47.000 étrangers ont obtenu la nationalité algérienne
21102009*La plupart sont des Français, des Palestiniens, des Syriens et des Egyptiens
Les demandes d’acquisition de la nationalité algérienne ont connu une considérable augmentation ces trois dernières années en comparaison de la décennie noire, du fait de l’amélioration de la situation politique, sécuritaire et économique. Les autorités algériennes durcissent les procédures d’octroi de la nationalité aux étrangers, pour des raisons sécuritaires, politiques et sociales en particulier.
Un responsable au ministère de la justice a indiqué que les autorités avaient accordé la nationalité algérienne à plus de 47 mille étrangers, et ce, depuis la promulgation de la loi sur la nationalité en 1970, déclarant à El Khabar en marge de la session de formation organisée par le ministère au profit des nouveaux procureurs de la république, que la plupart des nationalités avaient été octroyées entre les années 70 et 80, lorsque l’Algérie voulait bénéficier de l’expérience de cadres étrangers, répondant à la volonté de ceux-ci d’être naturalisé ; parmi eux, de nombreux français qui ont préféré rester en Algérie après l’indépendance. Notre interlocuteur a, par ailleurs, précisé que ceux-ci étaient en tête des étrangers ayant obtenu la nationalité, suivis des palestiniens, des syriens, d’égyptiens, d’irakiens et de tunisiens (majoritairement des coopérants chargés après l’indépendance d’administrer le secteur de l’éducation, et qui ont, par la suite, préféré rester en Algérie), en plus de certains africains. Les autorités ont par la suite, c’est-a-dire en 1986, décidé de durcir les procédures d’obtention de la nationalité algérienne, qui reste toujours parmi les plus difficile à obtenir dans le monde.
Notre source a certifié que 683 étrangers avaient obtenu la nationalité algérienne en 2008, après études de leur demande par la commission supérieure présidée par le ministre de la justice, et l’assurance que ceux-ci répondent à toutes les conditions énoncé par la loi portant nationalité algérienne datée du 15 décembre 1970 et modifiée le 27 février 2005, particulièrement celle portant sur l’obligation pour ceux-ci de résider en Algérie pendant 7 ans de façon régulière et de n’être impliqué dans aucune affaire touchant à la sécurité nationale, et de n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation relative à l’honneur, et jouissant de toutes ses facultés mentales physiques, et, ce, conformément à la législation en vigueur.
Il a également ajouté que la sous direction de la nationalité, du ministère de la justice recevait annuellement plus de 500 dossiers d’étrangers résidants en Algérie, souhaitant obtenir la nationalité et jouir ainsi de tous les privilèges et droits y afférent.
Rappelons par ailleurs, que le ministre la justice Tayeb Belaiz assistera demain, à Riadh El Feth, à l’ouverture du cinquième salon national de la production de la main d’œuvre pénitentiaire dans la cadre de la politique de réinsertion.(El Khabar-21.10.09.)
Catégories : Non classé
Commentaires récents