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Fiançailles de Antar Yahia avec la sœur de Karim Ziani

15122009

*dans une ambiance familiale à Paris

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Antar Yahia et Karim Ziani

 Les fiançailles du talentueux défenseur de l’équipe nationale de football, Antar Yahia, avec la sœur du métronome des Verts, Karim Ziani, ont eu lieu avant-hier dans la capitale Française Paris en présence des membres des deux familles et de leurs proches et ce dans une ambiance des plus conviviales.

La fête organisée par les deux familles pour célébrer cette union entre Antar Yahia et la sœur de son ami de toujours, Karim Ziani, fût grandiose surtout après l’immense déferlement de joie et d’allégresse procuré par la récente qualification amplement méritée des « Verts » à la coupe d’Afrique des nations en Angola et à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

L’amitié entre Antar Yahia et Karim Ziani a toujours été exemplaire et sans faille et cette union sacrée ne fera que la renforcer d’avantage en y ajoutant entre les deux talentueux joueurs Algériens des liens familiaux solides.

L’heureux fiancé Antar Yahia, à qui nous souhaitons tout le bonheur du monde avec sa future épouse, est né le 21 Mars 1982. Sa famille est originaire de la ville de Sedrata dans la wilaya de Souk Ahras dans l’Est Algérien.

La célébration de mariage aura lieu à Souk Ahras dans le courant de l’année 2010, selon Antar Yahia.(Echorouk-15.12.09.)

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**L’affaire du drapeau algérien brûlé bientôt devant le tribunal de Madrid 

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Les juristes algériens ont refusé de limiter l’affaire du drapeau algérien brûlé au Caire par des avocats égyptiens, à des excuses officielles de la part de l’Égypte. La partie algérienne réclame en effet la poursuite en justice et la condamnation des initiateurs et des exécuteurs de cet acte infâme.De sources fiables, Echorouk a appris que les avocats algériens préparaient un dossier solide qui sera prochainement déposé auprès du tribunal compétent de Madrid, afin d’incriminer les avocats égyptiens pour leur forfait commis à l’issue du match footballistique d’appui disputé à Khartoum entre l’Algérie et l’Égypte…  Le dossier devrait contenir, selon nos sources, des enregistrements sonores, des images, des photos, les noms des avocats qui ont brûlé le drapeau algérien ainsi que les autres impliqués et leurs complices en Égypte. La plainte reposera également sur des communiqués officiels et des déclarations enregistrées qui condamnent le bâtonnier de l’ordre des avocats égyptiens qui a précédemment déclaré: «J’invite les 40 mille avocats que je représente à couper les relations avec l’Algérie et à expulser du Caire  l’ambassadeur algérien».  La délégation algérienne qui a pris part à Damas, à la réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes a informé son homologue syrien et les représentants d’autres pays arabes, que l’Algérie refuse qu’un de ses symboles et sa dignité soient souillés au Caire, puis « enterrés » à Damas comme si de rien n’était. La demande des algériens d’une position collective au sujet de l’affaire du drapeau algérien brûlé, a été implicitement approuvée par les autres parties. La réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes qui a pris fin hier, a connu un mouvement particulier dans les coulisses qui n’était pas pour plaire à la délégation égyptienne, surtout après le retrait des avocats algériens de la séance d’ouverture de la réunion au moment où le président en exercice du bureau, qui n’est autre que le bâtonnier de l’ordre des avocats égyptiens, prenait la parole. Les représentants égyptiens ont alors tenté dans les couloirs d’étouffer l’affaire du drapeau algérien, d’occulter les preuves et de duper les membres du bureau. Mais la détermination des algériens a été plus forte et a mis en échec le plan égyptien. (Echorouk-15.12.09.)

***mise en place d’une commission d’enquête…Cette commission à laquelle participe l’Algérie et l’Égypte avec chacun deux avocats, devrait rendre ses conclusions dans un mois. Si l’Égypte a émis des réserves au sujet de la commission d’enquête, l’Algérie elle, a exprimé sa réserve quant à la non condamnation exprimée de l’Égypte. La décision de mettre en place cette commission fait suite à la « révolte » légitime des avocats algériens participant en Syrie, à la réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes. La partie égyptienne a vainement tenté d’occulter ce crime commis contre l’un des symboles de l’Algérie, et de barrer la route contre une éventuelle allusion au comportement des avocats égyptiens au Caire, dans le communiqué final sanctionnant la réunion de Damas. Alors que la session arrivait à son terme, les égyptiens ont refusé de condamner ou d’introduire l’affaire du drapeau algérien brûlé parmi les points du communiqué final. La question a finalement été intégrée au document grâce à la pression exercée par la partie algérienne et l’intervention de certains bâtonniers d’ordres d’avocats arabes, à l’image de la Jordanie et de la Tunisie. A la dernière minute, nouvelle surprise: le bâtonnier de l’ordre des avocats égyptien et actuel président du bureau a supprimé le point en question, suscitant le courroux des avocats algériens qui ont menacé de se retirer définitivement de l’Union. Le langage juridique sévère qu’ils ont tenu au bâtonnier égyptien a mis ce dernier dans l’embarras. Maître Sellini a bien défendu la cause algérienne dans la salle des conférences. D’autres bâtonniers participant à la réunion ont également affiché leur mécontentement et se sont dits scandalisés par le comportement du président du bureau et sa « trahison ». Celui-ci «n’avait pas a modifié le texte sur lequel les participants s’étaient déjà entendus», «cette fois-ci c’est le drapeau algérien qui a été brûlé, la prochaine fois ce sera le drapeau d’un autre pays…», « On dirait que l’Union est devenue propriété d’une seule personne», ont commenté différents juristes lors de ce rendez-vous de Damas. La pression exercée par les algériens ajoutée aux critiques acerbes adressées au président du bureau permanent de l’Union, ont abouti à l’installation d’une commission chargée d’enquêter sur l’affaire du drapeau algérien brûlé par des avocats égyptiens et la publication d’un communiqué sur ce sujet. (Echorouk-15.12.09.)

******Les patrons algériens boycottent les Egyptiens …(Quotidien d’Oran-16.12.09.) – La virulente campagne de dénigrement lancée par l’Egypte, depuis le match de football qui a opposé les équipes des deux pays au Caire, n’a pas laissé de marbre les patrons d’entreprises algériennes, qui ont boycotté les Egyptiens à l’occasion d’une rencontre économique en Tunisie. En effet, les responsables du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Reda Hamiani, de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Mouloud Kheloufi, de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Naït Abdelaziz, ainsi que l’Union des entreprises publiques (UNP), M. Slimani, ont quitté la salle des conférences quand le chef de l’administration fiscale au ministère des Finances égyptien, Ashraf Al Arabi, a voulu prendre la parole. D’après nos sources, c’est le président de l’AGEA qui s’est levé le premier avec sa délégation invitant ses compatriotes présents dans la salle à faire de même pour dénoncer la campagne médiatico-politique égyptienne contre notre pays. La rencontre qui s’est déroulée à Sousse, sous le haut patronage du président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali, a vu la participation de personnalités, notamment Jean Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, l’ex-premier ministre espagnol, l’ancien vice-président de la Commission européenne, Manuel Marin, et ce en présence des officiels tunisiens, notamment le Premier ministre Mohamed Ghannouchi.

 Placée sous le thème «L’Etat et l’entreprise», la rencontre est organisée régulièrement par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), créé en 1984 à l’initiative de chefs d’entreprises tunisiens. Le rendez-vous économique attire chaque année une multitude d’économistes, d’hommes d’affaires et de représentants d’institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale.

 Cette 24ème session, organisée les 11 et 12 décembre dernier au port El-Kantaoui (Sousse), a donné lieu à plusieurs communications sur le «rôle de l’Etat et de l’entreprise après la crise», «le service public et la gouvernance», «la politique fiscale» ou encore «le marché des biens et services: compétences et flexibilité».

 A noter que la délégation algérienne a participé avec plus de 80 entreprises à cette 24ème édition des «journées de l’entreprise».

 Après les avocats algériens en Syrie qui ont boycotté une intervention d’un membre du barreau égyptien, c’est au tour des patrons de faire de même pour dénoncer l’attitude des Egyptiens à l’égard de notre pays et de notre équipe nationale. Contactées, des sources à l’AGEA nous ont affirmé hier que ce geste a été décidé spontanément pour dénoncer toute la campagne égyptienne qui n’a pas épargné jusqu’à nos martyrs. «Pour ce qui est de notre part, nous ne voulons plus entendre parler de coopération avec ce pays après ce qui s’est passé», tranche notre source au sein de cette association d’entrepreneurs.

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** Les Algériens sont unanimes à dire non au maintien de toute relation avec l’Egypte. C’est ce que confirment, au moins, les visiteurs d’Echoroukonline qui n’injectent pas moins de 100 commentaires par article quotidiennement. En tout cas, la controverse née des événements regrettables entre l’Egypte et l’Algérie n’a pas laissé indifférents les lecteurs de notre version électronique.

Touchés dans leur honneur qui relève de la dignité des martyrs et du respect des symboles de leur nation, les Algériens ne veulent plus entendre parler d’une relation d’amitié ou de fraternité avec des gens qui ont insulté leurs martyrs. « …pour quelle raison vous ne répondez pas contre les insultes de chouhada : Benmhidi, Amirouche, Zighout …etc. (la liste est longue, 1 million et demi) », dit un commentaire. L’accord qu’a signé l’Algérie pour créer une société algéro-égyptienne a jeté l’huile sur le feu et a suscité une levée de boucliers chez la population qui n’a pas pardonné cette « trahison ». « Il s’agit d’un acte impardonnable de la part de notre gouvernement qui semble avoir acheté le silence égyptien par des contrats et de l’argent de nos martyrs souillés par des énergumènes poltrons égyptiens qui n’ont jamais rien gagné depuis que leur pays a vu le jour sur cette terre », a regretté un commentateur qui se donne le nom de Tayeb Abdellali. Les lecteurs d’Echoroukonline ont jeté feu et flamme contre cette décision, en la considérant comme une atteinte aux sentiments du peuple algérien. « Ces insultes à travers ce contrat son plus blessantes et plus profondes que celles des égyptiens pour le peuple algérien .Mais l’histoire et le peuple ont tranché et reconnaitront les leurs », estime Mastapha qui se presente sous le pseudo de « Martyre ».La déclaration du président du Sénat Bensalah, qui s’est prononcé pour la première fois depuis les événements du Caire, est allée avec la réaction des Algériens contre les actes malveillants des Egyptiens étant unanimes à rejeter tout ce qui peut porter atteinte à leur histoire et dignité en tant que citoyens algériens.   « Entre voisin on peut y penser mais quand il s’agit de l’Algérie,l’enjeu est très grand et très important. Brûler le drapeau, traiter les Algériens comme des terroristes…Qu’est que vous attendez de ces vanu-pieds, qu’on se plie en courbette devant eux ? », S’interroge Kamilou de France.

  Les Algériens s’attendent toujours à une réaction concrète du gouvernement afin de laver l’affront subi par un grand pays comme l’Algérie. A cet égard, un Algérien s’adresse à Bensaleh : « Monsieur le président, nous espérons qu’avec l’aide de nos députés, les représentants du peuple Algérien, vous prendrez les décisions qui s’imposent Nous ne le pardonnerons jamais. Promesse à nos chouhadas ». (Echorouk-11.12.09.)

 

***************** » Tsunami d’insultes….

Dans un entretien exclusif à Echorouk dès son arrivée à Alger, Abdelkader Hadjar a indiqué que sa mission au Caire ressemblait davantage ces derniers jours à une aventure, sur fond de campagne féroce contre tout ce qui est algérien. Hadjar a souligné que les rapports entre les états s’articulent sur certains principes qui ne se basent pas sur les sentiments, mais ce sont ces sentiments justement qui ont amené des responsables à s’en prendre à l’Algérie, comme l’a fait le ministre égyptien de l’information dans le cadre de ce « Tsunami » médiatique. L’ambassadeur d’Algérie au Caire est rentré au pays à l’invitation du secrétaire général du FLN, pour des engagements liés aux activités du parti. Il y a des lignes rouges que les médias égyptiens n’auraient pas du franchir car «elles ont divisé deux peuples et les blessures n’ont pas cicatrisé» a indiqué Hadjar. Notre interlocuteur évoquera l’identité nationale, la révolution et nos martyrs, autant de questions sacrées auxquelles il ne fallait pas toucher. Il citera également ce « crime » perpétré par des avocats égyptiens qui sont allés jusqu’à brûler le drapeau national algérien. Abdelkader Hadjar qualifie de « misérable crapule », Bakri, membre du parlement égyptien qui s’est défoulé sur les algériens en recourant à différentes invectives, celui-là même qui prétend à l’arabité alors qu’il apparaît à présent que sa revendication n’est qu’une couverture au service d’autres intérêts. L’ambassadeur entend remettre un ensemble de rapports détaillés au ministère des affaires étrangères au sujet des dépassements enregistrés au Caire, y compris les dépassements de la part des médias et d’autres hors contexte commis par des responsables, parmi lesquels le ministre égyptien de l’information. Aujourd’hui, la situation en Égypte tend à se calmer, et les plaintes parviennent de moins en moins à la cellule de crise installée au niveau de l’ambassade d’Algérie au Caire, selon Hadjar. Ce dernier n’omettra pas de relever l’aide fournie par le cabinet du président égyptien, le ministère des affaires étrangères égyptien et les services de sécurité qui ont parfois du sécuriser les maisons de ressortissants algériens. (Echorouk-12.12.09.)

****************L’EGYPTE PERSISTE DANS SES MANOEUVRES ET INSULTES CONTRE L’ALGÉRIE
Et ça repart!

Dans tous les conflits, dans toutes les rixes, les insultes qui se radicalisent au début finissent par s’adoucir au fil des jours. Tel n’est pas le cas de l’Egypte dont le président de la Fédération de football, Samir Zaher, l’instigateur de la campagne médiatique haineuse contre l’Algérie, vient de franchir le Rubicon.
Ce responsable a annoncé hier, sa décision de maintenir l’organisation d’une conférence internationale pour dénoncer ce qu’il qualifie «d’agression contre des supporters égyptiens à Khartoum», lors du match de barrage pour la qualification au Mondial de 2010. «Pour montrer au monde entier que le match s’est joué dans un climat de terreur et de terrorisme.» Pourtant, il n’a aucune preuve matérielle compromettante contre les supporters algériens.
Cette conférence prévue, selon la presse égyptienne, dans les prochains jours, ne sera pas de nature à apaiser la situation déjà très tendue entre les deux pays. Au contraire, elle vise à rajouter de l’huile sur le feu.
Comme si les 80 heures d’insultes et de dénigrement inqualifiables contre l’Algérie n’ont pas suffi, Samir Zaher passe à un autre stade et ouvre un nouveau front. Que cherche-t-il à travers cette énième frasque destinée à souiller davantage l’image de l’Algérie à travers le monde? Ce responsable a usé et abusé d’une arme de destruction massive: l’insulte. Il a été l’instigateur de la campagne la plus haineuse que n’ait jamais connue l’Algérie depuis l’Indépendance: il a sali la mémoire des martyrs de la Révolution, brûlé l’emblème national, le tout dans une impunité la plus totale. N’est-ce pas une gageure que de vouloir adopter «une attitude responsable et diplomatique» face à ce qui, dans toutes les cultures, relève sinon de l’indicible, du moins du politiquement incorrect? «Insulte-moi, et je te dirai qui tu es!» Samir Zaher est au régime de Moubarak ce que Gobbels est au nazisme.
Plus le mensonge est gros, plus il passe. Alors que le commissaire de la sécurité de la Fifa, Walter Gagg, n’a mentionné aucune dérive dans son rapport lors du match à Khartoum, M.Zaher lui, veut démontrer le contraire.
Toutes les télévisions du monde ont vu les images des joueurs de l’Equipe nationale algérienne à leur arrivée au Caire le 14 décembre, blessés par des supporters égyptiens, M.Zaher affirme que c’est une manoeuvre montée par les Algériens. Ainsi, il aura tout fait pour faire basculer la balance de son côté, pour se refaire une virginité envers ses compatriotes, en vain: on ne démontre pas la quadrature du cercle. En soufflant à pleins poumons sur un brasier qui allait s’éteindre, Zaher risque de se brûler. Ce sont les avocats qui viennent de donner un avant-goût de ce que sera la suite de la démarche égyptienne. En effet, la délégation algérienne s’est retirée avant-hier de la séance d’ouverture de la réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes qui se tenait dans la capitale syrienne, Damas. Le timing de cette action algérienne, a été bien ciblé puisque la délégation algérienne a choisi le moment où le bâtonnier de l’Ordre des avocats égyptiens et actuel président du bureau, allait intervenir, pour quitter la salle en guise de protestation. C’est avec la caution de cet «homme de droit» que le drapeau algérien a été brûlé par les avocats égyptiens au Caire sans qu’il daigne réagir face à ce crime contre l’Algérie. Dans le sillage de l’hystérie collective égyptienne, les avocats du pays de Moubarak se sont mis de la partie sans le moindre discernement ni tentative de s’élever face à des comportements de voyous.
Embarrassé, l’Egyptien n’a pas trouvé mieux alors, que de servir le plat de l’arabité et de l’unité arabe à l’assistance médusée face à ce qui se passait dans la salle. Si, durant les premiers instants de cette action de protestation, les autres congressistes n’ont pas bronché, ils ont, par la suite, jugé le retrait des Algériens légitime. Cette délégation d’avocats représentant le barreau algérien entendait, dans un premier temps, réclamer le transfert du siège social de cette association du Caire vers une autre capitale arabe. Mais face à la persistance des injures et des basses manoeuvres égyptiennes contre l’Algérie, il fallait bien réagir. Un autre signe révélateur que la situation n’est pas à l’apaisement entre les deux pays, est le départ de plusieurs ressortissants égyptiens installés en Algérie. Selon notre confrère Le Soir d’Algérie, ils sont près de 700 Egyptiens à Skikda, à avoir quitté le pays. (L’Expression-15.12.09.

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**Nadia, une algérienne mariée à un égyptien, raconte l’enfer vécu en Égypte

“J’ai fui Le Caire pour échapper à la mort”

Sauvagement battue par son mari égyptien de plus en plus menaçant, elle a dû regagner l’Algérie, via la Tunisie, aidée par des Libyens. Aujourd’hui, elle ne veut plus entendre parler de Oum Dounia.

Mariée à un Égyptien depuis un an et demi et de retour d’Égypte après avoir été prise en chasse par son propre mari, Nadia, une Algérienne de 40 ans originaire de Constantine, a tenu à nous raconter le cauchemar qu’elle a vécu au Caire avant et après les matchs Algérie-Égypte. Un témoignage saisissant et douloureux à la fois de cette femme qui est toujours traumatisée. Nadia, qui n’arrivait pas à retenir ses larmes, a d’emblée tenu à remercier deux Libyens qui l’ont sauvée de l’enfer. “C’est grâce à ces Libyens que je suis encore vivante ; ce sont eux qui m’ont sauvée en m’aidant à fuir du Caire et qui m’ont ramenée par route jusqu’en Tunisie”, raconte la jeune femme qui dit avoir échappé à un lynchage. “Même au niveau de la Police des frontières, je n’ai pas été épargnée ; des policiers et des douaniers égyptiens m’ont insultée et ont piétiné mon passeport”, raconte Nadia qui précise que son mari, avec qui elle vivait au Caire, est devenu “un autre homme” en montrant “une haine envers moi et envers tout ce qui est en rapport avec l’Algérie”. “Il est subitement devenu furieux à l’approche du premier match au Caire, il n’a cessé de m’insulter et de me traiter de tous les noms”. Et d’ajouter : “La situation s’est aggravée puisque, après les insultes, ce sont les gifles et les coups de poing que je ne cessais de recevoir sur le visage et sur toutes les parties de mon corps. Il savait que je ne pouvais pas sortir et que je ne pouvais pas aller me plaindre car si je sortais de la maison je serais tuée.” Elle poursuit : “Un jour, mon mari m’a ligoté les mains et a commencé à me frapper de toutes ses forces tout en m’insultant et en proférant des injures à l’endroit de mon pays et tout ce qui symbolise l’Algérie, c’était épouvantable.” Nadia dit avoir senti, ce jour-là, que sa vie était réellement en danger. “J’ai saisi l’occasion de l’absence de mon mari pour prendre mon passeport et mon sac et quitter, la peur au ventre, la maison. Heureusement, j’ai immédiatement trouvé un taxi et, par chance, c’est un Libyen qui était au volant. Il a bien voulu me conduire jusqu’à la frontière et là il m’a confiée à son ami qui s’apprêtait à transporter une famille libyenne vers la Tunisie”. Nadia affirme que ce n’était pas facile de quitter le territoire égyptien et indique que n’était-ce la présence de Libyens et de Tunisiens, elle aurait pu être refoulée et agressée par les policiers et les douaniers égyptiens. Nadia, qui n’arrive pas à réaliser qu’elle est encore vivante et qui pleure en racontant son calvaire, affirme que de nombreux Algériens, notamment des étudiants ont, eux aussi, échappé à la mort.
Elle affirme avoir vu de ses propres yeux des Algériens pris à partie par des Égyptiens excités et très menaçants. “Les intimidations ont commencé avant le match du 14 novembre et aucun Algérien n’osait sortir, ni de nuit ni de jour. C’était infernal”, dit-elle, ajoutant que ses compatriotes algériens se sont montrés dignes et courageux face à la brutalité des Égyptiens.
Nadia affirme qu’elle ne veut plus entendre parler de Oum Dounia et que tout ce qui représente ce pays ne lui rappelle que de tristes souvenirs. Elle a saisi l’occasion pour faire appel aux autorités de son pays à l’aider à réintégrer son travail au niveau de la BCR de Constantine.
Nadia, qui a passé quelques jours à Boumerdès en compagnie de sa sœur qui l’a aidée à effacer les traces de son cauchemar, a tenu à remercier l’union de wilaya UGTA de Boumerdès, à sa tête Omar Chebeb, et celle de Sétif pour les efforts qu’elles ont déployés afin de l’aider à réintégrer son travail. Mais la rescapée du Caire a tenu à lancer un appel de détresse à Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, et au P-DG de la BCR pour l’aider à reprendre son travail comme elle souhaite être soutenue par les autorités locales de Constantine où elle vit actuellement avec son frère.(Liberté-15.12.09.)


 







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