Dubaï au bord de la faillite
28 11 2009Dubaï World, la holding publique propriétaire de la fameuse île artificielle en forme de palmier, demande un sursis à ses créanciers sur 59 milliards de dollars.
Alors que l’on croyait la crise financière terminée, le feu couve dans le Golfe. Lesté de 80 milliards de dollars de dettes, Dubaï semble au bord de la faillite. Mercredi dernier (25.11.09.), l’une des holdings les plus importantes de l’émirat, Dubaï World, propriétaire via ses filiales immobilières, du gigantesque complexe hôtelier construit sur une île artificielle en forme de palmier, a demandé à ses créanciers un sursis pour renégocier l’intégralité de ses dettes, soit 59 milliards de dollars ! Il ne compte plus rien rembourser avant le 30 mai afin de mener à bien cette restructuration, ce qui suppose de ne pas honorer les prochaines échéances (9 milliards de dollars dus dans les quatre mois qui viennent).Aussi désespérée qu’inattendue, cette requête a affolé les marchés. Le prix de la couverture contre un défaut de paiement de la dette souveraine de Dubaï (CDS) a bondi, hier, de 111 points de base, pour atteindre 429 points. Le flamboyant émirat pointe ainsi au sixième rang mondial des États les moins solvables de la planète, d’après l’agence Bloomberg. Indicateur clé des risques de faillite, le coût du CDS de Dubaï a plus grimpé en un mois que l’avait fait celui de l’Islande, en octobre 2008, en pleine tourmente financière.
Les dettes de Dubaï représentent 70% de son PIB
La supplique de Dubai World apparaît d’autant plus inquiétante qu’elle intervient le jour même où l’émirat annonce avoir levé 5 milliards de dollars de Bons du Trésor auprès d’Abou Dhabi, son grand frère riche en pétrole. Les fonds ont été apportés par deux importantes banques de l’émirat: la National Bank of Abu Dhabi, et la banque islamique Al Hilal Bank, aujourd’hui surveillées de près par les marchés, alors qu’elles sont basées dans l’État le plus riches des membre de la Fédération des Émirats arabes unis. Aussi salutaire soit-il, cet apport d’argent frais ne suffit pas à éponger l’océan de dettes de Dubaï, qui représente 70 % de son produit intérieur brut (PIB).
Privé de pétrole, l’émirat qui abrite la tour la plus haute du monde a bâti sa fortune en moins de dix ans, en misant sur l’immobilier, la finance, et le tourisme de luxe, trois secteurs aujourd’hui en pleine déconfiture. Les spéculateurs qui avaient fait flamber les prix à Dubaï – enrichissant au passage les entreprises d’État propriétaires des terrains si convoités – ont disparu avec le «credit crunch», déclenchant une chute des prix de 47 % sur un an, des défauts de crédits en cascade, et la méfiance des banques. La crise a également mis à jour des scandales financiers embarrassants pour l’émirat. Celui-ci compte plus que jamais sur la solidarité financière d’Abou Dhabi, qui lui a déjà prêté 10 milliards de dollars cette année. (Le Figaro-25.11.09.)
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**La chute de Dubaï fait trembler la planète financière …
L’onde de choc ne se limite pas à l’émirat et aux pays du Golfe. Elle atteint les places du monde entier.
L’onde de choc s’est propagée à la vitesse de l’éclair ce jeudi, dans le Golfe comme dans le reste du monde. La quasi-faillite de l’émirat de Dubaï, obligé de demander à ses créanciers un moratoire de six mois pour deux de ses principales entreprises, Dubai World et Nakheel, incapables de rembourser les 59 milliards de dollars qu’elles ont empruntés, a secoué tous les marchés financiers.Les Bourses asiatiques poursuivaient leur repli vendredi. Tokyo a chuté de plus de 3,0% en clôture, tandis que Hong Kong reculait de 3,45% à la mi-séance. Shanghai affichait un repli de 1,05% à la mi-séance. Séoul a terminé sur une dégringolade de 4,69%. «La dernière chose que l’on souhaiterait voir est un effet domino», s’alarme la banque d’investissement EFG-Hermes, qui redoute des reports de paiement de dettes d’autres firmes, notamment dans les pays émergents.
Sans attendre, les agences de notation Moody’s et Standard & Poor’s ont déclassé six des groupes les plus importants de Dubaï, dont DP World, filiale de Dubai World, la compagnie de l’eau et de l’électricité, et le géant de l’immobilier Emaar Properties. «Bien que Nakheel ne soit pas noté par Moody’s, cela constitue un précédent important pour une société de premier plan faisant face à des difficultés de paiement de ses dettes et s’appuyant sur le gouvernement pour la soutenir», accuse l’agence.
Effet boule de neige
Le risque d’un effet boule de neige est bien réel. Dubaï, qui compte plus particulièrement sur son voisin Abu Dhabi pour venir à son secours, peut saper la confiance des investisseurs dans le Golfe. Investisseurs parmi lesquels les Occidentaux sont nombreux. Au nombre des créanciers de Dubai World, on retrouve les banques britanniques Barclays, Lloyds, Royal Bank of Scotland, mais aussi BNP Paribas et Credit Suisse. Selon ce dernier, l’exposition des banques européennes ne dépasserait toutefois pas 13 milliards d’euros.
En 2008, l’émirat avait attiré à lui seul pour 21 milliards de dollars d’investissements étrangers. Aujourd’hui, ces investisseurs étrangers peuvent s’inquiéter non seulement de la santé financière de Dubaï, mais encore de celle des pays de la fédération des Émirats arabes unis et de la région tout entière.
De son côté, Dubaï, symbole de l’argent facile, gagné, faute de pétrole, par l’immobilier et la finance, dispose d’un énorme portefeuille d’actifs à l’étranger. Il est le premier investisseur étranger en Tunisie et a lancé de nombreux projets dans le Maghreb, bien que certains d’entre eux aient dû être gelés en raison de la crise.
Il est actionnaire de plusieurs grosses sociétés en Asie, dont Sony, aux États-Unis et en Russie où il a acquis l’un des principaux électriciens. Il dispose également de participations en Europe, notamment dans EADS. S’il décidait, comme le craignent certains investisseurs, de s’en séparer pour rembourser ses dettes, les conséquences pourraient être catastrophiques pour la confiance des marchés financiers. Et elles le seraient tout autant si Abu Dhabi devait se retirer de Daimler, dont il détient 9%, pour l’aider. Fermée ce jeudi, Wall Street donnera son jugement ce vendredi. (Le Figaro-27.11.09.)
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*les marchés parient sur le soutien d’Abu Dhabi
Les places boursières occidentales se sont calmées. Elles comptent sur la solidarité des Émirats arabes unis.
Calmer les esprits après la tempête. «Nous comprenons les inquiétudes du marché et des créanciers», mais Dubaï est une économie «durable» avec une «large assise», affirme Cheikh Ahmed ben Saïd al-Maktoum, président du comité fiscal suprême chargé de sortir l’émirat de la crise.De fait, comme si elles voulaient le croire, les Bourses européennes se sont ressaisies ce vendredi. Paris a rebondi de 1,15%, Francfort de 1,27%, et Londres a regagné 0,99%. À l’inverse, Wall Street, après avoir ouvert en forte baisse, terminait la séance sur un recul de 1,4%. De même les places asiatiques replongeaient encore fortement. Hongkong perdait 4,8%, Séoul 4,7% et Tokyo 3,2%.
Le pétrole, quant à lui, qui avait perdu plus de 5 dollars en début de journée à New York, tombant à un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis le mois d’octobre, s’est redressé en soirée, pour ne plus abandonner que 3,8 dollars.
Il est vrai que les banques, comme Calyon (Crédit agricole), Natixis et BNP Paribas, ont de leur côté immédiatement minimisé leur exposition, les deux premières avançant des chiffres de respectivement 300 millions et 35 millions d’euros. «Le système financier mondial est à présent assez fort pour faire face au problème», assurait pour sa part le premier ministre britannique, Gordon Brown.
Sur le marché des dérivés, le coût de la garantie de la dette des pays du Golfe, Dubaï en tête, a encore augmenté ce vendredi. Mais les marchés parient de plus en plus sur la solidarité régionale, qui a toujours joué jusqu’ici. Dubaï et Abu Dhabi sont les pivots de la fédération des Émirats arabes unis. L’un s’est développé grâce à l’immobilier, aux services, à la finance et au tourisme, l’autre grâce au pétrole dont il assure 80% de la production des Émirats. Mais leur sort est intimement lié. «Le moratoire de Dubaï sera réglé, le risque de défaut est donc très faible», assure Natixis dans un rapport publié ce vendredi. La banque en veut pour preuve les 5 milliards de dollars levés mercredi dernier par Dubaï qui furent immédiatement souscrits par deux banques d’Abu Dhabi, la National Bank et la Al Hilal Bank.
Certes, Abu Dhabi a souvent critiqué les excès de son voisin, qui se présente volontiers comme la capitale des Émirats. Mais il sait qu’un effondrement de son économie l’affecterait directement en retour. Reste à savoir toutefois jusqu’où il est prêt à l’aider et à quelles conditions. Il a en effet aujourd’hui entre les mains les moyens de renforcer son pouvoir au sein des Émirats arabes unis, ce qui n’est pas forcément pour lui déplaire.
«Abu Dhabi peut souhaiter l’affaiblissement de l’Émirat, s’il veut le concurrencer directement», reconnaît Ibrahim Khayat, un analyste basé à Dubaï. Car s’il est moins «glamour» que le trépident petit émirat, Abu Dhabi s’avère financièrement plus solide. La raison est simple : il bénéficie des plus grosses réserves pétrolières des Émirats arabes unis.
Aujourd’hui, la dette globale de Dubaï s’élève à 80 milliards de dollars, dont la majeure partie, 59 milliards, revient au groupe Dubai World. Ce week-end, les négociations vont aller bon train avec les créanciers sans que l’on sache encore quelles seront les contreparties réclamées.
Certains évoquent déjà la possibilité d’une cession des actifs de Dubai World pour se désendetter. Un plan de sauvetage de Dubaï pourrait également signifier une accession d’Abu Dhabi au capital d’Emirates Airlines et de Dubai Ports, les deux fleurons du petit émirat.
Pour Michel Barnier, commissaire européen chargé du Marché intérieur, la chute de Dubaï renforce les besoins de gouvernance dans le monde.
Mais, plus dangereux sans doute est l’effet pervers de cette crise à Dubaï, qui fait resurgir le spectre des faillites d’États. Selon Moody’s, la dette publique mondiale aura bondi de 45% entre 2007 et 2010 parce que de plus en plus de pays doivent emprunter sur les marchés pour financer leurs déficits. Premier pays européen dans le collimateur, la Grèce, endettée à 113,4% du PIB et dont la crédibilité financière s’amenuise de jour en jour. (Le Figaro-27.11.09.)
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** La folie des grandeurs d’un émirat bâti sur le sable et l’endettement …
Le rêve était trop beau pour durer. Après dix ans de boom économique, Dubaï s’enfonce dans les sables mouvants de la crise. Déjà secoué, en fin d’année dernière, par la récession mondiale, le petit émirat semblait se remettre, peu à peu, du choc. Mais c’était sans compter sur le second, cette fois-ci plus fatal : celui de l’annonce, mercredi 25 novembre, du rééchelonnement de la dette de deux de ses principaux groupes, le géant Dubai World et sa filiale immobilière Nakheel. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Estimée à 60 milliards de dollars, la dette de Dubai World représente, à elle seule, plus des deux tiers de la dette de Dubaï.
Coïncidence ou volonté d’éviter la panique ? La nouvelle a été rendue publique à la veille de la fête de Thanksgiving, et deux jours avant les festivités de l’Aïd - qui marquent la fin du grand pèlerinage musulman de La Mecque. Ce vendredi, l’émir local s’est voulu rassurant en vantant la «large assise» de l’économie de Dubaï. Les apparences sont, il est vrai, trompeuses. Tout visiteur de passage à Dubaï est ébloui par la façade clinquante et faussement sereine de ce supermarché géant aux allures de Las Vegas, bâti en plein milieu du désert, et qui vient juste d’inaugurer son nouveau métro aérien. Entre l’imposante Burj Dubaï (la tour la plus haute du monde, avec ses 818 mètres) et le luxueux hôtel Atlantis rose coquillage, construit sur une île artificielle en forme de palmier, les constructions les plus irréalistes y ont vu le jour au cours de ces dernières années.
Spéculation à tout va
Autant de projets à l’image des ambitions d’un homme visionnaire, Cheikh Zayed, ex-président de la fédération des Émirats arabes unis (décédé en 2004), qui misa, dès les années 1970, sur trois piliers : le tourisme, le commerce international et l’immobilier. Avec succès. Mais la folie des grandeurs a fini par jouer des tours à ses héritiers. «Nous sommes au bord de la faillite», trépigne aujourd’hui un grand promoteur immobilier, proche du système, et qui préfère taire son nom. «Depuis la fenêtre de mon bureau, le spectacle n’est pas réjouissant : de nombreux chantiers ont été suspendus et les grues ne bougent plus», remarque-t-il.
Au cours de ces derniers mois, des dizaines de gros projets ont été reportés sine die. L’offre étant désormais supérieure à la demande, les prix de l’immobilier auraient, selon les promoteurs, chuté de 40 % en un an. À l’origine de cette dégringolade vertigineuse : la spéculation à tout va qui a poussé, au pic de la frénésie immobilière, de grands groupes à investir dans une multitude de projets, en empruntant auprès des banques et des investisseurs locaux et étrangers. Rattrapés par la crise, ils se retrouvent incapables de rembourser leurs dettes.
Certains grands groupes ont dû mettre la clef sous la porte, tandis que de nombreux expatriés venus s’enrichir à Dubaï se retrouvent au chômage. Ils font leurs valises en laissant, derrière eux, des ardoises colossales. «Je songe à partir au plus vite avant de me faire épingler», reconnaît Reza, un investisseur irano-canadien installé à Dubaï depuis six ans, et qui peine à éponger ses dettes. Plusieurs entreprises de BTP attendent depuis des mois des chèques qui ne viennent pas.
La famille régnante tremble en cachette. Dépassé par la crise, cheikh Mohammed Ben Rachid al-Maktoum tente de faire discrètement le ménage dans son entourage. La semaine dernière, d’importants ténors ont été remerciés. Parmi eux, Omar Ben Sultan, le gouverneur du Centre financier international de Dubaï, un des architectes de l’envol économique du petit émirat. Le week-end de l’Aïd s’annonce pimenté. (Le Figaro-27.11.09.)
*****Les cours du pétrole chutent lourdement
Les prix du pétrole chutent vendredi à l’ouverture des échanges à New York, le baril lâchant 4,81 dollars à 73,15 dollars, soit son niveau de juin dernier.
Le marché des matières premières est particulièrement volatil en cette fin de semaine. La demande faite par Dubaï World, la principale holding de l’émirat, de retarder l’échéance de sa dette d’une valeur de 59 milliards de dollars attise les craintes d’une faillite de l’émirat. Les prix du pétrole chutent ce vendredi à l’ouverture des échanges à New York, le baril lâchant 4,81 dollars à 73,15 dollars, les opérateurs s’inquiétant des conséquences des difficultés financières de l’émirat de Dubaï sur la reprise économique.
Cette annonce faite par Dubaï a jeté un froid sur l’ensemble de la finance, les marchés actions chutant lourdement jeudi (-3,36% sur l’indice européen EuroStoxx50) sur la totalité des places mondiales (-3,22 pour le Nikkei ce vendredi). Dans le même temps, le dollar remontait de plus de 1% face à l’euro à 1,4867, les investisseurs marquant une soudaine aversion au risque.
La baisse du dollar fait grimper le prix du baril et inversement
Il se trouve que le dollar et le pétrole, qui est coté en devise américaine, entretiennent une corrélation inverse. Une hausse du dollar fait ainsi chuter le prix du baril et des autres matières premières, ce qui est le cas actuellement.
La montée du prix de l’or noir enregistrée ces dernières semaines était aussi basée sur un sentiment général positif partagé par les investisseurs sur les marchés financiers. Les craintes apparues avec les problèmes pécuniaires de Dubaï entraînent logiquement une perte soudaine de l’attrait du pétrole.
«Le pétrole brut est toujours en prise avec des fondamentaux baissiers, en dépit des statistiques hebdomadaires sur les stocks publiées aux Etats-Unis», explique Darin Newsom, un analyste de Telvent DTN sur Market Watch. Les données publiées mercredi faisaient état d’une augmentation des stocks de pétrole plus importante qu’attendue.
L’once d’or était également touchée par ce repli du marché des matières premières, reculant de 3% à 1.157,40 dollars à 10h30. (Le Figaro-27.11.09.)
*******************Les Bourses d’Abou Dhabi et Dubaï en forte baisse (le Figaro-30.11.09.)
Les deux places boursières ont chuté de 8,3% et 7,3%, lundi étant le premier jour ouvrable depuis l’annonce faite autour des dettes de Dubaï World.
Après avoir fait chuter les Bourses mondiales en fin de semaine dernière, les marchés de l’émirat de Dubaï sont à leur tour touchés par les annonces sur les dettes de Dubaï World. Mercredi, l’émirat avait demandé un moratoire de six mois sur la dette du conglomérat public qui représente 59 milliards de dollars (sur les 80 milliards de dette publique de l’émirat dans son ensemble).
Cette annonce avait surpris tous les investisseurs, faisant lourdement trébucher les bourses mondiales durant la séance de jeudi, et reculer dans le même temps le pétrole et les matières premières dans leur ensemble, les marchés redoutant soudainement un effet domino de ce que l’on surnomme désormais « la crise de Dubaï ».
Les Bourses régionales étaient fermées pour le congé de la fête musulmane de l’Adha et les cotations n’ont repris que ce matin. A la clôture, la Bourse de Dubaï reculait de 7,3% alors que celle d’Abou Dhabi baissait de 8,3%. Le volume des échanges sur les deux marchés était cependant extrêmement faible ce lundi, avec une forte offre à la vente et pratiquement aucune demande d’achat. A Abou Dhabi, les valeurs majeures dans les secteurs de l’immobilier, des télécommunications et de l’énergie étaient les plus vendues.
L’annonce faite dimanche soir par la Banque centrale des Emirats arabes unis de la mise à disposition de liquidités supplémentaires pour consolider le système bancaire n’aura pas donc pas suffi, même si elle a été de nature à atténuer la chute.(30.11.09.)
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