Les cyberacheteurs en augmentation
10 02 2010*24 millions de cyberacheteurs en France
INFOGRAPHIE – Le commerce en ligne ne connaît pas la crise: son chiffre d’affaires a bondi de 26% en France en 2009. Mais il reste plus de deux fois inférieur à celui réalisé par les sites marchands en Grande-Bretagne.
Durant la pire crise traversée par l’économie mondiale depuis 1929, le commerce électronique n’a pas cessé sa progression. Le chiffre d’affaires réalisé en ligne par les cybercommerçants a atteint 25 milliards d’euros, une hausse de 26% en un an. La croissance se poursuit donc à une vitesse galopante: l’activité a été multipliée par dix depuis 2002. Le commerce électronique pèse désormais un peu plus de 4% des ventes de détail (hors alimentation et produits pharmaceutiques). Et les projections sont optimistes: selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui présentait ce bilan mardi, le montant pourrait atteindre 46 milliards dès 2012. La progression de 2009 s’est notamment nourrie de la création de 17.000 nouveaux sites marchands, soit deux toutes les heures!
La France compte 24,4 millions de cyberacheteurs (+9% en 2009), soit sept internautes sur dix. Ils ont réalisé chacun 11 achats dans l’année, pour un montant moyen de 90 euros, en légère baisse. «Cette baisse n’est pas une mauvaise chose, cela témoigne d’une démocratisation», réagit Jean-Emile Rosenblum, fondateur de Pixmania. Pour François Momboisse, président de la Fevad et responsable du développement de Fnac.com, cinq facteurs expliquent cet engouement: «les prix bas, le choix, la liberté ainsi que les spécificités liées à l’internet que sont les produits d’occasion et un bilan écologique inférieur». «L’e-commerce, c’est l’hyper d’aujourd’hui», résume Pierre Kosciusko-Morizet, de PriceMinister.com, qui a connu une hausse de 25% de son chiffre d’affaires en 2009 et mise sur une croissance encore plus forte cette année.
Reste que l’Hexagone affiche un retard conséquent par rapport à nos voisins, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne. Le chiffre d’affaires réalisé sur Internet est plus de deux fois supérieur outre-Manche (56 milliards d’euros). La forte progression française est aussi due à un effet de rattrapage. «On sent que quelque chose est en train de se passer, estime Xavier Garambois, DG France d’Amazon.com. Ce n’est que le début, l’avenir est devant nous». (Le Figaro-02.02.2010.)
****Le e-commerce bondit de 22% en Europe
Les Français ont dépensé 24,7 milliards d’euros sur internet en 2009. Le secteur devrait poursuivre sa croissance avec une hausse de 31,4% en 2010 selon une étude Centre for Retail Research pour le comparateur Kelkoo.
L’année 2009 aura été un bon cru pour le e-commerce. D’après une étude commandée par le comparateur en ligne Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, basé en Grande-Bretagne, les ventes sur internet ont bondi de 22% en Europe en 2009 et devraient encore progresser de près de 20% en 2010.
C’est un des secteurs économiques qui enregistre la plus forte croissance, souligne l’étude, alors qu’il émergeait à peine il y a vingt ans et qu’il a subi l’éclatement de la bulle internet en 2000. En 2003, le secteur ne pesait que 44,7 milliards d’euros. Six ans plus tard, le montant global des ventes en ligne atteint 143,7 milliards d’euros et représente 4,7% des ventes de détail en Europe.
Près de 1.000 euros pour 20 articles
En France, les ventes sur le net ont bondi d’un tiers (+33%) en 2009 à 24,7 milliards d’euros. l’Hexagone est cependant encore loin des résultats enregistrés au Royaume-Uni et en Allemagne où le e-commerce réalise respectivement 42,7 milliards d’euros et 33,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. A eux seuls, ces trois pays concentre 70% des ventes sur internet.
Les disparités entre pays s’expliquent par le taux de connexion au web: si en moyenne 64% des foyers européens sont connectés, les Pays-Bas et plusieurs pays nordiques culminent à 80%, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont bien placés avec 75% et 71%, tandis que la France se situe légèrement en dessous de la moyenne, à 62%.
Le volume et le montant des achats en ligne est aussi un peu plus faible dans l’Hexagone qu’outre-Manche. Le cyberacheteur britannique a dépensé près de 1.240 euros et a acheté 37 articles, contre 995 euros pour 20 articles pour le Français. Le montant moyen des achats en Europe est de 872,03 euros.
Forte croissance prévue en 2010
D’après l’étude, le secteur devrait poursuivre sa progression cette année. Les ventes sur internet devraient encore grimper de 31,4% à 32,5 milliards d’euros en France, de 12,4% au Royaume-Uni et de 17,2% en Allemagne. Si la grande majorité des articles achetés en ligne sont des logiciels, des anti-virus, des livres ou de la musique, la tendance est désormais aux transactions beaucoup plus onéreuses puisque voitures de luxe, diamants et même hôtels s’échangent désormais sur le web. (Le Figaro-01.02.2010.)
***Soldes sur Internet : les clients affluent
Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, les soldes d’hiver 2010 sont un bon cru. Les ventes sont en hausse de 19% par rapport à l’année dernière.
Les chiffres sont encourageants. Selon le baromètre des soldes Internet mis en place par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), le chiffres d’affaires réalisés par les sites de ventes en ligne au cours de la première semaine des soldes est en hausse de 19% par rapport à l’année dernière.
La FEVAD a interrogé un panel de sites parmi ses 440 adhérents appartenant aux principaux secteurs concernés par les soldes : l’habillement, l’équipement de la maison et les produits électroniques et culturels. Ils attestent que pour la seule journée du 6 janvier, premier jour de soldes, ils ont enregistré un bond de 12% du chiffre d’affaires par rapport au 1er jour des soldes d’hiver 2009. Soit quatre fois supérieur à celui réalisé un jour moyen.
Selon la FEVAD, le rythme s’est accéléré les jours suivants. Le nombre de commandes a ainsi progressé de 16%. Le montant moyen des commandes atteint 111 euros soit 2% de plus que l’année dernière.
* Liste des sites ayant participé au Baromètre des soldes Internet/Fevad : 3 Suisses, Alapage, Becquet, Blanche Porte, Carrefour, Cdiscount, Cyrillus, Discounteo, Fnac, La Redoute, La Maison de Valérie, Mistergooddeal, PixMania, Placedestendances, Quelle, Rue du Commerce, Sarenza, Topachat, Verbaudet, Villatech. (Le Figaro-14.01.2010.)
***La mode passe au e-commerce
Kiabi est le premier site de ventes de vêtements sur Internet.
Kiabi, Camaïeu, Kookaï, les Galeries Lafayette ont ouvert des sites marchands. Zara se lance l’an prochain. Les ventes de vêtements en ligne ne connaissent pas la crise.
Avant l’explosion de la « bulle » Internet, en 2001, Évelyne Chaballier, directrice du pôle études et conjoncture de l’Institut français de la mode, avait fait une prédiction, celle que les chaussures et la lingerie ne pourraient pas se vendre sur le Web. « C’est la plus grosse erreur que j’aie faite, reconnaît-elle aujourd’hui amusée. C’est ce qui marche le mieux ! » Contre toute attente, les produits de mode, qui impliquent une part importante de sensoriel (toucher, vision, essayage… ), cartonnent dans le commerce en ligne.
« C’est le quatrième pilier, après les trois d’origine que sont le voyage, le high-tech et la culture », souligne Marc Lolivier, délégué de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, qui tient son Salon à Lyon depuis mardi. Le secteur pèse 1,6 milliard d’euros, soit 5,6 % du total des ventes d’habillement, un poids équivalent à celui des grands magasins. Mieux, dans un marché en recul de 4 % dans le commerce traditionnel, la mode en ligne a vu son chiffre d’affaires bondir de 21 % au premier semestre.
Cette dynamique est nourrie par l’arrivée sur Internet des grandes enseignes de prêt-à-porter traditionnel. Au début, on y trouvait surtout les acteurs de la vente par correspondance (La Redoute, 3 Suisses…), qui pèsent encore la moitié du chiffre d’affaires, suivis des spécialistes du déstockage (vente-privée.com) et des sites de particuliers de type eBay.
Les sites des chaînes spécialisées ne pèsent encore que 15 % du e-commerce de vêtements mais progressent à grande vitesse. Kiabi, Camaïeu, Kookaï, Monoprix, les Galeries Lafayette se sont lancés récemment. Zara a annoncé son arrivée sur le Web l’an prochain dans six pays, dont la France. « Cela va devenir de plus en plus important dans tous les pays dans les années à venir », justifie Pablo Isla, son directeur général. H&M, qui a commencé depuis dix ans dans les pays scandinaves, vient d’étendre son site marchand à l’Allemagne et aux Pays-Bas, avant la Grande-Bretagne l’an prochain ; aucune date n’a été donnée pour la France.
Blogueuses salariées
C’est que, outre-Manche, le e-commerce pèse 10 % du marché de l’habillement, deux fois plus qu’ici. Avec même un rayonnement au-delà des îles britanniques. L’enseigne très « fashion » TopShop avec ses collections signées Kate Moss n’a toujours pas de magasin en France, mais les Françaises sont les premières clientes de son site Internet. Son concurrent New Look, déjà troisième acteur du commerce d’habillement en ligne en Angleterre, vient de lancer son site dans douze pays dont la France. « Nous avons été submergés par la réponse, sans avoir investi », se félicite son directeur général Will Kernan.
Pour la mode, sur Internet, il ne s’agit pas seulement de ventes, mais aussi d’image. Un tiers des visiteurs d’un magasin de vêtements a auparavant vérifié les produits sur Internet et, inversement, une proportion significative des acheteurs sur le Web sont allés d’abord voir les produits en boutique. Outre les sites marchands, les marques investissent la blogosphère et les sites communautaires. New Look a créé MyLook, son propre « Facebook », où les clientes s’échangent avis et tuyaux ; et la marque paye cinq blogueuses à temps plein pour parler d’elle sur le Web. (Le Figaro-13.10.2009.)
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