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L’arbitrage scandaleux du béninois Koffi Codjia

31012010

*Issa Hayatou désavoue l’arbitre Koffi Codjia

Le scandaleux arbitrage du Béninois Koffi Codjia continue de faire des vagues. Hier, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, l’a qualifié « d’arbitrage scandaleux » lors de la conférence de presse qu’il a animée à Luanda en marge de la présentation de la candidature du Qatar à l’organisation de la Coupe du monde 2018.

C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse qatarie. Les commentaires qui ont suivi la prestation du « chargé de mission » béninois n’ont pas laissé insensible le Camerounais. Ses proches collaborateurs, comme les observateurs, qui l’ont approché après la demi-finale Egypte-Algérie (4-0) au Tolatona (hôtel où réside la délégation de la CAF), ont tous noté « la grande colère du président qui n’a pas digéré les graves fautes commises par Gérôme Damon (Egypte-Cameroun) et Koffi Codjia (Egypte-Algérie) » qui, font-ils remarquer, « ont profité à l’Egypte ». Cette sortie du premier responsable de la CAF souligne parfaitement le malaise qui couve au sein de cette instance et plus particulièrement sur l’arbitrage « téléguidé à distance » par les Egyptiens qui, comme chacun le sait, est « contrôlé » par les influents égyptiens qui trônent dans cette instance. La sortie de Issa Hayatou a le mérite de recadrer les choses. Pour rappel, l’arbitre béninois a tout fait, jeudi dernier, pour faire « tomber » l’Algérie et dégager la voie à l’Egypte. Evidemment, cela n’aurait pu se faire sans la complicité du Malien Diakite, qui régente le corps arbitral africain sous l’œil vigilant de la cheville ouvrière de la confédération, c’est-à-dire son secrétaire général, l’Egyptien Mustapha Fahmi. Le choix de Koffi Codjia pour officier cette importante rencontre a laissé planer le doute sur les véritables intentions de Diakite, dès l’annonce de la sélection du Béninois. L’arbitre, avec qui l’Egypte (sélection et clubs) n’a jamais perdu en match officiel, possède l’art consommé de faire gagner le « favori » de ses maîtres. Au crépuscule de sa carrière internationale il a « assassiné » l’équipe nationale d’Algérie, sans aucune hésitation, ni crainte. Il sait qu’il est protégé. La « colère » de Issa Hayatou est-elle sincère ou de circonstance ? Beaucoup penchent pour la seconde option parce qu’ils connaissent parfaitement « son degré d’implication dans toutes les magouilles égyptiennes qu’il couvre de son autorité depuis qu’il a accédé au trône en 1988 au Maroc », précise une source proche du Camerounais.

Nul doute que sans la vague d’indignation soulevée par l’arbitrage scandaleux de Koffi Codjia, les critiques acerbes infligées à l’arbitrage africain lors de la CAN 2010 et la présence sur place de nombreux observateurs étrangers, le président de la CAF se serait abstenu de tout commentaire. C’est la spécialité maison. Un dirigeant d’une sélection victime d’une grave faute d’arbitrage durant le tournoi angolais dira : « La colère de Issa Hayatou résulte d’abord du fait qu’il a été mis en cause personnellement par les observateurs dans tout ce qui est arrivé ici en Angola. Le drame de Cabinda, attaque du bus transportant la délégation du Togo par les séparatistes cabindais du FLEC, qui s’est soldée par le décès de deux Togolais et qui a entraîné le retrait des Eperviers, la mauvaise organisation qui a prévalu en Angola et les graves erreurs d’arbitrage qui ont influé sur les résultats des matches ont terni son image auprès des dirigeants et instances internationales invités en Angola. Koffi Codjia lui a donné le coup de grâce en direct et sous les yeux de centaines de millions de téléspectateurs du monde entier. Pour toutes ces raisons, Issa Hayatou s’est départi de son ‘‘légendaire silence’’ pour dénoncer le parti pris de Koffi Codjia », martèle notre interlocuteur. Cette affaire aura des suites. Certes, elle ne rétablira pas l’Algérie dans ses droits, mais elle aura eu le mérite « d’ouvrir les yeux » sur le complot tramé contre l’Algérie. (El Watan-31.01.2010.)

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*Par ailleurs, beaucoup d’observateurs parlent de dopage en football, précisément chez les Egyptiens qui sont capables d’utiliser tous les moyens illégaux et incorrects pour arriver à leur fin, et se demandent pourquoi il n’y a pas eu d’analyses spécifiques dans ce domaine parmi les footballeurs égyptiens… 

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****Le complot.

 La planète entière a vu. Dénoncé l’arbitrage scandaleux du désormais sinistre référee béninois dont l’arbitrage plus que partial a pesé très lourd dans le résultat final du non moins très spécial Algérie- Egypte dont la belle des belles a tourné presque au cauchemar pour des «Fennecs» sonnés par le comportement de celui qui aura tenu, et de la pire des manières, son rôle de «12e homme» dans une demi-finale (de CAN qui plus est). Dont on reparlera pendant longtemps au vu du score et des largesses accordées à une sélection de «Pharaons» qui pouvait se passer amplement des largesses accordées à l’occasion, tellement la différence s’est fait sentir dès justement le coup d’envoi d’un Koffi Kodjia qui aura sûrement à répondre de sa prestation inique. Humiliés à l’arrivée par la parodie d’arbitrage servie par ce triste sire qui aura usé de moyens peu loyaux pour donner ce fameux coup de pouce à ce onze égyptien qui, nous le leur accordons sportivement, a survolé le tournoi et qui n’est plus désormais qu’à une heure et demie d’un record unique, difficile à battre avec, dans ses cordes, une septième couronne continentale et un troisième titre consécutif qui passera néanmoins par cette fringante et jeune formation ghanéenne dont les nouvelles stars interpellent le reste de l’Afrique. Complot ourdi donc dans les sombres couloirs de la non moins transparente CAF gérée comme une association maffieuse et dont le siège, rappelle-t-on pour ceux qui ne le savent pas, est toujours (sic et resic) dans la capitale égyptienne le Caire, là où se font et se défont les décisions engageant souvent l’avenir d’un football africain toujours aussi à la traîne des profonds changements qui agitent la planète foot malgré un formidable potentiel de classe mondiale mais que des dirigeants, assis confortablement à l’ombre de leurs immenses privilèges et de magouilles dont rendent compte tous les Kodji qui hantent les terrains d’Afrique et donnent à ces fêtes un air de déjà vu où les coups bas et coulisses prennent souvent le dessus sur ce talent fou de sorciers du ballon qui, curieusement, étalent toute leur classe quand ils s’en vont monnayer leurs services sous des cieux plus cléments ? La CAF et son tellement décrié mais indéboulonnable et inamovible président, le camerounais Issa Hayatou dont la gestion au service d’intérêts occultes (suivez notre regard), qui ont donné la preuve de leur incompétence bien avant le début du tournoi avec une gestion catastrophique du drame survenu à Cabinda avec le mitraillage du bus transportant l’équipe du Togo et la mort de certains de ses membres ont à nouveau failli. En sortant de leurs manches un arbitre à la couleur curieuse (le bleu du déshonneur pour une Confédération qui donne à nouveau la preuve d’une mauvaise réputation d’ailleurs confirmée à l’épreuve d’un terrain où il ne suffit pas d’être le meilleur pour l’emporter même si, dans cette demi-finale qui fera date dans tous les sens du mot, la sélection égyptienne, égale à elle-même, n’a pas volé sa victoire quand bien même monsieur le juge arbitre y a mis du sien en ajoutant son petit grain de sel et lui donne un arrière-goût de larcin. 4-0. Mal payé pour des «Combattants du Sahara» pour leur part hors du coup et loin de cette fougue, cette hargne et cette solidarité à toute épreuve qui ont fait leur force tout au long de la dure et longue double phase qualificative, ce brio et cette classe qui leur ont permis de terrasser le super favori de l’épreuve, la Côte d’Ivoire de Didier Drogba, dans un match qui restera comme le clou de cette 27e édition jouée, encore une fois et de trop, à l’ombre d’une CAF bien campée dans ses travers et ses mauvaises habitudes. 4-0. Une addition salée pour des «Verts» qui nous ont fait tellement rêver. Qui ont beaucoup donné en remettant le football algérien, tout aussi mal géré que cette sinistre CAF avant l’arrivée de Raouraoua avec qui les choses bougent dans le bon sens, à sa véritable place, parmi les 4 meilleurs formations du continent et dans le «top 30» mondial. 4-0. Un peu sévère, une petite humiliation pour des joueurs qui gagneraient à rester sur cette belle dynamique en grandissant, évidemment, avec ce genre d’injustices que seul le terrain africain, avec ses imprévus, peut inculquer. Jeudi, à Banguela, devant des «Pharaons» dominateurs mais aidés par le coup de pouce d’un arbitrage scandaleux, la bande à Saâdane a failli quelque part. A commis une série d’erreurs qui pourraient sûrement leur servir à rebondir, repartir du bon pied et, bien sûr, bien grandir. Acquérir ce petit quelque chose qui fait les grandes équipes. Et cette équipe a tout d’une grande. Nous doit une revanche en nous épargnant par exemple ces réactions qui font mal à l’équilibre et à l’image d’une équipe sympathique qui fait l’unanimité au tour de son immense talent à l’échelle internationale. N’est-ce pas messieurs Chaouchi et Belhadj qui aviez oublié que vous jouiez pour des couleurs nationales, pour un groupe et qu’à ce titre vous aidiez l’arbitre à «sévir»,vous rendiez, au final, un mauvais service à tout un peuple en laissant vos camarades en infériorité numérique ? Complot alors ? Oui et non. En laissant Kodjia et la CAF à leur conscience, on dira que non. Ou pas seulement. À Saâdane et son staff de nous dire, à l’heure des bilans qui arrivent, qu’est-ce qui n’a pas vraiment marché. En ne focalisant pas trop sur un arbitre qui avait choisi son camp au départ et qui n’est pas le seul à devoir assumer cette lourde déconvenue devant «l’ennemi intime» qui a su investir dans la propension par trop exagérée des Bouguerra et consorts à tomber dans le piège d’adversaires, comme à leur habitude, un brin provocateur certes mais dans leur jour. Qui en voulait terriblement contrairement à des Algériens subitement absents et qui avaient oublié aux vestiaires toutes leurs vertus, ce football grâce auquel ils ont survolé les stars ivoiriennes. Algérie 0 Egypte 4. Grosse désillusion qui permettra de revoir certaines choses, rectifier le tir et grandir un peu plus pour une sélection toujours en construction. Qu’attendent de sacrés défis en juin prochain en Afrique du Sud avec le Mondial 2010 et la chance unique de représenter, et ce n’est pas rien, le football arabe. Sacré challenge donc et l’intime conviction que cette contre-performance aura du bon sur la suite du parcours d’une équipe que les Algériens ont adoptée très vite. Avec laquelle ils vibrent comme rarement. Une équipe qui a de sérieux atouts, des arguments convaincants à faire valoir. En commençant par cet état d’esprit qui anime le groupe. Un groupe à la formidable progression et qui ne veut pas s’arrêter ou s’attarder sur des sujets jugés infructueux, comme cette question d’arbitrage propre à une Afrique du football qui peine à entrer dans les standards internationaux. 4-0, une grosse gifle et une leçon à retenir. Que le professionnel dans l’âme, le grand Ghezzal, résume à sa manière. Comme un grand: «Moi, je suis payé pour jouer, pas pour parler de l’arbitre. Il appartient à d’autres, et c’est leur boulot, de le traiter. On a fait ce qu’il fallait faire et on a perdu. C’est la loi du sport. Qui veut qu’il faille d’abord voir ce qui n’a pas fonctionné à notre niveau et en tirer les leçons.» On ne peut trouver meilleure réponse que celle assénée par un joueur qui semble montrer la voie, indiquer que cette défaite est d’abord et avant tout celle d’un collectif qui a commis l’erreur impardonnable de sortir du match dès les premiers signes de l’impartialité d’un arbitre dont on ne pouvait rien attendre. Merci Ghezzal de tempérer les ardeurs des incorrigibles tenants du complot permanent (une culture bien ancrée chez nous) et de recentrer les débats. Dans le bon sens. Pour «mieux avancer.» (Le Courrier d’Algérie-31.01.2010.)

**Lakhdar Belloumi : « Koffi Codjia n’aime pas les Maghrébins »

 Les Algériens ont de quoi se plaindre de l’arbitrage du Béninois Koffi Codjia à cause de son parti pris flagrant avec les Egyptiens, lors de la demi-finale de la CAN de jeudi dernier.

En effet, ils ont été fortement lésés par un arbitrage à sens unique qui a grandement contribué à déstabiliser l’effectif au cours de cette partie décisive. Les critiques à son encontre sont totalement justifiées, si l’on tient compte des avis de spécialistes qui suivent de près la scène sportive africaine. L’ex-international et meneur de jeu de l’EN, Lakhdar Belloumi, que nous avons joint hier au téléphone, dit ne pas comprendre une telle « mascarade » à ce niveau de la compétition. D’après lui, l’arbitre en question traîne une triste réputation dans la mesure où, dit-il, « il ne porte pas dans son cœur les équipes nationales du Maghreb ». « J’ai été dernièrement en Tunisie où des dirigeants de clubs et des sportifs de ce pays m’ont confié, bien avant la CAN, qu’ils avaient peur d’un certain… Koffi Codjia ! A leurs dires, celui-ci n’aime pas les Maghrébins et avait faussé plusieurs rencontres de l’EN et de clubs tunisiens notamment », révèle-t-il.Il soulignera, par ailleurs, qu’il n’avait jamais connu ni assisté à pareil arbitrage par le passé. Les déclarations de Lakhdar Belloumi sont corroborées d’ailleurs par le coach de l’équipe nationale tunisienne, Faouzi Benzarti, qui avait sévèrement critiqué l’arbitrage du Béninois Koffi Codjia lors de la rencontre face au Gabon pour le compte du premier tour de la CAN 2010. « Nous avions été privés d’un penalty indiscutable par le referee en question qui n’a pas voulu siffler une faute d’un défenseur gabonais », a-t-il déploré sans se faire trop d’illusions sur la suite à réserver par la CAF à ce genre d’affaires. Au contraire, cette dernière continue à faire la sourde oreille et à désigner le Béninois pour des rencontres aussi importantes, à l’image d’Algérie-Egypte. On croit savoir que là où il est passé, il n’avait laissé personne indifférent autant par son arbitrage partial que par son mépris, au point d’être taxé de « pro-égyptien » en référence aux « relations privilégiées » qu’il entretiendrait « avec les milieux puissants de la balle ronde africaine ». On se rappelle notamment de ses sorties fortement décriées lors des éliminatoires et de la phase finale de la CAN 2008 au Ghana, où il avait soulevé la colère de nombreux observateurs et dirigeants d’équipes africaines. Mais cela n’a pas suffi pour l’écarter des listes des arbitres devant officier lors de rencontres aussi sensibles et décisives que la demi-finale de jeudi dernier.(El Watan)

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Seule l’Algérie a payé les droits de matchs de la CAN

«Un bon compromis laisse toujours tout le monde en colère.»
Bill Watterson « Extrait de la bande dessinée Calvin et Hobbes – Que de misère humaine! »

L’Algérie est le seul pays participant à la Coupe d’Afrique à avoir payé Al Jazeera Sport pour permettre à ses supporters de suivre sans difficultés le parcours de leur équipe. C’est ce qu’a révélé Riad Aït Aoudia, le patron de Médi Algérie, une agence publicitaire. Ce dernier sait de quoi il parle. Son frère Mourad est patron de McCan, la filière américaine de publicité, qui s’occupe de la publicité des grandes marques en Algérie dont Nedjma. Le patron de Medialgeria affirme que l’achat des droits de diffusion s’est fait au dernier moment et dans le flou. Il était, selon lui, difficile de vendre des pages publicitaires à trois semaines de la compétition. «L’Entv aurait pu amortir cette dépense grâce à la publicité si elle avait reçu une offre claire bien à l’avance», ce n’est pas le cas malheureusement. La rumeur sur le prix de vente des droits évoque un chiffre entre 9 à 10 millions de dollars. Mais ce chiffre n’a jamais été confirmé par l’Entv, ni même par Al Jazeera Sport qui essaie de se rapprocher de l’Entv pour ouvrir rapidement un bureau à Alger avant la Coupe du Monde. L’objectif d’Al Jazeera est de couvrir tous les faits et gestes de l’Equipe nationale, mais aussi de ramasser un ensemble de spots publicitaires. Pour le moment, seule Nedjma a accepté de diffuser ses spots sur Al Jazeera Sport. Avec l’Algérie, Al Jazeera a obtenu le beurre et l’argent du beurre. Puisque, avec les droits, elle a également obtenu un bonus: les spots. En Afrique, aucun des pays de l’Afrique subsaharienne (hors Nigeria) qualifié pour la phase finale de la 27e Coupe d’Afrique des nations (CAN 2010), n’a accepté de payer plus d’un milliard de francs CFA (1,3 million d’euros) le montant que réclame LC2-Afnex (une entité de LC2 Médias, filiale du groupe LC2 TVNetelecom qui opère dans le domaine de la télédiffusion, de la télécommunication et de l’interconnexion et qui détient les droits d’images pour l’Afrique subsahrienne).
Dans le Maghreb, seule l’Algérie a payé la chaîne qatarie qui demandait 10 millions de dollars pour dix matchs, sur les trente-deux de la compétition. Soit un million de dollars par match! «C’est le montant que nous avons versé à ART en 2008 pour avoir les droits pour la diffusion hertzienne de tous les matchs de la CAN qui se déroulait au Ghana», s’emporte le directeur des droits sportifs de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (Snrt) du Maroc. Le Maroc, absent de cette phase finale de la CAN, a refusé de payer. Tout comme la Tunisie, dont les autorités ont préféré verser le budget dévolu à l’achat des droits de retransmission (environ 1,6 million d’euros), à des clubs nationaux. L’avenir nous dira si l’Entv a fauté en acceptant de payer les droits des matchs alors que l’Egypte et la Tunisie ont obtenu la diffusion des matchs sur Al Jazeera Sport en clair, gratuitement. En tout cas, le DG de l’Unique qui ne s’est pas exprimé devant la presse depuis son installation en 2009, n’est pas pris à s’exprimer sur le sujet. (L’Expression-30.01.2010.)

** La presse égyptienne voue une haine viscérale pour l’Algérie….

C’est un secret de polichinelle. La presse égyptienne voue une haine viscérale pour l’Algérie. Désormais, la presse égyptienne verse dans l’invective. Pourtant, cette même presse avait appelé, la veille du match Algérie-Egypte, à la réconciliation au nom de «la fraternité et de l’arabité» et voulait jouer à l’apaisement. Mais, la voilà de nouveau qui déterre sa hache de guerre contre tout ce qui est algérien. Les différents journaux parus hier, viennent de déverser leur fiel sur les Algériens. En d’autres termes, la presse égyptienne vient de «vomir» toute la haine que les Egyptiens portent contre les Algériens. Les quotidiens cairotes, à fort tirage, ont déversé une pluie de quolibets sur les Algériens les traitant de «terroristes», «violents», «bouchers». Cette attitude est loin d’être étonnante pour les Algériens. Les appels au calme d’avant match n’étaient en réalité qu’une autre forme de «trahison» égyptienne. Ce que la rue algérienne a bien compris. La palme de l’indécence est revenue à El Gomhouria. Connu pour être proche du pouvoir, cet organe s’est prêté à un jeu de mots ignoble. Ainsi, il a traité les «Djazaïryine» (Algériens) de «Djazarine», (bouchers). Hier encore, ce quotidien a tiré à boulets rouges sur Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football. «Pour la première fois, Mohamed Raouraoua échoue dans ses plans et manigances coutumières», a déliré ce tabloïd. Selon ces affabulations, le traquenard dont ont été victimes les joueurs et les supporters algériens ne serait qu’un scénario monté par M.Raouraoua. Pis, ce journal attribue à Samir Zaher, président de la Fédération égyptienne de football et son vice-président Hani Abou Zaïd «le mérite» d’avoir «retenu les leçons du passé». Le quotidien Al Ahram est entré en piste à son tour au bonheur des amateurs du sensationnel…et du médiatiquement sensuel. «Le ticket de la qualification (au Mondial) a été volé.» C’est sur cet air que les plumes frivoles d’Al Ahram ont dansé. Le numéro fût impeccablement exécuté. A tel point qu’il a fait oublier tous les appels des officiels égyptiens «à l’apaisement», à la veille de la rencontre des demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations entre les Fennecs et les Pharaons. Pour sa part, Al Masry Al Youm a fait dans…la récupération! Ce journal a essayé de mettre les défilés qui ont eu lieu en Algérie, après le match, au profit de l’Egypte. «Les quartiers de Bab El Oued, Hydra, Bab Ezzouar, Bir Khadem et Ben Aknoun, à Alger, ont vécu au rythme de la liesse de la communauté égyptienne», a prétendu ce média. Al Masry a poussé le bouchon plus loin. Il a cité six autres wilayates où auraient eu lieu ces, supposées scènes de joie. En fait, les défilés dont parle Al Masry sont ceux des supporters algériens. Malgré la défaite, ces derniers sont sortis dans les rues pour crier «One, Two, Three, viva l’Algérie!» Cet attachement que les Algériens ont manifesté aux Verts a dû faire de l’effet sur la presse égyptienne. Dans son ensemble, celle-ci a salué «la neutralité et le courage de l’arbitre beninois Koffi Codjia». Là, ce n’est que monnaie rendue, puisque ce dernier a fait basculer la rencontre en faisant sortir Halliche, l’élément clé de la défense des Verts et tout le monde connaît la suite.
M.Codjia s’est distingué par un arbitrage vicieux qui a mis les Algériens sur le fil du rasoir, au grand bonheur des Egyptiens. Pourtant, à la veille du match, rien ne laissait présager un tel scénario. L’on se rappelle des déclarations faites, tour à tour, par les hauts responsables politiques et sportifs égyptiens à ce sujet. «Les Egyptiens et les Algériens doivent comprendre qu’ils constituent deux peuples frères», avait déclaré M.Ahmed Aboul-Gheît, ministre égyptien des Affaires étrangères. Ce dernier avait même indiqué qu’il était en contact permanent avec son homologue algérien, Mourad Medelci, pour assurer la sécurité des communautés algérienne et égyptienne dans les deux pays respectifs, durant le match. De son côté, Taleb Anas Al Faqih, ministre égyptien de l’Information, avait invité la presse des deux pays à traiter la rencontre entre les Verts et les Pharaons avec objectivité. Seulement, la presse cairote vient de faire exactement le contraire. L’objectivité n’est pas un vain mot, M.le Ministre. (L’Expression-31.01.2010.)

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*ORGANISATION DE LA CAN DANS LES ANNÉES IMPAIRES

  La décision finale en mars-avril

La décision de jouer la Coupe d’Afrique des Nations dans les années impaires pourrait être entérinée en mars-avril prochains. C’est du moins ce qu’a déclaré, hier, le président de la CAF, Issa Hayatou. Ce dernier dira que son instance est en train d’étudier pour faire passer la CAN des années paires aux années impaires, seulement «la périodicité ne changera pas. Ce sera toujours tous les deux ans et toujours en janvier ou février». En outre, il affirmera que si les études aboutissent, cette nouvelle démarche démarrera en 2013. De ce fait, en cas d’accord, il devrait donc y avoir une CAN co-organisée en 2012 par le Gabon et la Guinée équatoriale, et une autre l’année d’après en Libye, dont l’édition prévue en 2014 pourrait être avancée. Pour sa part, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua a déclaré dans ce sens : «Nous avons engagé une réflexion importante sur la périodicité et d’autres points y afférents. Nous avons proposé d’organiser la CAN au cours des années impaires.»

 







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