Ingérence française dans les affaires d’un pays souverain, l’Algérie
25 10 2009les dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009 continuent d’animer les débats et exportent les préoccupations sur des pays influents , partenaires de l’algérie.
*les francais tentent un forcing européen pour demander à l’algérie une révision de sa loi de finances…
En effet, le secrétaire d’Etat francais au commerce, Hervé Novelli a indiqué devant l’Assemblée Nationale que l’algerie » faisait fausse route » ; c’est en ces termes que le ministre francais a repondu à une question soulevée par un membre de l’UMP qui faisait part des inquietudes des operateurs francais depuis l’entree en vigueur de la loi de finances complementaire 2009. ces memes preoccupations se sont exprimees notamment par les responsables politiques francais en charge des affaires de la ville de Marseille qui traite un volume d’affaire important avec l’Algerie. le ministre francais a par ailleurs laissé entendre qu’une initiative de sensibilisation de « nos amis algeriens » devrait etre menée en concert avec les italiens et les espagnols et ce pour peser sur les autorités algeriennes à l’effet de revoir les dispositions de cette loi . il va sans dire que les francais qui comptent sur l’influence des instances de l’union européenne tiennent néanmoins à souligner qu’ »il ne s’agit nullement d’ingérence dans les affaires d’un pays souverain ». Ce qui est tout à fait évident dans des déclarations intempestives de la sorte. ( source : Echorouk-25.10.09.)
***Ils veulent des lois qui servent leurs intérêts, au détriment du développement de notre propre production nationale…
S’il y a un fait qui a maintenant éclaté au grand jour – à l’aune des retombées de la devenue fameuse loi de finances complémentaire 2009 (LFC) – c’est bien celui, combien instructif, qui montre jusqu’à quel point la manne du pays a plus fait vivre et «fructifier» nos partenaires étrangers que réellement contribué à l’émergence d’une autosuffisance nationale qui nous mettrait à l’abri de la dépendance de l’étranger, dans tous les secteurs de la production. On pressentait un peu que «l’import-import» algérien faisait vivre des franges importantes du commerce européen et turc, voire américain et chinois. Mais de là à supposer qu’une loi algérienne de régulation des importations pouvait avoir une corrélation aussi directe et des retombées aussi «négatives» pour les exportateurs européens, qui l’eut imaginé? C’est pourtant le cas pour le grand port français de Marseille, touché de plein fouet par les mesures correctives (LFC 2009) prises par le gouvernement. Il faut dire aussi que Marseille vivait et se développait quasi uniquement grâce au commerce avec les ports algériens. Le port provençal souffre ainsi de la nouvelle situation créée par la LFC 2009 jusqu’à faire dire au secrétaire d’Etat français au Commerce, Hervé Novelli, qu’Alger «faisait fausse route». Passons sur l’immixtion impromptue du ministre français dans une question de souveraineté nationale, mais relevons qu’est mis en lumière la large dépendance de certaines régions françaises de leurs exportations vers l’Algérie. Or, il se trouve que les producteurs et sous-traitants provençaux, tous secteurs confondus, ont mis à profit l’inertie de notre potentiel agroalimentaire, notamment en raison du recours de l’Algérie à l’importation tous azimuts, pour vivre presque exclusivement de leur commerce avec l’Algérie, devenant, au fil du temps, un obstacle patent au développement de la production nationale. Importations qui, si elles font vivre, souvent grassement, nos fournisseurs, asphyxient les capacités de production de l’Algérie l’empêchant d’atteindre son autosuffisance alors qu’elle est dépendante aujourd’hui à 80% de l’importation toutes catégories confondues. Dès lors, il est normal que l’Algérie, à l’instar du reste du monde, notamment les pays industrialisés, protége d’abord son industrie et son agriculture en pleine restructuration, incapables de répondre aux besoins des consommateurs et de faire face à la concurrence étrangère. Ne pas tenir compte de cette donne c’était partir à l’aventure sans filet de secours. En réalité, longtemps cela a été le cas. D’ailleurs, l’OMC exigeait de l’Algérie, pour son adhésion à l’organisation du commerce mondial, l’ouverture totale de son marché aux produits étrangers, comme le démantèlement tarifaire douanier, quand beaucoup de pays occidentaux luttaient bec et ongles, pour préserver les privilèges de leurs agriculteurs et industriels. L’affaire de la LFC met en fait, à mal ces mêmes agriculteurs, industriels et autres marchands de voitures dont le négoce fructueux était totalement tourné vers l’Algérie. Evidemment, au détriment du développement de notre propre production nationale. L’interdépendance de l’Algérie avec ses partenaires étrangers suppose que les deux parties y trouvent leur compte. Est-ce le cas? Nous n’en jurerons pas, tant l’Algérie est devenue un dépotoir de tous les produits bas de gamme, fabriqués en Europe, en Chine et même aux Etats-Unis et autres contrées lointaines. D’ailleurs, le terme «Taiwan» est très significatif et est synonyme de tous ces produits frelatés ou de contrefaçon qui inondent le pays. Si la LFC réussit à mettre un terme à ces dérives, il faut sans doute s’en féliciter et c’est grand bien pour l’Algérie. (L’Expression-25.10.09.)
*****PLUSIEURS DÉLÉGATIONS ÉCONOMIQUES SONT À ALGER
A l’assaut du marché algérien
La cagnotte de 150 milliards de dollars, prévue dans le nouveau programme quinquennal, attise l’appétit des opérateurs étrangers.
Les responsables étrangers continuent d’affluer à Alger. Plusieurs délégations étrangères se sont déjà rendues, ces dernières semaines, dans la capitale alors que d’autres y sont attendues à partir d’aujourd’hui.
Ce mouvement est loin d’être innocent. La cagnotte de 150 milliards de dollars, prévue dans le nouveau programme quinquennal, attise apparemment l’appétit des gouvernements et des opérateurs étrangers. Après les Allemands, les Américains et les Turcs, c’est au tour des Espagnols de prendre le relais. Le président du gouvernement autonome de la Catalogne (Generalitat), M.José Montilla, est arrivé hier à Alger. Cette visite officielle de trois jours vise à renforcer les relations économiques bilatérales. Le chef de l’Exécutif catalan est accompagné par son ministre des Universités et de l’Innovation, M.Josep Huguet, ainsi que par une délégation comprenant une centaine d’hommes d’affaires et de représentants d’entreprises activant dans la région autonome de la Catalogne. Relevant de plusieurs secteurs tels que le transport et la logistique, les industries, les services, le BTP et l’environnement, ces entreprises souhaitent s’implanter en Algérie et prospecter de nouveaux marchés. M.José Montilla, qui était ministre de l’Energie, prendra part aujourd’hui à un forum d’affaires à Alger entre les opérateurs économiques algériens et catalans à l’effet de prendre connaissance du marché national et des multiples opportunités d’affaires. Il est prévu également que cette délégation se rende demain à Oran pour rencontrer les opérateurs de la région dans la perspective de renforcer les liens et les échanges économiques. «Cette visite est motivée par le grand potentiel que représente actuellement le marché algérien. Elle est d’autant plus importante qu’elle a suscité un grand intérêt chez les entrepreneurs catalans puisqu’une centaine de dirigeants issus de 73 entreprises accompagneront le président Montilla lors de sa visite en Algérie», a souligné à l’APS une source de la présidence de la Generalitat. «Avec cette visite, la Catalogne veut renforcer sa position à un moment où l’Algérie constitue un marché stable avec un grand potentiel de croissance dans des domaines comme l’agroalimentaire, l’environnement ou la construction, notamment», ajoute la même source. La visite de M.Montilla en Algérie traduit également la volonté du gouvernement régional catalan à accompagner les entreprises dans la «recherche de nouveaux marchés, particulièrement en Méditerranée où la Catalogne a une relation politique et culturelle privilégiée dans la région», explique la même source. Il y a quelques jours, c’était la Turquie qui avait marqué l’actualité. Le secrétaire d’Etat turc chargé du Commerce extérieur, M.Zafer Caglayan, s’était rendu à Alger. L’objectif était d’assister à la 12e session du Conseil d’affaires algéro-turc et de renforcer le partenariat avec l’Algérie. D’ailleurs, il a souligné que son pays était disposé à nouer des relations de partenariat privilégiées et stratégiques avec l’Algérie et à renforcer les investissements turcs. Il a affirmé l’importance et l’urgence d’un accord de libre-échange entre les deux pays soulignant qu’un tel accord renforcerait les relations économiques et commerciales bilatérales et permettrait d’accroître les investissements de 350 millions de dollars actuellement à des milliards de dollars à l’avenir. Le coprésident du Conseil d’affaires algéro-turc, M.Imri Ikar a indiqué que les deux parties comptent augmenter les échanges commerciaux bilatéraux estimés actuellement à 5 milliards de dollars, à 10 milliards de dollars en 2010. Il a appelé à engager le dialogue pour conclure un accord de libre-échange. L’Allemagne aussi veut consolider ses rapports avec Alger. C’est dans cette perspective que deux délégations d’opérateurs se sont déplacées récemment dans la capitale. Cinq autres missions d’hommes d’affaires sont attendues d’ici au 8 décembre. Comme on annonce également la visite prochaine du ministre britannique de la Défense. (L’Expression-25.10.09.)
******l’ambassadeur d’Espagne à Alger : « La LFC 2009 ne dérange pas les investissements espagnols en Algérie ».
Contrairement aux propos peu enthousiastes du secrétaire français chargé du commerce, qui a appelé les pays méditerranéens à se liguer contre l’Algérie afin de contrer les nouvelles mesures de la loi de finances complémentaire 2009, l’ambassadeur espagnol en Algérie a affirmé que cette loi n’a gêné et ne gênera jamais l’investissement espagnol en Algérie. Au contraire, l’Espagne vise à la signature d’un accord global d’un partenariat économique et financier, permettant de renforcer le cachet stratégique des relations bilatérales. Quant aux rumeurs lancées par quelques associations et partis sur les corps des Harragas algériens, qui se trouvent dans les services de la morgue en Espagne, il pense que cela visait à détériorer les relations entre les deux pays alors qu’elles sont excellentes.
De l’autre rive, les chefs d’entreprises espagnoles ont de leur coté félicité les autorités algériennes, qui leur ont donné la chance de travailler en Algérie, reconnaissant ainsi la transparence et le professionnalisme dans la gestion des avis d’adjudication. De nombreuses sociétés, avec lesquelles Echourouk a pris attache, ont indiqué leur volonté à renforcer leur présence en Algérie et contribuer à la réussite du programme additif pour appuyer la croissance et assurer le transfert de la technologie pour le développement du pays. Dans le cadre de la valorisation et du développement des relations commerciales économiques entre l’Algérie et l’Espagne, la chambre algérienne du commerce et de l’industrie a organisé hier avec son homologue de « Barcelone » un forum d’affaires au niveau de l’hôtel Sofitel afin de trouver des formules de partenariat, d’amitié et de bon voisinage en application de la charte signée par les deux pays à Madrid en 2002, avec la participation de 200 opérateurs algériens et 60 entreprises catalanes, spécialisées dans différents secteurs, entre autres « le bâtiment, le tourisme, l’agriculture, l’éducation et l’environnement. »
A ce sujet, Reda Himani, président du forum des chefs d’entreprises, a indiqué que cette rencontre est d’une importance extrême pour l’Algérie parce qu’elle nous donne la chance de renforcer nos relations commerciales et économiques, surtout que les échanges commerciaux entre les deux pays ont triplé, les importations algériennes sont passées de 900 millions de dollars en 2004 à 3 milliards de dollars en 2008, contre des exportations, qui sont passées de 3 milliards de dollars à 9 milliards durant la même période.(Echorouk-26.10.09.)
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