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Les États-Unis face à une énorme faillite

3 11 2009

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Le dépôt de bilan de CIT, leader du financement des PME aux Etats-Unis est la cinquième plus grosse faillite depuis 30 ans dans le pays.

coeur-Zone de turbulences, à nouveau, pour l’économie américaine : hier, le groupe financier CIT, acteur incontournable du financement des PME – avec plus d’un million de clients -, a fait savoir qu’il se mettait sous la protection de la loi sur les faillites. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : dans la mesure où les actifs de CIT sont évalués à quelque cinq milliards de dollars, il s’agit de la cinquième plus grosse faillite de l’histoire des États-Unis. Après celles de Lehman Brothers (2008), Washington Mutual (2008), WolrdCom (2002) et General Motors (2008). Cependant, CIT précise dans un communiqué que la procédure ne concerne que la maison mère, qui espère ainsi réduire son endettement de 10 milliards de dollars. Les agences de CIT, ainsi que ses filiales devraient ainsi pouvoir poursuivre leurs activités. Les difficultés du groupe se sont très nettement accélérées en juillet. Après déjà avoir injecté 2,3 milliards de dollars en décembre, Washington a refusé cette fois de venir au secours de CIT.(Le Figaro-02.11.09.)

*****Le Trésor américain a jugé que le géant du crédit aux PME n’était pas d’une « importance systémique ».

coeur- CIT Group semblait hier soir acculé à déposer son bilan. Le Trésor américain a jugé que le géant du crédit aux PME n’était pas d’une « importance systémique ». Le groupe new-yorkais compte plus d’un million de clients, en particulier dans le commerce de détail. À court de liquidités depuis plusieurs jours, il ne parvient pas à lever de ressources sur les marchés privés, inquiets de la détérioration de son portefeuille de prêts, après huit trimestres consécutifs de pertes. Le Trésor risque de perdre les 2,3 milliards de dollars d’aides accordées sous forme de fonds propres en décembre à cette société de 4 800 employés dans 50 pays. Les efforts pour transférer certains actifs de CIT dans sa filiale bancaire, en vue d’obtenir des aides de la Fed ou la garantie du fonds fédéral d’assurance des dépôts, ont été abandonnés. Les marchés comprennent cette décision courageuse de l’Administration Obama. Elle marque les limites de l’intervention de l’État pour aider des sociétés privées en difficulté.(17.07.09.)

*******commentaires d’internautes

*Bravo…… celà repart

02/11/2009 à 16:03 / Sociétés
Les États-Unis face à une énorme faillite

Encore une patate chaude pour l’économie mondiale.
Je me demande naivement si un audit ne serait pas nécessaire sur l’économie des USA.
Etre tributaire de ce pays pour tout devient lâssant ne serait-il pas possible que cet état mette de l’ordre dans ses comptes au lieu de s’engager tel zorro dans des conflits comme l’ IRAK ?.
Je dis audit parce qu’il serait interessant de savoir si c’est vraiment le dernier coup tordu a venir des US.

*****2009-2012: l’épilogue d’une civilisation

02/11/2009 à 17:23

Ou la valse hésitation d’un monde qui se noie,
On aura des hauts, puis de bas, puis de hauts à nouveaux; et en 2012, patatra ! tout le monde en bas, et pour de bon cette fois…

retour aux sources, préparez les silex !

******Les Etats-Unis sont eux-mêmes une gigantesque faillite

02/11/2009 à 17:12

Le « rêve américain », enfin ce pauvre simulacre qui ne fait plus fantasmer que des demeurés, ou discourir Sarkozy, ce monde de pacotilles hollywoodiennes est totalement détruit. Tant mieux, la planète peut enfin se réveiller d’un cauchemar, vrai celui-là, qui n’a que trop duré.

*******l’amérique est en faillite ….mais la France….

02/11/2009 à 15:26

n’est pas loin !!! les français ont le record d’endettement, plus de 500 % du PIB, ex-aequo avec les américains ! et nos députés se demandent comment dépenser encore plus ?! le contribuable ne le sait pas mais il s’est porté garantie pour les actifs toxiques que nos banques ont mis de côté, comme Natixis….et ces actifs toxiques à base de subprimes par SMB interposés ne sont pas vraiment adossés à des droits de propriété ….donc c’est du vent !!! et CIT c’est pareil….le niveau des subprimes est le même qu’en 2006 !!! du fait des plans américains de M. Obama qui incite les banques à prêter de nouveau à des ménages insolvables, même chose pour les voitures, GMAC la filiale financière de GM demande de nouveau l’aide de l’état US…..bref on a déjà replanté les graines d’une nouvelle crise….

****La grande Arnaque du moment

02/11/2009 à 13:26

Vous vous posez la question à savoir comment les banques ont-elles fait pour rembourser si rapidement l’argent qu’on leur avait prêté et aussi à savoir de ce qu’a été fait de l’argent prévu pour soutenir nos entreprises qui ont des défauts de trésorerie??
Ne cherchez plus. Ils font du « carry-trade », c’est-à-dire qu’ils achètent de l’argent à leurs banques centrales pour pas grand chose (entre 0 et 0,5%) et le revendent aux Etats, moyennant bien sur des Bons du Trésor, à des taux compris entre 3,5 et 7%. Pas de risque, puisque ce sont des états qui s’endettent et ce seront les cochons de payeurs qui nous rembourseront avec leurs impôts.
C’est toujours le même problème: jusqu’ou sommes nous capables d’encaisser ces arnaques sans réagir. Il ne s’agit pas là de gauche ou de droite mais d’un système qui est complètement à bout de souffle et dont les politiques se refusent à prendre les problèmes à bras le corps.
S’il n’y a pas de changements en profondeur très rapidement, je crains pour les 3 prochaines années.

***la dette américaine se creuse

02/11/2009 à 13:06

la nation la plus riche se fait financer par les plus pauvres, mais ça a ses limites, a mon avis le dollars va baisser, il va falloir trouver l’argent c’est inévitable les américains vont devoir payer c’est fini l’américain way of life.

je viens d’apprendre que  » Un comté d’Alabama étranglé par la crise budgétaire licencie les 2/3 de ses fonctionnaires »

yes we can !!!

*****et ça continue …

02/11/2009 à 12:06

Après le retour des subprimes, c’est aussi celui des faillites malgré l’argent injecté par le contribuable américain. Cette nouvelle qui n’en est pas une, puisque déjà annoncée depuis plusieurs jours, ne fait que confirmer l’urgence de vraies mesures d’encadrement des instituts bancaires et de crédits qui continuent à polluer un système économique déjà particulièrement pourri. Ce ne sont pas les mesurettes claironnées aux différents sommets de chefs d’états, qui risquent de mettre le holà aux abus trop souvent dénoncés. C’est décidément la belle vie pour ces apprentis sorciers qui nous volent en toute impunité. Pauvre Obama, Merkel, Sarkozy et consort qui n’en peuvent mais, nus comme job face au seul pouvoir qu’ils ont plébiscité, celui du fric, quel que soit sa provenance. (Le Figaro)

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*Que vient faire le FMI à Alger?

La loi de finances complémentaire 2009 et les mesures prises par le gouvernement seraient à l’origine de ce déplacement.

La loi de finances complémentaire 2009 continue à susciter des mécontentements. Les mesures économiques prévues par ce texte ne sont toujours pas digérées à l’extérieur. Après les chancelleries, l’inquiétude gagne des institutions plus puissantes. Le Fonds monétaire international (FMI), n’a pas apprécié, apparemment, les décisions de l’Algérie. Une délégation d’experts du FMI est présente actuellement à Alger pour s’enquérir de la situation. La délégation devait rencontrer des responsables du gouvernement ainsi que des parlementaires. Une rencontre avec les membres de la commission parlementaire des finances et des budgets est prévue. Cette délégation a pour mission de débattre de la crise financière internationale et son impact sur l’Algérie.
Or, cela est loin d’être le motif principal de ce déplacement. Selon une source proche, la loi de finances complémentaire et les mesures protectionnistes prises par le gouvernement seraient à l’origine de cette mission. Connu pour sa vision libérale, le FMI n’arrive pas avaler la pilule. L’envoi d’une délégation au moment de l’examen de l’avant-projet de loi de finances 2010 cache mal les arrière-pensées du FMI et explique bel et bien ses appréhensions suite au lifting opéré dans l’environnement économique algérien, ces derniers mois. Nul n’ignore que les mesures économiques prises en juillet dernier ont soulevé une vive polémique à l’étranger. Plusieurs chancelleries n’ont pas hésité à faire part de leur mécontentement. Même la Commission européenne a manifesté son malaise. Une correspondance, faut-il le rappeler, a été adressée au gouvernement algérien pour s’expliquer sur les mesures prises.
L’ouverture du capital à hauteur de 51% du capital de la société à un partenaire national et 49% à l’étranger et l’obligation aux sociétés commerciales effectuant des activités d’importation de biens destinés à la revente en l’état d’associer à hauteur de 30% un opérateur national n’ont pas été du goût des opérateurs et des représentants diplomatiques. Même si le caractère rétroactif a été annulé et que ces nouvelles dispositions ne s’appliquant qu’aux sociétés nouvellement créées, il n’en demeure pas moins que ces mesures continuent à susciter moult interrogations. Les chancelleries sont toujours sceptiques quant au développement des investissements en Algérie. Celles-ci ont tenté d’exercer un forcing sur le gouvernement algérien l’obligeant à revoir ses décisions. En vain. Pas de recul sur les dispositions prises dans la loi de finances complémentaire 2009.
Le Premier ministre a coupé court en affirmant à qui veut l’entendre: «Nous n’allons pas faire marche arrière.» S’exprimant lors de l’ouverture de la session parlementaire d’automne, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a brisé le silence pour répondre à l’offensive menée contre les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Il a rappelé que les intérêts de l’Algérie priment et que ceux-ci «n’ont pas changé entre le mois de juillet et le mois de septembre». Même ton, même intransigeance affichée par le chef de l’Exécutif quelques mois auparavant suite à la batterie de mesures décrétées pour réorganiser le monde de l’investissement dans le cadre de la loi de finances 2008, touchant notamment les parts de marché et le transfert des bénéfices. (L’Expression-03.11.09.)

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* Les petits Américains, les plus pauvres du monde développé

Distribution de nourriture à Los Angeles.
Distribution de nourriture à Los Angeles. 

Une étude révèle que près de la moitié des enfants aux Etats-Unis, et une écrasante majorité d’enfants noirs, mangent au moins une fois au cours leur enfance grâce à des bons alimentaires.

coeur- «Les Etats-Unis doivent ouvrir les yeux». Près de la moitié des enfants américains (49,2%) mangent au moins une fois au cours de leur enfance grâce à des bons alimentaires, révèle lundi une étude* scientifique publiée dans l’American Medical Association’s Archives of Pediatric and Adolescent Medicinese. Chez les enfants afro-américains ou ceux qui vivent dans une famille monoparentale, ce chiffre passe à près de 90%.

«Si vous avez des bons alimentaires, c’est que vous êtes par définition dans une situation précaire et que votre foyer n’a pas beaucoup de ressources», explique Mark Rank, de l’université Washington (Missouri), coauteur de l’étude avec Thomas Hirschl, de l’université Cornell (New York). Les deux hommes -qui ont déjà montré dans une autre étude que la moitié des adultes américains ont déjà utilisé au moins une fois un bon alimentaire dans leur vie- l’affirme : les enfants américains sont ceux qui sont confrontés au plus haut niveau de pauvreté dans le monde occidental développé.

Et la crise n’y a rien arrangé. Ainsi, deux millions et demi d’Américains sont passés l’an dernier sous la barre du seuil de pauvreté, fixé aux Etats-Unis à 11.000 dollars par an pour une personne seule et à 22.000 dollars pour une famille de quatre personnes. Au total, selon un dernier bilan du Bureau de recensement, 40 millions d’Américains (soit environ 13% de la population) sont considérés comme pauvres, et peuvent recevoir des bons alimentaires. Parmi les régions les plus touchées : le Texas (3,07 M), la Californie (2,99M), New York (2,57M), la Floride (1,77) et l’Illinois (1,71M). (Le Figaro-03.11.09.)

*Etude fondée sur l’observation de 4.800 foyers américains durant 32 ans.


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