Projet d’usine de véhicules en Algérie
17022010*L’émirati Aabar donne son feu vert
Le montant de l’investissement ainsi que les délais de réalisation pour cette première usine n’ont pas été précisés.
Le conseil d’administration de Aabar Investments, réuni, hier, à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, a approuvé un projet d’investissement dans une coentreprise avec Ferrostaal et le gouvernement algérien. Cet investissement porte sur un joint-venture pour la production de divers véhicules en Algérie. Selon des sources, Aabar Investments a donné son aval pour une participation minoritaire avoisinant les 25% pour la construction de la première usine de véhicules en Algérie. Dans ce projet sont associés, outre Aabar, les sociétés allemandes Man Ferrostaal, Daimler, Deutz MTU et Rheinmetall. Le partenaire algérien n’est autre que la Snvi. Ce projet, annoncé en août 2009, va dans le sens de la volonté des autorités algériennes de favoriser l’installation d’une industrie automobile dans le pays.
Ce projet fait suite, en outre, à la signature d’un partenariat avec les Allemands et les Emiratis portant sur la production de 10.000 véhicules par l’usine de Tiaret à l’horizon 2012. Cette production devrait échoir en premier lieu à l’Algérie, notamment le ministère de la Défense nationale, avait laissé entendre Brigitte Bertam, porte-parole de l’allemand Daimler, engagé dans le projet.
En effet, le ministère de la Défense nationale a effectivement pris contrôle du site devant abriter l’usine Fatia de Tiaret en partenariat avec la Snvi.
Après l’approbation du conseil d’administration de Aabar Investments, les travaux de ce projet, dont le montant n’est pas précisé mais estimé par certaines sources à 720 millions de dollars, devraient commencer au cours de cette année au niveau de trois sites, Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimime. Ainsi, la fabrication de véhicules en Algérie tend à se matérialiser après l’annonce en août dernier par Aabar Investments de la signature d’un accord avec le gouvernement algérien dans le domaine automobile. Cette annonce intervient après celle du constructeur automobile français, Renault, qui a manifesté son intention d’installer en Algérie une usine de construction qui serait implantée à Rouiba dans la banlieue d’Alger. Le montant de l’investissement «dépassera plusieurs dizaines de millions d’euros».
Une information rapportée mercredi dernier par le journal Le Monde, indiquait que Renault envisageait la construction d’une usine dans la banlieue d’Alger, à Rouiba, capable de produire 50.000 véhicules par an, destinés au marché local, à savoir Renault Symbol, Dacia Logan et Sandero. Une information confirmée le lendemain, jeudi, par le directeur général délégué de Renault, Patrick Pelata, qui a souligné que le constructeur automobile avait «un projet» d’usine en Algérie, ajoutant que ce n’était pas conclu. Et M.Pelata de préciser, «c’est un projet, ce n’est pas conclu» et «tant qu’une négociation n’est pas conclue, il n’y a rien à dire». L’usine viserait à produire «une grande partie de ce que l’on vend» en Algérie, a-t-il ajouté. L’objectif était d’éviter les taxes élevées d’importation qui existent en Algérie. Renault, qui réalise 25% de parts de marché dans ce pays, a «des volumes suffisants pour faire une usine». La production de Renault, dans le cas où cet investissement se réalisait, devrait alimenter uniquement le marché local. (L’Expression-17.02.2010.)
**** autres infos d’Algérie.
1.* Déclarations de propriétés des hauts responsables de l’Etat : Des villas, appartements, voitures de luxe…et des milliards dans leurs comptes…
Le ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, en compagnie de six walis, du chef de cabinet du premier ministre ainsi que cinq parlementaires ont déclaré, hier, leurs propriétés en application de la loi de la lutte contre la corruption, en attendant la déclaration des parlementaires qui ainsi que les membres du conseil de la nation, du premier ministre Ahmed Ouyahia ainsi que les autres ministres et cadres de l’Etat.
Le ministre de la poste et des technologies de l’information et de communication a déclaré qu’il possède un appartement à Boumerdes, qu’il a cédé à l’OPGI en mai 1982 avec un montant de 3 milliards de dinars, et un appartement personnel à Draria d’une valeur de 15 millions de dinars, et une voiture de marque Peugeot 407, qu’il s’est offerte dans le cadre du crédit du trésor en 2004 avec 5.1 millions de dinars, et un montant de 8.1 millions de dinars. Le chef de cabinet du premier ministre a déclaré qu’il possède un appartement personnel à Bir Touta, et un autre à Bir -Khadem, une propriété commune, et les sommes de 100 milles euros, 114 mille dollars et 1 million de dinars. Quant au wali de Bejaia, il a déclaré qu’il possède une maison familiale, qu’il a acquise par héritée de sa famille, sise à Ouadhia, et un appartement à Tizi-Ouzou, un lot de terrain à Tizi-Ouzou, un appartement à Draria dont l’acte est en préparation, plus une voiture de marque Peugeot 307, et un compte CCP de 120 mille dinars. Quant au wali de Chlef, il a déclaré qu’il possède un appartement à Oued R’hiou à Relizane, un lot de terrain à Bir El Djir à Oran, une voiture de marque Toyota Corrola 2004, un compte de 483 mille dinars auprès de la CNEP, 32853 dinars auprès de la CNEP au nom de sa fille et 9456 dinars auprès de la CNEP au nom de sa fille. Le wali de Bouira a, quant à lui, déclaré qu’il possède une villa composée de deux étages à Bordj Bou-Arreridj, une voiture et 32.1 millions de dinars, ainsi qu’un compte auprès de la CNEP d’une valeur de 2401 dinars. Le wali de Boumerdes a déclaré qu’il possède un appartement personnel à Hydra, un autre appartement, qu’il a acquis par héritage, et qu’il a loué, un local commercial acquis par héritage, des terrains agricoles acquis par héritage, une voiture de marque Peugeot 307, un compte auprès du CPA d’une valeur de 700 mille dinars et un compte CCP d’une valeur de 1.5 millions de dinars. Le wali de Souk Ahras a, lui aussi, déclaré qu’il est propriétaire d’une maison personnelle à Tébessa (Propriété privée), et un appartement dans la même wilaya, une voiture de marque Peugeot 307 année 2005 d’une valeur de 700 mille dinars et un compte auprès de la CNEP d’une valeur de 328 mille dinars. Pour le wali de Tindouf, qui est apparemment est le plus pauvre d’entre eux, a déclaré qu’il est propriétaire d’une seule maison à Sétif, une voiture de marque Renault Mégane 2004 et un compte auprès de la CNEP d’une valeur de 806 milles dinars. Le député, répondant aux initiales « B. F », a quant à lui déclaré qu’il possède une villa en Tunisie et une autre à Hammamet, des terrains agricoles à Bouarkoub d’une superficie de 50 hectares, acquis par héritage, des propriétés immobilières à Mascara, un tracteur, une voiture de marque Mercedes d’une valeur de 120 milles dinars tunisien, une autre voiture de marque BMW d’une valeur de 150 mille dinars, une autre Mercedes CLK d’une valeur de 100 mille dinars, Une voiture de marque Subaru d’une valeur de 170 mille dinars, 90 mille dinars tunisien, des œuvres d’art, acquises par héritage, en Tunisie d’une valeur de 50 mille Euros, de vieux meubles en Tunisie d’une valeur de 15 mille Euros, des pièces d’arts héritées, comme il est propriétaire de 50 % d’une société d’import-export, et 50 % de la société d’emballage « Sheraz » en Tunisie, 50 % de la coopérative de production d’alcools en Tunisie, un groupe de sable et de poterie en Tunisie et une voiture d’une valeur de 500 mille dinars et qu’il a acquise à l’aide d’un crédit Un autre député possède 400 têtes de bétail, des dattiers et des terrains arides. La liste est longue pour citer toutes les propriétés des députés restants ainsi que leurs actions dans la caisse de mutualité agricole. (Echorouk-16.02.2010.)
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2.* Les relations algéro-françaises évoquée par Medelci au quotidien le Monde.
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a accordé une interview au quotidien le Monde dans laquelle il a abordé des questions relatives à l’évolution des relations bilatérales algéro-françaises, à la lumière des atouts et potentiels qui nécessitent d’être davantage mis en œuvre. Le ministre a particulièrement insisté, dans cet entretien sollicité par le journaliste Jean-Pierre Tuquoi, sur la priorité absolue accordée par le Président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, à la diversification économique avec les partenaires de l’Algérie, à travers la promotion d’investissements hors hydrocarbures. L’entretien a également porté sur des dossiers considérés comme sensibles, tels le devoir de mémoire et la restitution des archives algériennes. La situation de la communauté algérienne en France a donné l’occasion au ministre d’évoquer la nécessité de préserver les accords de 1968 et de les améliorer, en tenant compte des évolutions du droit commun français dans ses dispositions « les plus favorables ».
Au chapitre des questions internationales, deux questions ont été évoquées : celle du Sahara occidental et celle relative à la coopération entre les pays du Sahel. M. Medelci a réitéré la position de l’Algérie quant à la nécessité de permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de décider librement de son destin. Quant à la situation au Sahel, le ministre a souligné les efforts souverains des pays de la sous-région concernés pour renforcer leur coopération, y compris en matière de lutte contre le terrorisme et les autres fléaux. Sur ces deux questions, « l’Algérie ne ménagera aucun effort pour apporter une contribution appuyée dans le respect des principes chers à la diplomatie algérienne, à savoir la défense des causes justes dans le monde, le non-ingérence extérieure et le développement de la coopération dans toute ses dimensions », a réaffirmé M. Medelci. Par ailleurs, l’entretien a donné l’occasion au ministre de réaffirmer également la position algérienne sur les conditions « inacceptables » dans lesquelles ont été traités un certain nombre de dossiers, en particulier celui du diplomate algérien, M. Hasseni, la résurgence du dossier des moines de Tibhirine et plus récemment, l’annonce unilatérale de la liste discriminatoire de pays jugés « à risque » par le partenaire français.(El Moudjahid-17.02.2010.)
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3.*Washington répond par des promesses
Encore une fois, l’Algérie a eu droit à des engagements de responsables américains, d’Hillary Clinton notamment, d’étudier la possibilité de la retirer de la liste, où figurent une quinzaine de pays considérés comme sources de terrorisme, dont les citoyens seront soumis à une fouille minutieuse à leur entrée sur le territoire américain.
En marge des travaux du Forum États-Unis-monde islamique, qui s’est tenu à Doha, au Qatar, du 13 au 15 février, Abdelaziz Belkhadem, ministre d’État, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a renouvelé à la secrétaire d’État américaine aux Affaires étrangères la protestation officielle de l’Algérie quant à la décision de Washington de l’inclure sur sa liste de pays constituant une menace pour la sécurité américaine. Hillary Clinton s’est engagée à réétudier cette décision que l’Algérie n’a cessé de contester depuis qu’elle a été rendue publique.
De son côté, un influent représentant du Congrès américain, présent à Doha, a promis, de son côté, de saisir toutes les instances américaines concernées afin qu’elles apportent leur contribution dans ce cadre.
Des promesses et encore des promesses alors que, concrètement, l’Algérie ne voit rien venir. En effet, depuis l’élaboration de cette liste noire quelques jours après l’attentat manqué du Nigérian Abdulmuttalab, le 25 décembre dernier, sur un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit, les responsables américains ont multiplié les promesses d’étudier la requête algérienne, en vain. L’Algérie attend d’être exclue des listes américaine et française de pays à risque et estime que la France et les États-Unis doivent “apporter des explications”, avait déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. L’Algérie a jugé “inappropriée” la décision des États-Unis de l’inscrire parmi les 14 pays dont les ressortissants pourront être sujets à des contrôles spécifiques dans les aéroports américains et demande à être exclue de cette liste, avait-il affirmé. En visite à Alger le 24 janvier dernier, la sous-secrétaire d’État adjointe pour le Golfe, Janet Sanderson, ex-ambassadrice des États-Unis dans la capitale algérienne, avait indiqué qu’elle était “consciente” du point de vue du gouvernement algérien et qu’elle va le rapporter à ses responsables à Washington. “Ces nouvelles mesures entrent dans le cadre d’un processus qui peut changer”, avait-elle ajouté après son entretien avec le chef de la diplomatie algérienne.
Quelques jours plus tard, ce fut au tour de Gina Abercrombie-Winstanley, coordinatrice des programmes au Bureau américain de la coordination pour la lutte contre le terrorisme, également de passage à Alger, de dire que les États-Unis considèrent l’Algérie comme l’un de leurs “meilleurs partenaires” en matière de lutte contre le terrorisme, et que les Américains “tirent profit de l’expérience algérienne dans la lutte contre la menace terroriste”. Les deux pays “entretiennent une excellente relation de coopération dans de nombreux domaines”, avait-elle souligné, tout en faisant remarquer que les États-Unis “comprennent les appréhensions et les critiques suscitées en Algérie, aussi bien par les autorités que par les citoyens” par les récentes mesures prises par Washington concernant le contrôle des transports aériens. Gina Abercrombie-Winstanley avait même affirmé qu’elle a “regretté que cette menace terroriste ait dû imposer cela (ces mesures) aux pays concernés, dont l’Algérie”.
Depuis, l’Algérie n’a rien vu venir, d’où cette interpellation de Hillary Clinton par Abdelaziz Belkhadem à Doha. C’est une manière pour l’Algérie de presser les Américains d’agir rapidement dans cette affaire qui porte atteinte à l’image du pays au moment où le fléau terroriste a énormément reculé chez nous. (Liberté-17.02.2010.)
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4.*La délégation du Congrès américain rencontre des représentants de la société civile ….
La délégation d’assistants parlementaires (staffers) du Congrès américain qui effectue une visite en Algérie depuis deux jours a rencontré hier, à Alger des représentants de la société civile.
Les treize membres de la délégation se sont ainsi réunis avec des membres fondateurs du mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, venues de différentes régions du pays.
La présidente du mouvement Mme Saida Benhabylès a présenté à ses interlocuteurs un exposé sur les activités de son organisation dans le cadre de son « engagement dans la lutte contre le terrorisme et l’obscurantisme », mettant l’accent sur « l’élan de solidarité » dans lequel est né le mouvement en 1991. « Le mouvement s’est engagé en premier lieu dans la lutte anti-terroriste mais sa raison d’exister est la promotion de la femme algérienne », a expliqué Mme Benhabylès, qui a passé en revue les actions de sensibilisation et le travail de proximité réalisés par son organisation dans le cadre de l’alphabétisation de la femme et la scolarisation des filles. Elle a, à cette occasion, souligné que le mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale est la seule organisation arabe a avoir reçu, en 2001, le prix des Nations unies-vienne de la société civile pour sa lutte contre le terrorisme, la drogue et le crime organisé.
Le chef de la délégation américaine, M. Michael Alexander, secrétaire général du comité pour la sécurité interne et les affaires gouvernementales, a relevé que le mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale « a démontré que la lutte antiterroriste ne se fait pas uniquement avec les armes ». Des membres de la délégation américaine se sont intéressés aux défis et obstacles rencontrés par le mouvement dans son activité, son organisation et sa relation avec le ministère chargé de la Famille et de la Condition féminine. Mme Benhabylès a exprimé le souhait de son organisation, qui compte quelque 35.000 adhérentes, de nouer des contacts et renforcer les échanges avec la société civile américaine pour se connaître mutuellement et rapprocher les deux peuples.
La délégation du Congrès américain avait été reçu auparavant par le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, et la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar. La visite de cette délégation s’inscrit dans le cadre de la coopération traditionnelle établie entre les institutions législatives des deux pays depuis plusieurs années et constitue une « opportunité de tirer profit de l’expérience démocratique américaine séculaire dans le domaine législatif ».APS- 16.02.2010.
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5.*ILS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE
Les enseignants radicalisent leur mouvement
Les syndicats de l’éducation sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications.
Le Cnapest et l’Unpef, deux syndicats de l’éducation, ont annoncé hier la couleur lors d’une conférence de presse conjointe tenue au siège de l’Unpf. Une grève d’une semaine reconductible sera lancée à partir du 24 février, ont affirmé hier les deux responsables du Cnapest et de l’Unpef. Cette grève se veut «un message clair à l’adresse non de la tutelle mais à l’endroit du gouvernement», précise le coordinateur de Cnapest, Nouar Laârbi, pour dire que les revendications des enseignants dépassent les prérogatives de la tutelle. En fait, les deux syndicats refusent la politique «de fuite en avant dans le traitement de leurs problèmes, exacerbés par la dégradation du pouvoir d’achat», clament-ils. Les raisons ayant motivé cette décision, selon le président de l’Unpef, Sadek Dziri, sont directement liées à «la tergiversation de la tutelle à matérialiser ses promesses», explique-t-il. Il y a d’une part, selon le même responsable, «un manque de transparence dans la concrétisation de l’accord du 23 novembre signé entre le ministère de l’Education nationale et l’Unpef. D’autre part, on a constaté l’absence de volonté politique d’annuler la décision arbitraire n°158/94 concernant la gestion des oeuvres sociales mais aussi la banalisation du dossier de la médecine du travail». Si les rassemblements, sit-in et marches ne sont pas retenus par les deux syndicats, à l’instar de ceux de la santé publique, en revanche, le retour à la grève ouverte sera accompagnée par d’autres formes de contestation. Ainsi, il est prévu, notamment par le Cnapest, le boycott des devoirs et compositions du deuxième trimestre, l’arrêt du travail des enseignants principaux ou coordinateurs des matières et classes jusqu’à la prise en charge de leur dossier financier par la tutelle.
En outre, le même syndicat a mis en garde la tutelle contre la non-prise en charge de la totalité de leurs revendications ayant fait l’objet d’un accord le 23 novembre dernier. Il a également exhorté le ministère de tutelle à concrétiser le contenu du procès-verbal de la réunion (PV) datant du 25 décembre dernier, notamment les revendications concernant les professeurs du technique. La revendication du départ à la retraite après 25 ans de service et la formule de retraite anticipée restent toujours maintenues par le Cnapest.
Concernant le dossier relatif au régime indemnitaire, les porte-parole des deux syndicats déplorent l’opacité entourant le travail de la commission ad hoc installée à cet effet.
«La confiance placée en la tutelle pour mener les négociations au nom des syndicats nous a conduits dans un tunnel sans issue», a estimé le président de l’Unpef. Et d’ajouter: «On ignore et les valeurs et les délais entourant les négociations.»
A une question relative à la compromission de l’avenir des élèves scolarisés, les deux orateurs s’accordent à dire que l’intérêt des élèves incombe, ou relève, du seul ministère de l’Edu-cation nationale. «La Centrale syndicale exerce des pressions énormes sur la tutelle pour amener celle-ci à revenir sur la concrétisation du dossier des oeuvres sociales», soulignent également les syndicalistes. Par ailleurs, le coordinateur du Cnapest n’a pas manqué de dénoncer les contradictions ayant caractérisé les délais de la remise des conclusions de la commission ad hoc avancés par le ministre et son conseiller. L’un dira dans les quelques jours, quand l’autre annoncera le délai d’un mois. «Cela n’augure rien de bon», conclut l’orateur. De son côté, le président de l’Unpef fustige les auteurs d’une déclaration non signée, émise au nom de son syndicat. Ce document fait allusion aux supposées «relations étroites entre l’Unpef et un syndicat israélien, tissées dans le cadre de son adhésion à l’Internationale de l’éducation (IE).» Enfin, les deux orateurs ont saisi cette occasion pour réitérer leur appel à la création d’une coordination générale des syndicats autonomes. (L’Expression-17.02.2010.)
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6.*Le vice-président syrien à Alger
Le vice-président syrien, M.Farouk Al Charaa, est arrivé hier à Alger, porteur d’un message du président Bechar Al Assad au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M.Farouk Al Charaa a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari. Dans une déclaration à la presse à son arrivée à Alger, M.Farouk Al Charaa a affirmé, concernant l’objectif de sa visite: «Nous allons avoir des entretiens qui, j’estime, s’inscriront dans l’intérêt des deux pays et de la région arabe en général.» «Nous allons vers un nouveau Sommet arabe en Libye et nous souhaitons que les deux présidents se rencontrent à Tripoli et que nos points de vue convergent sur tous les thèmes d’intérêt commun», a-t-il dit. (L’Expression-17.02.2010.)
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7.*DJAZAGRO 2010 : 400 exposants attendus.
Près de 400 exposants sont attendus à la 8e édition du salon international d’agroalimentaire « DJAZAGRO 2010″, prévu du 12 au 15 avril prochain à Alger, a annoncé, hier à Oran, le directeur de cette manifestation, M. Laurent Bertrand.
Les sociétés étrangères constituent 80 % du total des exposants qui viendront de plusieurs pays dont l’Allemagne, la Belgique, la Chine, la France, l’Italie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie, a souligné le même responsable, lors d’une rencontre d’information au siège de la chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), au profit d’opérateurs économiques de la région activant dans le secteur de l’industrie alimentaire.
Cette manifestation, organisée par la société française « COMEXPOSIUM » en partenariat avec la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI), la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX) et en collaboration avec l’association française pour le développement des échanges internationaux des produits et techniques agroalimentaire (ADEPTA), prévoit la visite de 10.000 professionnels.
Ce salon, auquel est réservé une surface de 10.000 mètres carrés, permettra de consacrer et développer les relations d’échanges et de partenariat entre les exposants et faire connaître leurs produits, matériel et prestations aux professionnels et artisans algériens et étrangers, a indiqué M. Alilet Rabah, représentant de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI). »DJAZAGRO 2010″ offre l’opportunité aux investisseurs d’acquérir des équipements et des machines utilisés dans les activités de l’industrie agroalimentaire, et devant leur faciliter la concrétisation de leurs projets, a-t-il souligné.
Les organisateurs réservent, chaque année, des espaces gratuits à l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et à d’autres instances telles que l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Ce premier rendez-vous des industries agroalimentaires du Maghreb arabe englobe quatre pôles. Le premier concerne les moyens de production, de conditionnement et d’emballage de produits agricoles et denrées alimentaires. Le second mettra en exergue les équipements et produits pour la fabrication du pain et des gâteaux, tandis que le troisième présentera des gammes d’équipements et de produits pour les services de la restauration traditionnelle, fast food, cafés et autres.
Le quatrième pôle permettra aux visiteurs de découvrir des produits alimentaires comme les biscuits, les conserves et les épices, ainsi que les produits laitiers et dérivés, légumes et fruits et autres produits halieutiques.
Pour faire connaître cette 8e édition du DJAZAGRO créé en 2003, les organisateurs ont entamé des rencontres avec la presse dans plusieurs régions du pays dont Oran, Blida, Mascara, Sidi Bel-Abbès et Bordj Bou Arreridj.
Quelque 319 sociétés dont 271 étrangères avaient participé au DJAZAGRO 2009 qui a été visité par plus de 9.000 professionnels. (El Moudjahid-16.02.2010.)
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*COUPE DU MONDE 2010
8. «Algériens, venez nombreux en Afrique du Sud»
Les relations historiques entre l’Algérie et l’Afrique du Sud ont été déterminantes dans le choix de l’Algérie comme première destination de la tournée de la délégation du Comité d’organisation internationale de la coupe du Monde 2010 de football, a indiqué mardi à Alger la chef de la délégation, Grace Khoza. «Le choix de l’Algérie comme première destination de notre tournée parmi les pays qualifiés à la coupe du Monde a été décidé sur la base des liens historiques qu’entretiennent les deux pays. Par notre présence, nous voulons lancer un signal fort aux peuples algérien et sud-africain», a déclaré Mme Khoza à la presse, dont les propos ont été rapporté par l’APS, à l’arrivée de la délégation à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. «L’objectif de cette visite est de promouvoir la coupe du Monde 2010 qui est celle de toute l’Afrique. Nous allons également faire connaître l’Afrique du Sud en tant que pays organisateur du Mondial en juin prochain», a ajouté la chef de la délégation qui occupe le poste de chargée de communication est directrice de marketing au ministère des Relations internationales sud-africain. Mme Khoza a appelé également les «supporters algériens à venir nombreux en Afrique du Sud pour soutenir leur équipe nationale. La réussite du Mondial sud-africain sera celle de tout le continent», a-t-elle encore souligné. De son côté, la représentante du ministère de la Culture sud-africain, Dudu Naribouru, a estimé que «la coupe du Monde 2010 sera une occasion pour promouvoir la culture et les arts africains. L’Algérie est connue pour son art et son artisanat, ce qui fera du prochain Mondial une occasion de faire connaître le patrimoine algérien». La délégation sud-africaine est composée de 9 figures du monde du sport et de la culture au lieu de 23 comme annoncé précédemment, avec les absences notamment du Dr Molefi Oliphant, président d’honneur de la Fédération sud-africaine de football (SAFA) et membre du Comité d’organisation locale de la coupe du Monde (LOC) qui devait conduire la délégation, et de l’Ambassadeur de la coupe du Monde 2010, Mark Fish. Mercredi, la délégation rencontrera des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que ceux du ministère de la Culture. Une visite à l’Institut national de formation supérieure en science et technologie du sport «Rachid Haraigue» de Dély Ibrahim (ISTS) est programmée pour la journée de jeudi, alors qu’une conférence de presse sera organisée à 17h00 au palais de la culture (Alger). Après l’Algérie, la délégation poursuivra sa tournée en se rendant aux autres pays africains qualifiés au Mondial sud-africain, à savoir la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria avant de s’envoler pour l’Europe.(L’Expression-17.02.2010.)
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9.*L’Algérie fait-elle partie de la nation arabe pour Al Jazeera?
«L’Algérie a une armée de journalistes professionnels et une seule télévision.»D’après un diplomate arabe
Alors que la Coupe de Monde de foot approche à grands pas, on commence à s’interroger sur le sens de l’arabité de la chaîne qatarie Al Jazeera Sport. JSC va-t-elle céder gratuitement les droits de retransmission des matchs à l’Algérie au nom de l’Unité de la nation arabe comme elle l’a si bien fait pour l’Egypte et la Tunisie durant la CAN 2010? Pas si sûr! La chaîne arabe du sport, qui revendique plus de 40 millions de téléspectateurs, aspire à utiliser cette option pour rouvrir son bureau en Algérie.
Les ballets diplomatiques incessants du gouvernement qatari n’ont pas réussi à reconsidérer la position algérienne à ce propos. Le bureau d’Al Jazeera ne sera pas ouvert de sitôt. Les Qataris, qui ont des relations diplomatiques difficiles avec l’Egypte, n’ont pas poussé le pouvoir de Moubarak à fermer le puissant bureau d’Al Jazeera au Caire. Même chose à Tunis. Mais à Alger, les Algériens ont une autre conception de la souveraineté, puisqu’ils possèdent une mentalité totalement différente de leurs frères arabes. Depuis presque 10 ans, le bureau est définitivement fermé. Depuis quelques années, les relations entre la plus célèbre télévision arabe et l’Algérie ne sont pas au beau fixe. Mais après la qualification de l’Algérie au Mondial, l’Algérie est le seul représentant arabe présent au plus grand rendez-vous sportif de la planète. Mais, l’absence d’un bureau d’Al Jazeera en Algérie irrite les responsables de la chaîne qatarie qui souhaitent faire des reportages et surtout des directs de la capitale algérienne pour débattre des trois matchs de l’Algérie. JSC avait toutes les peines du monde à recenser le rythme cardiaque de la population algérienne lors de la CAN alors que d’autres chaînes, même égyptiennes, étaient autorisées à faire des sujets.
L’Entv, qui n’est pas autorisée à avoir des relations privilégiées avec la chaîne Al Jazeera, refuse même de donner le signal pour des envois d’Alger. Aucun envoi du Nodal pour les sujets réalisés à Alger. Devant cet état de fait et cette ténacité des autorités algériennes à ouvrir leur espace audiovisuel à la télévision arabe la plus regardée sur la planète, Al Jazeera Sport est contrainte de faire payer cher la facture des droits d’image de la Coupe du Monde à l’Algérie. Ainsi, il n’y aura pas de gratuité pour les trois matchs de l’Algérie au nom de l’Unité arabe, pas de droit de diffusion sur le réseau satellitaire de la A3, encore moins sur Canal Algérie, «bismi el oumma el arabya».
Les Algériens devront payer 7000 DA pour regarder les matchs de l’Algérie sur JSC et le gouvernement local devra «bism enif oua el khssara» payer entre 15 et 20 millions de dollars pour les retransmettre sur la terrestre. L’Algérie, qui affrontera les USA, la Slovénie et l’Angleterre, sera particulièrement suivie dans le monde arabe, plus particulièrement en Palestine et en Irak et cela au nom de l’Unité arabe. (L’Expression-17.02.2010.)
******Un skieur algérien à Vancouver 2010-…Ski de fond….
Le skieur algérien Mehdi-Selim Khelifi a terminé à la 84eme place sur 95 lors de l’épreuve de ski de fond sur 15 km qui s’est tenue hier au Parc olympique de Whistler (123 km au nord de Vancouver). Seul Algérien à participer aux jeux olympiques d’hiver de Vancouver, le jeune athlète de 17 ans a fait le parcours en 41’ 38.5’’ soit 8’ 02.2’’ derrière le vainqueur, le Suisse Dario Cologna. Mehdi-Selim Khelifi qui était le porte-drapeau de l’Algérie lors de la cérémonie d’ouverture vit en France. (El Watan-17.02.2010.)
***********International***********
**Il ne délivre Plus de visa aux ressortissants de l’espace Schengen
Kadhafi met à exécution sa menace
Branle-bas de combat à Bruxelles où la Commission européenne, les États membres de l’Union européenne et les pays associés à Schengen dans le cadre du groupe des visas se réunissent pour décider d’une réaction “appropriée”.
Kadhafi a mis sa menace à exécution : la Libye n’accorde plus de visas d’entrée aux citoyens de l’espace Schengen. Les voyageurs européens, des hommes d’affaires, ont été refoulés hier des frontières libyennes alors qu’ils avaient obtenu des visas avant que la mesure ne soit prise.
Le leader de la “révolution verte” ne s’est pas contenté de ce seul acte. Sa décision a fait ressortir des contradictions au sein même de Bruxelles. La Grande-Bretagne est épargnée, ne faisant pas partie de l’espace Schengen, et alors que la Commission européenne déplore une décision “unilatérale et disproportionnée”, l’Italie, partenaire privilégiée de la Libye, accuse la Suisse de “prendre en otage” les pays de l’espace européen. Le couperet de Kadhafi est tombé après que la Suisse eut interdit à 188 responsables libyens d’entrer sur son sol, avec en toile de fond la crise diplomatique entre les deux pays suite à l’arrestation d’Hannibal Kadhafi à Genève. La crise entre les deux pays avait, en effet, éclaté après l’interpellation musclée, en juillet 2008 dans la capitale helvétique, d’un fils de Mouammar Kadhafi, Hannibal, et de son épouse, sur plainte de deux domestiques accusant leur employeur de mauvais traitements.
L’affaire Hannibal a envenimé les relations entre les deux pays qui ont pris diverses mesures de rétorsion. Le président de la Confédération suisse s’est rendu à Tripoli où il avait fait son mea-culpa, à la grande indignation de la presse suisse, mais Tripoli retient toujours deux hommes d’affaires suisses accusés de séjour illégal et d’exercice d’activités économiques illégales. Branle-bas de combat à Bruxelles où la Commission européenne, les États membres de l’Union européenne et les pays associés à Schengen dans le cadre du groupe des visas se réunissent pour décider d’une réaction “appropriée”. Mais cela ne paraît pas évident, puisque le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini s’en est pris à son voisin suisse accusé de prendre en otage tous les pays de l’espace Schengen.
Selon Rome, Berne doit être aidé à résoudre une question bilatérale avec Tripoli, mais pas “aux dépens de tous”. La Suisse qui a déjà essuyé un embargo sur le pétrole libyen et le gel de ses avoirs à Tripoli reste sur ses positions. Le département fédéral des Affaires étrangères, qui n’a pas souhaité commenter les informations relatives aux mesures prises par Tripoli, a rappelé que la Suisse continuera sa pratique restrictive concernant les visas Schengen à l’égard de la Libye. Kadhafi menaçait, depuis plusieurs semaines, de durcir sa politique de visas à l’encontre notamment des hommes d’affaires et chefs d’entreprise européens travaillant sur son territoire. Chose faite. (Liberté-17.02.2010.)
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En refusant les visas aux Européens
Kadhafi déclenche une crise entre la Suisse et l’UE
En mettant tous les Européens dans le même sac, à travers son refus de leur accorder des visas libyens, Mouammar Kadhafi a poussé la France et l’Italie à interpeller la Suisse pour qu’elle trouve une solution à son différend avec Tripoli pour éviter de “prendre en otage” la liberté de mouvement des Européens dans l’espace Schengen.
Devant les répercussions négatives de la décision libyenne de ne plus accorder de visas d’entrée sur son territoire aux ressortissants européens, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a demandé à la Suisse et à la Libye de trouver une solution à leur différend politique pour éviter de “prendre en otage” la liberté de mouvement des Européens dans l’espace Schengen.
À l’occasion de sa rencontre avec son homologue italien Franco Frattini, le chef de la diplomatie française a estimé que ce différend bilatéral hélvéto-libyen crée une situation qui “ne peut durer”. “On ne peut être pris en otage, au niveau des entrées, des sorties, des visas, du mouvement des personnes qui, évidemment dans l’Union européenne, compte beaucoup”, a déclaré Kouchner.
Il ajoute que “le différend qui s’est accentué entre nos amis suisses et nos amis libyens n’est pas entièrement de notre responsabilité, c’est le moins qu’on puisse dire. (…) Nous n’allons pas, au moment où nous voulons arranger les choses, distribuer les responsabilités et les fautes. Nous voulons que ça s’arrange, parce que cette politique (…) ne va conduire à rien”. Même son de cloche chez Franco Frattini, qui a souligné que “l’accord Schengen n’a pas été adopté pour régler les problèmes bilatéraux et diplomatiques”, mais pour contribuer “à la prévention contre les criminels et les terroristes”. Sans hésiter, il a pointé du doigt la Suisse en affirmant : “Nous n’avons pas de problèmes avec la Libye, c’est la Suisse. Nous aidons la Suisse, mais elle ne peut pas prendre le reste de l’Europe en otage.”
Il explique que “Kadhafi et certains ministres ont été placés sur une liste noire Schengen par la Suisse”. En faisant cela, “la Suisse a de ce fait placé Kadhafi et les ministres sur le même plan que des criminels et terroristes”, précise le ministre italien. Voilà ce qui explique la sévérité de la réaction libyenne vis-à-vis de tous les ressortissants européens de l’espace Schengen. Ceci étant, les autorités libyennes n’ont pas fait de commentaires, mais certaines exceptions ont été faites. D’après le ministère italien des Affaires étrangères, 55 de ses ressortissants auraient été finalement autorisés à entrer en Libye.
Versant dans le même sens que le chef de la diplomatie italienne, l’avocat des deux hommes d’affaires suisses retenus en Libye a accusé le gouvernement helvétique de “retarder un règlement de la crise” entre Tripoli et Berne et de “compliquer” la situation de ses clients. Il a déclaré que “le gouvernement suisse retarde un règlement de la crise” née après l’interpellation musclée, en juillet 2008 à Genève, d’un fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, Hannibal, et de son épouse, sur une plainte de deux domestiques accusant leur employeur de mauvais traitements. “La solution est entre les mains du gouvernement suisse pour mettre fin à la souffrance de ses deux ressortissants”, retenus en Libye depuis le début de cette crise, a-t-il estimé. Il ira plus loin en ajoutant que la Suisse “doit juger les responsables des procédures illégales” engagées par la police genévoise au moment de l’arrestation de Hannibal Kadhafi, une condition exigée par Tripoli pour un règlement de la crise. “À chaque fois qu’on a eu le sentiment que l’affaire était en cours de règlement, la Suisse a compliqué les choses et nous a fait repartir en arrière”, déplore l’avocat. Selon lui : “La Libye a pris de nombreuses initiatives positives, mais n’a rien obtenu en contrepartie.” Par ailleurs, des consultations sont prévues avec les États membres et les pays associés à l’espace Schengen afin de décider d’une “réaction appropriée avant la fin de la semaine”, avait annoncé la Commission européenne. (Liberté-18.02.2010.)
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