatoyama, prochain Premier ministre, est lui-même descendant d’une riche et puissante dynastie politique remontant à l’ére Meiji (1868-1912). Mais il s’est toujours défendu d’être un « héritier », en arguant du fait qu’il est l’élu d’une circonscription n’appartenant pas à sa famille.(Aujourd’hui le Japon-02.09.09.)

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* Un robot professeur pour les élèves japonais

Afficher l'image Le visage de Saya la réceptionniste, créée par l'Université de Tokyo

Les élèves d’une école primaire de Tokyo ont pu suivre le premier cours de Saya, une enseignante un peu particulière…Elle est la dernière née de la famille Saya, créée par des chercheurs de l’Université de Tokyo.Elle s’appelle Saya, fait l’appel, est polyglotte, donne des exercices, sourit, s’énerve aussi parfois. Un peu comme tous les professeurs.

Mais Saya diffère toutefois du reste du corps enseignant japonais, car elle est articulée par 18 moteurs dissimulés derrière un masque en latex. Ce robot-professeur est actuellement à l’essai dans une école primaire de Tokyo, rapporte le quotidien britannique Telegraph.

Il aura fallu quinze années à Hiroshi Koyabashi, scientifique de l’Université de Tokyo, et à son équipe, pour développer ce robot. En janvier 2009, l’Université avait déjà présenté Saya la secrétaire, qui sait utiliser 700 mots. Et en 2005, M. Koyabashi avait fièrement dévoilé Saya la réceptionniste. « J’ai presque l’impression qu’elle est une personne réelle » avait-il alors déclaré. « Elle a du tempérament…et parfois elle fait des erreurs, spécialement quand elle manque d’énergie » avait-il précisé.

Un projet qui peut paraître tiré d’un livre de science-fiction, mais répond pourtant à une préoccupation réelle du gouvernement japonais. Pour faire face à une population vieillissante, et donc à une population active en baisse, et maintenir le pays à la pointe de la technologie, il soutient activement la recherche en robotique. Il a récemment investi un peu plus de 27 millions d’euros dans ce secteur et voudrait que les robots entrent dans les foyers japonais d’ici à 2015.


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