drones utilisés par la CIA au Pakistan et en Afghanistan
8 12 2009La Maison Blanche autorise la CIA à étendre l’utilisation de ses drones au Pakistan pour y rechercher et frapper les talibans et les membres d’Al-Qaida, rapporte le New York Times, vendredi 4 décembre, qui cite des sources non identifiées.Cette autorisation a été donnée au moment où Barack Obama décide de l’envoi de trente mille soldats américains supplémentaires en Afghanistan. Selon Washington, les talibans afghans et Al-Qaida ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales pakistanaises, soutenus par les talibans pakistanais, fédérés sous la bannière du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP). Le chef-fondateur du TTP, Baïtullah Mehsud, a été tué par un missile tiré par un drone américain le 5 août dernier, dans son fief du Waziristan du Sud. LES YEUX TOURNÉS VERS LE BALOUCHISTANLes responsables américains sont aussi en train d’essayer de convaincre leurs homologues pakistanais de recourir à des drones pour des frappes aériennes au Balouchistan, région à la frontière de l’Afghanistan et de l’Iran, où se cacheraient les dirigeants talibans, selon le quotidien. Les talibans utiliseraient le Balouchistan comme base arrière, franchissant la frontière pour passer en Afghanistan pour aller à Kandahar.Depuis l’arrivée au pouvoir d’Obama, les Etats-Unis ont accru leurs frappes aériennes dans les régions tribales du nord-ouest du Pakistan, comme l’indique une carte publiée par le New York Times, suscitant de plus en plus de sentiments anti-américains au Pakistan. Les militaires américains ne confirment pas les frappes effectuées à l’aide de drones, qui ont permis de tuer un certain nombre de dirigeants. Officiellement, le Pakistan s’oppose à ces frappes aériennes qui violent sa souveraineté.
En octobre dernier, un expert de l’ONU a estimé que les tirs de missiles par des drones, technique utilisée par les Etats-Unis contre les terroristes présumés au Pakistan et en Afghanistan, s’apparentaient à des exécutions arbitraires, que la communauté internationale réprouve. « Le problème avec les Etats-Unis est qu’ils ont de plus en plus recours aux drones, dans les conflits dans lesquels ils sont impliqués. C’est particulièrement le cas actuellement avec le Pakistan et l’Afghanistan », avait dit Philip Alston, rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires.(Le Monde+AFP-04.12.09.)
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*****Des drones pour l’Algérie…
L’Algérie est sur le point de conclure une importante transaction d’achat d’armes avec les États-Unis d’Amérique. Il s’agit de l’acquisition de drones «Predator général », dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Cet accord fait suite à la visite récemment effectuée par le chef d’état-major de l’Africom, William Ward, en Algérie où il a tenu une réunion avec les hauts responsables politiques et militaires. L’Armée de l’air a, ainsi, décidé de doubler l’envergure des capacités de surveillance aérienne en moyens sophistiqués face aux menaces des groupes terroristes Selon notre source toujours, le nombre d’avions commandés se situe entre 50 et 60 avions. Il est à noter que l’Algérie dispose d’une flottille d’avions sans pilote construits d’origine sud-africaine, mais qui restent incapables de s’acquitter des tâches pointues, à l’image des drones israéliens importés d’Amérique. Notons qu’en 2002, l’Algérie avait déjà acquis auprès des USA un système de surveillance électronique qui a joué un rôle central dans l’élimination de l’émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat, Nabil sahraoui, le 4 Juin 2004. (Le Courrier d’Algérie-09.12.09.)
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