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ALGÉRIE-RWANDA, CE SOIR À BLIDA. 3 buts à 1

11102009

**L’équipe algérienne a battu son homologue rwandaise par le score de 3 buts à 1 .

*L’essentiel a été réalisé…

Stade Mustapha-Tchaker, Blida…affluence record, temps idéal, pelouse en parfait état, arbitrage du trio guinéen Keita Yakhouba, Kaba Moussa et Dialo MamadouAlgérie: Gaouaoui, Halliche, Bouguerra, Anthar-Yahia, Belhadj, Lemmouchia, Meghni (Yebda), Matmour, Ziani, Saïfi (Djebour), Ghezzal (Ghilès).
Entraîneur: Rabah Saâdane.

Rwanda: Ndayi, Mutesa, Aniweta, Niyonzema, Mugiraneza, Kouame, Fale, Ngaboyisibo, Ouon, Ndikoumana, Boubakari.
Entraîneur: Branco Tucak.

Arbitrage: Keita Yakhouba, assisté de MM.Kaba, Moussa Bintou et Diallo Mamadou Alpha. Le quatrième arbitre est M.Bangoura Aboubacar Mario (Guinée)

Mission presque accomplie. Ils ont réalisé l’essentiel, l’art n’y était pas certes, mais la manière y était. Les Verts ont réalisé hier un grand pas vers le Mondial même s’ils devront encore patienter pour décrocher leur visa pour Johannesburg.
Les Verts ont dominé leurs vis-à-vis rwandais pour leur avant-dernier match comptant pour les qualifications jumelées pour le Mondial et la CAN.
Au stade Mustapha-Tchaker de Blida, les coéquipiers de Meghni ont rapidement pris la mesure de leurs adversaires avant de les étouffer techniquement et tactiquement. Portés par la ferveur des 25.000 spectateurs acquis à leur cause, les Verts entraient rapidement dans le vif du sujet. Comme on s’y attendait, même privés de leur porteur d’eau, Yazid Mansouri, ils prenaient rapidement la rencontre à leur jeu, en dominant outrageusement le milieu du terrain, avec la volonté d’aller de l’avant, en utilisant toute la largeur du terrain. Le clairon a été sonné par Matmour (1’) avant que Saïfi ne voit son coup de tête (8’) passer à quelques centimètres du cadre. Mis en confiance par cette tentative, en dépit du jeu dur des Rwandais, les Verts continuèrent sur leur lancée. Et le même Saïfi rata l’ouverture sur une contre-attaque de Ghezzal en envoyant le cuir dans les airs. Décidément, Saïfi n’avait pas de chance puisque sa puissante frappe fut repoussée par le poteau, une minute plus tard, lui qui tenait à marquer la rencontre de son empreinte d’autant que l’ouverture du score lui fut refusée pour position de hors-jeu.
Mais contre toute attente, sur un corner, le Rwanda ouvrit la marque par un tir de Mutesa dévié par un défenseur algérien dans la cage de Gaouaoui (20’). Piqués dans leur amour-propre, les Verts ne tardèrent pas à répliquer et de fort belle manière. Dans la minute qui suivit, les camarades de Meghni bénéficièrent d’un corner bien botté par Belhadj et repris de la tête par Ghezzal remettant ainsi aussi bien les pendules à l’heure que ses coéquipiers dans le droit chemin menant à Johannesburg. Néanmoins, au lieu de maintenir la pression, les Verts lâchèrent du jeu permettant ainsi aux Amavubis de réoccuper le terrain. Sermonnés par Saâdane, les camarades de Matmour reprirent les rênes du match. L’effort fut récompensé par un but de Antar Yahia. Mais, le référé guinéen en décida autrement en ne validant pas le but, alors que le cuir avait presque atteint le fond des filets, qu’il est le seul, avec son assistant, à ne pas voir. Mais ce n’est que partie remise puisque juste avant la pause-citron, Nadir Belhadj inscrit le but libérateur à la suite d’un mouvement collectif. Le même scénario reprit. Les Amavubis décidés à arracher leur qualification à la CAN optèrent pour un jeu dur, encouragés par la passivité du référé au point de faire sortir, une première, Saâdane de ses gonds. Ce qui était loin de décourager les camarades de Antar Yahia dont le coup de tête percuta la transversale. Par la suite, le jeu perdit en intensité. Les Verts entrèrent dans le jeu des Amavubis et baissèrent le pied faisant tomber la rencontre d’intensité en optant pour les longues balles laissant même le soin aux Rwandais de faire le jeu. Et ni l’incorporation de Djebour, Yebda et Ghilès ne changea le cours du jeu et encore moins le score au tableau d’affichage. Il a fallu attendre la 96’ pour que Ziani libère les millions d’Algériens en transformant un penalty accordé par l’arbitre à la suite du fauchage de Matmour dans la surface de réparation. Enfin, grâce à cette victoire, les joueurs gardent toujours leur destin en main. Avec une différence de (+7) contre (+3) pour l’Egypte, les Verts devraient tamponner leurs passeports pour Johannesburg, au Caire en ne concédant qu’une défaite par la plus petite des marges pour retrouver la scène mondiale, un quart de siècle après l’avoir quittée. Si l’Egypte bat l’Algérie par deux buts d’écart, les deux équipes se retrouveraient à égalité et seraient départagées à la différence de buts particulière (à l’aller, l’Algérie s’était imposée 3-1), avec prime au but à l’extérieur. A 2-0, les Pharaons iraient en Afrique du Sud, à partir de 4-2 (5-3…), ce serait l’Algérie.
En cas de victoire 3-1 de l’Egypte, les deux équipes seraient départagées par un ultime barrage, en fonction des dates disponibles, ou par un tirage au sort, selon le règlement de la Fifa. (L’Expression-12.10.09.)

*******Autour du match…

Abdoun dans les tribunes
Finalement, la nouvelle recrue des Verts, Djamel Abdoun, n’a pas été retenue dans la liste des 18 joueurs au moment où tous les connaisseurs s’attendaient à une première participation du numéro 10 du FC Nantes. Mais cela n’a pas empêché le sympathique Abdoun d’encourager ses camarades depuis les tribunes du stade Mustapha-Tchaker. A noter que Babouche, Bouazza et Ousserir étaient aussi dans les tribunes.

Tchaker complet à 15h
Comme prévu, le grand public de l’équipe nationale a bel et bien répondu présent comme à son habitude. En effet, le stade Mustapha-Tchaker de Blida a même affiché complet dès 15h soit une heure après l’ouverture des portes.

Saïfi, capitaine
Suite à l’absence du capitaine Yazid Mansouri et ce, en raison d’une sanction automatique (cumul de cartons), c’est l’autre vieux briscard Rafik Saïfi qui a hérité du brassard, une décision qui est loin d’être une surprise.

Raouraoua applaudi
Dès son apparition sur le terrain du stade Mustapha-Tchaker, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a eu droit à une avalanche d’applaudissements de la part du grand public présent. On voit rarement une telle réaction envers un président de la FAF.

Un arbitrage douteux
Comme il fallait s’y attendre, l’arbitrage africain a une nouvelle fois fait des siennes en faisant carrément le choix de son camp, notamment en première mi-temps. Une évidence du moment que le Guinéen Keita Yakhouba a non seulement fait le jeu des Rwandais à chaque fois que les Algériens portaient le danger dans le camp adverse, mais a aussi fermé les yeux sur plusieurs fautes évidentes en faveur de Ziani et consorts.

Sendjak fidèle à l’EN
Parmi les invités de marque présents dans la tribune de presse, l’ancien sélectionneur national Nacer Sendjak aux côtés de l’entraîneur du MCA, Alain Michel, consultant, pour la circonstance, de la Radio algérienne (Chaîne III).(L’Expression-12.10.09.)

 

*********La presse égyptienne parle de la bataille du Caire

 La majorité des titres avait noté qu’après ce succès ramené de Chililabombwé, leur équipe nationale garde ses chances «intactes» dans la course au Mondial avant «la bataille» du Caire, le 14 novembre prochain.

La victoire de l’Egypte face à la Zambie (1-0), qui entre dans le cadre des éliminatoires combinées Coupe d’Afrique et Coupe du Monde du football 2010, a fait la une des journaux égyptiens. Ces derniers n’ont pas tari d’éloges sur les Pharaons à la suite du succès ramené de la terre zambienne. «L’équipe nationale (égyptienne, Ndlr), a battu la Zambie et garde l’espoir pour se qualifier à la Coupe du Monde 2010», a titré le journal El Ahram. Le rédacteur a estimé qu’à la suite de cette victoire, les Pharaons se sont rapprochés de la qualification au Mondial de Johannesburg.
A propos de la rencontre Algérie-Rwanda qui s’est jouée hier soir, le journal n’a pas voulu donner plus d’importance au résultat final de la rencontre, (l’article paraissant avant le match Algérie-Rwanda), et souligne que le «verdict» sera connu le 14 novembre prochain à l’occasion de la «finale» Egypte-Algérie qui aura lieu au Caire.
Avec ironie, le quotidien El-Gomhuria (La République) a titré «Les grands Pharaons ont battu la Zambie et ça sera le tour de l’Algérie». «Notre équipe a arraché une victoire précieuse en Zambie face à l’équipe nationale locale. C’est ce qui permet aux Pharaons de gonfler leur compteur à 10 points et partager la première place avec l’Algérie», a écrit le journal. Le journaliste a noté, également, que tous les Egyptiens attendent avec impatience la rencontre «facile» de l’Algérie face au Rwanda. «L’équipe nationale est revenue à la course et attend l’équipe algérienne pour la bataille du 14 novembre», tel est le titre choisi par le journal Almasry-Alyoum, qui a mentionné, dans son analyse, la différence des buts entre l’Algérie et l’Egypte. «L’Algérie a l’avantage de points avant sa rencontre face au Rwanda», a-t-il estimé. Ce qui est frappant dans cet article, est le fait que le journaliste ait repris les déclarations de Taleb Samir Zaher, président de la Fédération égyptienne de football (FEF), qui a lancé un appel à la Confédération africaine de football (CAF) l’invitant à «mettre sous la loupe le match Algérie-Rwanda» sous prétexte d’une éventuelle combinaison de la rencontre en faveur des Verts!
La majorité de ces titres sont allés qualifier cette victoire d’un grand exploit et d’un succès très bien mérité pour les coéquipiers du gardien de but El-Hadhari qui a sauvé son équipe au moins sur trois buts certains en première période.
Ces journaux ont estimé que les poulains de Hassen Shehata avaient été «armés» d’une volonté de fer et d’une grande détermination pour empocher les trois points, et c’est ce qui leur a permis de montrer, en seconde période, notamment, un jeu de haut niveau. De leur côté, les supporters des Pharaons ont jubilé dans les rues du Caire et d’autres villes, après la victoire de leur équipe nationale.(L’Expression-12.10.09.)

*********Le Succès de l’E.N. relance la publicité.

Le retour en force de l’EN a relancé la publicité dans les journaux et à la télévision. A la mi-temps du match Algérie-Rwanda, trois spots seront diffusés par L’Entv pour soutenir les Verts. Le plus beau reste celui que l’agence américaine McCan, tenue par Mourad Aït Aoudia, a tourné au stade 5-Juillet, montrant quelques membres de l’équipe de1982 menés par le capitaine de l’époque Fergani, remettant le drapeau national plié en quatre aux membres de l’équipe de 2009 emmenés par Saïfi. L’autre spot montre Zidane encourageant les Verts avec une casquette de Nedjma. Il faut dire que les deux opérateurs de téléphonie mobile Djezzy et Nedjma, ont mis le paquet sur l’Equipe nationale, au grand bonheur des supporters qui se partagent les spots sur YouTube. La crise financière et la saturation du marché du mobile n’ont pas empêché les opérateurs à investir dans ce créneau. Pour rappel, Djezzy du temps de Hassen Kabbani, s’est toujours intéressé au football national, puisqu’il a été le premier opérateur à signer un contrat avec l’international Achiou, après son coup d’éclat en 2004 face à l’Egypte en Coupe d’Afrique. Cela, au moment où l’opérateur Mobilis et surtout l’opérateur Nedjma avaient accusé un retard en matière de mécénat pour le football. Djezzy avait sponsorisé les plus grands clubs du championnat et avait même sponsorisé l’équipe nationale dans des moments très difficiles pour la sélection. Au début de l’année 2006, Nedjma a commencé à s’intéresser discrètement au football national. L’opérateur de téléphonie avait planifié ses actions sans en faire une véritable priorité de marketing. Sa première action fut le sponsoring de l’opération de la venue de Zidane en Algérie, précédée par un spot réalisé à Madrid durant une matinée avec la vedette algérienne des Bleus. A l’époque, le milliardaire Faycal Ayar, actionnaire de Nedjma, avait convaincu le manager de Zidane, d’accepter de tourner pour une seule matinée à Madrid, pour un montant très important. Mais peu importe, Nedjma a su utiliser ce spot pour booster ses opérations commerciales en Algérie. Avec la venue de Joseph Ged à la tête de Nedjma en 2006, l’option du sponsoring du football se précise. Mais les plus grands clubs algériens sont déjà en contrat avec Djezzy. Tamer El Mahdi, le nouveau président-directeur général de Djezzy s’est même payé les figures des meilleurs joueurs de l’équipe nationale comme Ziani ou Saïfi. Nedjma n’avait qu’une seule alternative…..sponsoriser toute l’Equipe nationale et la FAF. Chose que même l’opérateur historique et surtout Algérie Télécom, n’avaient pas osé faire. Il faut dire que la majorité des grandes équipes nationales dans le monde est sponsorisée par des opérateurs de téléphonie et plus particulièrement par les opérateurs historiques. Deutsch Télécom est sponsor de l’équipe d’Allemagne, Orange filiale de France Télécom et SFR filiale de Vivendi sont sponsors de l’équipe de France, Maroc Télécom soutient et finance l’équipe du Maroc ou encore l’opérateur anglais Vodafone, soutient aussi bien l’équipe anglaise que l’équipe égyptienne. Si l’équipe algérienne se qualifie pour le Mondial, elle peut voir ses sponsors se multiplier à une vitesse vertigineuse, mais pour l’heure, seuls les opérateurs de téléphonie Djezzy, Nedjma, Coca-Cola et le journal Ech Chourouk ont su flairer la bonne opération et ils sont en train de mettre le paquet pour améliorer l’image de l’Algérie à travers le football.(L’Expression-12.10.09.)

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 BLIDA (Algérie) -  L’Algérie menait (2-1) face au Rwanda à l’issue de la première mi-temps du match comptant pour la cinquième journée des qualifications jumelés de la Coupe du monde et Coupe d’Afrique 2010 de football dimanche à Blida. Les buts ont été inscrits par Abdelkader Ghezal (22′) et Belhadj (45+2) pour l’Algérie. Mafisango Mutesa (18′) avait ouvert le score contre le cours du jeu pour le Rwanda. Les Algériens, un peu énervés, avaient raté pratiquement le KO dans les 10 premières minutes. Les Rwandais profitent d’un flottement de la défense pour ouvrir le score. Les Algériens égalisent 4 minutes après, et auraient pu avancer au tableau d’affichage si l’arbitre de la rencontre, le Guinéen Keita Yakuba avait validé le but de Antar yahia (42é), la balle avait presque atteint les filets des bois du gardien Rwandais. Le troisième but algérien a été inscrit à la dernière minute de la 2éme mi-temps.(APS)

 À un pas du bonheur !

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Les regards des mordus de la balle ronde algérienne seront braqués cet après-midi surl’enceinte Mustapha-Tchaker de Blida, qui sera le théâtre d’une confrontation à haute tension mettant aux prises la sélection nationale algérienne et son homologue rwandaise pour le compte de la 5e et avant dernière journée des éliminatoires unifiées CAN-CM 2010, qui pourra ouvrir les portes du Mondial aux Algériens après 24 ans d’absence. Pour cela, les capés de Rabah Saâdane doivent passer l’écueil des Rwandais, lesquels ne se déplaceront pas en victime expiatoire, eux, qui courent derrière une hypothétique 3e place, synonyme de qualification à la CAN, et les dernières déclarations du sélectionneur Tucak et de son adjoint, Nshiniyimana, en témoignent. Les Verts, leaders de ce groupe C avec trois pointS d’avance sur l’Égypte, se doivent donc de l’emporter, et avec un score lourd, pour éviter tout genre de calcul lors de la dernière journée qui les verra rendre visite, le 14 novembre prochain au Caire, à cette même équipe. Compte tenu du fait que son équipe sera contrainte d’opter pour l’offensive, le driver des Verts pourra vraisemblablement adopter un schéma tactique variant entre un 4-2-4 ou un 4-3-3 et devra procéder à quelques remaniements au niveau de son onze rentrant. Si l’arrière-garde des Verts ne devra subir aucun changement, la ligne médiane verra l’incorporation de Meghni aux côtés de Lemmouchia afin de combler la défection du capitaine Mansouri, suspendu. Quant au compartiment offensif, tout porte à croire que c’est l’association Saïfi-Ghezzal qui sera alignée d’emblée, compte tenu de la méforme de Djebbour, qui ne joue plus avec son club employeur. Pour le dernier buteur contre la Zambie, Saïfi, annoncé dans un premier temps comme étant incertain suite à des maux au niveau du dos, il devrait tenir, sauf rebondissement de dernière minute, sa place après avoir été complètement remis de sa blessure. Saâdane pourra compter lors de cette rencontre sur les services des deux nouvelles figures, à savoir Hassan Yebda et Djamel Abdoune. Deux joueurs qui, en compagnie de Mourad Meghni, ont bénéficié des nouvelles directives de la Fifa qui permet aux joueurs binationaux de changer de pays dans le cas où ils n’ont pas officié en équipe senior. Un renfort de choix, selon plusieurs observateurs, qui estiment qui ce trio pourra donner aux Verts le plus qui leur manquait et arriver à décrocher ce précieux billet pour la qualification au Mondial sud-africain. Abdoune, meilleur joueur du FC Nantes durant les deux derniers mois, affirme qu’il rêvait avant même le début de ces éliminatoires de porter les couleurs nationales et que ce n’est pas le challenge de la Coupe du monde qui l’a amené à choisir de jouer pour l’Algérie. Il affirme par ailleurs qu’il est prêt à se livrer à fond afin d’être à la hauteur de la confiance placée en lui. Quant à Yebda, qui revient en force avec son nouveau club anglais, Portsmouth, il a affirmé dès son arrivé à Alger qu’il attendait avec impatience d’être convoqué depuis que les nouvelles directives de la Fifa ont été mises en place. «C’est une convocation que j’attendais avec impatience mais je ne pouvais pas jouer pour mon pays d’origine vu la réglementation qui me l’interdisait. Mais une fois que j’ai été autorisé, je n’ai pas tardé à répondre présent après avoir éclairci ma situation avec mon ancien club, Le Benfica», dira le dernier buteur de Portsmouth en Premier League.Toute l’Algérie est pour cette rencontre et les supports des Verts commencent déjà à défiler dans quatre coins du pays où l’emblème national orne toutes les devantures. (Le Courrier d’Algérie-11.10.09.)

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*Historique !

C’est la première fois depuis la dernière qualification de l’équipe nationale de football en Coupe du monde, soit depuis 1986, que les Verts sont aussi proches de cet évènement planétaire, comme c’est le cas aujourd’hui en recevant le Rwanda ce soir à Blida.

Et quant on dit Blida, on se rappelle forcément que les Fennecs n’ont jamais perdu ni concédé le moindre point dans le stade de cette ville des Roses où l’avenir de notre sélection se profile désormais en rose, et ce, après plusieurs années de disette. Toujours est-il qu’en s’offrant une telle opportunité en or pour revenir dans le gotha du football mondial, il devient nécessaire, voire vital de ne pas laisser cette chance passer.

LES APPRÉHENSIONS DE SAÂDANE
Les coéquipiers de Saïfi se disent conscients de la valeur de cet évènement, eux qui sont en train de réaliser un parcours de premier ordre dans ce dernier tour des éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial 2010.L’entraîneur national Rabah Saâdane qui comme par hasard, était le driver des verts lors du dernier mondial auquel l’Algérie avait pris part (1986), refuse d’aller vite en besogne, et crier victoire avant l’heure. C’est en tout cas, le discours qu’il ne cesse de tenir depuis le début du regroupement de la sélection algérienne.«Vous savez, je connais assez bien la mentalité des Algériens qui ont tendance à jouer avec le feu à chaque fois qu’ils sont tout prêts du but. Je ne veux vraiment pas que l’on rate une occasion aussi en or pour se qualifier au Mondial par la faute d’un excès de confiance fatal. C’est la raison pour laquelle je ne cesse de mettre en garde mes joueurs les incitant à prendre l’adversaire rwandais très au sérieux», disait le coach national à 48 heures du match d’aujourd’hui. Le message semble d’ailleurs bien passé; il n y a qu’a se référer aux propos des joueurs tout au long de cette semaine pour s’en rendre compte. En effet, tous les joueurs sont unanimes à dire qu’il n’y aura pas de place à l’excès de confiance pour la circonstance, et qu’après le parcours extraordinaire réalisé jusque-là, ça serait vraiment un véritable gâchis si l’on venait à laisser passer cette opportunité.

2 CHANGEMENTS AU MAXIMUM DANS LE ONZE RENTRANT
Côté effectif, a priori il n y aura pas un grand changement dans le onze qui commencera la rencontre de ce soir par rapport à celui des dernières sorties des Verts, notamment depuis celle face à l’Egypte. Et si on se réfère à Saâdane lui-même, les deux changements qui pourraient y avoir lieu, concerneraient le milieu de terrain et l’attaque.La défection forcée de Mansouri oblige Saâdane à titulariser Meghni aux côtés de Lemouchia dans la récupération. Quant au secteur offensif, tout indique de Ghezzal composera avec Saïfi le duo d’enfer, même si s’agissant du second nommé, ses douleurs au niveau du dos et qui l’ont obligé à ne pas prendre part à la séance de jeudi, ont quelque peu provoqué un état d’alerte au sein de la sélection. De toutes les manières, il n’est un secret pour personne que depuis quelque temps le sélectionneur national ne se fait nullement de soucis pour composer son effectif, et ce au prix de la richesse de son effectif qui ne cesse d’être renforcé par des joueurs évoluant à l’étranger, notamment après la dérogation accordée aux joueurs ayant porté les couleurs d’une autre sélection de jouer pour leur pays d’origine, comme c’est le cas pour le trio Meghni-Yebda-Abdoun, un trio qui apportera certainement un grand plus aux Fennecs.(Le Courrier d’Algérie-11.10.09.)

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*sérénité et confiance

Une déclaration symptomatique de l’esprit qui règne au sein du «Club Algérie» : sérénité et confiance. Optimisme démesuré ? Excès de confiance ? Un maître mot : la confiance alliée à la prudence généralement de mise à ce niveau de la compétition pour des «pros» qui savent ce qui les attend en pareilles circonstances. Des propos qui en disent long sur la manière avec laquelle la joyeuse bande à Saâdane projetée déjà à Johannesburg où elle compte faire valoir ses arguments. Trop tôt pour en parler alors que sur la route du pays de Mandela se dresse cet imprévisible onze rwandais que nos capés se refusent à enterrer trop vite ? Concentration et sérieux avant cet avant-dernier test et, surtout et c’est de très bon augure, des ambitions largement revues à la hausse à une heure et demie d’une qualification dans les cordes mais qu’il faudra arracher sur le terrain dès ce soir dans le jardin de Tchaker. Et un joueur-révélation qui donne le la, montre la voie à suivre : Karim Matmour qui estime, à juste titre on le souhaite, «qu’en cas de qualification à la Coupe du Monde-2010 en Afrique du Sud et avec le potentiel dont dispose l’équipe, nous n’irons pas au Mondial en tant que spectateurs.» est convaincu que le Mondial 2010 sera l’occasion pour le football algérien de «redorer son blason vis-à-vis du monde entier.» Et quand on apprend que ces déclarations ont été reprises par un journal français intéressé comme plusieurs de ses pairs à la fièvre qui s’est emparée d’une grande partie de l’Hexagone où réside une importante communauté algérienne qui «s’identifie à notre équipe » (dixit Matmour toujours). Le Rwanda dans tout cela et cette partie à gros enjeu? L’ailier de poche du club allemand de Münchengladbach, pour mettre en garde ses coéquipiers, rappelle le match aller quand, sur son terrain, «cette formation nous avait posé quelques difficultés en nous imposant le nul (…) une équipe à prendre très au sérieux.» Ce qui leur reste à faire ? Il tranche dans le vif en rappelant qu’il «faut faire correctement notre travail.» Ni plus ni moins. Pour éviter de mauvaises surprises si près du but. En ne pensant qu’à cette «confrontation décisive » où il n’y aura pas de place pour l’excès de confiance. La mayonnaise préparée par le coach Saâdane, dont ce pion indispensable de l’échiquier loue notamment les mérites («Il est directement à l’origine de nos résultats aime-t-il à souligner) semble prendre au-delà de toute espérance avec un retour plus que probable parmi le gotha mondial dès l’été prochain en terre sud-africaine, comme le prouve au demeurant cette conclusion toute de confirmation de la part d’un élément qui sait de quoi il parle en touchant du doigt le paramètre qui a longtemps fait défaut à nos représentants extramuros : «l’état d’esprit.» Revenant sur le parcours presque sans faute (mis à part le nul concédé à Kigali au Rwanda, tiens tiens !) et le plein de points qui permet aux «Verts» de prendre la 1re place du groupe «C» avec une confortable avance de trois points sur le grandissime favori égyptien à l’amorce de la 5e journée des qualifications jumelées de la Coupe du monde et Coupe d’Afrique 2010, Matmour qui fait désormais l’unanimité autour de son talent auprès des fans tombés tout simplement sous son charme, met en avant les ingrédients qui font que le groupe est en passe de réussir dans son entreprise de remettre sur orbite un football algérien mal servi par les éternelles dissensions : «Aujourd’hui, on est bien plus qu’une équipe, on forme une famille. » Et on le sent à chaque sortie avec une incroyable communion avec un public enfin réhabilité avec sa vitrine. Une «ambiance formidable (…), une grande motivation qui nous permettront de garder à bonne distance l’Égypte avant le voyage du Caire» martèle pour sa part le dernier rempart des «Verts» Gaouaoui qui ne jure, comme le reste de l’équipe, que par une victoire à leur portée face au Rwanda. Même son de cloche chez les nouveaux arrivés, Yebda et Abdoun, convaincus que la «détermination qui anime le groupe servira à sortir le grand jeu pour assurer le succès sans trop focaliser sur le score ou le nombre de buts marqués, et encore moins sur le résultat de l’Égypte hier en Zambie. Pour réussir leur rendez-vous avec l’histoire, les Meghni et autres Saïfi et Halliche sont donc unanimes à déclarer que cette formation rwandaise n’aura rien à perdre mais tout à gagner et devrait être «abordée avec le maximum de sérieux pour faire la différence (…) en jouant comme nous avons l’habitude le faire.» Madjid Bougherra, un gage de solidité dans l’arrière-garde algérienne, en prévenant que «nous userons d’une concentration optimale et de notre patience habituelle durant les quatre vingt dix minutes du jeu» pour trouver les solutions. Assurer les clés de la victoire.» Composter définitivement le billet qualificatif et se projeter déjà au Mondial- 2010 où les «Verts» auront pour mission, pour reprendre les propos de Matmour, de bousculer la hiérarchie et nous rappeler aux bons souvenirs d’un certain été espagnol. C’est possible. Place au jeu.(Le Courrier d’Algérie-11.10.09.)

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E.N : elle a tout d’une grande

Ils ne sont pas nés chez nous (l’écrasante majorité) -mais on peut leur faire confiance. La marque des grands. La générosité (dans tous les sens du mot) en plus. Ils sont venus de partout, d’Europe essentiellement pour nous servir du bonheur. Que du bonheur. De l’espoir à tout bout de champ. Sur le terrain et en dehors. Une bande de copains qui en veulent terriblement. Forment une équipe qui gagne. À tous les coups. Ils sont nés ailleurs mais s’imposent chez eux. Sur la terre qui a vu naître leurs parents. Se font un nom avant de dessiner les contours d’un véritable exploit, s’en aller tutoyer la légende et tâter le pouls d’un gotha universel qu’ils comptent bien en perturber la quiétude légendaire comme ont su si bien le faire leurs prédécesseurs, formés ceux-là à l’école algérienne, à l’époque bénie d’un réservoir en talents locaux tellement généreux éclos lors d’un duel au départ équilibré face à l’ogre ouest- allemand auquel ils administreront une mémorable leçon de football quarante ans auparavant. Exit les Madjer, Assad, belloumi, Merzekane et toutes ces vedettes aux initiales si évocatrices comme Fergani, Dahleb, Bensaoula, le grand Djamel Zidane, Cerbah entrés dans le livre d’or de la discipline par la grande porte. L’EN, en 82, lors de cet été ibérique illuminé par le registre technique immense de noms sortis de nulle part pour s’imposer dans la cour des grands, mais manquant terriblement d’expérience pour de tels évènements. En commençant par la gestion des paramètres extrasportives du gabarit de la conspiration austro-allemande qui sonnera le glas des ambitions d’une grande équipe qui laissera son empreinte. Bonjour la nouvelle vague. Grands par le talent et le coeur les Ziani, Bougherra, Matmour et les nouveaux arrivants venus prêter main forte à leurs concitoyens à l’image des Yebda, Meghni et autre Abdoun revenus aux couleurs nationales –qu’ils comptent bien défendre- à la faveur des nouvelles dispositions de la FIFA introduites justement par la nouvelle équipe dirigeante de la fédération algérienne de football menée par Raouraoua dont l’abattage commence à porter ses fruits. Ils sont jeunes, ambitieux et la main sur le coeur. Ne font qu’un. Solidaires comme jamais peut-être une sélection nationale (algérienne bien sûr) ne l’a été. On les a vus se battre comme un seul sur le double front CAN-Mondial. Depuis le début d’une campagne qu’on savait difficile. Ils sont encore là. Prêts à en découdre. À relever les défis. Pas seulement sportifs. En s’imposant sur d’autres terrains, d’autres registres où nos sportifs ne brillent pas généralement, restent en deçà des attentes populaires. Quand ils ne se présentent pas, carrément, en champions de l’égoïsme. En prenant plus qu’en n’offrant. En ne rendant presque rien du statut, celui-là particulier, dont ils sont investis par une opinion pourtant toujours prête à oublier les échecs en série ou régulièrement servis. Nouveaux milliardaires consacrés par une majorité de supporters peu gâtés par le sort et qui sont là, de tous les ratés, à chaque sortie, au fil de nos mornes week-ends de football gâchés par «stars» sans réel brio et portées sur les chiffres à multiples zéros, dans des décors hideux rythmés par des arrivistes d’un genre nouveau fabriqués dans les laboratoires de nos faiseurs de miracles, «émergent» ou s’imposent (imposés plutôt) des vedettes aux ambitions clairement affichées: ramasser le maximum d’oseille et laisser dire. En oubliant les drames et les vicissitudes quotidiennes de ces franges de jeunes animant les tribunes mais souffrant en silence. Dans le silence assourdissant imposé par les nouveaux riches. Dont ces footeux portés sur le luxe tapageur et le m’as-tu vu. Ce week-end, à quelques heures d’un tournant majeur dans leur jeune carrière internationale (en dépit de la faveur des pronostics, les «Verts» ont besoin d’une concentration maximale pour éviter le piège de la facilité face à un client rwandais qui pourrait – on touche du bois- tourner au piège et fausser les calculs du staff technique). Bonne chance. (Le Courrier d’Algérie-11.10.09.)

*******Saadane rassure

Le sélectionneur national Rabah Saadane a rassuré les algériens en affirmant que les Verts sont prêts à revenir du Caire avec une victoire sur les Pharaons d’Egypte et une qualification au Mondial 2010. Contacté par Echorouk dès la fin de la rencontre Zambie-Egypte, Saadane a déclaré qu’il allait demander à ses joueurs d’oublier le résultat de ce match bénéfique aux égyptiens, pour se concentrer sur le match du jour face au Rwanda.  E: Le match Zambie-Egypte vient de s’achever. Quel est votre commentaire après la victoire ramenée par les pharaons de Concola ?  Saadane: La victoire de la sélection égyptienne est normale pour moi. Nous avons également battu cette même équipe par deux buts à zéro. Les zambiens auraient toutefois pu faire basculer le match à leur avantage s’ils avaient saisi les opportunités qui se sont offertes à eux durant la première période. Quant à la sélection égyptienne, elle est bien revenue en cette seconde phase des éliminatoires, notamment grâce au capital expérience de certains joueurs considérés comme des piliers de l’équipe.  E: Voulez-vous dire que la tâche est rude pour les algériens pour accéder au Mondial ?  Saadane: La sélection algérienne a les plus grandes chances de parvenir au Mondial de l’Afrique du Sud. Nous avons d’excellents joueurs capables de gagner sur n’importe quel terrain d’Afrique. Un avantage dont nous ne disposions pas auparavant.  E: C’est-à-dire que les Verts peuvent gagner au stade du Caire lors de l’ultime match des éliminatoires…  Saadane: Bien entendu, et je confirme que nous allons au Caire avec l’intention de revenir avec une victoire et une qualification. Et n’oublions pas que nous occupons avec mérite la première place du groupe, et que nous avons largement battu l’Egypte par trois buts.  E: Certains évoquent la pression qui sera exercée sur les Verts en Egypte…  Saadane: Nous nous sommes habitués à jouer sous pression et je pense que les choses ont à présent changé. Nous assistons à des rencontres sensibles en Afrique qui se déroulent pourtant dans de bonnes conditions. Aussi, la pression sera ressentie par la sélection égyptienne lors de la dernière ligne droite des éliminatoires.  E: Après la victoire de l’Égypte face à la Zambie, allez-vous demander à vos joueurs d’inscrire le plus grand nombre de buts face au Rwanda ?  Saadane: je demanderai aux joueurs de se concentrer, de faire un beau match et de ne pas rater des occasions devant les filets de l’adversaire.(11.10.09.)*****une prime de 8000 euros

Une source responsable de la FAF nous a indiqué qu’en cas de victoire des Verts contre le Rwanda, les joueurs toucheraient une prime estimée à 8000 euros. Cette décision a été prise par la FAF afin d’encourager les joueurs internationaux à se donner à) fond lors de cette rencontre dans le but de réaliser une quatrième victoire consécutive, et augmenter les chances de qualification à la coupe du monde prévue en Afrique du sud en 2010.

********Les cafés muent en stades

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Le match joué hier entre la Zambie et l’Égypte dans le cadre des éliminatoires Can et Mondial 2010 a coïncidé avec le nouveau week-end des algériens. Au programme: grasse matinée jusqu’à 10 heures…et puis d’un coup, l’ambiance sportive a empli les rues et…les cafés ! Les algériens ont suivi avec beaucoup d’intérêt la rencontre Zambie-Égypte qui pouvait être déterminante pour l’avenir de la sélection algérienne. Deux chaînes de télévision, ARTE et El Jazeera ont retenu les regards des algériens hier en retransmettant en direct le match Zambie-Égypte. Les supporters des Verts qui ont loué leurs places au préalable dans les cafés, espéraient un faux pas de la part des pharaons. Une erreur  aurait en fait pu faciliter la tâche aux camarades de Megheni et libérer l’EN avant la rencontre devant le Rwanda…mais voilà que Hasni Abd Rabbou vient  inscrire l’unique but au profit de son équipe égyptienne. Les cafés dans lesquels s’est rendu Echorouk se sont transformés en stades et les jeunes algériens supportaient sans la moindre ambiguïté les zambiens qui auraient pu contrarier les pharaons. Le résultat intéressait les algériens au plus haut point. Certains ont déclaré que s’ils avaient eu les moyens, ils seraient partis en Zambie supporter les poulains de Renard, pas parce qu’ils supportent les zambiens, mais parce qu’ils sont contre les égyptiens ! La tension était palpable, et la tristesse grande quand l’arbitre togolais a sifflé la fin de la rencontre. Cependant, tout n’est pas perdu, et beaucoup d’espoir est placé dans la prestation des Verts ce soir au stade Tchaker face au Rwanda. Les prix des billets vont grimper aujourd’hui sur le marché noir. Après la victoire de l’Egypte, certains se disent prêts à payer un million de centimes pour voir les gars de Saadane marquer. Ceux qui ont les billets sont déjà à Blida, et ceux qui n’en ont pas se sont déplacés quand même sur place, en dépit des recommandations de la FAF aux supporters qui ne possèdent pas de tickets…(Echorouk-10.10.09.)

*********Khaled Lemouchia : « Faire plaisir au public Algérien n’a pas de prix »

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Selon l’entraîneur Rabah Saâdane, Khaled Lemouchia est le seul milieu de terrain qui a assuré sa place dans l’équipe nationale, misant sur lui pour récupérer beaucoup de ballons durant la rencontre devant le Rwanda, surtout avec l’absence du capitaine des « Verts » à savoir Yazid Mansouri. Dans cet entretien que le joueur du club sétifien, Khaled Lemouchia nous donne ses impressions sur ce témoignage.

*Comment vous sentez après la blessure que vous avez contractée le jeudi dernier ?

Rien de grave contrairement à ce qu’on pense, d’ailleurs je m’entraîne avec le groupe le plus normalement du monde. A ce sujet, je m’adresse aux supporters que je suis prêt pour dimanche.

*Donc, vous serez comme d’habitude titulaire ?

C’est au staff technique d’en décider. Pour ma part, j’ai affirmé que je suis juste prêt pour ce match, car je dispose de tous moyens physiques et je vais me défoncer à fond si on me fait jouer.

*Votre adversaire occupe la dernière place du groupe avec un seul point. Pensez-vous que cela pourrait être un indice que votre mission sera facile contre cet adversaire ?

C’est faux ! Il ne faut jamais sous estimer un adversaire, quel qu’il soit, parce que le football n’est pas une science exacte et les matchs ne se ressemblent pas. Même si le Rwanda n’a récolté qu’un point seulement, elle se présentera ici avec l’objectif de réaliser un résultat positif afin de préserver ses chances pour une qualification en coupe d’Afrique, c’est pour cela qu’il faudrait faire attention.

*Vous devriez gagner avec un score lourd pour assurer une qualification ?

Il faudra gagner cette rencontre pour augmenter notre capital. Il ne faut pas au score lourd, ne serait ce que par respect à notre adversaire. Mais, on promet de nous donner à fond pour donner de la joie au peuple Algérien, qui attend beaucoup de nous et donc on a pas le droit de le décevoir.

*Le président de la FAF vous a promis, lors de la dernière réunion, une forte prime. Est-ce à dire que ce sera un stimulant supplémentaire ?

Pour tout vous dire, lorsque je reçois une convocation pour un stage avec les Verts, je ne pense jamais à la prime qui nous sera versée ou bien aux avantages. Le seul objectif pour nous, mes coéquipiers et moi, est de gagner et d’honorer l’Algérie et par ricochet faire plaisir à notre merveilleux public. Mais je dis et répète que le soutien du président de la FAF et de toutes les autorités, fait que chaque joueur ait l’impression de porter un fardeau sur ses épaules, et cela nous motive et gonfle notre poral à bloc.

*Vous avez toujours été titulaire avec les Verts, n’avez-vous pas peur pour votre place avec l’arrivée de nouveaux joueurs?

Je ne vois pas les choses de cet angle, que ce soit Yebda, Megheni ou bien Abdoun, ces derniers sont tous là pour apporter un plus aux Verts. Peu importe qui jouera à ma place, parce qu’en définitif c’est tout bénéf pour l’équipe. Il n’y a que l’entraîneur qui peut décider qui va jouer ou pas, l’essentiel est de contribuer à sa qualification.

*L’équipe est composée de joueurs professionnels, excepté le gardien Gaouaoui et vous. Qu’en pensez vous ?

Nous sommes tous des Algériens, qu’ion joue en Europe ou bien en Algérie, nous constituons une seule force pour une sélection homogène. Je pense que la venue de tout joueur capable de porter les couleurs nationales, nous fera plaisir.

*En ce qui vous concerne, pouvez-vous confirmer vos contacts avec des clubs Egyptien ?

J’en ai déjà entendu parler dans le milieu Sétifien, mais pour le moment il n’y a rien d’officiel. Il si nouveau il y a, alors c’est ç la direction du club de négocier.

*Dans le passé,  vous aviez déclaré que vous n’étiez pas vraiment chauds à l’idée de jouer dans le championnat Egyptien. Maintenez vous toujours la même position ?

C’est vrai qu’auparavant, je n’étais pas très excité à l’idée de jouer dans le championnat égyptien, et ce pour des considérations logiques, la première est la grande rivalité qui a précédé notre match contre l’Égypte, et la volonté de chaque équipe de gagner. Mais, actuellement et avec le temps, je n’y vois pas d’inconvénient pour jouer en Egypte, ou même dans un autre pays du golf.(11.10.09.)

*******Un «tsunami» aux couleurs nationales

 

C’est l’effervescence en vert, blanc et rouge. C’est un véritable «tsunami» aux couleurs nationales qui s’apprête à déferler sur Alger. La cause? La sélection nationale est au seuil de la qualification au prochain Mondial. A la veille du match contre le Rwanda, la fièvre populaire est montée d’un cran. Cette fièvre s’est traduite par un foisonnement de drapeaux, fanions, tricots, casquettes, châles et toutes sortes d’habits, mettant au grand jour l’attachement viscéral de tout un peuple à son pays. Virée sur Bab El Oued, microcosme populaire de la capitale, à la rue Colonel Lotfi: les vendeurs à la criée sont au rendez-vous.
A tous les coins de rue, les étals se sont mis aux couleurs nationales. «Combien coûte ce drapeau?», demande Seïf Eddine, employé à l’université Houari-Boumediene de Bab Ezzouar. «300 DA!», répond l’un des vendeurs. Un moment de négociations et l’emblème est cédé à 250 DA. Fervent supporter des Fennecs, Seïf Eddine achète aussi, quatre fanions à 100 DA l’unité. «J’ai un enfant et je compte le vêtir avec un ensemble aux couleurs de notre pays. Ensuite, nous défilerons en voiture pour montrer que nous sommes fiers de notre sélection et épris de l’Algérie.» A la rue Franklin-Roosevelt, Hamza tient un espace de vente. Il vient de vendre une casquette à l’effigie de la sélection nationale, à une femme qui l’a offerte à son petit enfant. De son propre aveu, le sympathique Hamza arrive à vendre «plus de 200 tricots par jour».
Pour les prix, les emblèmes coûtent 300 DA, les ensembles pour adulte 1200 DA, les tricots 1000 DA, les survêtements pour enfants 1000 DA. «Bien sûr, ces prix sont négociables», affirme le vendeur. Cela dit, le foisonnement des drapeaux aux couleurs nationales appelle les questions suivantes: pourquoi les emblèmes ne sont pas mis à la disposition des citoyens dans des endroits préalablement choisis par les autorités? Comment les vendeurs arrivent-ils à se les procurer? Qui confectionne ce nombre impressionnant d’étendards? Premier élément de réponse: les drapeaux qui flottaient devant le siège de l’Assemblée populaire nationale ont «disparu». Pour autant, le propos n’est pas ici d’incriminer ces vendeurs qui, par leur négoce, donnent couleurs et formes à l’engouement populaire suscité par les derniers exploits des Fennecs. Aussi, cette activité a donné naissance à une véritable «industrie populaire»: la confection de toutes sortes d’accessoires à la gloire de la bande à Saâdane. A «Zeniqat Laârayès» (la ruelle des nouvelles mariées), des ateliers occasionnels ont vu le jour. «Je confectionne des drapeaux pour des vendeurs. De cette façon, j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille», avoue une veuve, ayant requis l’anonymat.
A Sahat Echouhada, un ensemble de vendeurs ont établi une sorte de «caravansérail footballistique». Des étals couverts sont installés. Derrière les vendeurs, des fleurons juvéniles, se sont transformés en véritables mascottes. Pour ce faire, ils se sont drapés dans deux drapeaux «attachés» l’un à l’autre et coiffés de chapeaux. La vue de ces jeunes nous rappelle la fameuse épopée de Gijon, en Espagne. La musique qui emplit l’endroit fait appel à «Djibouha y a lewlad» (Jeunes, remportez la victoire), le fameux tube du groupe El Bahara de 1982. L’extase nous ramènera à l’année 1975, époque où l’Algérie remporta les Jeux africains. C’est dans ces conditions que naquit l’inimitable refrain populaire «One, Two, Tree, Viva l’Algérie!», un refrain qui a été repris de génération en génération. Ces éclairs du génie populaire sont, malheureusement, moins visibles ces dernières années. En témoignent les titres sans âme cens rendre hommage à Ziani and Co. Qu’à cela ne tienne, à Sahat Chouhada, les jeunes invitent l’une de leur coqueluche à «mettre le feu». Ce dernier se révele un virtuose de la danse. Un fumigène est allumé. La cadence s’accélère.
Un homme, apparemment populaire, arrive. Il est happé par ses amis. «Viens l’Egyptien», lui dit en le taquinant, l’un des «farceurs». Pour le qualificatif, il faut reconnaître que le pince-sans-rire a vu juste. Brun et moustache touffue, le «Masri» a l’allure d’un véritable Egyptien. Pour ce soir, croisons les doigts pour les Verts, car leurs exploits font rêver tout un peuple. Alors, chantons tous ensemble «One, Two, Tree. Viva l’Algérie!».(L’Expression-11.10.09.)

************Les scénarios à éviter
 

Il n’est un secret pour personne que les Pharaons d’Egypte ont finalement tenu le choc au cours de leur périlleux déplacement en Zambie en s’imposant (1-0) grâce au but de Hosni Abder Abou (68’). Et comme le sélectionneur Hassan Shehatta l’a récemment déclaré, la pression sera dès samedi dans le camp algérien du moment que les Verts doivent impérativement battre le Rwanda ce soir Blida et l’idéal serait par un score consistant. En effet, avec notre goal-average de +5 contre +3 pour l’Egypte, il est clair que nos chances de qualification restent intactes, et il suffit juste que les hommes de Rabah Saâdane se mettent sérieusement au travail aujourd’hui contre les Guêpes du Rwanda en tâchant de réaliser un beau carton qui permettra à Bougherra et compagnie de livrer le dernier match au Caire dans une situation des plus favorables. Quelque part, la victoire de l’Egypte en Zambie est un bon stimulant pour nos joueurs qui savent maintenant, que tout relâchement risque d’être fatal prochainement. Voici d’ailleurs toutes les probabilités en chiffres:
1- Une victoire 1 à 0 contre le Rwanda nous donnera +6 et dans ce cas-là, l’Egypte devra nous battre 3 à 0 pour se qualifier au prochain Mondial. A noter, que chaque but de plus compliquera davantage la mission des Pharaons. A titre d’exemple, un 3 à 0 face au Rwanda nous donnera +8 et les Egyptiens devront nous battre 5 à 0 pour passer. En d’autres termes, il faut tâcher de faire le plein pour éviter tout suspense au Caire au cours du match retour.
2- Un éventuel match nul ou une défaite contre le Rwanda remettra l’Egypte en pole position puisque, même une défaite par un petit 1 à 0 au Cairo Stadium sera synonyme d’une élimination directe de l’Algérie.
3- Un éventuel faux pas aujourd’hui contre le Rwanda (nul ou défaite) et un nul au Caire et c’est l’Algérie qui ira en Afrique du Sud. (L’Expression-11.10.09.)

Classement
Classement Pts   J G N P bp bc dif
1. Algérie    10    4  3  1  0   6   1 +5
-. Egypte    10     5  3   1  1   7   4 +3
3. Zambie   4     5  1   1  3   2   5 – 3
4. Rwanda 1     4  0    1  3   0   5 – 5

Reste à jouer:
14 novembre: Egypte – Algérie
14 novembre: Rwanda – Zambie

*************un match décisif

 Et ça repart avec les sensations fortes des éliminatoires jumelées CAN-Mondial 2010 où notre équipe nationale s’apprête à relever un autre défi difficile que représente le Rwanda.
Après avoir déjà réussi à plier les dossiers égyptien et zambien par la meilleure des façons, les hommes de Rabah Saâdane sont appelés à faire de même aujourd’hui contre les Guêpes du Rwanda lors de la 5e et avant-dernière journée de ces qualifications.
C’est ce soir à partir de 19h15 au stade Mustapha-Tchaker de Blida que les Verts doivent s’y mettre sérieusement pour aller chercher cette victoire qui nous ouvrira les portes du Mondial sud-africain. Leader incontesté du groupe C depuis l’entame de ces éliminatoires, l’Algérie est appelée à confirmer son parcours exceptionnel en enchaînant tout simplement avec un autre succès face aux Guêpes du Rwanda, même si la tâche ne s’annonce guère facile comme peuvent le penser certains. D’ailleurs, l’entraîneur Rabah Saâdane a profité de chaque occasion pour mettre en exergue la nécessité de prendre très au sérieux cette équipe rwandaise, qu’il serait hasardeux de sous-estimer, malgré son statut de lanterne rouge et ses piètres résultats (1 nul en 4 matchs et c’était justement contre l’Algérie lors du match aller à Kigali 0-0). «Le Rwanda n’est pas aussi facile que l’estiment certaines gens qui nous parlent de 5 à 0 et 4 à 0. Je ne vous cache pas que nous souhaitons tous réaliser un carton lors de cette rencontre, mais la priorité des priorités, est la victoire et rien d’autre», a précisé le patron des Verts. Et d’ajouter: «Il faut faire très attention lors de cette rencontre car les Rwandais n’ont désormais rien à perdre, mais tout à gagner. Donc, la méfiance s’impose.»
Normalement, les partenaires de Rafik Saïfi connaissent tous ces petits détails et savent exactement quoi faire pour permettre aux Algériens de faire la fête, comme ce fut le cas juste après les belles victoires acquises successivement contre l’Egypte (3-1) et la Zambie (2-0 à l’aller et 1-0 au retour). D’ailleurs, la concentration et la grande mobilisation ont depuis longtemps atteint leur apogée dans le camp des joueurs qui sont unanimes à avoir comme leitmotiv un seul mot d’ordre: victoire sur le Rwanda et rien d’autre. Pour cela, il faudra que les hommes de Rabah Saâdane fassent une nouvelle fois preuve de beaucoup d’abnégation, de volonté et surtout de réalisme devant les buts adverses. Les Verts doivent aussi faire appel à leur expérience et leur savoir-faire pour franchir avec brio l’obstacle rwandais qui s’annonce épineux, malgré tout.
Côté effectif, il est utile de rappeler que le capitaine Yazid Mansouri est suspendu pour cette rencontre à cause d’un cumul de cartons après avoir reçu un 2e avertissement contre la Zambie à Blida. Il sera remplacé par le milieu de terrain de la Lazio de Rome, Mourad Meghni, d’après les affirmations du sélectionneur national.
L’entraîneur national pour sa part doit préparer la meilleure formule possible qui permettra à ses protégés de faire le nécessaire ce soir sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida.
Notons que cette rencontre se jouera à guichets fermés, les 20.000 billets mis en vente ont déjà trouvé preneurs dès la première journée (mercredi dernier). D’ailleurs, les supporters des Verts auront un rôle très important à jouer aujourd’hui et les camarades de Ziani auront tant besoin de leur apport crucial.
Pour l’information, il s’agit là de la 4e confrontation de l’histoire entre l’Algérie et le Rwanda. La 1re confrontation entre les deux pays avait eu lieu il y a cinq ans, à deux jours près (9 octobre 2004) à Kigali, en match comptant pour les éliminatoires du Mondial 2006, et qui s’était terminé à égalité (1-1). Le deuxième match s’est disputé le 27 mars 2005 en match retour de la même compétition à Oran et qui s’est achevé par une victoire des Verts (1-0).
Le troisième rendez-vous a eu lieu le 28 mars dernier à l’occasion de la 1re journée des éliminatoires jumelées CM-CAN-2010, qui a vu l’Algérie prendre une option pour la qualification au rendez-vous sud-africain.
Il est à souligner que seuls trois joueurs de la liste actuelle communiquée par Rabah Saâdane, avaient pris part à ces trois matchs: il s’agit de Nadir Belhadj, Rafik Saïfi et Yazid Mansouri. Il convient juste de signaler que cette confrontation algéro-rwandaise sera dirigée par un trio arbitral guinéen mené par le directeur du jeu Keita Yakuba, assisté de ses compatriotes Kaba Moussa Bintou et Diallo Mamadou.(L’Expression-11.10.09.)

**********L’analyste égyptien de ART «tire» sur Shehata en direct


 «Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.»
Adage français

Alors que le présentateur égyptien «insultait» la Zambie de ne pas avoir un stade aux normes internationales, allant même jusqu’à qualifier l’infrastructure du match de prairie «mazraâ», l’analyste égyptien de la chaîne ART, Khaled Beyoumi, a, pour la première fois depuis qu’il analyse les matchs de qualification de la Coupe du monde, fustigé en direct sur la chaîne saoudienne l’équipe égyptienne et son staff après que celui-ci eut exprimé sa satisfaction d’avoir gagné à l’extérieur par la plus petite des marges.
Alors qu’on attendait une satisfaction de l’analyste égyptien, le présentateur de l’émission de ART, l’Egyptien Tamer, fut surpris par la réaction très virulente de Khaled Beyoumi qui s’en est violemment pris au staff égyptien, et à sa tête, Hassen Shehata, l’accusant même de ne pas avoir visionné les autres matchs de la Zambie. Khaled Beyoumi, connu pour ses états d’âme et ses analyses très directes et très critiques, a déversé sa colère sur l’équipe égyptienne indiquant que celle-ci a offert une prestation sans âme, sans goût et surtout sans niveau.
«Le jeu des Pharaons a été anarchique, seule la prestation du gardien de but El Hadari et le but sur un tir ont pu sauver l’Egypte», a déclaré l’analyste égyptien. «Les trois points ne suffisent pas, il fallait gagner par deux ou trois buts», ajoute Khaled Beyoumi qui est même allé jusqu’à dire que l’Egypte n’est pas près d’aller en Coupe du monde avec ce niveau. La réaction à fleur de peau de l’analyste égyptien a surpris le présentateur d’ART, mais aussi les Algériens qui regardaient la seule émission consacrée à cette rencontre, puisque l’Entv diffusait des documentaires animaliers.
«Avec ce niveau, l’Egypte est hors de la Coupe du monde», ajoute encore l’analyste égyptien qui a, une nouvelle fois, démontré son professionnalisme et son pragmatisme. Khaled Beyoumi risque d’attirer les foudres de guerre des Egyptiens chauvins sur les autres chaînes, et cela a déjà commencé quelques minutes après ce débat sur la chaîne Al Masrya, puisqu’un appel d’un responsable a tiré à boulets rouges sur l’analyste égyptien d’ART.
Il faut dire que toute la chaîne ART était derrière les Pharaons puisque des spots des opérateurs égyptiens étaient diffusés en masse entre la mi-temps et après la fin du match. Une publicité de l’opérateur Vodaphone a même sponsorisé une chanson populaire appelant à la victoire finale de l’Egypte contre l’Algérie. Pour ce match, les responsables ont même empêché l’analyste algérien Mahieddine Khalef de venir analyser le match de l’Egypte, il est même probable que l’analyste égyptien sera présent aujourd’hui lors du match décisif contre le Rwanda.
En plus de la bataille sportive, le match entre l’Egypte et l’Algérie est une grande guerre médiatique dans la presse écrite et surtout sur les chaînes de télévision. (L’Expression-11.10.09.)
 

 

 

 

 







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