Egypte-Algérie.Tous les masques sont tombés
16 11 2009*Les faux-frères d’Egypte
*Bravo pour la sauvagerie et le lynchage avec lesquels vous vous en êtes pris à vos hôtes.
Maintenant que les masques sont tombés, chers «frères» arabes d’Egypte, les oripeaux de l’arabité ne suffisent plus pour couvrir votre haine, votre opprobre. Nous vous disons «Bravo âalikoum» pour l’accueil que vous avez daigné réserver à nos joueurs et à nos supporters chez vous au Caire. Bravo pour la sauvagerie et le lynchage avec lesquels vous vous en êtes pris à vos hôtes.
Merci de nous avoir surtout donné l’opportunité de nous attarder un peu plus sur cette «fraternité» arabe. Sur ce qu’elle nous a apporté, de faire le bilan de cette collaboration avec vous, chers «frères». Il est inutile de vous rappeler que le sang des Algériens s’est mêlé à la terre d’Egypte quand nos jeunes soldats de l’ANP ont défendu, en 1973, avec bravoure, le désert du Sinaï face à Israël, votre ennemi d’hier. Oui, votre ennemi d’hier, car aujourd’hui, c’est à partir du Caire que l’armée israélienne a eu le feu vert pour massacrer les enfants de Ghaza. Il est inutile de vous rappeler la fameuse 8e BB (Brigade Blindée) algérienne qui a été dépêchée sans condition afin de concrétiser «le devoir de solidarité agissante envers les causes justes et plus particulièrement vis-à-vis de la cause arabe».
3000 militaires se sont rendus, par voie terrestre, en Égypte en plus du matériel militaire. Vous nous l’avez bien rendu chers «frères» arabes. Que des jeunes chauffés à blanc s’attaquent à un bus d’une équipe adverse n’est pas un fait extraordinaire en soi. On peut lui trouver toutes les explications et les excuses possibles puisque les Egyptiens n’ont pas inventé le hooliganisme. En revanche, ce que les journalistes égyptiens ont inventé, c’est la malhonnêteté et la boulimie du mensonge médiatique. De la malhonnêteté parce que ces mêmes journalistes qui ont été reçus, il y a à peine dix jours, avec un méchoui et des cadeaux à Djenan El Mithaq, n’ont pas respecté un contrat moral passé entre les deux parties. Pourtant, jamais une délégation de journalistes étrangers n’a eu autant d’égards de la part des Algériens. Ils ont inventé la boulimie du mensonge médiatique car, une fois retournés en Égypte, c’est de la haine qu’ils ont éructé et étalé dans les colonnes de leurs journaux et les plateaux de leurs télévisions. On savait depuis longtemps que les tares et les déboires de la presse sportive égyptienne sont légendaires mais pas avec autant de haine. Une rencontre de football entre deux nations n’est jamais la dernière, car la noria du sport continuera tant qu’il y aura des compétitions internationales. Nous vous donnons donc rendez-vous même après le match du Soudan. En attendant, vous avez surfé là où il ne fallait pas. Mais, merci d’avoir permis aux Algériens de se réconcilier avec eux-mêmes. Vous avez surfé sur la mauvaise vague. Vous avez ouvert la boîte de Pandore, chers «frères» arabes d’Egypte. (L’Expression-16.11.09.)
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**Le siège d’Echorouk a constitué la destination de dizaines de familles algériennes qui sont venues demander de l’aide pour libérer leurs enfants encerclés au stade du Caire. Echorouk a ainsi joint l’ambassadeur d’Algérie en Égypte pour lui faire part de ce piège où ont été pris quelque 400 supporters.
Abdelkader Hadjar a du retourner au stade pour s’assurer de la nouvelle. Il en a, par la suite, informé le ministère égyptien de l’intérieur qui s’est chargé d’évacuer et de « libérer » en urgence les supporters.
L’intervention à temps d’Echorouk pour transmettre le SOS des familles a permis de libérer 400 supporters algériens du piège tendu par le public fanatique égyptien qui s’en est pris verbalement et physiquement, et de manière sauvage et barbare, à ses invités.
Ces agressions ont même entraîné de nombreuses blessures dans les rangs des supporters des Verts, après le match joué face à la sélection égyptienne. L’ambassadeur d’Algérie en Égypte a confirmé que de nombreux supporters algériens étaient blessés, alors qu’un responsable d’une agence de voyage qui s’est chargé d’organiser le déplacement des supporters a déclaré que beaucoup parmi ces blessés étaient hospitalisés. Pendant ce temps, les informations faisant état de morts algériens, suite aux agressions dont ils ont fait l’objet près du « stade de la mort » au Caire, se confirment. L’ambassadeur, Abdelkader Hadjar, lui, ne confirme pas ces informations.
Les supporters de la sélection algérienne ont en tout cas vécu des moments noirs, voire dramatiques, dans la capitale égyptienne. Ils se sont retrouvés coincés au Caire, perdus et sans protection. Des centaines d’entre eux ont téléphoné à Echorouk appelant au secours, tandis que les envoyés spéciaux du journal au Caire n’ont pas échappé aux jets de pierres et aux insultes des égyptiens. Ils n’ont pu quitter les alentours du stade qu’après plus de deux heures d’âpres négociations avec les chauffeurs de taxis qui refusaient de les transporter à leur lieu de résidence.
Les services de sécurité égyptiens ont abandonné les supporters, et même les journalistes algériens, à des égyptiens assoiffés de sang et de violence. Aucun endroit au Caire n’est sûr à présent pour les algériens. Pourtant, l’Égypte a gagné. Heureusement d’ailleurs, car si les Verts avaient gagné, ça aurait été la boucherie.(Echorouk-16.11.09.)
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* La presse européenne dénonce les agressions égyptiennes et demande des mesures à la FIFA
La presse européenne s’est intéressée à la rencontre Égypte-Algérie. Le journal The Indépendent a affiché un parti pris pour les Pharaons, alors que d’autres publications ont montré une préférence pour les Fennecs. Toutefois, tous les articles journalistiques en Europe ont affirmé que la sélection algérienne a vraiment été agressée au Caire.La presse occidentale a été unanime pour dire que ce qui est arrivé à la sélection algérienne au Caire était un « piège parfait« Elle a rapporté les déclarations à l’AFP du représentant de la FIFA au Caire Walter Jack. Ce dernier a déclaré clairement que trois joueurs ont été blessés, ce qui pourrait les exclure de la rencontre de samedi. «Nous avons constaté que trois joueurs ont été blessés. Il s’agit de Khaled Lemouchia blessé à la tête, Rafik Halliche atteint au dessus de l’œil et Rafik Saifi, blessé à l’épaule… Ces blessures ne sont pas superficielles». Le délégué de la FIFA a de plus constaté que l’entraîneur des goals avait été blessé et que le bus était saccagé. Il a également fait état de traces de sang sur le sol.
La presse française a abordé avec objectivité la difficulté de la rencontre bien que l’Algérie soit favorite à la tête de son groupe.
La presse britannique, elle, a consacré sa manchette à ce match décisif entre les Verts et les Pharaons titrant « L’Algérie et l’Égypte jouent un football politique ». The Guardian publie ce lundi un long article sur les incidents qui ont émaillé la rencontre footballistique en soulignant la « Guerre froide » entre les Pharaons et les Fennecs du désert qui veulent se faire une place parmi les grands dans le monde du ballon rond. Le journal rapporte ensuite les craintes de certains observateurs internationaux de voir la confrontation sortir du stade et provoquer des heurts entre les supporters des deux pays.
À l’importance de cette rencontre, The Independent s’intéresse aussi. Il estime que les algériens auront du mal à conjurer la malédiction des Pharaons qui a eu raison d’eux lors des éliminatoires pour le Mondial 1990. Le même journal qui semblait miser sur la victoire des égyptiens a affirmé que la guerre médiatique est passée au niveau des publics, surtout après les déclarations provocatrices du capitaine de la sélection égyptienne, Ahmed Hassan, à l’adresse des algériens: «Je confirme aux algériens que le stade du Caire n’accueille que 80 mille spectateurs, mais les 80 millions égyptiens seront présents durant le match».(Echorouk-16.11.09.)
***** 3000 ALGÉRIENS PRIS EN OTAGE AU CAIRE
L’enfer au nom de la fraternité!
Que dire de cette nouvelle sortie des Egyptiens, sinon qu’elle est ignoble et indigne d’un pays qui prétend être le centre du monde de par sa grande civilisation?
Les masques sont tombés au bon moment pour découvrir ceux qui n’aiment pas les Algériens et pis encore, tout ce qui est Algérien. Une évidence du moment que tous les Algériens qui ont effectué le voyage au Caire parlent d’un vrai guet-apens dont les victimes étaient, en premier lieu, les joueurs dès leur arrivée jeudi dernier mais aussi tous ceux qui les ont accompagnés, supporters et journalistes.
En effet, tout ce beau monde a bel et bien vécu l’enfer et ce ne sont pas les 3000 Algériens pris en otage un certain 14 novembre au Cairo Stadium qui diront le contraire. Pour information, parmi la délégation algérienne se trouvaient deux ministres, en l’occurrence, MM.Hachemi Djiar et Djamel Ould Abbès, chargés respectivement des Sports et de la Solidarité nationale. A ceux-là, s’ajoute notre ambassadeur en Egypte, M.Abdelkader Hadjar. Ce qui signifie que les membres du gouvernement algérien étaient sur les lieux pour faire le constat. Les Egyptiens étaient capables de tout nier en se cachant derrière leurs masques cachant mal l’hypocrisie et le mensonge.
Le comble est que ces Egyptiens accomplissaient leur sale besogne au nom de la fraternité afin d’atteindre un seul objectif, celui de nuire à l’Algérie et aux Algériens.
D’ailleurs, nos deux ministres ont même affirmé qu’ils allaient rédiger un rapport bien détaillé pour le confier au Premier ministre dès leur arrivée à Alger. Ce qui veut dire que les agissements des Egyptiens ont dépassé les bornes. Ouvrons ici une parenthèse pour signaler la complicité flagrante des autorités égyptiennes avec les responsable de la Fédération Samir Zaher qui sera désormais, l’ennemi n°1 de l’Algérie. La raison? Elle est toute simple: ce pseudo-responsable a tout simplement incité ses compatriotes à la violence et à l’animosité, allant jusqu’à déclarer: «Faites ce que vous voulez des Algériens.»
Une déclaration qui n’a même pas besoin d’un quelconque commentaire. Même le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas hésité une seule seconde à fustiger Samir Zaher en le rendant responsable de l’enfer vécu par tous les Algériens depuis leur arrivée au Caire.
Normalement, ce Samir Zaher peut s’estimer heureux après tous ces actes de vandalisme constatés au Caire durant quelques heures seulement. En parlant de vandalisme, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a textuellement déclaré après la fin de la rencontre, que l’Algérie a donné une belle leçon de civisme à tous les Egyptiens qui prétendaient être des gens civilisés et élevés en évoquant à chaque fois les fameux 7000 ans de civilisation.
Mais les Egyptiens semblent oublier que le civisme est une affaire de comportement et de civilité et non pas d’un passé évoqué à chaque fois.
Des supporters bloqués au stade jusqu’à 3h du matin
Sans aucune exagération, le public algérien, présent au stade du Caire, a vraiment donné aux Egyptiens une belle leçon de civisme et de fair-play de par son comportement exemplaire. Et pourtant, ce même public a subi toutes les intimidations et toutes les provocations qu’on puisse imaginer. Malgré cela, le «service d’ordre» égyptien a fait de son mieux pour nuire à nos supporters, allant même jusqu’à confisquer les drapeaux algériens. Les supporters algériens étaient certes, bien encadrés au stade pour éviter d’éventuels dérapages ou affrontements avec le public égyptien. Ils allaient pourtant subir toutes sorte de provocations et d’intimidations. Et comme l’Algérien ne cède devant rien, les Egyptiens étaient contraints d’utiliser tous les moyens pour pousser nos supporters à bout. Parmi ces dépassements regrettables, «la prise en otage» de quelque 2500 supporters jusqu’aux premières heures du jour. Normalement, cet acte ignoble démontre clairement que les Egyptiens avaient bel et bien préparé leur «sale coup». Mais la question qui se pose maintenant, est sans doute celle de connaître la réaction des Egyptiens si l’Algérie s’était qualifiée au Mondial.
Même les hauts responsables algériens, à l’instar de Djiar, Ould Abbès et même Raouraoua, se sont posé cette question. La réponse est toute simple, aucun Algérien ne serait sorti vivant du stade du Caire. C’est, en tout cas, l’avis de tous les présents qui ont vécu l’enfer au Cairo Stadium un certain 14 novembre à l’occasion du match Egypte-Algérie.
Des femmes enceintes malmenées
Toujours dans le cadre des dépassements inadmissibles des Egyptiens, il faut signaler que même les femmes algériennes enceintes n’ont pas été épargnées par l’excès de zèle des policiers égyptiens.
En effet, ces derniers se sont même permis de faire fi du respect et de la considération dus à la gent féminine lors de la fouille. Certains se sont même permis de toucher les ventres de ces femmes enceintes pour confirmer leur grossesse. C’est dire que les Egyptiens sont vraiment allés trop loin dans leurs ignominies.(L’Expression-16.11.09.)
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LES SUPPORTERS algérien VICTIMES
DE GUET-APENS AU CAIRE
7 MORTS ET 22 DISPARUS
*«Nous avons été jetés à la vindicte populaire par les policiers égyptiens»
*«La cruauté a dépassé les limites»
* Le billet Alger – Khartoum à 20 000 DA
7 morts et de nobreux blessés. Un bilan non définitif si l’on se réfère à diverses déclarations. Plus de 22 disparus. Nos femmes ont été déshabillées, dont une femme enceinte et une mère de famille. Une jeune fille native d’Oran se trouve actuellement dans une cellule en Egypte. Un supporter a été brûlé vif, voilà à quoi ressemble la « fraternité » égyptienne.
Les supporters algériens ont vécu l’enfer au Caire, capitale de l’Egypte. Selon des témoignages recueillis, hier à l’Aéroport international d’Alger. Ils sont quelques 7 algériens qui ont trouvé la mort après la fin du match. Les victimes, témoignent les supporters, sont originaires 4 d’Alger, 2 de Chlef et 1 de Tizi Ouzou. De plus, vu l’ampleur de l’agression lâche et du complot ourdi le bilan pourrait être revu à la hausse. D’autres sources parlent de 17 morts et de 25 pour certaines autres. Alors que les blessés sont nombreux. « Dieu merci je suis vivant. Après ce que j’ai vécu, je n’ai jamais pensé rentrer en vie au pays», témoigne un jeune supporter non sans amertume Farouk Boujder, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ajoute que « nos femmes ont été déshabillées, dont une mère de famille. Mêmes les femmes enceintes, les vieux n’ont pas été épargnés par la sauvagerie des « frères égyptiens ». « Ils nous disent que nous sommes frères, alors que la réalité est toute autre. Ce massacre est la preuve la plus palpable de la haine qu’ils vouent aux Algériens », poursuit ce jeune de Réghaïa. Et de poursuivre qu’une jeune fille dénommée Maria originaire d’Oran se trouve actuellement dans une cellule de la police. Il demande l’intervention du président de la République pour la faire sortir de cette situation. Et ce n’est pas tout, puisque pas moins de 22 jeunes sont portés disparus. La sauvagerie égyptienne a atteint son paroxysme en brûlant vif un jeune supporter. Pas la peine de s’interroger sur les auteurs de cette barbarie qui ne dit pas son nom : Elle était l’oeuvre des supporters égyptiens et des forces de l’ordre de ce pays. Un autre fan qui a vécu l’enfer a révélé que les supporters ont été tabassés, malmenés et brutalisés par les policiers. Ils ont été dépouillés de leurs biens entre autres portables et caméras, histoire de « détruire toutes les preuves les impliquant dans ces massacres on ne peut plus déplorables. «Nous nous sommes cloîtrés à l’intérieur du stade jusqu’à une heure tardive de la nuit pour être ensuite tabassés et laissés en proie à la haine des supporters égyptiens qui nous attendaient armés de toutes sortes de pierres et barres de fer. Les joueurs, selon les mêmes fans, n’ont pas été épargnés. Et pour cause, ils étaient menacés avant même le début de la rencontre, notamment Karim Metmour qui a joué sous pression. Ces jeunes supporters n’ont pas omis de fustiger les responsables de la Télévision qui n’ont pas montré les images. Heureusement disent-ils, que Canal plus est là pour montrer les images de la brutalité Egyptienne. « Il faut que nos responsables fassent quelque chose. Ils (les «Égyptiens) ont porté atteinte à notre dignité. C’est avant tout une question de dignité et rien d’autre », a crié, à qui veut l’entendre un supporter, devant, un groupe de jeunes qui s’apprêtent à prendre le vol vers le Soudan pour suivre le match du mercredi prochain. (Le Courrier d’Algérie-16.11.09.)
***********************BAGARRE GÉNÉRALE À L’AÉROPORT DU CAIRE
Les dépassements vécus au cours de ce déplacement du Caire n’ont jamais été connus auparavant dans les annales du football algérien.
Avant, les premiers ciblés de tous les dépassements étaient, sans doute, les joueurs de l’Equipe nationale ainsi que les différents staffs. Cette fois-ci au Caire, tous les Algériens étaient considérés comme une cible à commencer par les joueurs, les dirigeants, les journalistes, les supporters et même les accompagnateurs étrangers.
En effet, aucune de ces peronnes n’a été épargnée par la méchanceté et l’hostilité des Egyptiens qui ont démontré à tout le monde leur haine et leur animosité envers tout ce qui est algérien.
Il semblerait, qu’on dénombrerait un mort dans le camp des supporters et il s’agirait d’un jeune de 24 ans, originaire de Tizi Ouzou. Un décès dû à une agression caractérisée en dehors du stade au moment où un groupe de supporters algériens s’apprêtait à rejoindre son hôtel tardivement dans la nuit.
Par ailleurs, une vingtaine de blessés graves a été constatée dans le camp des Algériens et le comble, est que tous les dépassements ont eu lieu sous la bénédiction de la police égyptienne qui était tout simplement complice sans aucune exagération.
Pour preuve, ce qui s’est passé hier matin à l’aéroport du Caire où des centaines de supporters égyptiens préparaient un dernier guet-apens aux Algériens. Mais comme ceux-ci n’étaient pas aussi faciles à manier, d’importants affrontements se sont enclenchés par la suite et on peut dire que le dernier mot est revenu aux Algériens qui ont su rendre la monnaie de la pièce par la meilleure des façons après qu’il se fut avéré que la police égyptienne voulait elle aussi se mettre du côté des siens…En deux mots, les Egyptiens, qui prétendent être les meilleurs au monde et les plus civilisés de tous les temps en se cachant à chaque fois derrière leurs Pharaons, ne sont finalement que des petites personnes qui ne méritent aucun respect et il fallait être sur place au Caire pour découvrir toute cette haine que portent les Egyptiens pour tous les Algériens sans la moindre exception. (L’Expression-16.11.09.)
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*Témoignage d’un survivan t: La sécurité égyptienne nous a livré à un public déchaîné
En plus des communications téléphoniques et des fax, Echorouk a également reçu des supporters qui ont survécu à leur séjour houleux dans la capitale égyptienne. Ryad Mouazi en fait partie. Il reste incrédule sur ce qu’il a vécu au Caire lui et ses compatriotes partis soutenir la sélection algérienne. Ryad jure que si l’Algérie avait gagné, aucun algérien ne serait revenu vivant du Caire.
Depuis leur arrivée, les algériens ont fait l’objet de provocations et de persécutions mais elles étaient moindres avant le début du match. A la fin, certains se débarrassaient des couleurs nationales algériennes espérant sauver leur peau, rapporte notre interlocuteur.
Ryad raconte que l’accueil était normal au départ, mais le jour du match, un chauffeur de taxi nous a conseillé de ne pas prendre les chemins officiels, ou soit disant sécurisés. Ceci nous a évité peut-être d’être agressés comme l’ont été nos compatriotes quelques heures avant le match. Durant le trajet, à chaque barrage nous étions délestés de certains de nos objets personnels y compris nos bouteilles d’eau. Arrivés au stade, les jets de pierres ont commencé…
Les algériens ont opté pour la retenue souligne le supporter. Toutefois, la situation s’est encore détériorée à la fin de la rencontre. Il nous a fallu près de trois heures pour quitter le stade, alors que d’autres y sont restés jusqu’à l’aube, et dans quel état !!
Sous le choc, Ryad rapporte que la sécurité égyptienne semblait servir sur un plateau les supporters algériens qu’elle accompagnait au public fanatique égyptien. Dès l’arrivée du convoi au niveau d’une foule, la sécurité égyptienne abandonnait les supporters des Verts qui même en fuyant par les vitres des bus n’échappaient pas aux pierres, aux coups et aux armes blanches. Ce qui s’est produit en Égypte ne s’est jamais produit dans aucun autre état.(Echorouk-16.11.06.)
*************************Ça va chauffer au Soudan!
Tous les Algériens souhaitaient vivement la qualification des Verts dès ce match retour au Caire contre l’Egypte pour éviter un suspense supplémentaire durant le fameux match d’appui prévu pour ce mercredi au Soudan et plus exactement, au stade de la Citadelle Rouge de la capitale, Khartoum.
Malheureusement, les hommes de Rabah Saâdane se sont finalement inclinés au Cairo Stadium par le score de 2 à 0. Il faut toutefois signaler que la défaite des Verts était essentiellement due à des paramètres extra-sportifs que tous les Algériens et même les étrangers ont pu constater sur place.
Mais comme dans la vie, il faut toujours savoir tourner la page, on se doit de penser exclusivement au match de ce mercredi qui sera cette fois-ci, décisif et déterminant quant à la qualification à la prochaine Coupe du monde prévue l’été 2010 en Afrique du Sud.
Normalement, l’entraîneur Rabah Saâdane et ses joueurs ainsi que les responsables du football algérien et bien entendu, le gouvernement algérien le savent très bien et ils savent surtout, quoi faire afin de préparer au mieux le match capital de mercredi prochain.La bonne nouvelle est sans doute, la grande détermination qui anime tout ce beau monde et en particulier, les partenaires de Madjid Bougherra qui sont plus décidés que jamais à rectifier le tir contre les Egyptiens. Mieux encore, les Verts ont même promis la qualification juste après la défaite du Caire, ce qui veut tout dire. «On a certes, perdu ce match, mais Dieu merci, l’Algérie n’est pas encore éliminée et Incha Allah, on va le prouver ce mercredi au Soudan où la qualification sera notre souci majeur», nous dira le capitaine Yazid Mansouri avec beaucoup de détermination.
Des déclarations fortement appuyées par le président de la FAF, M.Mohamed Raouraoua, qui a lancé: «Tout d’abord, je tiens à déplorer la très mauvaise organisation des Egyptiens. Mais je tiens également à dire aux Egyptiens, que le dossier de la qualification n’est pas encore clos et on verra qui aura le dernier mot à Khartoum.»
Même son de cloche dans le camp des deux ministres algériens, Hachemi Djiar (Sports) et Djamel Ould Abbès (Solidarité) qui étaient également unanimes.
«Tout d’abord, on tient à dénoncer fortement l’attitude des Egyptiens qui ont surpris tout le monde par leur hostilité et leur méchanceté gratuites en se cachant derrière la fraternité et les liens historiques», a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, très en colère.
«Au nom du gouvernement algérien, je dirai aux Egyptiens haut et fort, honte à vous!», nous dira son homologue du ministère de la Solidarité.
La bonne nouvelle est sans doute, l’optimisme hors normes qui anime les deux ministres algériens et même le président de la FAF concernant la qualification au prochain Mondial, ce qui est tout de même rassurant en attendant le fameux Algérie-Egypte de ce mer-credi au Soudan. (L’Expression-16.11.09.)
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