Moubarak reçoit Perez et défie les Arabes
24 11 2009Shimon Peres en Égypte… Hosni Moubarak reçoit son homologue Israélien… Peres en conférence de presse commune avec son hôte Moubarak …Le chef d’État égyptien a appelé Israël à reprendre les négociations là où elles s’étaient arrêtées… Shimon Peres, a estimé au Caire que l’expansion des colonies juives de Cisjordanie était une question «marginale»… Shimon Peres et Hosni Moubarak ont reconnu dimanche des divergences sur la question de Jérusalem… Face à toute cette agitation politique aux issues connues, car souvent sans issue, pendant la conférence de presse Peres-Moubarak des avions israéliens menaient des raids contre la Bande de Ghaza, blessant plusieurs Palestiniens .
En juillet dernier , à Charm el Cheikh, Shimon Peres à lancé au nez de ses hôtes : «Israël sera un État juif, et la Palestine un État arabe, la question est tranchée» ; «lorsque nous serons autour de la table des négociations, les choses seront plus claires,» lui avait répondu le raïs égyptien… L’histoire retiendra qu’en 2001, Shimon Peres a conduit le parti Travailliste à rejoindre le gouvernement d’Ariel Sharon, afin de devenir ministre des Affaires étrangères de l’homme dont le seul nom faisait frémir d’horreur le monde entier après le massacre de Sabra et Shatila. À la veille de cette visite d’état, Hosni Moubarak a mis en garde l’Iran contre toute tentative d’ingérence dans ce qu’il qualifiât « affaires du monde arabe » ceci pouvant s’expliquer par cela, rappelons qu’en juillet 2009 deux autres navires de guerre israéliens, le Hanit et le Eilat, ont traversé le Canal de Suez en direction de la Mer Rouge. Le Hanit y avait déjà transité en juin avec le sousmarin Dolphin. Ceci implique un accord israélo-égyptien de fonction antiiranienne. Les sources militaires israéliennes elles-mêmes parlent d’un “changement de politique”, qui permet aux unités de la marine de transiter librement par le Canal. C’est ce qu’a confirmé le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, qui a qualifié de “légitime” l’utilisation militaire du Canal de Suez par Israël, établie par “un accord entre Le Caire et Jérusalem”. Les manoeuvres en questions étaient, expliquera le quotidien Israélien Haaretz, un signal d’avertissement à l’Iran”. Les visites de responsables israéliens en Égypte sont, peut-être, plus fréquentes que leur déplacement en Europe. Ils sont presque tous reçus par le chef de l’État en personne, sinon par le chef du Service des renseignements, Omar Soleimane. Un comité sécuritaire égypto-israélien se réunit périodiquement et l’échange commercial entre les deux pays a atteint les quelques 400 millions de dollars. La Capitale égyptienne, qui exportait vers Israël pour 12 millions de dollars, parle aujourd’hui d’exportations d’une valeur de 300 millions de dollars. Au fil des années, Israël a réussi à transmettre aux Égyptiens le message suivant : nous refusons la paix. Que ce soit sous les Travaillistes ou le Likoud ou Israël Beiteinu, le traité de paix Israélo-Égyptien a permis à l’État sioniste d’obtenir un appartement dans le quartier de Guiza pour lui servir de première ambassade dans une capitale arabe. Cependant plus de 36 ans après la guerre d’Octobre qui a marqué un tournant dans les relations entre Le Caire et Tel Aviv, la normalisation est peu admise par les Égyptiens. Elle constitue même un tabou. (1)
92 ans après Balfour, 62 ans après le plan de partage
Novembre ; un mois chargé de dates symboliques lourdes de décisions douloureuses aux conséquences dramatiques pour le peuple palestinien. Novembre commémore tout à la fois la Promesse Balfour, engageant la Grande Bretagne à aménager sur le territoire d’autrui un «Foyer national juif» en Palestine. Le 2 novembre 1917, en pleine Guerre mondiale, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Arthur James Balfour publie une lettre où il indique que son gouvernement est disposé à créer en Palestine un «foyer national juif». Cette lettre ouverte n’a pour les Anglais d’autre intérêt que de rassurer les juifs américains, plus portés à soutenir les Puissances centrales qu’une alliance où figure la Russie au passé lourdement antisémite. Mais elle va légitimer trente ans plus tard la création de l’État d’Israël. Adressée au baron de Rothschild, la lettre a été en fait rédigée en étroite concertation avec ce dernier, qui préside l’antenne anglaise du mouvement sioniste, promoteur de l’installation des juifs en Palestine. Et c’est sans compter la Résolution n°181 de l’Assemblée générale des Nations unies du 29 novembre 1947 portant plan de partage de la Palestine en deux États, l’un juif, l’autre arabe, et la résolution 242 du Conseil de sécurité du 22 novembre 1967 posant les bases du règlement du conflit israélo-arabe. 92 ans après la promesse Balfour, 62 ans après le plan de partage, 42 ans après la résolution internationale, la Palestine, berceau des trois grandes religions monothéistes , haut lieu de la coexistence entre Orient et Occident, est devenue le plus grand camp de concentration à ciel ouvert de l’époque contemporaine avec ses dix mille prisonniers politiques palestiniens, une population en agonie sous le poids de ses 750 barrages militaires, un mur discriminatoire de séparation, trois fois plus long que le Mur de Berlin, alors que, parallèlement, 80 pour cent du territoire palestinien a été spolié et gangrené par des colonies israéliennes de peuplement, 80% des ressources aquifères de Cisjordanie ponctionnées au profit des Israéliens, de même que les ressources gazières au large de Ghaza, qui font l’objet d’un véritable rapt. Le champ Mari B d’Israël entre en fait dans les eaux de Ghaza et pourrait être classifié comme propriété conjointe. Israël reçoit du gaz naturel de ce champ depuis 2003 sans susciter la moindre condamnation internationale. Noble Energy a découvert le champ gazier Mari B en mars 2000 et a entamé la première production israélienne en offshore le 24 décembre 2003. Le site de production est destiné à produire jusqu’à 600 millions de mètres cube par jour. Noble Energy a estimé que le total des réserves récupérables dépassait le trillion de mètres cube. Noble Energy est l’opérateur du projet avec 47,059% de participation directe avec des partenaires israéliens Avner Oil Exploration Limited participation 23% Delek Drilling Limited participation 25,5% et Properties Ltd 4,441%. Les Accords d’Oslo en 1995 ont donné aux pêcheurs de Ghaza une zone de 20 miles nautiques, une reconnaissance neutralisée par le gouvernement israélien. L’accord Bertini, en 2002, leur donnait une zone de 12 miles, réduite par la suite par l’armée israélienne à 6 miles nautiques en 2006. Cette zone elle-même est entrecoupée de zones tampons, la zone K, sur la frontière nord avec Israël avec 1,5 mile nautique de large et au sud, la zone M sur la frontière égyptienne avec 1 mile nautique de large. Entre les deux se situe la zone L, totalement contrôlée par la marine israélienne de manière très agressive. (2)
En 2005 Israël et l’Égypte ont négocié un accord de sécurité
L’ancien président américain, Jimmy Carter, en visite à Ghaza, a dénoncé le blocus imposé depuis deux ans par l’occupation israélienne à ce territoire, et a déploré l’agression militaire sioniste (27 décembre-18 janvier 2009) qui avait fait plus de 1 400 martyrs palestiniens. «Je suis très affecté. Je dois retenir mes larmes en voyant la destruction qui a été infligée sur votre peuple», a notamment déclaré Carter. La Bande de Ghaza est occupée par Israël depuis 1967 ; jusqu’en 2005, Israël a fait de Ghaza une zone militaire fermée et a exigé des Palestiniens qui voulaient quitter le territoire l’obtention d’ une autorisation dûment signée par l’État hébreux. Rafah demeure le seul point d’entrée partagé avec un autre État que celui d’Israël. En 1979, le président égyptien, Anouar El-Sadate, et le Premier ministre israélien, Menaihem Begin, ont signé un traité de paix. La ville de Rafah a été divisée par le traité, plaçant la partie la plus densément peuplée dans la zone de Ghaza occupée par Israël. En 1982, alors qu’Israël se retirait du Sinaï égyptien, le ministre de la Défense, Ariel Sharon, aurait demandé la modification de la délimitation de la frontière, de façon à ce que tout Rafah soit inclus dans le côté israélien, mais l’Égypte a refusé. La partition de Rafah a amené des familles divisées à creuser le premier des tunnels souterrains, comme moyen de communication. Les opérations militaires israéliennes diligentées contre les passages souterrains ont attiré les critiques de la communauté internationale, en raison des pertes de vies des civils et de la destruction de maisons au cours de ces opérations. En 2005, lors du retrait des colonies et des bases militaires israéliennes de la Bande de Ghaza, Israël et l’Égypte ont négocié un accord de sécurité. L’Égypte a déployé 750 gardes-frontières dans la région (l’accord avec Israël impose des limites strictes sur le nombre de troupes et le type d’équipement que l’Égypte peut déployer de son côté de la frontière.) En 2006 Israël a ordonné la fermeture du passage durant 86% du temps. Depuis ce temps le passage est presque toujours fermé. La seule exception notable à cette fermeture fut en janvier 2008, quand des militants palestiniens ont démoli un partie de la frontière entre Ghaza et l’Égypte et des centaines de milliers de Palestiniens sont passés de l’autre côté pour quelques jours, afin d’acheter les vivres dont ils avaient désespérément besoin. L’Égypte a également accordé quelques exceptions, permettant à des Palestiniens d’accéder à des soins médicaux d’urgence et à ceux allant en pèlerinage à La Mecque de sortir par le poste frontalier de Rafah. Néanmoins, le Caire continu de soutenir le siège de Ghaza, en refusant d’ouvrir pleinement la frontière. Cette intransigeance a eu des conséquences terribles au cours de décembre 2008-janvier 2009, durant l’agression sanglante d’Israël: les services médicaux d’urgence ne pouvaient fonctionner avec si peu d’approvisionnement médical et de fréquentes coupures d’électricité. Les convois d’aide humanitaire et des médecins de partout au monde attendaient en queue du côté égyptien de la frontière, et en dépit de la gravité de la situation, l’Égypte a maintenu un accès à la Bande de Ghaza strictement limité. Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré qu’il refuserait d’ouvrir la frontière tant que l’autorité du président de l’Autorité palestinienne (Fatah) n’est pas rétablie à Ghaza. L’Égypte est également sous la pression des Américains pour maintenir la fermeture de la frontière en vue de mettre un terme à ladite « contrebande». Israël et l’Égypte sont les deux principaux bénéficiaires de l’aide américaine de financement militaire (des subventions approuvées par le Congrès aux gouvernements pour financer l’achat d’armes américaines.) Israël a exigé « que les États-Unis accordent leur assistance annuelle de 1,3 milliard de dollars en aide militaire [à l’Égypte] de manière conditionnelle aux efforts de l’Égypte pour le million et demi d’Arabes à Ghaza qui souffrent et subissent les affres de toutes les privations. La seule ouverture au monde qui ne soit pas contrôlée par Israël est la frontière avec l’Égypte. C’est seulement de là que peut arriver la nourriture pour maintenir en vie et les médicaments pour sauver les blessés. Cette frontière reste fermée au sommet de l’horreur. L’armée égyptienne a bloqué la seule voie pour l’entrée de la nourriture et des médicaments, pendant que les chirurgiens opèrent les blessés sans anesthésie. La Section 690 du PL 110- 161, du «Consolidated Appropriations Act » de 2008, comprend une aide de 100 millions de dollars conditionnelle, entre autres, aux efforts de l’Égypte de détection et de destruction des tunnels de contrebande. (3)
Les complices, piètres voisins
Richard A. Falk, professeur émérite de droit international à Princeton, expliquera que les multiples développements dans la Bande de Ghaza sont particulièrement dérangeants précisément parce qu’ils expriment une intention absolument délibérée, de la part d’Israël et de ses alliés, de soumettre une communauté humaine entière à des conditions mettant sa vie en danger de la plus extrême cruauté. La suggestion que ce type de comportement est en réalité un holocauste en devenir, représente un appel quasi désespéré adressé aux gouvernements du monde entier ainsi qu’à l’opinion publique internationale leur demandant d’agir urgemment afin d’empêcher que ces tendances génocidaires ne culminent dans une tragédie collective. À supposer que l’éthos d’un «devoir de protection», récemment adopté par le Conseil de sécurité de l’Onu comme fondement des «interventions humanitaires» ait une applicabilité, il consisterait à agir immédiatement afin de commencer à protéger la population de Ghaza contre de nouvelles douleurs et de nouvelles souffrances. Mais il serait irréaliste d’attendre de l’Onu qu’elle remue le petit doigt devant cette crise, étant donné le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël La situation à Ghaza, du point de vue moral, est pire, car la communauté internationale est en train de regarder le spectacle hideux se dérouler tandis que certains de ses membres les plus influents encouragent et secondent activement Israël dans sa façon de traiter Ghaza. Non seulement les États- Unis, mais aussi l’Union européenne, sont complices, comme le sont ces piètres voisins que sont l’Égypte et la Jordanie, qui redoutent manifestement que le Hamas ait un rapport, d’une façon ou d’une autre, avec leurs propres problèmes liés à l’ascension des Frères musulmans à l’intérieur de leurs propres frontières.
La montée en puissance du Hamas pose un problème politique à l’Égypte et à l’Arabie Saoudite. Il s’agit en effet d’un mouvement de libération nationale issu d’un milieu religieux sunnite progressiste et susceptible d’influence dans le reste du monde musulman via les organisations sunnites, actuellement contrôlées par l’Arabie Saoudite, et dans une moindre mesure par l’Égypte. Un succès du Hamas signifierait à court terme une révolution en Égypte, et à moyen terme une autre en Arabie Saoudite. De ce point de vue, la guerre actuelle à Ghaza n’a pas seulement pour but de maintenir l’apartheid en Palestine, mais aussi et surtout, de maintenir un contrôle réactionnaire et obscurantiste sur l’ensemble de la communauté sunnite ; un contrôle qui est exercé dans l’intérêt des Anglo- Saxons et d’Israël par des gouvernements soutenus par eux à bout de bras. Elle fait apparaître un clivage qui n’a rien à voir avec l’ethnie ou la religion. Le vrai conflit n’est pas entre juifs et musulmans, entre chiites et sunnites, entre arabes et perses, mais il oppose la liberté et le droit d’un côté, à la domination et à la violence de l’autre. L’opération « plomb durci » a été planifiée par Tel-Aviv avec ses partenaires de Riyad et du Caire. Elle se résume ainsi : les forces armés israéliennes, le blocus égyptien et les finances saoudiennes. À cela s’ajoute le soutien de l’Égypte aux paramilitaires du général Mohamed Dahlan. Ils sont actuellement 2 500 stationnés près de Rafah (et non 10 000 comme je l’ai précédemment écrit par erreur en comptabilisant des forces égyptiennes). Ces mercenaires arabes sont prêts à entrer à Ghaza, une fois la résistance au sol maîtrisée par les tanks israéliens, pour faire le sale boulot à la place des Israéliens, c’est-à-dire y massacrer les familles du Hamas. Cette opération militaire s’accompagne d’une action diplomatique de l’Égypte et de l’Arabie saoudite pour torpiller les initiatives de la Ligue arabe promues par le Qatar et la Syrie. Tout cela est certainement difficile à admettre, mais il faut regarder la réalité en face. Riyad et Le Caire ont rejoint le camp sioniste. Je le redis : la décision de l’attaque n’a pas été prise en concertation avec les États-Unis, mais avec l’Égypte et l’Arabie Saoudite. (Le Courrier d’Algérie-24.11.09.)
Références :
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ Renenaba.org
http://www.cjpmo.org/DisplayDo cument
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***Il serait temps de reconsidérer la gestion de la ligue arabe
L’Egypte « locomotive des arabes » est un slogan révolu
Devant la campagne médiatique sans précédent mené par les différentes franges de la société égyptiennes et à leur tête le parti au pouvoir contre l’Algérie, allant même jusqu’à porter atteinte à son histoire et ses symboles, sous le slogan brandit par l’Egypte arabe, d’une Egypte « Oum Dounia » et de son rôle historique dans la direction de la ligue arabe.
Personnes ne contestent les rôles phare et avant-gardistes de l’Egypte dans le monde arabe, qui était certes vrai avant les accords de Camp David, mais ce qui s’est passé après appelle à reconsidérer son rôle et sa crédibilité qui en ont pris un sacré coup. Ces dires sont appuyés par de nombreux rapports de centres d’études stratégiques internationales et gouvernementales, à l’instar de l’agence américaine de renseignements confirmant que l’Egypte avait perdu son rôle de leader dans la région au profit de l’Arabie Saoudite.
La Turquie est elle aussi, d’après les observateurs, la force territoriale montante pouvant prétendre au siège laissé vacant par l’Egypte. L’opinion arabe a été en effet sensible aux prises de position de la Turquie concernant le conflit israélo-palestinien, particulièrement durant l’agression contre Ghaza, contrairement aux égyptiens qui ont préféré maintenir le blocus, provoquant la colère du monde arabe, qui pense que la Turquie est un des pays étant le plus a même de jouer un rôle positif dans les questions brulantes qui interpellent le monde arabe.
Un récent sondage de la fondation d’études économiques et sociales, sur « la perception de la Turquie au moyen orient », effectué en Irak, en Syrie, en Egypte, en Jordanie au Liban, en Arabie Saoudite et en Palestine a dévoilé que 79% des personnes sondées et 89% des palestiniens, trouvent que la Turquie doit s’investir dans les efforts de médiations au moyen orient ».
Ce petit aperçu des chiffres et des résultats des recherches montre le réel poids de l’Egypte actuellement, et pose la question de savoir combien d’arabes la soutiendront encore et la considéreront comme porte-parole du monde arabe, aux vus du recul de son influence dans la région. Et pour ne pas avoir pu apporter aucun acquis à la cause palestinienne, auquel l’échec au niveau diplomatique et les dissensions internes ont grandement contribués.
L’Egypte a, par ailleurs, était la première à passer outre la décision de boycott prise par la ligue arabe, en signant l’accord de « … » avec les Etats-Unis et Israël concernant les échanges commerciaux.
Tout ceci nous amène donc à soulever un autre problème, celui du monopole exercé par l’Egypte sur la ligue arabe et sur son secrétariat général à l’ombre du recul de son influence, il est semble-t-il temps de reconsidérer le principe de roulement au poste de secrétaire général , déjà débattu lors du sommet arabe en Algérie en 2005, et de reconsidérer l’organisation de manière générale, tout en songeant à lui injecter du sang neuf dans l’espoir que cela la rende plus efficace qu’elle ne l’a été jusque-là.(El Khabar-24.11.09.)
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**Arrêtez « le monde des ordures »
Les insultes et blasphèmes par lesquels le Caire s’en est pris à l’Algérie ne nous ont pas rendu tristes et les déclarations nazis et attaques féroces de plus d’un interlocuteur dans les chaines satellitaires égyptiennes ne nous pas fait mal et les mensonges qui ont été fabriqués dans les laboratoires de Djamel et de Alaa Moubarak par lesquels ils ont voulu ternir l’image de l’Algérie, partant du principe de gagner coûte que coûte, ne nous ont pas, non plus, mis en colère.
Ce qui m’a tellement dérangé c’est que la voix de la raison, des intellectuels et de la sagesse a été étouffée en Egypte et qu’on a sélectionné des têtes pour blasphémer et insulter les Algériens et leur Etat. Ce qui n’honore malheureusement pas l’Egypte et ce qui ne reflète pas sa valeur. Plus que ça, si nous ne connaissions pas avant ça le peuple égyptien, qui souffre quotidiennement et qui sue sang et eau pour la construire de son pays nous nous aurions demandé d’où est venu ce monde d’ordure qui est diffusé par les chaines satellitaires privées créée, pour rappel, en suçant le sang des égyptiens honnêtes à Said, port Said, à Assiout, Alexandrie et autres.
Nous n’allons pas dire cette fois ce qu’a dit Hamza, l’oncle paternel du prophète QSSSL dans l’invasion de Badr : « faites venir vos plus courageux hommes », étant donné que nous considérons que ce qui s’est passé autour d’un match de football mériterait tout cette encre versé par les médias et toutes ces insultes et mensonges qu’on a collés à l’Algérie, Etat et peuple. Cependant, nous vous disons « faites venir vos sages parmi les intellectuels, afin qu’il y ait des débats d’idées et de preuves et afin que nous nous comparions devant la logique de la justice et de la conscience, afin que nous ne nous tromperions pas et ne condamnerions pas l’Egypte, la civilisation à la base du monde d’ordures qu’on sert dans des « plateaux » des médias télévisés égyptiens, comme étant l’image de l’Egypte du troisième millénaire.
Nous insistons à appeler la vraie élite égyptienne et non l’Egypte truquée et fabriquée dans les laboratoires de Djamel et d’Alaa Moubarak à nous faire écouter sa voix et nous faire part de sa position et nous serons très heureux de l’écouter même si elle n’arrivera pas à rendre justice à l’Algérie. Nous les appelons par amour pour l’Egypte, parce que tous ceux que nous avons entendus depuis le début de ce débat sportif jusqu’à présent, donnent l’impression que la Caire est une contrée où n’existent que des égouts et prostitution et non pas la terre qui a donné naissance à Djamel Abdennaceur et à Al-‘Aqad, Darwiche, Fouad Nedjm et tant d’autres figures marquantes.
L’Egypte serait elle devenue stérile à ce point et incapable de donner naissance à ceux qui protégeront son poids, son influence, sa réputation et son Histoire, pour se mettre entre les mains de danseuses des cabarets, chanteuses des vidéoclips et diplômés du boulevard de la pyramide pour exprimer et défendre sa dignité ?
Même s’il est arrivé que les algériens aient humilié les supporters de l’équipe égyptienne de football ou les ont attaqués, cela restera comme on dit en Algérie « une pierre qu’on reçoit d’un ami est considérée comme une pomme », mais malheureusement, la réaction des égyptiens n’a pas été à la hauteur et à l’image et à la dimension du « oiseau libre qu’on ne peut mettre dans une cage ».(El Khabar-24.11.09.)
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**Algerie- Égypte : Les relations économiques mises à rude épreuve
L’impact de la crise risque de se faire ressentir par les relations economiques. L’Egypte en serait sûrement le grand perdant.
Il n’est plus un secret pour personne que les tensions nées à la suite de la rencontre Égypte – Algérie ont lourdement influé sur les relations entre les deux pays. Vraisemblablement, l’Égypte est, économiquement, le grand perdant. Considéré comme le premier pays arabe à investir en Algérie, l’Égypte a engrangé une manne financière importante. Présente, notamment dans les secteurs des télécommunications, du ciment, du médicament et de l’électronique et le bâtiment, l’Égypte se positionne en tête de liste des investisseurs arabes en Algérie, selon le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements. Ses investissements avaient atteint la barre de 4 milliards de dollars à la fin 2007, connaissant une hausse considérable. La facture s’élèverait à plus de 40 milliards de dollars. Une grande partie de ce résultat est réalisée par Djezzy, l’opérateur de téléphonie Orascom qui vient de subir un redressement fiscal de 596,6 millions de dollars. Le groupe égyptien Orascom Telecom vient d’être destinataire, hier, 17 novembre, d’une correspondance de la Direction générale algérienne des impôts (DGI). Ce qui réduira le montant des dividendes distribués par Djezzy à partir de 2010, comme le souligne l’opérateur égyptien qui prévoit une forte influence à la baisse sur ses liquidités dont les activités en Algérie fournissent quelque 96,8% du flux de trésorerie de l’opérateur d’Orascom Telecom. Une nouvelle peu réjouissante et qui vient s’ajouter à la fermeture exceptionnelle des principaux bureaux de cette entreprise, cible des bandes de saccageurs qui ont vandalisé les locaux de Djezzy à Alger et dans certaines autres régions du pays. Les Égyptiens investissent également dans le para-petrolier, la pétrochimie et l’énergie, tel que le projet Petrojet, les matériaux de construction et l’agriculture. Les ministres algériens et Égyptien viennent de présider, dimanche passé, la cérémonie de signature de l’accord portant ouverture du capital de la cimenterie de Zahana (Mascara) au profit du groupe égyptien ASEC. Il est donc clair que cette relation entre les deux pays a permis à l’économie égyptienne de se renflouer en réalisant des résultats importants qui dépassent les 22 milliards de dollars. Les investissements arabes en Algérie ont dépassé les 35 milliards de dollars. En 2008, l’Algérie a dépassé les 40 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). La partie égyptienne a conclu trois grands projets d’investissement hors hydrocarbures, dont celui du groupe El Ezz Steel pour la production de rond à béton dans la région de Bellara, à Jijel, pour un montant de 750 millions de dollars, La reprise de la cimenterie de Djelfa par le groupe ASEC avec un investissement de 13 millions de dollars. Le projet Sorfert de partenariat entre Sonatrach et Orascom pour la production de fertilisants, dont le montant est de 2,1 milliards de dollars. Autant d’intérêts que semble occulter la partie égyptienne dans son aveuglement et son chauvinisme qui lui font oublier toute notion de supraobjectivité.
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