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Parents battus par leurs enfants(en France)

24112009

*Le cri d’alarme de centaines de parents battus

Les employés de Jeunes Violences Ecoute reçoivent chaque année près de 650 appels de parents victimes de leurs enfants violents .
Les employés de Jeunes Violences Ecoute reçoivent chaque année près de 650 appels de parents victimes de leurs enfants violents .

REPORTAGE – Le numéro vert «Jeunes Violences Ecoute» enregistre une augmentation sensible des appels de parents agressés par leurs enfants. La plupart d’entre eux, désemparés par cette violence tant physique que verbale, ne savent pas toujours comment réagir.

Parents battus par leurs enfants(en France) coeur- Une mère violemment poussée contre un mur par son fils, une autre giflée par sa fille, des parents régulièrement insultés, rabaissés par leur enfant en pleine crise d’adolescence. Des situations auxquelles un nombre croissant de parents se retrouve aujourd’hui confrontés. Des mères seules, mais également des familles traditionnelles, issues de tous les milieux sociaux, sont touchées par ce fléau.

La vingtaine d’employés du numéro vert «Jeunes Violences Ecoute» (0 800 20 22 23), créé en 2000 par le conseil régional d’Ile-de-France, a d’ailleurs constaté une augmentation des appels de parents victimes de leurs enfants. «Ce phénomène n’existait pas avant 2001. Aujourd’hui, il représente environ 5% de nos appels annuels», explique au Figaro.fr la responsable de la plate-forme, Brigitte Cadéac, soit près de 650 coups de fil sur 13 000. «Cela va du problème léger aux affaires plus graves où la violence physique a pris le dessus, poursuit Aurélie Baretje, psychologue clinicienne et chargée de missions à Jeunes Violences Ecoute. Mais si nous avons accès à toute cette violence, c’est aussi parce que les parents arrivent davantage à en parler».

Rassurés par l’anonymat de la plateforme, les parents appellent en effet pour exposer un problème dont ils n’arrivent pas à parler avec leurs proches. Une démarche qui souligne leur volonté de briser la loi du silence et de ne plus être victimes de leur enfant. Protégés du regard extérieur, ils expriment leur choc face à cette violence inouïe, mais aussi, entre deux sanglots, leur culpabilité, leur honte d’avoir échoué dans leur rôle de parents. «Dans les cas de violence verbale, on essaye de les rassurer en leur expliquant que la situation s’améliorera s’ils corrigent l’injure proférée par leur fils ou leur fille, précise Aurélie Baretje. Par contre, lorsque les limites ne sont pas très vite fixées, ils peuvent très vite se faire insulter dix, vingt, trente fois».

Des parents contraints de porter plainte contre leur enfant

Exemple édifiant avec un couple de parents, qui, choqué par les insultes et les mensonges à répétition de leur fille, ne savait pas comment réagir après des années d’une relation paisible. «L’agressivité s’est installée progressivement jusqu’à la première insulte. Et comme les parents n’ont rien dit, l’adolescente a continué, décrypte la psychologue. En réalité, ils craignaient que leur fille ne leur parle plus et ne les aime plus s’ils la reprenaient. La mère pleurait au téléphone, mais nous l’avons rassurée en lui expliquant qu’elle devait fixer des limites à sa fille».

Mais dans d’autres situations, où le recadrage ne suffit plus, la violence physique prend parfois le pas sur les insultes. Des jeunes, ne trouvant pas les mots pour exprimer leur colère, en viennent aux mains, poussent violemment leur mère et la giflent. Une femme élevant seule son fils a ainsi récemment contacté «Jeunes Violences Ecoute». Alors qu’elle était parvenue à obtenir la mise en place d’aides éducatives pour canaliser l’adolescent, elle est revenue au point de départ, aucun suivi n’ayant été effectué depuis un an. Pire, elle avoue désormais craindre de se retrouver seule avec son fils.

Face à ces situations extrêmes, certains parents sont contraints d’avoir recours à la police, forcés de porter plainte contre leur propre enfant pour mettre un terme à leur brutalité. «C’est un geste très difficile, mais immiscer un tiers comme la police dans sa relation avec son enfant permet de poser des limites, souligne la psychologue. Sinon, le jeune rentre dans la faille et c’est la porte ouverte à tout».  (Le Figaro-23.11.09.)

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* violences conjugales en huasse

Les coups et blessures au sein même du couple se révèlent déterminants dans la hausse générale des violences.

coeur- Selon l’Observatoire national français de la délinquance (OND), ils représentent «un quart de l’ensemble des actes de violence volontaire en France». Le criminologue Christophe Soullez et son équipe de l’OND font état de plus 47 000 faits recensés l’an dernier. Avec des évolutions à donner le vertige : + 31 % d’augmentation en trois ans, soit 12 000 victimes de plus, dont 6 500 pour la seule année 2007. En Seine-Saint-Denis, les dissensions au sein du couple expliquent même un fait de violence sur trois, avec 2 854 affaires révélées l’an dernier. Autres départements touchés par les violences conjugales : le Val-d’Oise, la Somme, les Bouches-du-Rhône, le Pas-de-Calais et l’Eure. Tandis que les relations entre conjoints semblent plus apaisées en Bretagne, sur la Côte Atlantique, en Auvergne et en Corse. L’OND affirme que 9 % des femmes déposent plainte quand elles sont victimes d’un conjoint mais elles sont 50 % à le faire quand l’agresseur est un ex-conjoint. (Le Figaro-08.07.08.)  







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