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Héroïques Algériens

25012010

*L’INCROYABLE SCÉNARIO

ALGÉRIE 3 – CÔTE D’IVOIRE 2 (AP)

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*****Bravo les Verts !  ********

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Bien malin qui pouvait prévoir une telle physionomie de match dans ce Côte d’Ivoire-Algérie en quart de finale de la CAN 2004. Et pour cause. Entre un super favori au sacre final et un outsider que bien des facteurs- objectifs ou subjectifs- accablait de controverses, tout au plus s’attendait- on à de la résistance, côté verts, qui sauverait un standing mis à mal par la gifle du Malawi à l’entame de la compétition au premier tour. Mais disons le tout de go, les Verts ont atteint un stade de transcendance inouï à l’aune d’un héroïsme que seule la guerre de libération et l’épopée de Gigon 82 ont consigné. Pourtant, la partie s’annonça sous un scénario catastrophe pour les camarades de Chaouchi. Tétanisés par l’envergure de l’adversaire, ils lui concédèrent et le jeu et le terrain. Un état de fait que les Ivoiriens ne se firent pas prier pour traduire en réalisation par Kalou suite à une bourde monumentale du réseau défensif des Verts. Le constat effarent est que Drogba et ses frères se sont accaparés les armes algériennes, en monopolisant le ballon grâce à des passes courtes et des percées par les flancs très dangereuses. L’ascendant ivoirien dans les 20 premières minutes était tel d’ailleurs qu’ils auraient pu tuer le match. Alerté,le camp algérien retrouva ses esprits et se réappropria son jeu, en profitant en plus d’une nette carence de l’adversaire au niveau de la récupération. Très au fait pourtant du désormais légendaire mental algérien, les Ivoiriens ont commis l’imprudence de prendre, notamment après le but de Salomon Kalou, de haut une équipe réputée pour son abnégation et dont l’égalisation de Matmour offre une parfaite illustration. Le mur de la peur ainsi enjambé, les Verts allaient libérer un potentiel insoupçonné jusque là pour se mettre à dominer outrageusement des Éléphants mis groggy à vue d’oeil. Ce qui a agréablement surpris est qu’ au fil de la partie, les coéquipiers de Meghni montaient davantage en puissance jusqu’à étouffer littéralement leurs vis-à-vis. Même le but de l’avantage au score, réussi à quelques minutes de la fin de la partie n’a pas ébranlé la détermination dans le camp algérien fortifié par une maîtrise, quasiment sans faille, du jeu et un esprit d’héroïsme comme on en voit rarement. Dans un de nos précédents écrits, nous avons revendiqué une équipe forte et rassurante. Une grande équipe. On l’a vue à Cabinda, face à la Côte d’Ivoire. Bravo les Verts ! (Le Courrier d’Algérie-25.01.2010.)

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****Une partie des plus époustouflante que celle qui a mis aux prises l’Algérie et la Côte d’Ivoire pour une place aux demi-finales de la CAN, hier soir à Cabinda. Une partie qui a vu les deux équipes obligées d’aller à la fatidique période des prolongations pour se départager. Et c’est l’Algérie qui a eu le dernier mot (3-2). Le début de la première manche était effrayant pour les Verts et ce, en concédant un but quatre minutes après le coup d’envoie. à l’issue d’une superbe séquence de jeu intense et effectuée à une touche de balle entre Kalou et Yaya Touré, le milieu de terrain du Barça s’arrache pour glisser le ballon dans la surface. Gervinho dévie astucieusement le cuir pour Kalou, étrangement seul, qui ajuste ensuite Chaouchi d’une frappe au premier poteau. Un but qui a mis les coéquipiers de Ziani en difficulté et les a poussé à replier en arrière et subir la pression ivoirienne. Ces derniers continuèrent leurs offensives par l’entremise de Drogba, Kalou et autre Gervinho sans pour autant arriver à en concrétiser. Sur une des actions, Tiéné prend son couloir gauche, accélère, met Meghni à terre, repique dans l’axe et frappe au but… Le numéro du latéral valenciennois finit par un tir dans le petit filet. Il fallait attendre la 19e minute de jeu pour voir la première occasion des Algériens, signée Yabda. Ce dernier tente un geste difficile en reprenant le ballon d’une talonnade dans la surface de réparation. Une tentative qui passe largement au-dessus de la cage de Barry. Le jeu s’accentue, par la suite au milieu du terrain, où chaque équipe essayait de porter le danger dans le camp adverse. Sur une des tentatives algérienne, une superbe parade du portier ivoirien, Barry, sur cet excellent centre de Belhadj depuis le côté gauche, bien servi en profondeur par Ziani. Matmour était seul au second poteau mais a été devancé par la sortie du portier des éléphants. La délivrance des Algériens vint, à la 39e minute des pieds de Karim Matmour, qui réussi à remettre les pendules à l’heure. Après un long ballon de Yahia, Bougherra dévie légèrement le ballon et Matmour en profite pour se glisser entre Demel et Touré pour frapper du droit pour battre Barry. Et c’est sur ce score de parité, que l’arbitre siffla la fin de cette première manche. La deuxième mi-temps démarre fort avec une première grosse occasion pour les Verts à la 54e minute. Une bonne ouverture de Meghni à destination de Matmour dans la surface. Ce dernier reprend de volée, seul dans une position difficile, mais ne cadre pas. Les Algériens se replient difficilement sur cette offensive de Gervinho. L’Ivoirien fixe Belhadj et centre. Kalou jaillit au second poteau mais est contré par Bougherra. Les Ziani et consorts continuent leurs offensives dans l’espoir de doubler la mise face à des Ivoiriens qui procédaient par des contres, ô combien dangereux. à la 62e minute, Zokora dribble Mansouri et s’avance dans l’axe. Le joueur de Tottenham met ensuite dans le vent Bougherra et frappe au but et Chaouchi s’empare du tir. Encore une fois, le gardien ivoirien évite le pire à son équipe en sortant, à la 67e minute, une frappe de Matmour à bout portant sur une action où Bamba avait au préalable commis une grosse erreur en défense qui a profité à l’attaquant algérien. Alors qu’on se dirigeait droit vers les prolongations, Keita, à peine rentré, redonne l’avantage à son équipe. Sur un contre alimenté par Drogba sur la droite, le ballon est dégagé d’une talonnade par Raho, Keita récupère puis se décale dans l’axe avant de décrocher une superbe frappe du gauche qui va se placer dans la lucarne droite de Chaouchi. Un match complètement fou ! Le défenseur des Glasgow Rangers, parfaitement placé dans le dos de Bamba, reprend d’une tête rageuse un centre de Belhadj depuis le côté gauche et égalise pour les Verts.Tout est à refaire pour les élephants. Fin des 90 minutes et place aux prolongations. Trois minutes après le coup d’envoi des prolongations, les Fennecs prennent l’avantage pour la première fois de la rencontre grâce à Bouazza. Le pensionnaire de Blakpool reprend de la tête un centre venu de la gauche et bat tranquillement Barry. Un retournement de situation phénoménal des Algériens. Les Ivoiriens avaient l’aubaine de revenir au score par le biais de Drogba, qui récupère un ballon à l’entrée de la surface mais voit sa tentative repoussée par Chaouchi d’un bel arrêt réflexe. Dindane avait suivi mais il est trop court pour reprendre le ballon. En deuxième partie des prolongations, le même scénario que la première allait se reproduire. Hélas, Ghezzal rate lamentablement le KO. L’attaquant algérien, servi par un centre de Matmour, manque complètement sa reprise de volée alors qu’il était seul face au but. Sur l’action suivante, Matmour part en contre dans l’axe, se déporte sur la droite, pressé par Tiéné, puis joue avec Abdoun dans son dos. Le Nantais revient dans l’axe puis place une frappe croisée qui passe à quelques centimètres du poteau gauche de Barry. Le temps passa, et l’Algérie se dirige droit vers les demi-finales mais Koulo Touré ne l’entendait pas de cette oreille. Le défenseur de Man City égalise d’une frappe limpide du droit mais, à la joie totale des Algériens, l’arbitre assistant lèvera son drapeau pour une position de hors jeu, peu évidente. La partie se termine sur ce score en faveur des Fennecs tout au long d’une partie palpitante. Rendez-vous jeudi prochain pour les demi-finales face au vainqueur entre l’égypte et le Cameroun. (Le Courrier d’Algérie-25.01.2010.)

***Stade Chiazi de Cabinda (Angola)
- Arbitrage : Eddy Maillet (Seychelles), Mankouandé (Cameroun), Candido Inancio (Angola)
- Buts : Matmour (39’) Bougherra (90’) Bouazza (92’) Algérie. Kalou (4’), Keita (89’) Côte d’Ivoire.
- Avrts. : Bouguerra, Antar, Matmour (Algérie)
- Algérie : Chaouchi, Antar Yahia (Raho 85’) Bouguerra, Halliche, Belhadj, Meghni (Bouazza 90’), Mansouri, Ziani (Abdoun 106’), Matmour, Ghezzal. Entr. : Saâdane.
- Côte d’Ivoire : Barry, Demel, K. Touré, Bamba, Tiéné, Zokora (Dindane), Tioté (Faé), Kalou (Keita), Y. Touré, Gervinho, Drogba. Entr. : Halihodzic


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*** *Rabah Saadane :

« Merci à Dieu, nous avons dignement représenté le football arabe et africain. Nous avons affronté aujourd’hui une excellente équipe de Côte d’Ivoire, mais nous les avons surclassé à tous les niveaux. Le rendement de nos joueurs s’est grandement amélioré, tant au plan du jeu, de la condition physique que de la coordination des différents compartiments. Nous n’avons pas bien débuté la rencontre, mais nous avons su par la suite, maîtriser la rencontre et présenter notre niveau réel. Nous espérons poursuivre l’aventure en cette compétition ».

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*Merci encore !

Merci encore les Verts! Merci pour le jeu, pour la qualification et merci d’avoir confirmé que vous méritez d’être appelés «LES Héros». En battant avec l’art et la manière les Eléphants de la Côte d’Ivoire, donnés par tous les techniciens favoris number one de cette CAN, l’Equipe nationale a confirmé à tous ceux qui doutaient du génie des Verts qu’il fallait désormais compter avec eux. Tous les observateurs expliquaient que les Fennecs allaient jouer juste pour tenter de limiter les dégâts devant les Eléphants.
Les Fennecs ont donné une leçon de football non seulement aux coéquipiers de la vedette ivoirienne Drogba, mais aussi une leçon à ceux qui ont critiqué cette équipe au lendemain de la défaite face au Malawi. C’est une preuve vivante qu’il ne s’agit que d’un accident de parcours. La qualité de jeu fournie par Karim Ziani et partenaires ne peut être classée que dans le rang des grandes équipes. Les joueurs ivoiriens n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes. Cela fait des années qu’on n’a pas vu l’Equipe nationale jouer d’une telle façon. Aujourd’hui, nos joueurs méritent qu’on leur rende un grand hommage. Les Algériens leur sont reconnaissants. Les Fennecs ont réussi, une fois de plus, à faire rentrer la joie et le bonheur chez les Algériens et tous ceux qui portent l’Algérie dans leur coeur. Grâce, non seulement à la qualification d’hier, mais aussi à tous les résultats enregistrés ces derniers temps. Car, ce sont des exploits qui ont permis aux Algériens de retrouver le sourire. Tout le pays était en liesse. Grâce à leur exploit, les Verts ont su faire oublier aux Algériens les années de la tragédie nationale. Les multiples exploits des Verts ont permis aux Algériens de redécouvrir un patriotisme longtemps inhibé, notamment avec la sacralisation de l’emblème national. Le drapeau algérien a été accroché sur les voitures, les murs, les balcons et même peint sur les visages des Algériens exaltés.
Les villes et les rues algériennes ont été décorées aux couleurs nationales, rouge, vert et blanc. N’est-ce pas là un autre fait d’armes à l’honneur des protégés de Rabah Saâdane? Une fibre patriotique naissante que ni les hommes politiques ni le mouvement associatif n’ont pu redonner aux Algériens. Pour toutes ces raisons, nous disons: Merci à vous les Verts! (L’Expression-25.01.2010.)

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****L’Algérie surclasse la Côte d’Ivoire (3-2)

L’équipe nationale est en demi-finale ! Face au super favori de la compétition, la Côte d’Ivoire, les Verts ont été tout simplement époustouflants ! Menés au score par deux fois, les protégés du coach Saâdane ont su revenir dans le match avant de remporter le duel dans une partie que les Algériens ne sont pas près d’oublier. D’ailleurs, dès la fin de la rencontre, tout le pays a fêté comme il se doit cette victoire qui restera certainement gravée dans l’histoire de notre football. L’entame de la rencontre fut très pénible, puisque les Verts n’arrivaient pas à maîtriser le cours du ballon, tant le terrain, bosselé en plusieurs endroits, rendait la tâche difficile. Au moment où les deux équipes cherchaient leur position sur le terrain, Kalou ouvre le score pour la Côte d’Ivoire. En effet, à l’issue d’une superbe séquence de jeu intense effectuée à une touche de balle entre Kalou et Yay Touré, le milieu de terrain du Barça s’arrache pour glisser le ballon dans la surface. Gervinho dévie astucieusement le cuir pour Kalou, étrangement seul. L’attaquant de Chelsea ajuste ensuite Chaouchi d’une frappe au premier poteau. L’équipe d’Algérie n’en revenait pas, mais reprend puissamment le contrôle de la rencontre en monopolisant le ballon pour imposer son jeu. Avant la fin du premier half et au plus fort moment de la domination algérienne, les Verts obtiennent deux corners de suite, le ballon est dégagé loin devant. Belhadj récupère et sert Bougherra. Le défenseur des Fennecs a vu la défense ivoirienne remonter et adresse une belle ouverture sur Matmour. Ce dernier élimine Tiote et Bamba sur son contrôle orienté avant d’adresser une frappe à l’entrée de la surface. Le ballon heurte le poteau droit et finit dans le but. Une égalisation fort méritée pour une sélection nationale qui a fait l’essentiel de la rencontre jusque-là.En seconde période de jeu, les Ivoiriens débordés opèrent à des changements, mais subissent le poids de la rencontre, puisque ce sont les Verts qui ratent les plus belles occasions pour scorer par l’intermédiaire de Ghezzal, Matmour et Meghni. Côté adversaires, Gervinho rate l’immanquable en mettant une balle au-dessus de la transversale. On s’acheminait vers la fin du match, lorsque sur un contre alimenté par Drogba sur la droite, le ballon est dégagé d’une talonnade par Raho, Keita récupère puis se décale dans l’axe avant de décocher une superbe frappe du gauche qui va nettoyer la lucarne droite de Chaouchi. Incroyable ! La Côte d’Ivoire mène au score devant des Algériens abasourdis. L’Algérie était à deux minutes de l’élimination. Mais voilà que Bougherra, d’une tête, permet aux Fennecs d’espérer encore. Coup de théâtre, dès la remise en jeu des prolongations, Bouazza, qui venait de faire sa rentrée, donne l’avantage pour l’Algérie. On assiste dès lors à une grande rencontre. Un grand match de la part des Algériens qui font le jeu, font le spectacle et se créent un nombre incalculable d’occasions de but. A partir de là, plus rien ne pouvait échapper aux Algériens qui se retrouvent en demi-finale. (El Watan-25.01.2010.)

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L’Egypte sort le Cameroun

L’Egypte a battu ce lundi, le Cameroun après prolongation en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (3-1). Les Egyptiens retrouveront l’Algérie en demies finales jeudi prochain. 

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*Les Fennecs ont enfin sorti le grand jeu que tous leurs supporters attendaient depuis le début de la compétition.

Favori de la compétition, la Côte d’Ivoire, qui a mené deux fois au score, est éliminée par une vaillante équipe d’Algérie, plus volontaire. Les Fennecs, qui n’ont jamais rien lâché, méritent leur victoire. En demi-finale, l’Algérie affrontera le vainqueur de la rencontre devant opposer aujourd’hui le Cameroun à l’Egypte que l’Algérie a éliminée du Mondial lors d’un match mémorable à Omdurmane de Khartoum. Le très attendu choc des mondialistes n’a même pas connu le fameux round d’observation comme le confirme si bien, le premier but ivoirien inscrit dès la 4e minute de jeu. C’est l’attaquant de Chelsea Salamon Kalou, qui a pris à défaut la vigilance de la défense algérienne et par la même, celle du gardien Fawzi Chaouchi, incertain avant le match en raison des douleurs au dos. Après une frappe contrée de Yaya Touré, le ballon arrive sur Kalou qui ouvre la marque de près d’un tir du gauche à ras de terre au premier poteau de Chaouchi. Auparavant, Bougherra avait été averti pour une intervention irrégulière dans le dos de Drogba. Revigorés par ce but prématuré, les Ivoiriens tentèrent de tuer le match en optant par des contres rapides menés par Zokora. Pris de court, les Fennecs commirent plusieurs bévues qui ont failli leur coûter cher. Sur l’une des actions, Yaya Touré perfore le milieu algérien avant de servir Kalou qui lui remet à l’entrée de la surface, mais la frappe écrasée du Barcelonais n’inquiète pas Chaouchi (12’). Passé ce moment de flottement, les Verts se ruèrent à l’assaut des buts de Barry Boubacar qui a vu son dégagement contré par Ghezzal. Heureusement pour le portier ivoirien, le ballon est passé assez loin du but (15’). Cependant, ni le tir lointain de Ziani et le joli double contact au milieu du terrain de Meghni, qui écarte à gauche sur Belhadj dont le centre est détourné par Kolo Touré, ne changèrent la physionomie du match en dépit de la présence, de manière stérile, des camarades de Halliche dans la moitié de terrain ivoirienne. Au fil des minutes, la sélection algérienne imprégna une cadence au match en maintenant la pression dans le camp ivoirien. Leurs efforts furent récompensés par l’intermédiaire de Matmour. En effet, sur un long ballon, Bougherra dévie intentionnellement le ballon vers Matmour qui contrôle à l’entrée de la surface de réparation pour égaliser avec l’aide du poteau d’une belle frappe du droit. Si les rusés Fennecs se remettaient dans la partie, tout était à refaire pour les Eléphants qui croyaient regagner les vestiaires avec l’avantage d’une trempe d’avance. Ainsi, après un début de rencontre nettement à l’avantage des Ivoiriens, les Fennecs sont bien revenus pour réaliser leur meilleure mi-temps depuis le début de la CAN. A l’opportunisme des Ivoiriens devant une défense algérienne au bord de la panique, a répondu une Algérie plus posée et décidée à créer du jeu grâce, notamment à Karim Ziani et Mourad Meghni. A la reprise, si les deux teams ont eu chacun sa chance de prendre option, il n’en demeure pas moins que les Verts gelaient ou haussaient le rythme de la rencontre à leur guise. Si du côté ivoirien, seul Gervinho se montrait percutant, du coté algérien Matmour, Ghezzal et Meghni se montraient maîtres du jeu même si leurs tentatives se sont avérées vaines au grand désespoir des fans des Verts qui comptaient les minutes. Les nerfs étaient mis à rude épreuve. Plus le temps passait, plus l’adrénaline montait notamment après que Matmour ratait son face-à-face avec le gardien Barry Copa. C’était le tournant du match à ne pas rater d’autant que Gervinho (84’) aura, à son tour, lorsqu’il se présenta seul face à Chaouchi, l’occasion de plier le match. La fin de la rencontre allait être époustouflante. Un scénario fou allait se jouer. L’incorporation de Abdelkader Keita allait s’avérer payante. Après avoir récupéré le ballon côté droit, Keita repique dans l’axe et décoche un missile du gauche dans la lucarne opposée de Chaouchi (89’)! L’incorporé croyait envoyer la Côte d’Ivoire en demie-finales sur cette frappe venue d’ailleurs! Les Fans des Verts croyaient que l’Algérie dominatrice venait de dire adieu à la CAN. Mais c’était compter sans l’abnégation du «Magic» Bougherra qui remettait les pendules à l’heure (90 +2’) d’une tête pique! Incroyable. L’Algérie s’offrait les prolongations et un sursis. Ainsi, ceux qui croyaient que les Eléphants allaient écraser les Fennecs ont dû revoir leur jugement. Le coaching de Saâdane s’avéra judicieux. A peine entré en jeu, Bouazza donne, pour la première fois du match, l’avantage à l’Algérie d’une tête à bout portant suite à un centre de Ziani (92’). La fin de la rencontre fut complètement à l’avantage des Verts qui dominèrent les débats alors que les Ivoiriens étaient au bord de la rupture. La Côte d’Ivoire ne parvenait plus vraiment à inquiéter un Chaouchi imparable et une équipe algérienne qui s’évertuait à forcer la décision tout en croyant jusqu’au bout en ses chances. Tant qu’il y aura des hommes, ne cessera-t-on jamais de clamer! (L’Expression-25.01.2010.)

***** »Les Verts se qualifient aux demi-finales avec brio »

3 

 L’équipe nationale Algérienne de football a battu ce soir au stade de Cabinda en Angola son homologue de Côte d’Ivoire sur le score de 3 buts à 2 pour se qualifier avec les honneurs aux demi-finales de la 27e édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

Tous les commentateurs sportifs s’accordent à dire que les Verts ont fait ce soir un match héroïque que ce soit sur le plan physique ou tactique sous la houlette du coach national Rabah Saâdane qui a su motiver avec succès ses poulains triomphateurs.

Après avoir encaissé un but à froid dès la 4e minute de jeu de la première mi-temps, les Verts n’ont pas baissé les bras et ont réussi à inscrire le but égalisateur cinq minutes avant la fin de la première mi-temps grâce à Karim Matmour.

Les Ivoiriens ont cependant réussi à ajouter un second but imparable par le remplaçant Keita vers la fin de la seconde période mais leur joie a été de courte durée car Madjid Bouguerra, le défenseur impérial Algérien, remettra les pendules à l’heure juste avant le coup de sifflet final de l’arbitre dans le temps additionnel.

Complètement revigorés et requinqués, les héroïques joueurs Algériens prènent le jeu à leur compte et pressent à fond la défense Ivoirienne dès les premières minutes des prolongations. Ils réussissent finalement à inscrire un 3e but salvateur par l’intermédiaire de l’attaquant Bouazza, plongeant Drogba et consorts dans le désarroi et l’amertume.

Après ce coup de boutoir, les Verts tiennent bon et ratent une foultitude d’actions nettes d’aggraver le score et ce à plusieurs reprises notamment durant la seconde période des prolongations par l’entremise de Matmour, Ghezzal, Yebda et Abdoun.

Les Verts ont été tout simplement époustouflants durant ce match à rebondissements qui a tenu en haleine tous les Algériens y compris ceux résidant à l’étranger.

En somme, il faut tirer un grand coup de chapeau à l’équipe nationale Algérienne qui a fait un super grand match ce soir face à cette redoutable sélection de Côte d’Ivoire en arrachant avec l’art et la manière son billet de la qualification pour les demi-finales de la compétition.

Bravo les Verts pour ce succès retentissant à Cabinda!

One, Two, Three Viva  l’Algérie!!!! –(Echorouk-25.01.2010.)

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Les verts rallument la flamme

L’Algérie est en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations. Avec panache. Aux dépens d’une des meilleures formations dans le continent, la Côte- d’Ivoire, le favori numéro un pour le sacre final avant le raid algérien.

Hier sur le lac-pelouse du stade de Chiazi de Cabinda, les Verts ont sans doute fourni la meilleure prestation depuis l’avènement de cette équipe fabuleuse qui a déjà mené l’Algérie au Mondial et qui hisse aujourd’hui le pays dans le carré d’as de l’Afrique. Depuis 1990, jamais les Verts n’avaient atteint un tel stade de compétition et jamais, ils n’ont été aussi proches d’une seconde consécration sur le plan continental.
Cette équipe a fini par montrer de quoi elle était capable avec un rythme qui est monté en puissance au fil de la compétition et un jeu qui a montré ses meilleures facettes lors de ce quart de finale contre les Ivoiriens. Une confrontation d’un niveau mondial qui restera sans doute dans les annales du football algérien. Quand l’éditorialiste de Liberté Foot écrivait, il n’y a pas si longtemps, que ce groupe était la digne relève de la jeunesse dorée du Mondial espagnol en 1982, il ne croyait pas si bien dire. Assurément, la bande à Saâdane a franchi hier un cap, celui qui mène au haut niveau, et qui donne déjà un avant- goût de ce que peut faire cette équipe dans un avenir très proche dans le concert des meilleures nations du football. En tout, hier l’Algérie a montré non seulement qu’elle mérite d’aller au Mondial 2010, mais elle peut aspirer légitimement à une place de leader dans le continent. Le groupe des Verts a grandi, il a mûri et la Côte-d’Ivoire ne s’attendait certainement pas à un tel sursaut d’orgueil à un moment où elle était menée au score. Par deux fois, les camarades de l’excellent Meghni ont montré qu’ils sont forts de caractère, qu’ils n’abdiquent jamais devant l’adversaire. C’est dans l’adversité que cette formation se transcende. Ce fut le cas en Égypte, contre le Mali lors du premier tour et hier encore, toujours avec le même panache. Avec des joueurs de la trempe de Ziani, Yebda, Matmour ou encore Halliche et Bougherra pour ne citer que ceux-là, l’Algérie peut faire très mal dans cette CAN. Désormais, elle n’a pas d’autre choix que viser le titre. Elle en a les moyens et le coach Halidhodzic est le premier à le reconnaître à la fin de la partie, lui qui a reconnu que l’Algérie s’était plus appliquée sur le terrain et plus disciplinée.
En effet, avec son système tactique favori en 3-5-2 , Saâdane a su piéger les Ivoiriens. Il les a poussés à la faute en refusant de subir le jeu. Hier avec deux animateurs de jeu, Ziani et Meghni et deux récupérateurs infatigables, les Algériens ont maîtrisé le jeu. Ils ont donné une véritable leçon de football et d’humilité à ces Ivoiriens qui croyaient peut-être avoir gagné le match avant de l’avoir même joué, en témoignent les déclarations prétentieuses de Kalou vendredi dernier. Il ne serait d’ailleurs pas faux de dire aussi que l’Algérie aurait pu gagner par un score encore plus lourd n’étaient les nombreuses occasions ratées, notamment en fin de match.
Cap maintenant sur les demi- finales, avec cette éventualité de retrouver une vieille connaissance, l’Égypte en l’occurrence. À la bonne heure, serions-nous tentés de dire car l’Algérie n’a jamais été aussi prête, aussi armée pour un quatrième match contre les Égyptiens. Vivement ! (Liberté-25.01.2010.)

***L’Algérie tient sa référence

 Après 120 minutes de très beau football, l’Algérie a logiquement battu une équipe ivoirienne à l’agonie (3-2). Désormais dans le carré magique, les Fennecs sont bien partis pour regrimper sur le toit de l’Afrique 20 ans plus tard.

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 Côte d’Ivoire-Algérie 2-3
Côte d’Ivoire : Kalou (4e), Keita (89e)
Algérie : Matmour (39e), Bougherra (90e), Bouazza (92e)
Non, l’Algérie n’a pas volé sa qualification pour le Mondial sud-africain. Et la victoire, certes étriquée mais qui ne souffre d’aucune contestation, face à des Ivoiriens une nouvelle fois décevants, en est le plus bel exemple (3-2). «Il faut respecter l’Algérie et ne pas faire n’importe quoi». Didier Zokora ne croyait pas si bien dire avant le début de la rencontre. Malgré un début de match parfaitement maitrisé couronné même par une ouverture du score précoce de Kalou, la Côte d’Ivoire éprouvait les pires difficultés à honorer son statut de favorite. Pourtant, tout avait idéalement bien commencé pour les Eléphants. Là au bon moment, au bon endroit, Kalou héritait d’une frappe déviée de Touré pour ajuster tranquillement Chaouchi (1-0, 4e). La tête sous l’eau, l’Algérie frisait la correctionnelle sur une frappe de Tiéné à la conclusion d’un raid solitaire (15e). L’orage passé, les Fennecs commençaient à pointer leurs oreilles sous la houlette d’un Meghni très inspiré. Et pour leur première demi-occasion de la partie, Matmour remettait les pendules à l’heure. A l’entrée de la surface, l’ailier virevoltant du Borussia Mönchengladbach domptait un long ballon en cloche avant de crucifier Barry d’une frappe à mi-hauteur (1-1, 39e). Cardiaques, s’abstenir
La reprise ressemblait à l’entame de match sans les buts. Dominateurs, les champions d’Afrique 1992 levaient le pied au fil des minutes et laissaient l’Algérie mener les débats. Mis en confiance par son but tout juste avant la pause, Matmour enclenchait le mode «Joga Bonito», tentant une demi-volée culotée en pleine surface (54e). Anesthésiée par le jeu flamboyant proposé par les Fennecs, la Côte d’Ivoire pliait mais ne rompait pas. A l’affût d’une bévue de Bamba, Matmour, véritable poison, ratait l’immanquable face à Barry (68e). Une occasion en or gâchée que lui faisait rappeler Kader Keita en toute fin de match. Et quel rappel ! Fraîchement entré en jeu, Popito se démarquait du marquage de Mansouri avant de dégainer un terrible missile qui nettoyait la lucarne d’un Chaouchi abasourdi (2-1, 89e). A cet instant, et au regard du but, plus personne ne croyait en un improbable retour des Verts. C’était toutefois sans compter sur la hargne algérienne. Monté aux avant-postes, Bougherra se muait en sauveur sur une superbe tête piquée décroisée (2-2, 90e).
Une prolongation était donc nécessaire pour départager les deux mastodontes. Un juge de paix parfaitement bien entamé par les Fennecs. A l’image de Keita, qui inscrivait un but dès son entrée sur la pelouse, Bouazza, pour son premier ballon, catapultait une tête au fond des filets d’un Barry une nouvelle fois délaissé par sa défense (3-2, 92e). Dès lors, les Fennecs déroulaient, manquant toutefois de réalisme lorsqu’il fallait breaker. Tour à tour, Abdoun (108e), Matmour (111e) mais surtout Ghezzal au point de penalty (116e), voyaient le cadre se dérober. En toute fin de match, Kolo Touré croyait bien à l’égalisation mais c’était sans compter sur l’arbitre de touche qui signalait une position de hors-jeu imaginaire (119e). Avec l’hommage du public, les Fennecs, rusés comme ils sont, continuent leur chemin qui mène à Luanda. Le tsunami vert est en route… Le joueur du match
Matmour à droite, Matmour à gauche, Matmour sur les ailes ou encore Matmour en défense centrale. Pour faire bref, le virevoltant ailier droit du Borussia Mönchengladbach Karim Matmour a fait tous les postes avec brio hormis gardien de but. Pour couronner le tout, l’ex-Strasbourgeois a montré la voie à suivre aux siens tout juste avant la pause sur une superbe frappe à l’entrée de la surface.
Tactique et coaching
Véritable match dans le match, le duel entre «coach Vahid» et Rabah Sâadane aura été l’une des clés de la rencontre. Et celui qui s’est montré le plus futé à ce petit jeu est le sectionneur algérien. Pourtant, Vahid Halilhodžić passait tout près du parfait coup de poker avec l’entrée en fin de match de Keita. Pour son premier ballon, l’ex-Lyonnais permettait à sa formation de mener les débats à deux minutes de la fin. En grand revanchard, le «cheikh» Saâdane lui rendait poliment la pareille, décidant de lancer Bouazza dans la bataille. Bis repetita. Le joueur de Blackpool voyait son premier ballon finir au fond des filets de Barry. C’est pourtant connu, le Fennec est malin.  (Sport.24)

 

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*Raouraoua et Saâdane honorés par le gouverneur de Cabinda

A la veille du match, qui mettra aux prises les Eléphants devant les Fennecs, le gouverneur de la province de « Cabinda », Joao Batista Mawete, a honoré les délégations des deux sélections dans sa résidence, et ce pour exprimer sa reconnaissance, à elles ainsi qu’aux autres sélections, qui ont animé le premier tour à Cabinda, pour la confiance qu’elles ont fait à l’Angola, qui avait déployé un grand nombre des forces de sécurité pour assurer la sécurité des 16 nations, qui ont pris part à la CAN.

Le gouverneur de Cabinda avait offert des cadeaux symboliques aux représentants des deux fédérations, Algérienne et Ivoirienne, lors d’un dîner en l’honneur des deux sélections.

Le président de la FAF ainsi que le sélectionneur national Rabah Saâdane s’étaient excusés auprès du gouverneur de « Cabinda » de quitter la fête, avant son début, et ce pour retourner au camp de résidence des joueurs Algériens, qui étaient concentrés sur la rencontre qu’ils auront à jouer face aux Ivoiriens.

Dans son allocution, le gouverneur a salué le courage des deux sélections, Algérienne et Ivoirienne, qui n’ont pas refusé de jouer à Cabinda, et ce malgré l’incident vécu par la délégation Togolaise, quelques heures avant le coup d’envoi de la cérémonie d’ouverture à Luanda, et il dit : « Nous avons réussi à combattre le terrorisme grâce au sport, de manière générale, et le football en particulier. Le fait de jouer à Cabinda veut dire beaucoup de choses pour nous, et au nom du peuple Angolais, je remercie les deux sélections, Algérienne et Ivoirienne, et nous leurs sommes reconnaissants. A travers le sport, nous avons prouvé que nous unissons les amis où qu’ils soient, et nous voudrions que l’amitié et la fraternité se poursuivent entre les peuples dans le monde entier, et non pas seulement en Angola, comme nous voudrions aussi se débarrasser des phénomènes de la violence et du terrorisme. »

« Cabinda vit ses plus beaux jours »

Dans le même sillage, Joao Mawete a déclaré : « La province de Cabinda vit ses plus beaux jours depuis l’indépendance du pays, et ce grâce à la CAN qui se déroule en Angola entre les 10 et 31 du mois de janvier en cours. Les sélections qui sont venues en Angola, et particulièrement le groupe qui a joué le premier tour à Cabinda, ainsi que les deux sélections, Algérienne et Ivoirienne, ont apporté plus d’activité et d’espoirs pour les habitants de Cabinda, qui aiment le football. Je suis sûr que la fête se poursuivra même après la fin de la rencontre entre les deux sélections Algérienne et Ivoirienne. »

« Très déçus de ce qui est arrivé aux Togolais »

Le gouverneur de Cabinda est revenu sur l’agression terroriste dont la sélection Togolaise avait fait l’objet, et qui a failli gâcher la fête footballistique, en disant : « Nous sommes très déçus par ce qui est arrivé aux Togolais, qui ont perdu deux personnes de leur délégation juste après l’agression terroriste. Le président de l’Etat a présenté ses condoléances aux responsables Togolais du football ainsi qu’aux familles des victimes. » Le gouverneur a ajouté : « la fête footballistique s’est poursuivi en Angola grâce à la volonté et à la coopération des sélections participantes, afin de faire un pas pour le développement du football africain et parer à la violence. »…(Echorouk-25.01.2010.)

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**ANGOLA 0 – GHANA 1

  Les Blacks stars dans le carré d’as

Dans une rencontre très disputée, le Ghana a réussi à décrocher le fameux sésame pour les demi-finales de la CAN et ce, après sa victoire face au pays hôte, l’Angola, par la plus petite des marges (1-0). Dès le début de la première mi-temps, les Angolais étaient les premiers à annoncer la couleur en portant le danger dans le camp adverse. La première grosse occasion pour les Angolais fut à la 9e. Un centre de Mabina, Addy contre du pied et a faillit tromper son propre gardien Kingson. Heureusement pour ce dernier, il capte la balle du bout du gant. Les Ghanéens répliquèrent une minute après un coup franc bien botté par Gyan, qui voit son ballon passer juste à côté du cadre des bois gardés par Fernandes. Et contre le cours du jeu, les Ghanéens parviennent, à la 16e minute, à ouvrir la marque après une ouverture lumineuse en direction de Gyan depuis le milieu de terrain. Ce dernier, en se couvrant par Kali, file vers la surface angolaise pour finalement frapper, en croisé de la droite, et mettre la balle au fond des filets. Malgré cette réalisation, les Angolais ont tenté, coûte que coûte, de revenir au score en se créant plusieurs occasions sans pour autant arriver à en concrétiser. À la demi-heure de jeu, Flavio parvient à récupérer un ballon dans la surface ghanéenne et enchaîne avec un centre parfait pour Manucho, seul au second poteau, qui ajuste une reprise de la tête puissante pour voir Kingson s’interposer en détournant la balle in-extremis. Tout le public angolais pensait assister à l’égalisation sur l’occasion de son équipe mais il n’en est rien et tout reste encore à faire pour les Palancas Negras. Quatre minutes plus tard, l’arbitre algérien, Mohamed Bennouza, siffla un coup franc indirect dans la surface du Ghana, après que le gardien Kingson a pris trop de temps pour dégager la balle, ce qui constituait une belle aubaine pour les angolais de remettre les pendules à l’heure. Flavio se charge de frapper le coup franc mais son enroulé du droit fuit bien loin du cadre ghanéen.L’occasion était là mais est complètement manquée. La dernière occasion de cette première manche, toujours pour l’Angola, a failli apporter un changement au score. Flavio se bat dans les airs devant le but adverse et permet à Manucho de récupérer le ballon pour une frappe au point de penalty mais celui-ci se précipite et trouve le moyen de tirer au-dessus de la cible. La première manche s’achèvera donc sur ce léger avantage des Ghanéens. De retour des vestiaires, les Angolais ont exercé une forte pression sur leur vis-à-vis, dans l’espoir d’égaliser. Entre temps, les Ghanéens procédaient par des contres et ont failli doubler la mise à la 66e minute.Ouverture ghanéenne impeccable vers la droite avec Draman, qui contrôle de la poitrine en pleine course et repique vers le centre avant d’enchaîner avec une frappe puissante du droit… directement sur Fernandes ! L’incorporation de Job, côté angolais, a donné plus de vivacité au compartiment offensif des Palancas Negras comme en témoigne l’occasion de Manucho à la 72e minute. Job déborde sur le côté droit et ajuste un centre millimétré sur la tête de Manucho qui s’élève plus haut que tout le monde mais croise trop sa reprise. Job, toujours lui, multiplie les actions dangereuses et les passes ajustées. À la dernière minute, l’Angola a faillit revenir au score par l’entremise du capitaine Kali, n’était-ce l’intervention, in-extremis, d’un défenseur ghanéen pour éloigner le danger loin de son gardien, compétemment battu. Bennouza siffla la fin de cette partie avec une qualification laborieuse des Ghanéens. (Le Courrier d’Algérie-25.01.2010.)

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EGYPTE – CAMEROUN

  L’air des retrouvailles

La rencontre d’aujourd’hui entre l’Egypte, double tenante du titre africain, et le Cameroun, finaliste malheureux de la dernière édition, s’annonce d’ores et déjà palpitante, tant les deux équipes possèdent un jeu différent et cette rencontre aura l’air de retrouvailles et de revanche pour les Lions indomptables camerounais même si ces derniers paraissent encore bien loin de leur forme optimale comme en témoigne son difficile et décisif nul face à la Tunisie lors du dernier match du groupe D. Pour le driver du Cameroun, le Français Paul Le Guen, il estime que malgré la difficile qualification de son team pour les quarts de finale, elle dispose des moyens nécessaires pour inquiéter les double–tenants du titre égyptiens. Il dira : «je suis soulagé mais la manière ne m’a pas déçu. Contre la Zambie, on avait été en difficulté alors qu’on a montré du caractère jeudi. On est revenu au score deux fois, en démontrant de vraies qualités mentales». Il ajoutera que «dans le jeu, on est effectivement moins bon que lors des éliminatoires mais il y a des explications. On a quand même l’ambition d’aller plus loin. On va jouer le tenant du titre en quarts. Ça va être très dur mais je pense qu’on va être meilleur que durant le début de cette compétition. J’ai pu voir différents joueurs et ça me permet de faire avancer l’équipe. On va être dangereux pour l’Egypte». Son avant-centre et capitaine, Samuel Eto‘o, est allé dans le même contexte en disant : «il y a deux ans, l’Egypte nous a battus deux fois, en match de poule puis en finale. C’est une grande nation du football. Il faut bien se préparer parce qu’il est temps qu’on les batte». Il estime que l’épisode de la difficile qualification est passé et qu’en compagnie de ses coéquipiers, il est décidé de mettre fin à la domination égyptienne sur le football africain ces dernières années : «l’essentiel était de passer. On a marqué beaucoup de buts mais on a en pris aussi pas mal. Il faut essayer de rectifier ça parce que ça risque de peser lourd en quart de finale». Pour leurs part, les Egyptiens ne sont pas prêts à lâcher à ce stade de la compétition et veulent passer l’écueil des Camerounais, comme le témoigne son capitaine et recordman des participations en CAN, Ahmed Hassan qui dira : «le Cameroun n’est pas nouveau pour nous. On les a déjà battus à deux reprises lors de la dernière CAN, et comme on dit : il n’y a jamais deux sans trois. Quant à ma blessure, elle n’est pas grave et ne pourra en aucun cas me priver de participer. » il convient de rappeler que le vainqueur de cette rencontre rencontrera en demi-finale, le vainqueur du match Algérie-Côte d’Ivoire, qui devait se tenir dans la soirée d’hier. (Le Courrier d’Algérie-25.01.2010.)

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ZAMBIE – NIGERIA

  Les Chipolopolos sur la lancée

Le dernier match de ces quarts de finale de la CAN, opposera la Zambie et le Nigeria, aujourd’hui à Lubango. Les Chipolopolos entendent bien surprendre de nouveau et les Super Eagles ne sont pas à l’abri d’une élimination ! Dans un groupe D où trois équipes se sont retrouvées avec quatre points au compteur (Zambie, Cameroun, Gabon), ce sont bien les Zambiens qui ont terminé à la première place suite à une différence de buts favorables. Depuis le début de la compétition, les frères Katongo et leurs partenaires ont montré qu’ils n’étaient pas là par hasard et qu’ils auraient leur mot à dire lors de chaque rencontre. La sélection d’Hervé Renard a battu la formation d’Alain Giresse (2-1 contre le Gabon), a tenu tête aux Camerounais de Paul Le Guen (défaite 3-2 dans les dernières minutes) et a fait match nul contre la Tunisie de Faouzi Benzarti. La Zambie a donc toutes ses chances contre une équipe du Nigeria qui n’a pas vraiment brillé jusqu’ici (défaite contre l’Egypte 3-1, courte victoire contre le Bénin 1-0). Dans ce contexte, puisqu’un quart de finale de CAN n’est jamais joué d’avance et que personne n’est à l’abri d’une “surprise”, nous voyons bien les Chipolopolos de Zambie accrocher au moins le match nul contre ces Super Eagles du Nigeria. La cote de la double chance est très intéressante ! (Le Courrier d’Algérie-25.01.2010.)

******Commentaires de presse

Journal Le Monde, 25.01.2010.

l’Algérie terrasse la Côte d’Ivoire après prolongations

Abdelkader Ghezzal fête la victoire de son équipe face à la Côte d'Ivoire. 

Le match entre la Côte d’Ivoire et l’Algérie aura tenu toutes ses promesses. Ceux qui s’attendaient à un festival de buts, des retournements de situation, des occasions transformées et d’autres vendangées et les inévitables erreurs d’arbitrages ont été servis. A l’issue de prolongations arrachées en toute fin de match, les Algériens sont venus à bout de leurs rivaux et obtiennent leur billet pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations.Les hommes de Rabah Saâdane n’avaient, jusqu’ici, marqué qu’un seul but en compétition. C’est donc tout naturellement qu’après l’ouverture du score de Solomon Kalou (4e), on imaginait l’Algérie incapable de revenir au score. C’était sans compter sur les lacunes des Éléphants ivoiriens, qui sont retombés dans leurs travers. Trop d’importance accordée aux individualités au détriment du collectif et une fâcheuse tendance à gâcher les occasions les plus faciles. Côté algérien, on a pris son mal en patience. L’égalisation de Matmour redonnait un brin d’espoir, qui a presque été détruit quand Keita, tout juste entré en jeu, croyait avoir donné la victoire aux siens à la 88e minute. Les Algériens, eux, n’avaient pas baissé les bras et profitaient des erreurs de marquage grossières de la défense ivoirienne pour marque deux fois en 2 minutes : par Bougerra dans les arrêts de jeu (90e+2), puis par Bouazza dès le début des prolongations. La Côte d’Ivoire lance alors ses dernières forces dans l’attaque et les Algériens ont eu plusieurs occasions de tuer le match. Finalement, et en dépit d’un but de Kolo Touré annulé pour un hors-jeu imaginaire, c’est bien les Fennecs qui iront en demi-finales, contre l’Egypte ou le Cameroun, et la génération dorée ivoirienne qui rentrera encore une fois bredouille à Abidjan.***********Ouest-France. 24.01.2010.) **une fin de rencontre complètement folleL’Algérie piège la Côte d’Ivoire

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* L’Algérien Karim Matmour célèbre, dans une immense joie, le troisième but algérien, qualificatif pour les demi-finales*

Victoire de l’Algérie contre la Côte d’Ivoire (3-2) en quarts de finale de la CAN 2010 ! C’est une déception pour les Eléphants qui avait ouvert la marque par Kalou en début de match et qui reprenaient l’avantage par Keita à la 89′. Mais Matmour, Bougherra puis Bouazza ont permis aux Fennecs de décrocher une place pour le dernier carré de la compétition. Ils affronteront le vainqueur de la rencontre entre l’Egypte et le Cameroun, qui aura lieu demain à Cabinda.

Côté spectacle, le choc entre les deux mondialistes, qui ne s’étaient plus rencontrés depuis 1997, a tenu toutes ses promesses, notamment lors d’une fin de rencontre complètement folle.

Il a même surpris puisque l’oscar du jeu est plutôt à remettre à des Algériens décomplexés, comme l’avait annoncé leur entraîneur, qu’à des Ivoiriens qui se sont encore trop reposés sur leurs individualités et accélèrent par intermittence.

Dès les premières minutes de jeu, la Côte d’Ivoire, bien rentrée dans le match, ouvrait le score par Kalou, à la 4′. Le joueur de Chelsea profitait d’un ballon contré dans la surface pour récupérer le cuir, bien seul face au but. L’Ivoirien battait Chaouchi de près d’une frappe du gauche qui longeait le poteau gauche du gardien algérien (1-0).

Les occasions se multiplient pour la Côte d’Ivoire dans cette première période, mais les Algériens tenaient bon. Jusqu’à ce qu’ils égalisent par Matmour à quelques minutes de la pause (39′). Après un long ballon de Yahia, Bougherra déviait légèrement le ballon et Matmour en profitait pour se glisser entre Demel et Touré pour frapper du droit et battre Barry (1-1).

Au vu de la physionomie du match, au cours duquel chaque équipe a eu son temps fort, la logique était respecté dans cette première mi-temps. Et dans la deuxième, la prestation aurait pu être similaire si le Lyonnais Abdulkader Keita, fraîchement rentré quelques minutes plus tôt, n’était pas venu débloqué la situation d’une superbe frappe des 25 m qui s’en allait nettoyer la lucarne de Chaouchi (82′, 2-1).

La Côte d’Ivoire se voyait déjà en demi-finale, quand Bougherra égalisait pour l’Algérie ! Le défenseur, profitait d’une grossière erreur de marquage de Bamba et était à la réception d’un centre venu de la gauche. Il plaçait ensuite une tête hors de portée de Barry (90+3′, 2-2). Tout était à refaire et les équipes allaient disputer la prolongation.

Des prolongations qui serviront aux Algériens de tremplin vers la qualification. Forts de leur second but, les Fennecs allaient prendre le dessus sur de pâles Ivoiriens en tout début de prolongation par Bouazza (93′). Les Ivoiriens n’ayant toujours pas compris l’importance du marquage au 2e poteau (Bouguerra marquait déjà à la fin du temps réglementaire sur une grossière erreur de marquage au second poteau), ils se voyaient donc corrigés par des Algériens opportunistes et beaucoup plus réalistes qu’eux.

CÔTE D’IVOIRE – ALGERIE : 2-3 ap (1-1, 2-2)

Arbitre : E. Maillet (SEY).

BUTS. Côte d’Ivoire : Kalou (4′), A. Keita (82′). Algérie : Matmour (39′), Bougherra (90+1′), Bouazza (93′).

AVERTISSEMENTS. Côte d’Ivoire : Y. Touré (1204). Algérie : Bougherra (3′), Yahia (71′), Matmour (105+2′).

CÔTE D’IVOIRE : Barry Copa – Demel, Touré, Bamba, Tiéné – Kalou (Kader Keita 83), Tioté (Faé 72), Touré, Zokora (Dindane 96), Gervinho – Drogba (cap). Entraîneur : Vahid Halilhodzic

ALGÉRIE : Chaouchi – Belhadj, Bougherra, Yahia (Raho 85), Halliche – Matmour, Mansouri (cap), Meghni (Bouazza 91), Yebda, Ziani (Abdoun 106) – Ghezzal. Entraîneur : Rabah Saadane

************************Photos Echorouk

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