L’Algérie a perdu un match, et l’arbitre sa dignité
29012010** Le complot était parfait **
La sélection algérienne a joué sa demi-finale face à la sélection égyptienne, un match qui s’est terminé avec un score lourd 0/4, en faveur des Egyptiens.
Les Verts avaient commencé la partie timidement, mais sans être vraiment inquiété, jusqu’à la minute, où l’arbitre avait sifflé un penalty, offert aux égyptiens, et brandir un carton rouge sur le visage du défenseur « Halliche » pour cumul de cartons jaunes, ce qui a complètement changé la physionomie de la rencontre.
Une fois le penalty transformé par le défenseur égyptien, la sélection a essayé de revenir au score mais en vain. De retour de la pause citron, on s’attendait à une réaction de nos protégés, mais encore une fois, l’arbitre en a voulu autrement en expulsant au autre défenseur algérien, Nadir Belhadj. A par de cet instant là, il ne fallait pas s’attendre à un exploit, avec cette infériorité numérique et le moral affecté, et le match est sorti complètement de son cadre, pour qu’un autre carton rouge soit brandi par la suite au visage du gardien Chaouchi. Ce qu’on devrait signaler par contre, c’est la volonté des joueurs algériens qui n’ont pas baissé les bras, et qui ont essayé de faire quelques chose face à une équipe égyptienne bien mise en place, mais rien n’y fit. Les « Verts » n’ont pas à rougir de cette défaite, bien au contraire, le peuple algérien est fier d’eux parce qu’ils ont tout donné et ils ont tout fait, ils n’ont jamais lésiné sur les efforts pour faire plaisir à leurs supporters. Atteindre les demi-finales n’est pas donné à n’importe quelle équipe, surtout lorsqu’on barre la route à des équipes, dites de gros calibres, à l’image du Mali et de la Côte d’Ivoire. Ceci dit, le score final de cette rencontre ne reflète aucunement l’image des « Verts »….Surtout quand une sélection évolue avec 08 joueurs sur le terrain….
Pour ce qui est des joueurs, du staff technique et médical, on devrait les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour procurer de la joie au peuple algérien. La joie qu’ils ont procurée n’est pas terminée, parce que le peuple algérien leur est toujours reconnaissant et que la fête continue toujours, tant que ces guerriers sont là, et c’est le plus important. Il n’y pas mieux que d’être reconnu par les siens, et c’est le message que le peuple algérien veut adresser à la sélection nationale. Bravo, et maintenant place à la coupe du monde, une compétition durant laquelle, le peuple algérien vibrera et sortira à la rue pour fêter les victoires.
D’autre part, on se doit de signaler que la rencontre a été complètement ternie par un arbitrage scandaleux. Un arbitre qui sifflait à sens unique, et qui avait brandit trois cartons rouges aux joueurs algériens, et si la partie avait duré encore un peu plus de temps, il aurait expulsé toute l’équipe algérienne et n’aurait laissé sur le terrain qu’une seule équipe pour faire plaisir aux Egyptiens…. On a beau essayé de se voiler la face, certains arbitres en Afrique fonctionnent autrement que par équité et probité…et cela n’arrangerait rien pour un véritable développement de l’éthique sportive. Il faudrait se pencher sérieusement sur cette question, et si cela continue ainsi, certains pseudo- arbitres deviendront les patrons du match et du foot, ils pourront ainsi à leur guise, qualifier ou disqualifier n’importe quelle équipe… Pour ce qui est de l’arbitrage de la rencontre Algérie-Egypte, il était scandaleux et calamiteux…c’est le moins qu’on puisse dire….(source: Echorouk-28.01.2010.)
**commentaire du Figaro…. » Justifier la défaite de l’Algérie par l’arbitrage comme unique paramètre, serait réducteur vis-à-vis d’une Egypte globalement supérieure. Toutefois, la prestation de M.Koffi Kodja Bonaventure fait peine à voir. Pourquoi la Confédération Africaine de Football a-t-elle confié une rencontre d’aussi haute importance à un arbitre au lourd passé ? Comment ce décisionnaire a pu être désigné pour une demi-finale alors qu’il fut l’auteur d’une piètre performance face au Gabon ? Tant de questions qui restent sans réponse. Ce jeudi à Benguela, le Béninois a une nouvelle fois confirmé sa réputation d’arbitre dépassé. Un penalty litigieux, un rouge infligé à Halliche suite à des réclamations égyptiennes ou encore un manque de pédagogie en fin de rencontre, décidant d’expulser Chaouchi pour une petite semelle. L’Algérie peut enrager.(29.01.2010.)
**La presse française estime que l’Algérie, « victime d’un arbitrage défavorable », a fini par « craquer » face à l’Egypte, hier en demi-finale de la CAN-2010. « L’Algérie a craqué », titre ainsi l’Equipe, qui estime que les Algériens ont été « victimes d’un arbitrage défavorable ». Pour le quotidien sportif, « le regret de ne pas avoir pu disputer leur chance à fond accompagnera les Fennecs dans les jours à venir ». « Il y avait peut être un coup à jouer, mais encore aurait-il fallu que l’arbitre ne décide pas du sort du match, en offrant un pénalty généreux », poursuit le journal.
** Le moins que l’on puisse écrire, selon le journal l’Equipe, c’est que cette quatrième confrontation en sept mois ne participera pas à apaiser les relations entre les deux nations. Sur fond de tension et d’incompréhension, les Algériens ont terminé la rencontre à huit après les expulsions inutiles de Belhadj (70e) et Chaouchi (87e). Frustrés de s’être retrouvés en infériorité numérique et menés juste avant la pause, les Fennecs abandonnent leur rêve d’un deuxième sacre après celui de 1990. Les Pharaons, doubles tenants du titre, sont, eux, toujours en lice pour un triplé inédit. Il leur faudra battre le Ghana, tombeur du Nigeria (1-0), dimanche à Luanda.L’heure était à l’apaisement. Une décision arbitrale est venue annihiler tous les gestes de fair-play entrevus jusque-là sur la pelouse du stade national d’Ombaka. Le penalty transformé par Hosny (39e) et le deuxième avertissement brandi à Halliche, synonyme de retour prématuré aux vestiaires, ont été vécus comme une profonde injustice par les Algériens…. le premier carton jaune – pour une charge sur El Hadary, huit minutes plus tôt- leur a paru à juste titre bien sévère. Pour ne rien arranger à la nervosité ambiante, Hosny s’est arrêté pendant sa course d’élan à la plus grande colère de Chaouchi…
*** «L’expulsion était planifiée»Rabah Saâdane, le sélectionneur de l’Algérie, a céclaré à propos d l’expulsion de son défenseur Rafik Halliche à la 39e minute de la demi-finale de la CAN jeudi soir qu’ «Elle était planifiée avant», a-t-il accusé en conférence de presse.«L’arbitre a expulsé gratuitement notre meilleur défenseur, c’était bien planifié avant. Il faut voir la réalité : le match, c’est l’arbitre qui l’a fait basculer, c’est clair et net». Interrogé sur d’éventuels recours, Saâdane a répondu : «Ce n’est pas nécessaire, il faut s’arrêter là. L’essentiel est d’avancer».Pour le technicien, le bilan de la CAN pour l’Algérie reste malgré tout «très positif». «C’est une grande expérience pour tout le monde, a-t-il souligné. On a fait beaucoup de progrès sur le plan collectif, mais il nous reste beaucoup à faire. L’équipe est jeune, elle a de l’avenir». (Avec AFP)
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* L’arbitre béninois fait gagner l’Égypte contre les Verts
L’Algérie victime d’un complot
Le referee a officié le duel d’une manière plus que discutable, allant jusqu’à tuer le match. Faisant montre d’un parti pris flagrant, il a été peu regardant envers les Égyptiens qui ont commis également beaucoup de fautes d’antijeu, et a systématiquement réagi sévèrement avec les Verts.
L’Algérie a terminé la Coupe d’Afrique des nations (même s’il lui reste tout de même un match de classement) comme elle l’a commencée, c’est-à-dire avec une défaite humiliante, contre l’ennemi juré l’Égypte. Entre-temps, notamment contre la Côte-d’Ivoire, l’EN a montré de réelles capacités qui frisent carrément le haut niveau tellement le jeu des Verts contre
les Ivoiriens a été juste et chatoyant, mais ce qui s’est passé hier n’est-il pas en fait un signe qui ne trompe pas quant à la fragilité de cette équipe en pleine construction, capable visiblement du meilleur et surtout du pire ? Incapable surtout d’enchaîner les performances.
C’est là une faille majeure chez les Algériens, ils ne sont pas encore en mesure d’aligner deux bonnes performances de suite. Quand Saâdane dit que ses poulains ont encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre le haut niveau, il ne croyait certainement pas si bien dire. La preuve, elle a été apportée hier par une formation égyptienne qui a surtout exploité nos erreurs individuelles à l’image de cette succession de fautes évitables ….Une infériorité numérique fatale pour les Verts qui n’ont jamais pu revenir dans le match. L’arbitre béninois aurait dû évidemment refaire le penalty, déjà peu évident, quand Abderabou s’est arrêté dans son mouvement avant de le tirer.
Koffi, tout près de la retraite, aurait dû être plus sévère avec les Égyptiens qui ont commis également beaucoup de fautes d’antijeu. Mais cela ne pardonne pas le visage livide que les guerriers du désert, bien fatigués, ont montré hier. En fait, les Algériens ont réalisé le parfait non-match.
Tout comme l’arbitre, ils ont facilité la tâche aux Pharaons en se diminuant sur le plan de l’effectif, surtout avec cette autre expulsion, toute aussi stupide, de Belhadj. L’Égypte n’avait plus qu’à faire circuler le ballon et exploiter les brèches inévitables. C’est une rencontre ratée qu’il faudra rapidement oublier non sans en tirer le maximum d’enseignements à six mois de la Coupe du monde. On avance dans la dynamique de victoires, mais il est dit aussi qu’on apprend dans la défaite. À ce titre, la gifle d’hier doit servir de leçon. Pour que la participation à la CAN soit réellement une bonne préparation à la Coupe du monde, il faut rapidement faire une première introspection. Une place dans le carré d’as de l’Afrique n’est sans doute pas une maigre récolte, mais avec cette raclée de quatre buts à zéro, les Verts sortent sur la pointe des pieds. Malheureusement. Mais ce n’est sans doute pas une raison pour la descendre en flamme au moindre faux pas ; les Verts mûrissent dans la douleur certes mais ils ont gagné leur droit à l’indulgence. Du moins jusqu’au Mondial sud-africain. (source: Liberté-29.01.2010.)
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Algérie 0 – L’arbitre 4
Les Verts perdent un non-match
Dès les premiers échanges de balles, l’on sentait qu’à cette équipe nationale manquait ce petit truc qui a fait la différence au tour précédent face à l’archi-favori ivoirien.
Stade de Ombak (Benguela) ; match disputé en nocturne ; assistance nombreuse ; temps chaud clément (25°) ; humidité 50% ; très bonne pelouse. Arbitrage de M. Kodjia Koffi (Bénin) assisté de MM. Gahungu Desire (Burundi) et Chichenga Kenneth (Zambia) ; 4e arbitre M. Martins de Carvalho Helder (Angola).
Commissaire du match
M. Leodegar Tenga (Tanzanie) ; coordinateur général M. Magassouba Souleymane (Mali) ; inspecteur arbitre M. Franc Valdemarca (Zambabwé) ; médecin du match M. James Sekajugo (Ouganda) ; chargé des médias
M. Djibril Traoré et Kodjo Salman (Mali et Togo) ; chargé de la sécurité M. Abel Mbengue et Bolaji Ojo Oba (Cameroun et Nigeria).
Avert : Halliche (30’) Chaouchi (40’) Fata Mahmoud (36’) Égypte.
Exp : Halliche (38’) et Belhadj (71’) Chaouchi (88’).
Buts : Hosni Abderrabou (39’ SP) Zidan (66’) Abdelshafi med (81’) Gedo (90+3)
Algérie : Faouzi Chaouchi – Antar Yahia – Nadir Belhadj – Rafik Halliche – Madjid Bougherra – Yazid Mansouri (cap) – Hassen Yebda – Karim Matmour (Abdoun (75’ ) – Karim Ziani – Abdelkader Ghezzal (Zemmamouche (88’)– Mourad Meghni (Laïfaoui(67’).
Entraîneur : Rabah Saâdane.
Égypte : El-Haddary Essam – Fata Alla Mahmoud (Gedo59’) – Elmehemady Ahmed – Saïd Hany – Fathi Ahmed – Abdrebou Hosni – Zidan Mohamed – Abdelnaby Emad (Ghaly Hossam 52’) – Moawad Saed (Abdelshafi mohamed 78’) – Hassan Kamel Ahmed (Cap) – Gomaa Wael
Ent : Hassan Shehata.
La belle épopée de l’équipe nationale dans cette CAN angolaise a, cruellement, pris fin hier, en demi-finale de l’épreuve après une défaite amère face à l’éternel rival égyptien. Ayant assurément fourni beaucoup d’efforts dans cet inoubliable quart de finale face à Drogba and co, et par conséquent dépensé beaucoup d’énergie et pas du tout dans leur jour, les Verts ont subi le match dès le coup de sifflet initial du Béninois Koffi Kodjia, un arbitre qui, du reste, n’était pas au-dessus de tout soupçon de par ses décisions qui n’ont guère fait l’unanimité, en particulier cet avertissement infligé injustement à Halliche à la 30e minute et qui allait s’avérer être le grand tournant de ce classique nord-africain.
Le trio axial Antar-Bougherra-Halliche qui est mis à mal par la paire Metaeb-Zidan, l’offensif Nadir Belhadj qui ne réussit aucunement à gagner le moindre duel face à El-Mohammedi qui s’est baladé sur son flanc droit, l’habituel chef d’orchestre Ziani qui ne put se défaire de la double tenaille Ahmed Hassan-Abd Rabbo ou encore le centre-avant Ghezzal qui ne put toucher le moindre ballon dans la surface égyptienne : des signes inquiétants sous la forme de prémices d’un ratage devenaient de plus en plus évidents au fil des minutes. Un loupé monumental du pourtant impressionnant Halliche à la 38e minute suivi d’une charge qui semblait régulière sur Metaeb considérée, cependant, comme irrégulière par le referee entamait, d’une manière inattendue, le scénario catastrophe pour l’équipe Algérie avec un penalty sifflé et l’expulsion du même Halliche, le défenseur central ayant écopé d’un premier avertissement à la demi-heure de jeu suite à un corps-à-corps avec El-Hadhary à qui il disputait, à la régulière, une balle aérienne. Transformé par Abd Rabbo en deux temps, et donc au prix d’une autre irrégularité qui laissera d’ailleurs Chaouchi pantois, ce penalty ouvrait, prématurément, les portes de la finale à des Égyptiens qui ne s’attendaient, du reste, aucunement à un tel coup de pouce de l’arbitre. Comme mis KO par ce coup du sort, et évoluant désormais sans leur défenseur central, les Fennecs ne retrouvaient pas leur football et n’arrivaient même plus à se réorganiser, aussi bien en défense qu’en attaque. Un non-match des Algériens dont a profité l’Égyptien Zidan pour doubler la mise et offrir aux Pharaons, des 15 mètres, une marge sécurisante dès la 65e minute grâce à un second but d’un fouetté du gauche après avoir crocheté et éliminé Belhadj dans la surface. Perdant son sang-froid et son self-control, le même Belhadj, expulsé directement, rejoindra à son tour les vestiaires, comme auparavant son coéquipier Halliche, pour une véritable agression sur El-Mohammadi, un geste qu’il aurait dû éviter, vu la situation problématique de son équipe (70’ ). Les jambes flageolantes, le moral profondément affecté, les coéquipiers du téméraire Majid Bougherra plieront une troisième fois à la 81e minute sur un but d’Abdelchafi qui, à la limite du hors jeu, croisera imparablement sa frappe pour tromper Chaouchi.
Un Chaouchi qui perdra lui aussi son sang-froid et qui s’en va charger l’attaquant Gedo à la 87e minute alors que l’arbitre avait sifflé et signalé une position de hors jeu, s’exposant ainsi à un second avertissement après le premier dont il avait écopé pour contestation, synonyme d’expulsion, la troisième dans les rangs des Verts.
Réduits à huit, complètement assommés et avant même de réaliser ce qui venait de leur arriver, les protégés de Rabah Saâdane encaisseront un quatrième but, l’œuvre de Gedo qui, parti dans le dos de la défense algérienne, donnera au score des allures de déroute (90+2). (Liberté-29.01.2010.)
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Le pouvoir d’un sifflet
Le complot était parfait entre l’arbitre et les Pharaons mais, comme d’habitude, il y a ceux qui sont habitués à vaincre sans honneur. L’Algérie vient de gagner une équipe qui a l’avenir devant elle et qui nous a donné de la joie et de la bonne humeur.
Sauf à être daltonien, l’arbitre n’a rien de bénin, il a confondu le bleu avec le rouge, la couleur du maillot égyptien. Et pourtant le match s’annonçait comme un duel entre de vieilles connaissances. Sur le terrain, les 22 se retrouvaient pour un autre round de confrontation, où on était loin de s’imaginer que l’homme en bleu était celui qui allait faire la différence en faisant sortir deux joueurs des Verts avec un penalty en prime et, en subprime, leur gardien de but. De quoi entrer dans le Guinness des records !
Finalement, un seul homme, par le pouvoir d’un sifflet, peut fausser une rencontre inscrite par les organisateurs au niveau risque maximum. Le choix porté sur l’arbitre de nationalité béninoise montre encore une fois que le poids de l’Égypte sur la Confédération africaine de football, quoi que puissent en dire les contradicteurs, s’assimile à une hégémonie totale.
Humiliée au Soudan, l’Égypte n’a pas pu digérer la défaite qui n’avait souffert d’aucune équivoque, le silence des autorités aux attaques des médias égyptiens a été considéré comme l’ultime camouflet par la “mère des civilisations”.
Son calme d’avant-match, ses appels du pied à son frère algérien pour un retour à la sérénité, puisqu’il ne s’agissait que d’un match, cachaient un autre stratagème : s’acheter l’arbitre.
L’accusation est grave mais les images vues à la télévision suffisent pour la plaidoirie et la question reste la suivante : que sera le verdict de la CAF aux recours qui seront certainement introduits par la Fédération algérienne de football ? Aucun. Cette dernière attendra celui de la Fifa, saisie après le caillassage du bus des Verts au Caire.
Qu’importe. Les Algériens sont sortis en masse avec les youyous et les klaxons, c’est tout ce qu’ils peuvent faire pour rire à la face des fomenteurs de ce complot. En attendant que les responsables ripostent avec toute la rigueur possible. Pour preuve, les rues de l’Algérie n’ont jamais été aussi combles, même après l’inoubliable victoire de Khartoum, et des buts n’ont jamais sonné aussi creux.
Le complot était parfait entre l’arbitre et les Pharaons mais, comme d’habitude, il y a ceux qui sont habitués à vaincre sans honneur. L’Algérie vient de gagner une équipe qui a l’avenir devant elle et qui nous a donné de la joie et de la bonne humeur. (Liberté-29.01.2010.)
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**Algérie-Egypte, ce n’est qu’un énième match.
L’Algérie est en Coupe du Monde, les Egyptiens rentrent au Caire…
Jouer à dix, neuf puis huit une rencontre et subir un pénalty justifié mais pas autant que l’expulsion qui intervient, après un premier sévère avertissement, n’est pas une sinécure pour une équipe qui devait, au départ, n’être que quart finaliste. C’était un objectif ultime parce que les poulains de Saâdane n’avaient pas eu le temps nécessaire pour préparer, et la Coupe du Monde et la Coupe d’Afrique, après une longue et difficile compétition éliminatoire, ponctuée par des pressions et des agressions, autant physiques que médiatiques. L’élimination n’est pas la fin mais le début d’une autre aventure beaucoup plus importante que ce qu’a gagné l’Egypte, hier soir. Cette équipe devra rentrer au Caire avec ou sans Coupe d’Afrique. Les jeunes algériens auront à préparer, dès maintenant, leurs rencontres avec les grands de ce monde du Football.
Il est vrai que ce match va donner du grain à moudre aux médias égyptiens en mal de plans de charge et à Samir Zaher, appelé, pourtant, à rendre compte de malversations supposées par la presse égyptienne, lui et son fils. C’est une aubaine pour le pouvoir égyptien qui a maille à partir avec une société civile qui tente de lui contrecarrer ses desseins de placer Djamel à la place de Mohamed Hosni. Si l’Algérie a perdu quelque chose, hier soir, c’est celle d’annihiler toutes les excuses que tente de mettre en place, en catimini, les tenants de l’érection de la muraille de fer souterraine pour étouffer les Ghazaouis au profit d’Israël. La joie du peuple égyptien frère cachera, malheureusement, les velléités de ceux qui le manipule pour poursuivre une politique au service du sionisme contre les Palestiniens, les Libanais et les Syriens. Sur le plan footballistique, l’Algérie a une équipe en devenir et elle sera parmi les grands, en juin prochain. Tout le plaisir est pour le peuple algérien.(El Khabar-29.01.2010.)
***Nous avons perdu un titre et gagné notre sélection
La défaite de la sélection nationale algérienne de football face à son homologue égyptienne ne diminuera pas de la valeur des « verts » ni de la réputation de ses joueurs, ni du génie de son coach. Cette défaite ne devra, également, pas changer la réalité qu’on ne devrait ni méconnaître ni oublier, que nous sommes qualifiés au Mondial, où l’Algérie sera le seul représentant des pays arabes dans la plus grande compétition footballistique au monde.
Nous ne nous attendions pas à ce que nous gagnons sur toute la ligne ou à ce qu’on ne perde aucun match. Tout au contraire, on s’attendait à ce qu’on tombe et à ce qu’on perde, puisque le football est, à la fois, un acquis et un échec sur le terrain. Cependant, la chose à laquelle personne ne s’attendait, c’est que la sélection nationale algérienne joue à la manière des grands et qu’elle se qualifie, par la grande porte, au tour final de la coupe d’Afrique, où elle a échoué à deux reprises consécutives.
En réalité, on ne s’attendait pas à une vengeance, puisque nous avions prouvé, à deux reprises, que nous étions plus forts que le champion d’Afrique, lorsque nous avions fait de leur rêve de se qualifier à la coupe du monde , un cauchemar et nous leur avions donné des leçons sur le réalisme et la volonté, en évinçant les stars de la Côte-d’Ivoire de la course, d’une manière que seuls les géants peuvent faire. Nous sommes parvenus à semer le doute dans l’esprit des égyptiens, avant les autres sélections et à faire du nom de la sélection nationale un événement important sur le plan continental, dans la session d’Angola. Nous avons également fait du nom de la sélection nationale, un événement sur le plan international, dans les discussions des concurrents des « verts » au Mondial. Nous avons montré au monde ce que la sélection nationale algérienne est capable de faire dans les grandes occasions et lorsqu’elle a un rendez-vous footballistique avec les grands.
Les exemples sur les réalisations du football algérien sont multiples et interminables. On ne peut les citer, à l’occasion, puisque l’Algérie est grande et qu’elle le restera. Nous donnons rendez-vous aux fans du football arabe au Mondial de l’Afrique du Sud, puisque nous avons plié la page de la compétition africaine et puisque le public algérien a su, aujourd’hui, sans aucun doute, que nous avons effectivement perdu un titre mais nous avons gagné, en contre partie, une sélection nationale et une génération exceptionnelle de joueurs, qui ont fait la joie du football algérien et qui continueront à le faire. Le football a fermé la page d’une génération égyptienne qui a réalisé tous les rêves, à l’exception de celui du Mondial et écrit des lettres en or sur une page en or, d’une génération algérienne, qui a commencé ses écrits sur des pages des grands du Mondial et le meilleur est à venir…mille merci à nos joueurs, nos champions et source de fierté des algériens.(El Khabar-29.01.2010.)
**un soutien indéfectible à l’équipe nationale…
Les Algériens sont sortis en masse dans les rues défiler en signe de soutien à l’équipe nationale de football, éliminée jeudi soir en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Malgré cette élimination, la population a investi la rue de manière spontanée dès le coup de sifflet final de l’arbitre de la rencontre et s’est montrée ainsi digne de cette équipe qui lui a procuré tant de joie et de sensation au cours de cette CAN. Avec des drapeaux à la main et des écharpes aux couleurs nationales, les inconditionnels des Verts dont certains étaient drapés de l’emblème algérien ont tenu à scander le slogan habituel « One, two, three viva l’Algérie » ainsi que des chants à la gloire de l’équipe nationale. Des processions de nombreuses voitures ont convergé vers les principales places d’Alger, Maurice-Audin, la Grande-Poste et la place des Martyrs où les fans de l’équipe nationale se sont rassemblés. L’accès à ces places était quasiment impossible une demi-heure après le match compte tenu du nombre impressionnant de supporters qui étaient dehors. « Nous sommes sortis par respect à cette équipe et en signe de reconnaissance à tout ce qu’elle nous a procuré comme joie », ont indiqué des supporters encore affectés par la défaite des Verts. « Il est vrai que l’Algérie a été éliminée, mais elle a joué contre deux adversaires, l’équipe d’Egypte et l’arbitre du match », a lancé un jeune à la place Maurice-Audin, tout en maintenant haut le drapeau national.Nous sommes sortis car nous demeurons fiers de notre équipe nationale et surtout de l’esprit chevaleresque de nos joueurs. Nous avons l’habitude de gagner de haute lutte et pas par la triche et la combine », a ajouté Salah qui était entrain de lancer des fumigènes avec des amis à la place des Martyrs. Son ami Saïd, la trentaine révolue, a estimé que l’équipe nationale a perdu une bataille mais pas la guerre, ajoutant avec un optimisme béat, que « ces jeunes joueurs feront parler encore d’eux dans un avenir très proche ». « Notre confiance en cette équipe est totale et c’est la raison pour laquelle nous continuons à la soutenir. Elle s’illustrera encore au prochain Mondial », a renchéri de son côté une jeune fille, sortie avec son père pour exprimer, dit-elle, tout son amour pour l’Algérie à travers cette équipe nationale.Au milieu d’une foule compacte, Abdelhamid (65 ans), a confié, les yeux larmoyants, que « l’Algérie demeurera debout grâce à cette jeunesse qui est restée digne même dans la douleur… » L’équipe nationale de football a été éliminée jeudi en demi-finale de la CAN par son homologue d’Egypte (4-0) à Benguela (Angola) lors d’un match qui avait vu l’arbitre de la rencontre, le Béninois Codjia Koffi, expulser trois joueurs algériens. (FAF-29.01.2010.)
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