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Paranoïa occidentale

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*A quoi jouent les Américains?

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Les Etats-Unis viennent de se positionner officellement vis à vis de l’Algérie en matière de sécurité aérienne . leur décision de renforcer le contrôle sur les passagers algériens au niveau de leurs aéroports est désormais assumée et publiquemnt annoncée.Ces mesures sécuritaires, qui devaient dans un premier temps rester confidentielles , sans cette bourde sur leur site officiel, avaient été décidées bien longtemps avant l’attentat manqué contre le vol Amsterdam-Detroit de la compagnie Northwest Airlines.

Le Département d’Etat américain a classé Cuba, l’Iran, le Soudan et la Syrie comme les pays sponsorisant le terrorisme. L’Algérie figure dans la liste des pays concernés. Cette dernière inclut l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye, le Nigeria, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, la Somalie et le Yémen en plus de l’Algérie. Les voyageurs originaires ou en provenance de ces pays seront soumis à une fouille corporelle ainsi qu’à une inspection manuelle de leurs affaires personnelles. Dévoilé  » par erreur «  par l’Agence nationale américaine de sécurité dans les transports (TSA), en décembre dernier, un manuel d’exploitation classe l’Algérie avec d’autres pays dont les ressortissant doivent subir un filtrage additionnel dans les aéroports américains. Cela intervient alors que Washington avait accepté de proroger le visa pour les Algériens à deux ans contre trois mois. Chose qui était censée être inscrite dans l’ordre logique d’une facilitation en direction des voyageurs algeriens. cela s’est ensuite averé n’etre qu’un leurre de la part de l’administration US qui modifie ses strategies au gré des circonstances. Comment donc croire que les Américains sont crédibels quand tantôt ils considèrent par voix officielles que l’Algérie demeure un partenaire respectable notamment de par son précieux capital expérience en matière sécuritaire. (Echorouk-05.01.2010.)

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***Leur scanner provoque des cancers, malformations et paralysies….

Des experts et spécialistes algériens mettent en garde contre le danger de soumettre les algériens au scanner sur toutes les parties du corps au niveau des points de contrôle des aéroports des États-Unis d’Amérique. Ils assurent qu’il y a de fortes probabilités d’atteintes de leucémies, de stérilités, de malformations fœtales pour les femmes enceintes, de paralysies partielles ou totales pour les personnes qui portent des pacemakers ou des prothèses.Le professeur, Mustapha Khiati, président de l’organisme national pour la promotion de la recherche, et l’évolution de la santé, assure que le scanner « Total body » utilisé depuis peu dans les aéroports, contrairement au scanner médical, modifie les cellules du corps, du sang particulièrement, en cellules cancéreuses par exposition répétée aux rayons X et Gamma très concentrés de ce type d’appareil.  Le professeur Khiati indique que la catégorie qui voyage souvent des ou vers les pays utilisateurs du nouveau scanner, tels les hommes d’affaires, les employés d’Air Algérie, sont les plus susceptibles d’avoir un cancer. Khiati insiste  pour que les femmes enceintes évitent le « Total body » ou, reportent leurs déplacements après leur accouchement car les rayons provoquent des malformations. Le tout début de la grossesse est la période la plus sensible car ignorée par la femme qui ne pense pas à se prémunir. Le doyen des médecins algériens, le docteur Berkane a déclaré que le scanner au niveau des aéroports était un réel danger qui viole les règles de l’éthique d’utilisation, selon des normes et dans un cadre défini, de ce type d’appareils. Par exemple, le scanner médical limite les effets néfastes des rayons X et Gamma, qui sont orientés vers une partie bien déterminée du corps, et le secret médical est de rigueur sur tout ce que peut dévoiler le scanner, affirme, le docteur Berkane. Il a aussi assuré que les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé ont présenté les mêmes avertissements aux États-Unis d’Amérique, quand ces derniers ont décidé par mesures de sécurité, de contrôler au scanner les ressortissants de 12 pays dont l’Algérie pour s’assurer qu’aucun ne transportait des explosifs ou des armes.  L’Algérie a officiellement protesté contre cette décision de la Maison-Blanche, de porter notre pays comme fournisseur de terroristes sur la liste noire des américains. (Echorouk-12.01.2010.)****************************************

 

***Qu’est-ce que  les Algériens viennent faire dans une situation dont les Etats-Unis sont les seuls redevables…?

Les pays occidentaux n’en finissent plus de ficher des pays supposés «terroristes» ou soutenant le «terrorisme» où figure l’Algérie qui, par on ne sait quelle alchimie ou logique, est à l’évidence considérée parmi les cas incurables. Quels que soient les progrès dans sa lutte contre le terrorisme ou le profil rassurant qu’elle présente par ailleurs. Ainsi, après la décision de la France d’inscrire l’Algérie dans la liste des pays à risque, déconseillant à ses nationaux de voyager au pays du Soleil, ce sont les Etats-Unis qui inscrivent notre pays dans le répertoire infamant des contrées soutenant le terrorisme, dont les ressortissants – que traverserait l’idée de visiter le pays de l’Oncle Sam – doivent être particulièrement contrôlés. En foi de quoi et en vertu de quels critères l’opprobre est ainsi jetée sur un pays et ses ressortissants? Un jugement de valeur qui jette un froid lorsque, ouvrant son journal du matin ou en allumant sa télé, le citoyen lambda apprend que son pays est qualifié «d’infréquentable» par des gus confortablement installés dans leur douillet bureau qui décident du sort d’une nation, d’un peuple sans seulement être capables de les situer géographiquement sur une carte. Voilà comment on construit des réputations sulfureuses à des peuples que l’on ne connaît pas et que l’on ne cherche pas à connaître. Mettre l’Algérie sur le même plan que la Somalie – avec tout le respect que l’on doit au peuple somalien – pays où règne l’anarchie depuis vingt ans et où n’existe aucune autorité, c’est faire montre d’une ignorance crasse de la géopolitique africaine de la part de ceux qui se sont investis, autant le dire, du droit de vie ou de mort d’une nation, en la marquant de l’insigne indélébile du mal. Quelles horreurs l’Algérie a fait aux Etats-Unis en général, aux Américains en particulier? Combien d’Américains ont été victimes du terrorisme islamiste algérien? qui, cela est vrai, a surtout fait beaucoup de mal à l’Algérie. Aucun Américain, vivant ou travaillant en Algérie – même lors des années les plus rouges du terrorisme islamiste – n’a eu à subir les retombées de la situation sécuritaire en Algérie. Quels Algériens ont mené des actions terroristes contre le territoire fédéral américain? On peut dès lors comprendre que par la décision de placer l’Algérie parmi les 14 pays à «risque», les autorités sécuritaires américaines auront en fait pris une décision administrative, privilégiant les «ont-dit» sans vérification ou mise à jour de fichiers dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils datent et ne sont plus en phase avec la réalité de la nouvelle configuration du terrorisme dans le monde. Ce qui explique en fait l’échec cuisant des Etats-Unis en Afghanistan, en Irak et partout où ils ont voulu faire régner l’ordre américain. L’hystérie qui leur fait voir les terroristes partout, ou encore cibler le terrorisme au faciès, n’est certes pas la meilleure méthode pour venir à bout de ce fléau qui, rappelons-le encore et toujours, est d’abord et avant tout une oeuvre des Etats-Unis et de leur agence de renseignement, la CIA, qui ont créé Ben Laden et son organisation Al Qaîda qui, aujourd’hui, sèment la terreur dans le monde. Ce sont les Américains qui – dans le combat de domination du monde qu’ils livraient aux Soviétiques singulièrement en Afghanistan dans les années 1980, en armant, en entraînant et en formant les troupes «jihadistes» islamistes dotées de missiles Stingers, les armes américaines les plus sophistiquées à l’époque – ont ouvert la boite de Pandore dont ils ont rapidement perdu le contrôle avec la menace de mener la planète au bord de l’abîme. Nous ne cesserons jamais de rappeler ces faits : le terrorisme international en général, islamique en particulier, est d’abord une marque de fabrique américaine. C’est facile de se défausser sur les autres, mais les faits sont là. Aussi, qu’est-ce que l’Algérie et les Algériens viennent faire dans une situation dont les Etats-Unis sont les seuls redevables? (L’Expression-05.01.2010.

****Fantasmes et coups fourrés

L’Algérie convoque l’ambassadeur des Etats-Unis pour protester contre la décision américaine de soumettre les Algériens à des mesures de contrôle spécifique aux aéroports. Logiquement, l’ambassadeur de France devrait, lui aussi, être convoqué par notre ministre des Affaires étrangères pour les mêmes motifs avec cependant un point aggravant pour Paris qui incite tous les pays européens à adopter les mêmes mesures d’humiliation envers les voyageurs algériens. On pourrait penser que ce sont les Etats-Unis qui ont commencé les premiers à inscrire l’Algérie dans la liste «des pays à risque» après qu’un…Nigérian ait tenté de faire sauter un avion à Detroit. Erreur! L’administration américaine offre tous les signes d’avoir de sérieux problèmes avec ses propres services de sécurité au point que le président Obama a dénoncé publiquement ce qu’il considère être «des failles dans le système de sécurité US». La plus criante de ces failles est «la mise en garde du père du terroriste nigérian aux services de renseignements américains qui n’a jamais été répercutée», a avoué Obama. Hillary Clinton non plus, n’est pas à mettre en doute quand elle dit vouloir coopérer avec notre pays dans la lutte contre le terrorisme. Elle n’est pas mise, plus qu’Obama, au «parfum» par les «services» américains. Ce n’est pas le cas pour la France car tout a commencé, pour reprendre Marie-Georges Buffet, au pays de la bande du Fouquet’s. C’était le 19 février 2009. La France avait décidé d’ajouter à sa liste de 5 pays à risque (Yémen, Iran, Afghanistan, Syrie et Pakistan) l’Algérie et le Mali.
On se croirait revenu à l’année 1994. Année où, après le détournement de son Airbus, Air France avait suspendu tous ses vols à destination de l’Algérie. Irritées de voir qu’Air Algérie n’avait pas fait dans la réciprocité, les autorités françaises l’y poussèrent. A la zone spéciale, au contrôle tâtillon des bagages et humiliant des passagers, allait s’ajouter carrément l’interdiction à la compagnie algérienne d’atterrir à Orly. Se refusant à être confinée à Roissy, Air Algérie a fini par supprimer ses vols parisiens. Visiblement, c’était le but recherché par le pouvoir français. Voilà qu’aujourd’hui ce même pouvoir rebelote.
En décembre dernier, la France rajoute «une couche» à sa liste complétée de février. Elle exige de ces «pays à risque» de lui communiquer des informations sur leurs citoyens désireux de se rendre dans l’Hexagone dès la réservation du billet. Faire dans «le flicage et la vulgarité» comme l’avait dénoncé l’écrivaine Marie Ndiaye (prix Goncourt 2009) qui a quitté la France «monstrueuse de Sarkozy» pour aller vivre en Allemagne. Les compagnies aériennes qui ne se plieront pas à la mesure de flicage «seront systématiquement verbalisées (50.000 euros) par la PAF», a averti le ministre français de l’Intérieur. Cette dernière mesure dégage un étrange goût de Roissy. L’Elysée cherche-t-il la rupture avec Alger comme au «bon vieux temps» de l’Airbus? Si oui et ça en a tout l’air, il commettrait la même erreur que certains Français qui, en 1962, ont fantasmé sur l’Algérie «qui ne pourra pas fonctionner sans eux et donc ne tardera pas à les supplier de revenir». Ils attendent toujours! (L’Expression-13.01.2010.)

***Les musulmans stigmatisés au nom de la sécurité.

Suite à l’attentat déjoué du nigérian qui a réussi à embarquer à bord d’un avion avec des explosifs sans être détecté, les États-Unis ainsi que d’autres pays européens ont imposé des mesures renforcées encadrant la sécurité aérienne. Des scanners d’imagerie corporelle ont été installés à travers plusieurs enceintes portuaires et des fouilles systématiques devraient être effectuées sur les ressortissants de 14 pays jugés à risque dont 13 sont des pays musulmans. Ainsi les passagers originaires ou en provenance de ces pays seront désormais soumis à une fouille corporelle complète ainsi qu’à une inspection manuelle de leurs effets personnels. À l’une de ces mesures, les musulmans seront, une fois de plus, pris en ligne de compte des autorités aéroportuaires des pays occidentaux et au vu de leurs appartenance religieuse, ils subirons davantage la paranoïa antiterroriste, alors que l’Islam n’a jamais fait l’apologie de l’intégrisme et du terrorisme. À noter que ces scanners corporel, contrairement, à ceux qui existent actuellement, mettent littéralement le voyageur «à nu». Ils permettent un déshabillage électronique du voyageur et sur l’écran de contrôle, les personnels de sûreter peuvent ainsi observer les contours de l’intégralité du corps de l’individu. Il est vrai qu’actuellement, la sécurité est d’une importance capitale. Cependant assuré la sécurité par des dispositifs portant atteinte au droit à la vie privée, à la protection des données et à la dignité personnelle est considérablement intempestif et malvenu. D’autant plus, ces scanners corporels sont vus comme une atteinte à la pudeur et aux moeurs des musulmans et en infraction sans équivoque avec les préceptes de l’Islam. À cet effet, les musulmans du monde entier ont dénoncé ces méthodes, jugées discriminatoires, voir, vexatoires. Outre ces scanners qui violent impunément l’intimité des voyageurs musulmans, ces derniers peuvent faire l’objet du profilage racial et religieux. Cette méthode consiste à imposer aux musulmans des tests de sécurité supplémentaires en raison des préjugés et des stéréotypes qui pèsent sur eux. Pis encore, ces mesures sont applicables sur tous les ressortissants des pays concernés y compris les diplomates. Ce qui met le principe du respect de la souveraineté nationale en cause et avec la manière la plus ignoble. Mettre à nu un haut représentant d’un État souverain, ce n’est guère de la diplomatie. L’éthique de réciprocité doit être respecté. La Syrie, à titre d’exemple, demande aux État-Unis la levée de ces mesures et dans la cas contraire, elle se verrait obligée de prendre des mesures de réciprocité. S’agissant de l’Algérie, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a convoqué, lundi, l’ambassadeur des États-Unis à Alger pour lui exprimer les «vives protestations» du gouvernement algérien suite à la décision d’inclure l’Algérie dans la «liste noire» des 14 pays à risque et dont les citoyens sont désormais soumis à ces drastiques mesures. (Le Courrier d’Algérie-13.01.2010.)

***Le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, Mike Hammer :
« L’Algérie joue un rôle important contre l’infiltration des terroristes au Sahel »

Après quelques jours de la protestation algérienne exigeant des Etats-Unis, le retrait de ses passagers de la liste noire, sur laquelle figurent les passagers  « à haut risque pour la sécurité interne », établie par l’administration Obama,  le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale US, Mike Hammer, a exprimé son appréciation de la coopération existant avec les pays du Maghreb, en particulier l’Algérie, dans le domaine de la lutte contre Al Qaida au Maghreb Islamique et les autres branches écumant l’Afghanistan et le Pakistan.
Selon le même intervenant, la coopération avec les pays du Sahel dans le domaine militaire et sécuritaire, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie internationale de la lutte contre le terrorisme, est indispensable. Toutefois, le même interlocuteur a ajouté que l’Algérie joue un rôle très important en traquant et empêchant les éléments terroristes en provenance d’Afghanistan et du Pakistan de s’infiltrer dans la région du Sahel, pour y prendre refuge, fuyant les coups des forces internationales stationnées dans les deux pays précités.
Dans ce sens, M. Hammer a indiqué que la menace terroriste persiste dans la région du Sahel qui regroupe le sud de l’Algérie, de la Tunisie, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Les Etats-Unis oeuvre à rassembler autant de renseignements rendus disponibles par les services de sécurité de ces pays et dans des pays européens et ce, dans l’objectif du lancement d’un projet de coordination, soutient-t-il.
Par ailleurs, M. Hammer a indiqué que l’institution qu’il préside est convaincue que le déploiement des éléments d’Al Qaida relevant des bases arrière classiques, a considérablement régressé, suite aux efforts des forces internationales, en Afghanistan et au Pakistan. Ce qui les pousse à chercher des endroits pour s’y réfugier comme la région du Sahel.
En outre, M. Hammer a mis l’accent sur l’intérêt que porte le président US, Barack Obama, à la coopération internationale avec tous les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme, que ce soit Al Qaida au Maghreb Islamique, ou bien ses branches dans le Golf Persique. (El Khabar-29.01.2010.)







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