L’Algérie qualifiée au Mondial 2010

*Mabrouk aux Algériens…Mabrouk…Mabrouk.!!!

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*Anthar Yahia, ici à la lutte avec Amr Zaki, est le nouveau héros de l’Algérie.

Au terme d’un match épique, l’Algérie s’est imposée face à l’Egypte devant un stade d’Al-Merreikh acquis à sa cause. Avec cette victoire arrachée au mental (1-0), les Algériens compostent leur billet pour le Mondial sud-africain.

Egypte-Algérie 0-1
Algérie : Yahia (40e)

L’Algérie l’a fait ! Après plus de 20 ans, les Fennecs, grâce à une victoire étriquée face à l’Egypte (1-0), regoûteront aux joies d’une Coupe du Monde. Refusant de retomber dans l’erreur commise samedi dernier face aux mêmes Pharaons, l’Algérie décidait d’attaquer la rencontre le couteau entre les dents. Ou plutôt le sabre entre les mâchoires serrées. Insuffisant cependant, puisque les Fennecs concédaient la première occasion de la partie. Chaouchi devait s’employer sur une tête bien placée d’Al-Mohammedi (4e). Piqués au vif, les coéquipiers de Ziani ne manquaient pas de répondant. Etrangement seul au second poteau, Yahia envoyait un parpaing bien repoussé par Gomâa sur sa ligne (14e). Petit à petit, la rencontre tournait au vinaigre et les chocs devenaient de plus en plus malsains. Dans ce climat délétère, Yahia, toujours au même endroit, récidivait avec beaucoup plus de réussite. Le défenseur de Bochum, très excentré, décochait un missile scud qui heurtait violemment la barre avant de finir sa course au fond des filets (1-0, 40e). Une ouverture du score qui permettait aux Verts de regagner les vestiaires dans la peau d’un mondialiste.

Etait-ce le discours musclé de l’entraîneur égyptien ou les entrées combinées de Zidan et Abd Rabo ? Toujours est-il que les Pharaons entamaient les 45 dernières minutes avec allant. Il s’en fallait même de peu pour qu’à l’heure de jeu, Aboutrika ne remette les compteurs à zéro. Orphelin de tout marquage au point de penalty, le longiligne égyptien venait buter sur un Chaouchi de gala (61e). «On fire», le portier algérien le sera encore par la suite devant Zidan. Encore une fois seul au monde face au gardien remplaçant de Gaououi, l’attaquant de Dortmund voyait le dernier rempart algérien lui barrer la route (71e). Plus les minutes passaient et plus les coéquipiers de Zidan perdaient de leur superbe. Conséquence, ils s’empressaient d’envoyer des ballons aériens devant le camp algérien en espérant un coup de pouce du destin. Sans succès. M.Maillet délivrait tout un peuple sur un dernier dégagement du héros de la soirée, Chaouchi. L’Algérie peut exulter, elle retrouvera le Mondial, 24 ans après.

Le joueur du match
On vous l’annonçait ici même en présentation du match : Fawzi Chaouchi avait une belle carte à jouer ce soir. Un coup à se faire construire un monument en plein cœur d’Alger. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le suppléant de Gaouaoui au but ne s’est pas gêné. Auteur de parades aussi exceptionnelles que décisives, Chaouchi fut à n’en pas douter LE grand monsieur de cette fin d’après-midi à Khartoum.

Tactique et coaching
Après avoir été décrié suite à sa tactique mise en place face à l’Egypte samedi dernier, Rabah Saâdane a rectifié le tir ce mercredi après-midi. En associant Ghezzal à Saïfi sur le front de l’attaque, le technicien vert a apporté un peu plus d’impact physique. Du répondant qui aura usé Gomâa, de retout dans le onze égyptien après avoir été suspendu. De son côté, le sorcier Shehata a vu sa formation s’éteindre au fil des minutes sans pouvoir rien faire. Pourtant, le coach des Pharaons a tenté avec notamment les entrées de Zidan et Abd Rabo en début de seconde période.

On n’a pas aimé
Qu’il semble loin le temps où Aboutrika rayonnait sur les pelouses du continent noir. Le talentueux meneur de jeu égyptien n’a plus rien d’un pharaon depuis un bon moment. Aucune passe dans le tempo, aucun débordement, plus de vista : les 31 ans du joueur d’Al-Ahly semblent peser lourd. (Le Figaro-18.11.09.)

***liesse en France…Dès le coup de sifflet final qui a marqué la victoire de l’Algérie contre l’Egypte (1-0) au Soudan ce soir, des milliers de supporteurs des « Fennecs » ont manifesté leur joie à Paris, Marseille, Lyon et Lille aux cris de  » one, two, three, viva l’Algérie ! »

En milieu de soirée, l’ambiance était à la fête et aucun incident n’avait été signalé, à l’execption de Lyon où des véhicules ont été incendiés, selon les pompiers de la ville.
A Marseille, sitôt la fin du match, ils se sont précipités par centaines au bas de la Cannebière, drapeaux algériens au vent, pour célébrer sur le Vieux Port la qualification de leur équipe pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

A pied ou en deux roues, des jeunes défilaient klaxon hurlant et drapés aux couleurs de l’Algérie. Par petits groupes, parfois en famille, d’autres entamaient des danses festives sur de la musique algérienne et des percussions. Quelque 650 policiers ont été déployés mercredi soir dans la cité phocéenne pour empêcher que se renouvellent les incidents qui avaient suivi la précédente rencontre samedi. La même liesse régnait dans les rues de Paris. Sur le boulevard Barbès et près de la station de métro du même nom, des attroupements se sont formés avec drapeaux, pétards et cris de joie.

La foule criait  » 1, 2, 3, viva l’Algérie ! » et faisait des signes d’amitié aux passants, leur lançant: « Maintenant on va soutenir la France ! » ou « On va tous y aller en Afrique du Sud ! »
De nombreux jeunes gens sont montés dans les arbres, sur les capots des voitures ou sur des pylônes électriques, tirant pétards et feux d’artifice dans une ambiance de liesse.
Partout dans la capitale, des cortèges de voitures se sont formés, décorés de drapeaux algériens, klaxonnant à tout rompre, souvent applaudis par les passants.(AFP-18.11.09.)

*****La France se qualifie aussi…Tétanisée par l’enjeu et dominée par des Irlandais sans complexe, l’équipe de France a arraché sa qualification avec les tripes pour la Coupe du Monde 2010 en prolongation (1-1 a.p). 
 

**Lire aussi…ALGÉRIE-ÉGYPTE, CE SOIR (18H30) À KHARTOUM 

**BRAVO LES FENNECS !

L’issue heureuse du match d’appui d’hier au Soudan face aux Égyptiens, une issue dont nous n’avons pas douté un instant et qui nous ouvre grandement les portes du prochain Mondial sud-africain au bout d’une longue absence de 24 ans, est la réponse idoine, cinglante à nos « frères égyptiens », celle du terrain et pas celle de la haine, de l’humiliation et de la bastonnade subies au Caire. Nous ne saurions jamais remercier assez ou suffisamment les poulains de Saâdane pour leur formidable prestation hier et le comportement plus qu’honorable des milliers de fans ayant envahi la Capitale du Soudan. Ils ne nous ont pas déçus et c’est tout à leur honneur. Aussi, la victoire des Fennecs hier nous confirme aussi dans notre certitude : nous disposons d’une véritable Équipe nationale sur laquelle nous pouvons désormais compter dans un tout proche avenir, à commencer par la toute proche CAN en Angola. À condition, bien entendu, que les coéquipiers du métronome Ziani, qui ont démontré au chaudron du Cairo Stadium, et hier à Khartoum, toutes leurs capacités à gérer des situations plus que difficiles, bénéficient de toute l’attention qu’il faut. Car ce serait vraiment dommage que ce groupe qui a su et pu gagner le coeur de tout le peuple algérien comme jamais une autre équipe, même celle mythique de 82 qui a fait plier les Allemands, et autre cause exception faite, bien entendu, de celle de la libération du pays du joug colonial français, ne l’a fait, s’effiloche et se disloque. Nous disons ceci car suffisamment renseignés sur le sort, triste, réservé à chaque fois, à bien de nos Champions ayant hissé notre drapeau dans le concert des Nations, et qui sont adulés et portés aux nues le temps d’une prouesse pour être aussitôt mis dans les tiroirs de l’oubli. Preuve en est que l’on a attendu longtemps, très longtemps même, pour voir venir une équipe prendre dignement le relais de celle de Madjer et compères. De vaillants successeurs qui, il ne faut pas se voiler la face, ne sont pas le produit de notre championnat puisque, pour leur quasi majorité, ayant éclos et évoluant dans les grands championnats du Vieux continent. Ils sont nos compatriotes certes, mais ne faudrait- il pas tirer les leçons, toutes les leçons d’une telle réalité, en songeant à l’instauration d’une véritable politique sportive en général et footballistique plus particulièrement, à la hauteur de l’engouement populaire que le sport et la balle ronde suscitent au point de constituer le seul véritable parti rassembleur de notre peuple dans toutes ses composantes. Raouraoua dont nous ne doutons point de la sincérité et du bien-fondé de la démarche de professionnalisation de notre football, semble être sur la bonne voie pour peu qu’un grain de sable ne vienne gripper la machine qu’il a engagée depuis son retour aux affaires de notre balle ronde. En attendant, permettons-nous de savourer cette qualification plus que méritée de nos dignes ambassadeurs et, BRAVO, mille fois BRAVO les Fennecs.(Le Courrier d’Algérrie-18.11.09..

****GOOD MORNING JOHANNESBURG

Il fallait seulement y croire. Il fallait croire en la bande à Saâdane pour que le rêve se réalise 24 ans après, celui d’aller en Coupe du monde qu’abritera le continent africain pour la première fois. Les «guerriers» algériens se sont donnés à fond depuis le début de ces qualifications. Et la conclusion ? Une qualification au Mondial après avoir battu, hier soir à Khartoum, l’Égypte par la plus petite des marges (1- 0), lors du match d’appui. La première mi-temps de cette rencontre, des plus disputées, fut complètement dominée par les Algériens malgré le fait que la première tentative fut égyptienne par l’entremise de Amrou Zaki, qui n’a pu surprendre Chaouchi, aligné en remplacement de Gaouaoui, suspendu pour cumul de cartons. Les capés de Saâdane, qui a complètement changé de schéma tactique relativement à celui adopté samedi dernier, ont su comment gagner la bataille du milieu du terrain et, de ce fait, porter la balle dans le camps égyptien pour créer plusieurs occasions, qui butaient à chaque fois sur Issam El Hadary, et l’on note celle de Ghezzal, Meghni, et Saïfi. La première grosse occasion des Verts fut l’oeuvre de Belhadj, qui, après un corner direct, oblige le keeper égyptien à étaler toute sa classe pour mettre la balle en corner. Vint, juste après, une autre occasion pour Antar Yahia, qui, après une belle balle de Ziani, se trouve en position idéale pour ouvrir la marque. Hélas, Waâl Djomâa intervient pour éloigner la balle. À la 43′ minute, la délivrance vint enfin des pieds de Antar Yahia, qui, d’un tir canon dans un angle fermé, met la balle au fond des filets. Les deux dernières minutes n’apportèrent rien et le referee siffla la fin de cette première manche en faveur des Fennecs. De retour des vestiaires, on remarquait, et ceci dans les premières minutes, que les Algériens repliaient trop en défense ce qui a donné plus de liberté de jeux au Égyptiens qui se créèrent quelques occasions sans pour autant arriver à en concrétiser devant une solide défense, qui entourait un Chaouchi des grands jours. Le premier changement qu’opère Saâdane fut l’incorporation de Matmour à la place de Meghni, sorti sur blessure. À la 60e minute, Ghezzal avait la balle du KO. Hélas, El Hadary sauvera in extremis la tête du pensionnaire du FC Sienne. Juste après, Chaouchi, sauve de son côté l’Algérie d’une égalisation parfaite en arrêtant le tir de Zidan, aligné à la place de Amr Zaki. Zaoui prend la place de Antar Yahia, contraint de céder sa place après avoir contracté une blessure. Malgré cette sortie, la défense algérienne continue à prouver sa solidité malgré les maintes tentatives des pharaons. Chaouchi, incontestablement l’homme du match, s’interpose devant Abou Trika, dans une des plus grosses occasions de cette mi-temps. Le temps passe et les occasions se suivront de part et d’autre. Dans les dernières minutes, Saâdane opère son dernier changement en incorporant Ghilès à la place de Saïfi, qui commençait à perdre ses nerfs. Le référé donnera le coup de sifflet finale de cette rencontre et le coup d’envoi d’une grande fête qui, à coup certain, durera des jours, voire des semaines.(Le courrier d’Algérie-18.11.09.)

******Fiche technique

Stade d’El Merreikh à Omdourman (Khartoum)
Affluence: 34.000 spectateurs Bon éclairage Terrain praticable
Arbitrage : Maillet Eddy Allen (Seychelles)
1er assistant : Menkouande Evarist (Cameroun)
2e assistant : Damoo Jason Joseph (Seychelles)
4e arbitre: Labrosse Jen-Claude (Seychelles)
Commissaire du match: Omari
Selami Constant (RDCongo).
But:
Algérie: Antar Yahia (40)
Avertissements:
Algérie : Belhadj (1), Ghezzal
(20), Ziani (50),Yebda (54)
Égypte : Wael Gomaa (27)
Abdrabou (64)
Composition des deux équipes:
Algérie : Fawzi Chaouchi (GB),
Antar Yahia (Samir Zaoui 68), Madjid
Bougherra, Rafik Halliche, Yazid
Mansouri, Mourad Megheni (Karim
Matmour 56), Hassen Yebda, Nadir
Belhadj, Karim Ziani, Rafik Saifi
(Ghilas 84) et Abdelkader Ghezzal.
Entraîneur : Rabah Saadane
Égypte : Essam EL Hadary (GB),
Ahmed Al Muhamadi, Abdel Zaher El
Sakka (Ahmed Aid 76), Hani Said,
Ahmed Fathi (Abdrabou 46), Amr
Zaki (Zidan 46), Emad Meteab,Wael
Gomaa, Sayed Moawad (C), Ahmed
Hassan et Mohamed Aboutrika.
Entraîneur: Hassan Shehata .

****** La longue marche des Algériens. Les Algériens ont, depuis la nuit des temps, fait l’exception. Un peuple qui ne recule devant rien. Confronté à des situations des plus dures au fil des temps qui passaient, ce peuple a su relever les plus grands défis. Si l’histoire était à remonter, l’on saurait que ce peuple ne s’est jamais laissé faire. Impossible, donc, n’est plus algérien. Depuis juin dernier, où pour rappel l’Équipe nationale de football a battu celle de l’Égypte au stade Tchaker de Blida, c’était un sentiment d’espoir qui est né en ces millions d’Algériens qui ne croyaient à autre chose qu’à une qualification au Mondial. Après tout ce qui a entouré une rencontre qui ne devait être que celle de foot, les Verts ont su, à leur manière, faire taire ceux qui croyaient que le foot algérien était en hibernation. Il l’était peut-être mais tel un volcan endormi, quand il se réveille, il emporte tout ce qui est sur son chemin. Sinon, quoi dire de plus après le succès éclatant réalisé par les Fennecs. Le succès d’hier, au stade d’Omdourman ouvre grandes les portes du Mondial sud-africain à une sélection née dans la précipitation, dans la douleur, et surtout ayant subi toutes les atrocités du monde en terre égyptienne. À travers tout le territoire de cette belle Algérie, la réaction des Algériens comme celle des milliers d’Algérois ne s’est pas trop faite attendre. Dans la Capitale, quelques minutes juste après le coup de sifflet final, d’un match à couper le souffle, ils sont sortis en masse pour fêter cette victoire, et surtout rendre un grand hommage au Onze national. En effet, les fans de l’équipe d’Algérie de football ont investi bruyamment de nouveau les artères de la Capitale pour exprimer leur joie suite à un succès bien mérité des poulains de Rabah Saâdane. Ces rues qui ont connu un calme relatif pendant la durée de la rencontre ont retrouvé leurs habitués. Hommes, femmes et de même les vieux, tous à la rue avec une seule idée en tête, fêter cette victoire brillante de des Fennecs face aux « diables » d’Égypte. Que ça soit à la Maison de la presse de Kouba, dans les quartiers les plus proches, à Hussein- Dey ou à Bachdjarah, à Tizi Ouzou, à Oran, à Annaba, à Tamanrasset et dans la moindre parcelle de notre chère Algérie, c’était une ambiance de folie qui régnait. Les klaxons se mêlaient aux youyous de nos femmes et filles qui, elles aussi, ont préféré passer cette partie de la nuit à chanter et danser aux rythmes des chants en l’honneur des Verts. La joie régnait en maître absolu partout où nous étions de passage.Tous les mots qui puissent exister ne pourront décrire cet enchantement populaire. Les Verts, ou plutôt les Algériens ont battu ces Égyptiens trop imbus d’eux-mêmes et ont prouvé que l’Algérie, quoi qu’il en soit, est toujours debout. Suffirait-il de dire, Merci les Verts…, certainement pas. (Le Courrier d’Algérie-18.11.09.)

********COMMUNAUTÉ ALGÉRIENNE EN FRANCE«Coeur et âme avec les Verts»

Quelques heures avant le coup d’envoi du match d’hier à Khartoum, Riadh était convaincu de la qualification des Verts au prochain Mondial 2010. « Ce n’est que partie remise. Ce match d’appui permettra aux nôtres de relever le défi et d’oublier l’affront subi au Caire », clamait-il sous le regard approbateur de ses compères. Riadh, Samir, Abderrahmane, Nourredine et bien d’autres jeunes Algériens résidant dans le quartier de Barbès, au 18e arrondissement de Paris, vouent un amour inconditionnel à l’Équipe nationale. Ils ne pouvaient pas concevoir une nouvelle défaite, après ce qui s’est passé au Caire. « Corps et âme, nous sommes tous avec l’Algérie ! », disaient-ils et trouvaient «normal» le sentiment qu’ils partagent avec les centaines de milliers de leurs compatriotes d’Alger, d’Oran, d’Annaba, de Béjaïa et des autres régions du pays. Mahfoud, originaire de Sétif, s’est dit « frustré » de ne pas pouvoir effectuer comme les milliers d’Algériens le voyage vers Khartoum pour supporter les Fennecs. « J’aurai bien aimé être au pays pour être parmi tous les jeunes qui se sont rendus à Khartoum. J’apprécie, à sa juste valeur, les mesures prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour faciliter le déplacement des supporters. Maâlich, je suivrai le match avec des amis sur un écran géant. L’ambiance des grands stades sera au rendez-vous. C’est promis ! » avait-il assuré. De nombreux fans des Fennecs ont estimé que les mesures prises par les pouvoirs publics « sont justes ». Incontestablement, le quartier de Barbès était en effervescence quelques heures avant le début de ce match décisif pour les Verts. Il revivait la même ambiance que celle qui a précédé ce fameux samedi soir. Tous les regards étaient braqués sur Khartoum. Le match d’appui est au centre de toutes les discussions. Même les « chibani » (vielles personnes) étaient de la partie et n’hésitaient pas à évoquer les moments de gloire du ballon rond national, avec de prestigieuses étoiles comme les Mekhloufi, Boubekeur, Khabatou, Ibrir, Debiar, Siki et les autres. Barbès, le plus maghrébin des quartiers parisiens, ressemblait à n’importe quel endroit du pays. Drapeaux aux couleurs nationales accrochés un peu partout, chansons encourageant « El khadra » (Verts) fusaient de toutes les boutiques où l’on trouvait tous les produits, posters des Verts bien en évidence dans les dizaines de cafés et petits restaurants, boucheries et téléboutiques fréquentés par la communauté nationale. Ce quartier mythique de Paris était un baromètre de l’ambiance qui régnait dans les autres lieux où la communauté nationale est bien implantée. Que ce soit en Ile de France ou dans les villes de l’hexagone, comme Marseille, Strasbourg, Montpellier, Nantes, Lille ou Lyon. Des associations de quartiers ou des groupes d’amis se sont organisés pour se retrouver dans des salles, dans les cafés ou restaurants pour suivre ensemble la rencontre. Mardi, lors de l’ouverture du Salon international de la sous-traitance qui se tient à Villepinte, au nord de Paris, les visiteurs ont été agréablement surpris de voir que les stands de certaines entreprises nationales arboraient fièrement l’emblème national et des posters du « Onze » national figuraient en bonne place. Une touche particulière a été ajoutée par des hôtesses qui portaient des écharpes en soie, frappées aux couleurs nationales et portant le slogan « Allez les Verts ». Ces dames n’ont pas hésité à donner toutes les explications aux plus curieux des visiteurs. Cette initiative a été appréciée par ces visiteurs, des professionnels du secteur de la sous-traitance, venus surtout nouer des relations d’affaires. (le Courrier d’Algérie-18.11.09.)

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