La grève du couffin le 7 avril

31032010

*POUR PROTESTER CONTRE LA FLAMBÉE DES PRIX

7 avril,journée sans achat

Un mouvement de protestation pacifique et apolitique a lancé un appel à une «Journée sans achat» à travers le territoire national. Celle-ci est fixée au 7 avril pour boycotter différents produits alimentaires, même ceux de première nécessité.
L’appel, lancé par courrier électronique, fait état du boycott de plusieurs produits de large consommation comme le lait en poudre, le sucre, le café, l’huile de table et l’huile d’olive, les viandes et la sardine mais aussi les fruits et légumes, les produits en conserve, y compris le thon, les boissons gazeuses et les jus ainsi que les légumes secs.
Ledit mouvement, composé de journalistes et d’intellectuels algériens, se dit être «un groupe de citoyens organisateur de ce boycott pour dénoncer l’inflation en perpétuelle progression ainsi que l’inertie des pouvoirs publics».
Ce mouvement initiateur de cette journée de boycott des achats de produits alimentaires, trouve sa source dans un constat quotidien de la cherté de la vie.
Les citoyens ne sont plus surpris par la mercuriale quotidienne, caractérisée par la hausse des prix des fruits et légumes, en plus du sucre, de l’huile…Cette flambée des prix persiste face à un pouvoir d’achat très faible. Bien que les prix sur le marché international ont leur effet sur certains produits comme le sucre, l’absence de contrôle en Algérie a aussi ses retombées.
C’est pourquoi ce mouvement a décidé de passer à l’acte pour imposer son niet. Les citoyens ont sans nul doute remarqué que le prix du sucre a augmenté de 30 DA en une semaine. Et comme il y a des spéculateurs partout, le citoyen se trouve face à une situation alarmante.
L’oignon est à 100 DA le kilo, l’ail à 350 DA, voire 600 DA, le sucre à 100 DA… En effet, en l’absence de réseau de distribution, les intermédiaires et les grossistes imposent leur loi, jouant sur la liberté des prix avec «l’incontournable refrain» de la loi de l’offre et de la demande.
Il y a lieu de noter qu’à la veille, soit le 6 avril, un rassemblement est prévu à la Maison de la presse Tahar-Djaout (1er-Mai) à Alger.
Pour rappel, le mouvement à la base de cet appel d’«une Journée sans achat», compte l’organiser chaque année jusqu’à ce que les pouvoirs publics agissent en conséquence. Il adressera à cet effet une pétition signée par un million d’Algériens à la présidence de la République et au Premier ministre.Un rassemblement est prévu à la Maison de la presse Tahar-Djaout (1er-Mai) à Alger le 6 avril prochain. (L’Expression-31.03.2010.)

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FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES

  Attentisme du gouvernement

Les prix des fruits et légumes flambent. Ils sont passés du simple au double. Preuve en est : la courgette est cédée à 70 dinars, la carotte à 60 dinars, la tomate est à 100 dinars, alors que l’oignon secs, le roi de la marmite, s’affiche, excusez du peu, à 100 dinars. La liste est encore longue car les chefs de famille n’ont qu’à prendre leur mal en patience car les prix des fruits donnent le tournis : l’orange est cédée à 180 dinars, la banane, qui, il n’y a pas si longtemps, ne dépassait pas les 100 dinars, s’acquiert aujourd’hui à 150 dinars au moment où la pomme est proposée à 200 dinars. Pour expliquer cette hausse vertigineuse des prix, l’on assiste à la même litanie auprès des premiers intervenants de l’activité, entre autres, détaillants, grossistes et agriculteurs. À titre d’exemple, les marchands de détail rejettent la balle aux grossistes qui, à leur tour, imputent la responsabilité aux agriculteurs qui se dédouanent, également, de la situation. Hier, lors d’une virée aux marchés de la Capitale, la donne n’a pas changé et le scénario s’est bel et bien répété une nouvelle fois, au grand dam des ménages qui s’attendaient plutôt à mieux ; c’est-à-dire à une baisse réelle des prix. Ainsi, les détaillants indiquent que les prix sont libres. Pour l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), les choses sont claires: «Ce n’est pas la faute aux commerçants, encore moins au ministère. La cause est toute simple : c’est la loi de l’offre et de la demande qui décide des prix, autrement dit la loi du marché». Sauf que pour cette union, il est plus utile de lutter contre le marché informel avec la mise en place de nouveaux espaces de vente qui font défaut jusquelà.? Pour le département d’El Hachemi Djaâboub, les prix sont fixés selon la loi de l’offre et de la demande. «Nos services ne peuvent pas, de par la réglementation en vigueur, intervenir pour contrôler les prix. L’État n’intervient que dans certains produits qui sont entre autres, le pain, le lait en sachet, la farine et le sucre», dira le chargé de communication du ministère du Commerce, Farouk Tiffour. Ce dernier fera savoir, toutefois, qu’une nouvelle loi se prépare au niveau du gouvernement afin de réguler le marché qui passe impérativement, selon, lui, par le plafonnage des prix. De son côté, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural indiquera que les produits touchés actuellement par cette hausse des prix sont ceux hors saison comme c’est le cas pour la tomate et l’oignon. Il convient de souligner que le Premier ministre, dans une déclaration faite dernièrement, a fait savoir que la loi de l’offre et de la demande ne veut pas dire une anarchie. Raison pour laquelle il a appelé à la nécessité de réviser le l’actuel Code du commerce. Cependant, depuis, rien n’a été fait dans ce sens et les choses sont restées en l’état avec en sus comme désagrément majeur : une hausse excessive des prix dont seuls les consommateurs payent les frais…mais jusqu’à quand ? Toute la question est là. (Le Courrier d »Algérie-01.04.2010.)

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**ADSL, CCP, OUSRATIC, CARTES DE PAIEMENT
Les ratés de Bessalah

 

 Les citoyens n’arrivent pas à joindre les TIC à l’agréable. Ils sont si nombreux à emprunter la bande passante qu’elle ne peut plus contenir le flux.

3 septembre 2009. Ecran noir pour 35.000 abonnés de l’Eepad.
24 mars 2010. Plus de 12 millions de citoyens sont dans l’incapacité d’accéder à leur compte de chèques postaux. C’est dire qu’au département de Bessalah, ministre des TIC, rien ne va plus. Ou presque. Et dire qu’officiellement, l’Algérie tend à ouvrir une nouvelle page dans sa relation avec les technologies de l’information et de la communication dans trois ans. Le pari est mal engagé au vu du classement actuel du pays parmi les autres nations en matière d’utilisation des Tic. La raison ne tient pas toujours à des difficultés matérielles. Si le partage de la communication passe mal par les canaux traditionnels, il n’y a pas de raison pour que la donne change parce que l’outil adopté est nouveau.
La Poste n’est même pas capable de délivrer des chéquiers à ses clients dans des délais acceptables. Elle a bien annoncé que cette formalité n’excéderait pas une semaine, mais force est de constater que ce n’est jamais le cas.
Les clients d’Algérie Poste sont aussi bien des salariés que des retraités et des boursiers, soit autant de monde dont les dépenses quotidiennes ne tiennent qu’à un numéro de compte. Ils sont dans la capacité d’effectuer des demandes de carnet de chèques dans n’importe quel bureau de poste au niveau national et de le recevoir dans le même bureau en l’espace d’une semaine au maximum, avait indiqué l’entreprise. Sans grands résultats. La tentative d’inciter les usagers à utiliser les cartes de retrait et de paiement n’a pas obtenu plus de succès. Pour l’instant, il y a Air Algérie qui compte faire payer à ses usagers les billets d’avion par le biais du Net. Maintes fois annoncée, l’opération tarde à démarrer. Idem pour le paiement des factures par cartes. Les clients de Sonelgaz, d’Algérie Télécom ou d’autres grands facturiers, comme les ADE, doivent continuer à faire la chaîne devant les guichets pour s’acquitter de leurs factures.
La Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim) avait fixé la fin de l’année dernière pour que le système promis entre en vigueur. En vain. Le même sort a été réservé au projet du siècle «Ousratic». Boudjemâa Haïchour, prédécesseur de Bessalah, n’a pas pu mener l’opération à bon terminal. La suppression du crédit à la consommation a fini par enterrer les aspirations des citoyens de disposer d’ordinateurs et de connexion à Internet. Actuellement, le projet est réorienté vers les écoles mais pas avec beaucoup de réussite. D’un PC par foyer, on est réduit à rien du tout. Le tout fait que seul un peu plus d’un million d’abonnés à l’Adsl est recensé à l’heure actuelle. Le ministère veut en porter le nombre à 6 millions en 2013. Sans vraiment connaître les moyens dont il dispose pour réaliser cet objectif. Ce ne sont pas tous ces contre-temps qui vont améliorer le rang de l’Algérie dans son classement parmi les autres nations, y compris avec ses voisins. L’Algérie est très en retard dans le développement des technologies de l’information. Selon un classement du Forum économique mondial publié la semaine dernière, le pays est classé 113e en matière d’utilisation des TIC. Il fait moins que le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Turquie. Les échecs ne s’arrêtent pas là. La dissolution de Lacom rappelle un autre épisode du feuilleton de la gestion chaotique du secteur des postes, des télécommunication et des nouvelles technologies. A peine née d’un mariage entre Orascom Télécom Holding et Egypt Telecom, en 2005, la société a été vouée à la mort programmée quelques mois après son lancement commercial.
Les promesses de relance et de rachat n’ont pas fait long feu. La dissolution a fini par achever le projet d’extension de la téléphonie fixe. Seule la téléphonie mobile a pu tirer son épingle du jeu et se développer à un rythme effréné.
Pour le reste, les prévisions sont loin d’être atteintes et les ambitions de l’Algérie devraient certainement être revues à la baisse, au grand dam des rédacteurs du plan e-Algérie 2013 qui identifie un certain nombre de priorités. Il s’agit, entre autres, des connexions des entreprises et des administrations comme les APC. C’est ce maillage électronique qui devait conduire à la construction de la plate-forme e-gouvernement. Qui devrait se faire attendre pendant quelques années encore.
Les coupures d’Internet sont légion et ces mêmes entreprises et administrations sont constamment pénalisées dans leurs activités quotidiennes. La raison officielle invoquée est la faiblesse de la capacité de la bande passante. Sans connaître la date de son élargissement.
Les Algériens doivent donc patienter avant d’avoir leur e-vote, leur e-société, leur e-documents. Tout simplement, leur vie virtuelle. Entre-temps, ils doivent compter sur les relations personnelles pour forger leur statut de citoyen.(L’Expression-31.03.2010.)

****************A PARTIR DU 5 AVRIL

L’obtention du visa Schengen de courte durée facilitée
 
Le sésame permettant d’entrer dans l’espace Schengen sera plus simple à obtenir. L’Union européenne appliquera à partir du 5 avril prochain un nouveau code qui rendra les conditions de délivrance de visas d’entrée dans l’espace Schengen « plus claires, plus transparentes et plus équitables ».

Les procédures d’octroi du visa seront ainsi simplifiées de sorte à réduire la durée du traitement des dossiers et par ricochet d’attente des postulants. « Les conditions de délivrance deviendront plus claires, plus précises, plus transparentes et plus équitables », a assuré, hier dans un communiqué, la commissaire chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström. Les nouvelles mesures sont applicables uniquement aux demandes de visa de courte durée. Autrement dit, les visas de trois mois maximum sur une période de six mois. « Les demandes seront toujours traitées par les consulats des Etats membres », a souligné un responsable de la commission, cité par l’AFP. « Par le passé, ce n’était pas toujours très convivial.

Il fallait attendre deux mois pour connaître la décision et aucune explication n’était fournie aux refus, ce qui générait une certaine frustration et donnait à l’UE une mauvaise image d’Europe forteresse », a admis cette même responsable. Ces mesures d’assouplissement sont donc importantes dans le sens où nombreux sont ceux qui attendent jusqu’à deux mois pour connaître la réponse réservée à leur demande de visa. Les rejets se font sans la moindre explication et sans le remboursement des frais, considérés comme le coût du traitement du dossier. En vertu du nouveau code, applicable dès le 5 avril, la demande de visa sera traitée en 15 jours. Ce même code exige que tous les refus soient motivés comme il offre la possibilité de formuler un recours. Les frais de visa ne connaîtront pas une majoration. Le tarif général est maintenu à 60 euros et à 35 euros pour les enfants âgés de 6 à 12 ans. Pour une meilleure compréhension et donc application des nouvelles mesures, un manuel sera fourni au personnel consulaire des Etats membres pour lui permettre de se familiariser avec les nouvelles consignes. Le nouveau code donne, en outre, la possibilité pour un pays Schengen de déroger à la liste noire Schengen « pour des raisons humanitaires » ou « d’obligations internationales ». Sauf que le visa délivré n’est valable que sur le territoire du pays de délivrance. La possibilité d’étendre cette validité à un ou plusieurs autres pays est incluse dans le cas où le titulaire doit passer par un autre pays pour gagner sa destination finale. La liste noire susmentionnée concerne les personnes interdites de séjourner dans l’un des pays de l’espace Schengen pour des raisons de sécurité.

Et les autres Etats de l’UE doivent s’y conformer par solidarité. Cette disposition a créé des tensions lorsque la Suisse a fait interdire de visas Schengen le colonel Mouammar Kadhafi et plusieurs autres personnalités libyennes à la suite d’un contentieux entre les deux pays. L’Italie a accusé Berne d’instrumentaliser cette liste. De telles tensions n’auront plus lieu d’existence avec le nouveau code. Plus de 10 millions de visas Schengen ont été délivrés en 2008, dont 1,7 pour l’Allemagne, 1,7 pour la France et 1,2 pour l’Italie. Les juridictions consulaires françaises donnent annuellement une centaine de milliers de visas d’entrée en France. Le taux de refus tourne autour de 10%. Le visa Schengen n’est pas unique. Chaque Etat membre octroi son visa qui est reconnu par les autres pays de l’espace Schengen. Précision : le Royaume-Uni, l’Irlande, la Norvège, la Suisse et l’Islande ne font pas partie de cet espace. Autre nouveauté : les ressortissants extra-communautaires détenteurs d’un visa de long séjour pourront circuler librement dans les autres pays de la zone Schengen, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d’un titre de séjour. Il s’agit là surtout d’étudiants, de scientifiques, de personnes dont leurs familles séjournent en Europe. Les travailleurs saisonniers sont également concernés par ces mesures. Par cette simplification de procédures, l’UE cherche à redorer son image ternie par les refus injustifiés, parfois arbitraires, aux demandeurs de visas.(El Watan-31.03.2010.)







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