Visite du patronat français en Algérie
25112009*Quelles perspectives pour le partenariat algéro- français ?
Une importante délégation française du patronat français ( MEDEF) est en visite en Algérie afin d’impulser les relations économiques – Quelles sont les perspectives surtout entre les entreprises publiques et les entreprises privées françaises car l’essentiel du budget projeté en Algérie relève de la dépense publique , surtout avec les nouvelles orientations contenues dans la loi de finances qui imposent la majorité du capital à l’Etat algérien , le privé algérien étant actuellement marginal vivant lui-même dans sa majorité des parts de marché de l’Etat. C’est l’objet de cette modeste contribution.
1.-Il faut reconnaître que les relations économiques ente l’Algérie et la France , malgré des discours de bonnes intentions, sont loin des attentes et des potentialités entre les deux pays et elles sont énormes. IL y a effectivement des aspects politiques qui freinent ces échanges, le devoir de mémoire que l’on ne saurait occulter et auquel j’accorde une extrême importance. Pour preuve bien qu’il faille éviter des assimilations abusives, l’extermination inadmissible et abominable des juifs par le régime nazi dont les chambres à gaz et ses collaborateurs dans certains de pays a contraint bon nombre de pays à faire preuve de réalisme et cela a été le cas pour la France. Il appartient aux historiens algériens et français d’en faire l’écriture objective et je salue les importants travaux d’un algérien Mohamed HARBI un Moudjahid de la première heure, et un français Benjamin STORA. Mais il faut être conscient que les nouvelles relations internationales ne se fondent plus essentiellement sur des relations personnalisées entre chefs d’Etat mais sur des réseaux et organisations décentralisés à travers l’implication des entreprises et de la société civile qui peuvent favoriser la coopération, le dialogue des cultures, l’émigration ciment de l’inter culturalité pouvant être un vecteur dynamisant.
2.- Cependant, il faut reconnaître que les échanges commerciales entre l’Algérie et la France qui étaient d’environ 8 milliards de dollars US ont dépassé les 10 milliards de dollars fin 2008 en moyenne 5 pour l’Algérie et 5 pour la France (5/5) essentiellement des hydrocarbures pour la partie algérienne, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, les produits issus de l’industrie automobile pour la partie française. La France demeure le premier investisseur hors hydrocarbures mais dominées à plus de 70% par les PMI/PME. Selon les données de l’ambassade de France à Alger fin décembre 2008, 300 filiales sont installées ayant créé 30.000 emplois directs. Certes les échanges commerciaux sont en hausse mais demeurent figés dans leurs structures. Car, malgré une bonne évolution, ces échanges sont dérisoires comparées aux exportations et importations des deux pays en rappelant que la France a totalisé en 2008 560 milliards de dollars d’exportation dont 5 milliards de dollars seulement vers l’Algérie, 65% étant dirigées vers l’Europe certes loin derrière l’Allemagne premier exportateur mondial qui a dépassé les 1500 milliards de dollars et la Chine plus de 1200 milliards de dollars . La France dans bon nombre d’affaires en Algérie est devancé par l’Italie et la Chine qui prennent des parts de marché de plus en plus en plus importants. Car, dans la pratique de affaires il n’y a pas de fraternité , de sentiments et l’Algérie doit privilégier uniquement ses intérêts, comme c’est le cas de la France , les opérateurs qu’ils soient arabes,algériens chinois, français ou américains étant mus par la logique du profit maximum et ils iront là, où sous réserves des contraintes socio- politiques et socio- économiques, ils peuvent réaliser ce profit maximum.
3.-Car sous réserve d’une gouvernance rénovée, de la valorisation du savoir pilier du développement du XXIème siècle et donc d’une levée des entraves bureaucratiques qui freinent tout investissement local ou international induisant des dépenses monétaires non propositionnelles aux impacts économiques et sociaux comme en témoigne le taux de croissance modique inférieur à 3% entre 2004/2009 face à des dépenses de 200 milliards de dollars, (surcoûts, mauvaises gestion) , par une lutte contre la corruption et la mentalité rentière gr$ace à la mise en place de mécanismes de régulation transparents, passant par l’accélération des réformes micro-économiques et institutionnelles , l’Algérie recèle d’importantes opportunités d’affaires afin d’asseoir une économie hors hydrocarbures. Elle a un stock de la dette inférieur à 4 milliards de dollars, des réserves de change d’environ 144 milliards de dollars et un programme d’investissement 2009/2014 de 150 milliards de dollars. Par ailleurs c’est un partenaire stratégique en matière d’énergie pour l’Europe dont la France , 2015 comme le montre les bonnes relations entre Gaz de France, Total et Sonatrach, devant contribuer à l’approvisionnement de l’Europe pour 14% horizon 2015. Et ce à travers Medgaz (Europe via Italie qui verra son fonctionnement avec une année de retard c’est à dire 2010), Galsi (Europe via Italie) dont les travaux seront lancés courant 2010.Pour le projet Nigal Nigeria Europe via Algérie dont le financement nécessite plus de 15 milliards de dollars alors qu’il était prévu 7 à 9 milliards de dollars il est toujours en gestation. Ainsi, l’Algérie a beaucoup d’opportunités mais en étant réaliste en tenant compte des avantages comparatifs mondiaux car nous sommes à l’ère de la mondialisation, ne pouvant pas interdire à l’avenir l’importation.
4.-Aussi, pour pouvoir attirer les investissements porteurs, français ou autres, le gouvernement algérien devrait donc mette en place des mécanismes de régulation afin d‘attirer des investisseurs porteurs, évitant des changements périodiques de cadres juridiques, des actions administratives bureaucratiques non transparentes source de démobilisation et qui risquent de faire fuir les investisseurs sérieux qu’ils soient locaux ou étrangers et l’important n’est pas les 49/51% mais de savoir si la création de valeur ajoutée interne est supérieure à la sortie des capitaux et il faut éviter qu’à chaque problème l’on fait une loi qui dans le droit international ne doit jamais être rétroactive mais améliorer la précédente en sécurisant les investisseurs. Car si l’on impose des personnes dans le capital des sociétés étrangères et des bureaucrates chargés de la gestion, personne ne viendra et ceux qui sont en Algérie n’investiront pas dans le long terme et attendrons l’amortissement du capital avancé avant éventuellement de repartir. On aurait alors de opportunistes soucieux seulement de partager la rente avec des Algériens désignés.
5.-D’où l’importance pour une planification stratégique, l’importance du rôle stratégique de l’Etat régulateur en économie de marché et dans le contexte actuel au niveau mondial d’instances supranationales de régulation. Pour le cas algérien, il semble bien que l’on confonde retour à l’étatisme des années 1970 avec l’Etat régulateur, l’Etatisme étant suicidaire pour le pays, comme le montre la faillite du bloc communiste et l’orientation vers l’économie de marché maîtrisée des deux fondateurs du communisme à savoir la Russie et la Chine qui s ‘insèrent harmonieusement dans la nouvelle division internationale du travail. Comme en cette ère de mondialisation avec les grands espaces et les effets de la crise d’octobre 2008 qui aura pour conséquence une importante reconfiguration géostratégique et économique entre 2015/2020, il est dans l’intérêt de tous les pays du Maghreb d’accélérer l’intégration économique au sein de l’espace euro- méditerranéen et arabo-africain , si l’on veut attirer des investisseurs potentiels intéressés non par des micro- espaces mais par un marché de plus de 100 millions d’habitants pour le Maghreb , de 500 millions pour l’espace euro- méditerranéen et 1,5 milliard d’âmes horizon 2020 pour le continent africain.(Publié dans « El Khabar.24.11.09.)
Dépassionnons les relations grâce à un partenariat équilibré et solidaire tenant compte du nouveau défi écologique et ce loin de tout esprit de domination.
Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International
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**La tentative française de faire pression sur Alger
par Ghania Oukazi
Les Français ont saisi la Commission européenne pour faire pression sur l’Algérie en vue de la pousser à revoir sa copie portant dispositions de la LFC pour 2009. C’est ce que nous avons saisi des échos des coulisses du Sofitel où s’est tenue hier la rencontre FCE-Medef. Mais «aucun pays européen n’a voulu marcher, bien au contraire, ils ont montré leur disposition à s’adapter aux nouvelles orientations», nous dit une source fiable.
La visite de la délégation du Medef est pour, nous dit-on, «tenter de faire baisser la tension entre les deux pays» notamment, est-il précisé, depuis que les autorités algériennes ont refusé de recevoir Brice Hortefeux. Arrivée hier soir à Alger, Mme Pariso, la présidente du Medef, sera reçue aujourd’hui par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui aura à ses côtés le ministre des Finances, Karim Djoudi. Elle rencontrera aussi les ministres Temmar, de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement et Djaâboub du Commerce. Mme Pariso aura certainement un message du président français à transmettre au président algérien qu’elle ne pourra, d’ailleurs, pas rencontrer, selon les dernières informations, à l’heure où nous mettons sous presse.
«Bien sûr qu’elle aura un message, il n’est pas formel, elle n’a pas ramené de lettre du président Sarkozy mais elle en parlera avec le Premier ministre», nous dit Marc Bouteiller, chef de la mission économique à l’ambassade de France à Alger. L’on persuade que ce message du président français au président algérien existe parce que «Mme Pariso a rencontré Nicolas Sarkozy avant son arrivée à Alger». «Ils ont certainement parlé ensemble Algérie», nous dit Bouteiller. La présidente du Medef présentera au Premier ministre, selon lui, un certain nombre de projets d’investissements importants et exprimera l’intérêt français pour le marché algérien. Elle discutera bien sûr avec Ouyahia sur «les tenants et aboutissants de la LFC et d’autres choses…»
Il faut croire que la France veut mettre «le paquet» à travers le déplacement du Medef à Alger. L’Algérie n’en veut pas moins. La délégation française devait être présidée initialement par De Silguy mais, nous dit-on, «les Algériens ont refusé et ont exigé qu’elle le soit par la présidente du Mouvement, Mme Pariso». La présence de Perigot a son importance parce qu’il a toujours en main le dossier Algérie. «Les investissements franco-algériens se portent très bien et sur 10 ans, ils ont apporté leurs fruits», a-t-il déclaré hier en marge de la rencontre. «Cela prouve que nous nous sommes rapprochés les uns des autres. Tout passe par la compréhension et la confiance.»
Pour le président du FCE, Redha Hamiani, il s’agit de «dépassionner les relations algéro-françaises en s’en tenant uniquement à la sphère commerciale et économique, il nous faudrait construire des partenariats mutuellement profitables sur une recherche d’intérêts communs». Partenariats qu’il veut «plus orientés vers les privés que vers les gros contrats publics». Il dit n’avoir relevé chez les Français «ni inquiétudes particulières ni désarroi mais un souci de se voir expliquer la nouvelle réglementation». Il fait part de la signature aujourd’hui, entre le FCE et le Medef, d’une feuille de route traçant «les principales étapes et les actions qu’on se propose d’avoir ensemble pour donner du sens à notre travail».
Au programme, des visites et des séminaires pour, dit-il, «trouver des parades en commun aux effets de la crise et concevoir des modes opératoires sur les 51-49, qu’on pourra proposer aux sociétés françaises». Nous voulons, affirme Hamiani, «une politique de proximité, de contact». Selon lui, «les Français pensent qu’il est permis d’espérer un retour à plus de libéralisme et plus de possibilités de faire des affaires avec l’Algérie».
Le président du FCE fait part d’orientations que lui a exprimé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans un entretien téléphonique la veille de l’arrivée de la délégation du Medef. «Ses orientations correspondent à ce que nous sommes en train de vivre. Il estime que nos amis français rentrent dans un examen normal des offres qu’ils font. Il est content que les Français restent notre premier partenaire avec le souhait qu’ils s’impliquent davantage, qu’ils aient une politique plus active dans le domaine de l’investissement et que les profits soient en partie réinvestis, pour trouver leur intérêt au marché algérien et leur croissance et développement. C’est ce que l’on formule nous du côté du FCE.»
Hamiani pense ainsi que «la façon des Français de concevoir des affaires doit changer. Vous voyez que dans l’automobile, les Asiatiques ont des Algériens comme principaux concessionnaires mais les Français ne l’ont pas. Pour les médicaments, non plus.» François Perigot pour sa part nous a déclaré que «je ne reprends pas le dossier Algérie, moi je suis un vieux témoin, j’ai assisté à toutes les mesures de privatisation prises il y a dix ans, un processus qui s’est engagé à ce que les entreprises françaises y participent et je constate avec plaisir qu’elles ont participé et que notre partenariat se porte très bien». Pour lui, «la réunion a montré que la compréhension existait effectivement entre les chefs d’entreprises sur ce qu’ils font, et dans le cadre de leurs activités. Ils ont confiance les uns dans les autres et dans l’avenir de la coopération franco-algérienne». Issad Rabrab, le président du groupe Cevital, nous a indiqué toujours à propos de la rencontre d’hier «je pense qu’avec la crise et les possibilités qu’offre l’Algérie, il y a beaucoup de choses qui peuvent se faire entre les deux pays». (Le Quotidien d’Oran-24.11.06.)
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*Laurence Parisot, présidente du MEDEF : « Nous serons, nous français, bêtes de passer à cote de ces opportunités ! »
La visite de deux jours opérée par la délégation du MEDEF, lundi et mardi, dans la capitale algérienne, s’est clôturée, cet après midi, par une conférence de presse tenue par la présidente de ce syndicat patronal, Mme Laurence Parisot. Plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour de cette conférence. Les plus importantes questions traitées par la presse nationale ont tourné autour du partenariat entre les deux rives. Le MEDEF qui est venu « tâter le pouls » a exprimé la satisfaction
De la partie française qui a « apprécié » la loi de fiance complémentaire 2009 tout en traduisant les ambitions de entrepreneurs français celles de vouloir être le premier partenaire économique de l’Algérie ». La question de la construction automobile et du médicament n’a pas été absente du débat.
En guise de préambule à son intervention, la représentante des entreprises françaises a tenu, d’abord, à « féliciter l’Algérie pour la victoire de son équipe nationale sur l’Égypte et sa qualification à la coupe du monde qui coïncide avec celle de la France ». Ce qui fera dire à Mme Parisot que « le 18 novembre est une grande date pour nos deux pays et peut être un bon signe pour les échanges économiques entre l’Algérie et la France ». Attestant l’engagement du mouvement des hommes d’affaires français, elle annoncera à cette occasion « la création par le MEDEF d’un comité sport ».
La délégation qui est venue à Alger pour « délivrer le message suivant faisant que les chefs d’entreprises français sont heureux d’investir et de travailler en Algérie », selon Laurence Parisot, considère que « l’Algérie est un partenaire économique de tout premier plan ». La réticence observée par les opérateurs français au lendemain de la promulgation de la loi de finance complémentaire 2009, la présidente du MEDEF a déclaré à ce propos que « pour nous c’est quelque chose dont nous prenons acte et point. Nous allons nous adapter et nous allons rester le premier partenaire de l’Algerie l’avenir est aux projets communs». Elle mettra fin à ce quiproquo expliquant que « Certains entreprises ont découvert avec surprise cette LFC et il leur faut un temps d’adaptation, ce qui est fait », assura t-elle avant d’ajouter que « C’est une règle qui s’impose à tous les investisseurs étrangers ». Certaines questions minant les relations bilatérales ont été survolées à leur tour par les journalistes qui ont évoqué le sujet de certains dossiers à l’origine du froid entre Alger et Paris, tel que celui des moines de Tibhirine, entre autre. A cet effet, la présidente du MEDEF qui s’est entretenu avec le premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, assure avoir aborder que le volet économique et ne pas avoir « aborder le sujet politique ». Elle reviendra aussitôt au chapitre économique sans quantifier les projets. Elle ne donnera, d’ailleurs, aucun chiffre concernant ce partenariat sinon la promesse que cela va être important puisqu’elle dira que « je ne chiffre pas mais nous sommes déterminés à être le premier partenaire. Certains investisseurs peuvent revoir leurs business plans ». Parisot explique que « Les quatre milliards de dollars engagés peuvent être des ambitions minimales ». Une question est restée, cependant, en suspens, celle concernant le secteur automobile et celui du médicament qui sont entourés « d’un secret » comme l’a precisé La patronne française, négociations en cours obligent, mais en déclarant toutefois que « Oui ! » un projet de construction d’automobile existe. Elle concluera par un « Nous serons, nous français, bêtes de passer à cote de ces opportunités » histoire de dire tout l’interet que represente l’Algerie aux yeux de la France.(Echorouk-25.11.09.)
***** Naissance d’une chambre de commerce et d’Industrie algéro-française….
Une chambre de commerce et d’industrie Algéro- Française vient d’être créer, hier lundi, à Alger, a annoncé l’Ambassadeur DE France à Alger, M. Xavier Driencourt. Cette chambre qui vient en remplacement à la chambre de commerce et d’industrie française qui a du cesser ses activités pour cause de statut en adéquation avec la réglementation algérienne, sera composée de neuf représentants des deux pays. Les deux pays assureront respectivement et de façon alternative la présidence et la vice présidence de cette chambre.
*****************Rencontre FCE -MEDEF: « Arrêtons de nous chamailler »
La délégation d’hommes d’affaires français qui est arrivée, hier à Alger a rencontré les chefs d’entreprises algériens. Les deux parties, Medef et FCE, visent à « renforcer le partenariat Algero-Français ». Les échanges entre les deux pays sont loin d’être équilibrés, contrairement à la France la présence algérienne dans l’Hexagone est négligeable. La présence française en Algérie s’illustre par un flux d’investissement de l’ordre de 320 millions de dollars durant 2008. Son stock d’investissement s’élève, quant à lui, à 2,3 milliards de dollars et est représenté par 420 entreprises opérant en Algérie et où ces dernières entreprises ont réussi à créer 35000 emplois directs. Ce qui fera dire au président d’honneur du Medef François Perigot « arrêtons de nous chamailler » et d’ajouter que « l’année 98 est une date importante et c’est un acte courageux que celui de l’ouverture à la privatisation » en parlant de l’Algérie et dira pour conclure « oublions tout le reste et regardons ce qu’on fait ensemble ! » Tels sont les arguments des membres du Medef qui souhaitent faire prospérer leur présence économique en Algérie. D’autant que le programme quinquennal 2009-2014 qui est doté d’un matelas de 150 milliards de dollars fait de l’Algérie une opportunité permettant de belles perspectives. Lors de son passage devant les députés, en mai passé, le premier ministre Ahmed Ouyahia avait, alors, rappelé que les 250 milliards de dollars d’investissement publics déjà engagés durant les deux précédents plans quinquennaux, avait annoncé que le nouveau programme de 150 milliards de dollars devra créer les « conditions objectives » d’un développement « équilibré et pérenne » ne se basant pas seulement sur la rente pétrolière ». C’est là, la même optique de Reda Hamiani. Le président du FCE qui a déclaré lors de cette rencontre et faisant allusion à la loi de finance complémentaire 2009 qui a fait grincer des dents certains partenaires de l’Algérie, que « mon pays a pris un certain nombre de mesures pour limiter le déséquilibres de la balance des paiements en raison d’une part de la chute du parole et d’autre part de l’accroissement considérable de nos importations qui frisent les 40 milliards de dollars en 2008». Le patron des patrons algériens qui annonce qu’un projet de banque d’investissements et d’un fond de garantie de l’investissement est en train de mûrir entre les deux parties, estime que « L’ouverture du commerce extérieur de l’Algérie doit favoriser le développement des capacités productives nationales ». Le dernier quitus donné par le FMI attestant de la bonne santé de l’économie algérienne qui se poursuit à bon rythme et prévue atteindre les 5 % en hors hydrocarbures pour 2009 est une autre garantie aux yeux de beaucoup d’investisseurs étrangers, jusque là réticents.(Echorouk-24.11.09.)
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