Les Etats-Unis ne doivent pas vivre au dessus de leurs moyens
19102009*un déficit budgétaire record de 1.400 milliards de dollars
Les Etats-Unis devront vivre selon leurs moyens une fois que l’économie aura redémarré pour préserver la confiance du monde dans le statut du dollar, estime le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner. Ces commentaires surviennent alors que l’administration Obama a fait état vendredi d’un déficit budgétaire record de 1.400 milliards de dollars (940 milliards d’euros) pour l’exercice fiscal clos fin septembre, triplé par rapport à celui de l’année fiscale précédente.
A 10% du produit intérieur but (PIB) il s’agit du plus gros déficit américain depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le sauvetage de l’économie et de certains des plus grands noms de la finance du pays ont pesé sur les finances publiques. La Maison blanche a prévu des déficits supérieurs à 1.000 milliards de dollars jusqu’à l’année fiscale 2011.
« Les déficits à venir sont trop élevés et le président s’est engagé à travailler avec le Congrès pour les ramener à un niveau tenable avec la reprise économique », a déclaré Timothy Geithner dans un communiqué accompagnant ces données fiscales.
Timothy Geithner et d’autres responsables politiques discuteront des perspectives économiques et budgétaires et de l’avenir de la réforme de la réglementation financière lors d’un sommet Reuters qui aura lieu du 19 au 21 octobre à Washington.
Vendredi, Timothy Geithner a déclaré que le rôle de monnaie de réserve du dollar impliquait des responsabilités particulières, dont la nécessité de contrôler l’inflation et d’assainir les finances publiques.
Par ailleurs, le conseiller économique de la Maison blanche Lawrence Summers a indiqué que les sociétés financières qui avaient contribué à précipiter la crise économique allaient devoir se plier à une supervision plus stricte de leur activité pour éviter qu’une telle situation se reproduise.
« Les établissements financiers ayant bénéficié de l’aide du gouvernement peuvent, devaient et doivent utiliser ce moment pour réfléchir à ce qu’ils peuvent faire pour leur pays, en acceptant la nécessaire régulation pour protéger le peuple américain », a déclaré Lawrence Summers devant un parterre de financiers.
« Wall Street n’a pas été une petite partie de la cause de la crise et Wall Street doit faire partie de la solution », a déclaré Summers, qui préside le Conseil économique national.
« Il n’est pas un établissement financier qui existe aujourd’hui qui ne soit pas le bénéficiaire direct ou indirect des milliers de milliards de dollars de soutien du contribuable », a-t-il déclaré.
« Cela à un rapport direct avec la nature changeante du contrat social entre le secteur financier et l’économie au sens large. » (Echorouk-19.10.09.)
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