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Caillassage du bus algérien par les Egyptiens,le 12 novembre au Caire

10 03 2010

*La FIFA auditionne les deux parties

**Raouraoua a présenté un dossier solide et bien ficelé

image

**Le rapport du délégué de la FIFA enfonce les Pharaons et aggrave leur cas

**Le verdict dans 10 jours. 

Le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, a été auditionné hier à Zurich par la commission de discipline de la Fifa à propos de l’affaire du match Égypte-Algérie, disputé le 14 novembre 2009 au Caire.
En effet, les membres de ladite commission ont entendu les arguments développés par le patron de la FAF qui, selon notre source, a été très décisif, mais aussi persuasif dans son intervention.
Notre source ajoute que le président de la FAF a réussi à convaincre les membres sur le bien-fondé de ses arguments. “Raouraoua a même présenté un dossier solide, bien ficelé. Un rapport détaillé avec cassette à l’appui sur le film des évènements depuis l’arrivée de l’équipe nationale au Caire, le 12 novembre 2009, jusqu’au caillassage du bus par des supporters égyptiens filmés en flagrant délit par la chaîne française Canal+, a été présenté aux membres de la commission”, dira notre source qui précise que, dans l’après-midi, c’était au tour du président la Fédération égyptienne Samir Zaher d’être entendu par la commission de discipline de la Fifa. En ce qui concerne le verdict de cette affaire, notre source révèle que “ce sera dans une dizaine de jours, car la commission doit prendre en compte l’audition des deux parties ; elle va se réunir de nouveau pour prendre la décision finale”.
Pour rappel, trois joueurs des Verts ont été blessés suite au caillassage du bus de l’équipe nationale : il s’agit de Rafik Saïfi, blessé à la main, Rafik Halliche et Khaled Lemmouchia ont été touchés à la tête. Les vitres du bus ont été défoncées par des pierres lancées par les supporters égyptiens déchaînés, et ce, malgré l’escorte policière. Scènes “de guerre civile” au Caire.
C’est en tout cas ce qu’avait déclaré à l’époque Antar Yahia suite à la scène incroyable qui s’est déroulée au Caire, alors que l’Égypte devait affronter samedi l’Algérie. “Ils ont caillassé le bus avec de grosses briques. Des joueurs ont la tête ouverte et en sang. On était allongés dans le bus. Toutes les vitres étaient cassées. Tu en viens à avoir peur pour ta vie”, avait-il déclaré. (Liberté-11.03.2010.)
 

*** Raouraoua a convaincu les membres de la commission de discipline de la FIFA…Et Zaher les a fait amuser

Des sources ont révélé à Echorouk que le président de la FAF Mohamed Raouraoua a refusé de rencontrer son homologue égyptien Samir Zaher, qui avait essayé de se rapprocher de lui pour se faire pardonner avant le début de la séance d’audition de la commission de discipline de la FIFA qui avait eu lieu hier à Zurich.

Le président de la FEF Samir Zaher, qui était accompagné par un membre du bureau exécutif de la fédération égyptienne Hazem El Houari, avait essayé de se rapprocher de Raouraoua, tentant ainsi de détendre l’atmosphère, et ce dans l’espoir de retirer la plainte, qui a été déposée par la FAF juste après les événements tragiques qui avaient précédé la rencontre du 14 novembre dernier au Caire.

Il semblerait que Samir Zaher aurait attendu Raouraoua devant l’entrée principale du siége de la FIFA, mais ce dernier avait préféré d’y accéder sans même lui adresser la parole, affirmant ainsi que la position de l’Algérie vis-à-vis de ladite affaire est irrévocable.

Raouraoua a convaincu les membres de l’institution avec ses preuves

Par ailleurs, des sources ont indiqué à Echorouk que Raouraoua, qui avait été entendu le premier par la commission de la FIFA, s’est étalé sur tout ce qui était arrivé à la délégation algérienne au Caire, c’est-à-dire depuis son arrivée à l’aéroport international du Caire, en passant par le caillassage du bus,  avant de terminer son oratoire par ce qui s’était passé après la fin de la rencontre du 14 novembre et de ce qu’avaient enduré les supporters algériens.

Par ailleurs, le président de la FAF avait présenté un nombre de preuves condamnant les égyptiens. Parmi ces preuves, on citera les cassettes vidéos de la chaîne française « Canal+ », la séquence filmée par le joueur Saifi à l’aide de son téléphone portable, ainsi que les photos démontrant les joueurs blessés, à savoir Rafik Saifi, Lemouchia et Rafik Halliche.

Une source proche du président de la FIFa a affirmé que les membres de la commission de discipline de la FIFa ont été stupéfaits par l’oratoire tenu par Raouraoua. Et pour cause, ils lui ont affirmé que la rencontre disputée par les algériens en date du 14 novembre 2009 constituait un risque, au vu des conditions électriques qui prévalaient au Caire ainsi que l’agression sauvage dont le bus de la délégation algérienne avait fait l’objet.

Zaher a amusé l’instance de Blatter

Si les preuves présentées par Raouraoua avaient trouvé bon entendeur parmi les membres de la commission de discipline de la FIFA, il n’en était aucunement le cas pour le président de la FEF, qui, selon les échos d’Echorouk, tenait des discours contradictoires, ce qui fait duré la séance de son audition, comparée à celle de Raouraoua.

En effet, Zaher avait essayé de donner quelques justifications qu’il avait déclarées à la presse égyptienne avant de rallier Zurich. Et pour cause, il avait réaffirmé que c’était les joueurs algériens s’étaient fait blessés délibérément, ce qui avait poussé les membres de la commission de discipline à le stopper et lui demander d’apporter les preuves qu’ils n’avait pas.

Zaher avait déjà affirmé, par le passé, qu’il détenait de nouvelles preuves. Mais, tout cela n’était que de pures paroles, car il voulait juste calmer le milieu sportif égyptien. On affirme qu’il s’est déplacé tout seul et avait essayé d’intégrer ce que les égyptiens l’affaire d’Oum-Dourmann, mais rien n’y fit, parce qu’il a été informé que sa présence à Zurich concernait juste l’affaire du 14 novembre dernier, et rien de plus.(Echorouk-10.03.2010.)

 

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***Une source de la FIFA a révélé à Echorouk que le suisse Walter Gag désigné par la fédération internationale comme chargé de la sécurité pour la rencontre Égypte-Algérie du 14 novembre 2009, a établi un rapport très compromettant pour les Egyptiens, rapport qui les enfoncera et aggravera la sanction qui doit leur être infligée après l’attaque contre le bus transportant les Verts, le 12 novembre 2009 au Caire.Notre source a affirmé que Walter Gag a, dans son rapport,  a axé sur le comportement des Egyptiens envers la sélection algérienne de football dès son arrivée à l’aéroport du Caire et jusqu’à son départ. Parmi les points relevé et qui peuvent coûter cher aux Pharaons, c’est cette question du trajet qui sépare l’aéroport de l’hôtel et qui ne dure pas plus de trois minutes. Or, le bus transportant les Verts a mis près de 15 minutes pour arriver à destination. Cette « rallonge » a laissé suffisamment de temps aux supporters fanatiques de s’en prendre à coup de pierres aux joueurs algériens.Le rapport de l’expert suisse précise également que les vitres du bus ont été cassées de l’extérieur et non de l’intérieur comme l’ont prétendu des responsables de la fédération égyptienne de football. Gag a trouvé à l’intérieur du bus caillassé, des éléments de la sécurité égyptienne en civil en train de nettoyer le verre cassé. Le rapport destiné à la commission de discipline de la FIFA cite nommément les trois joueurs blessés par les jets de pierres des égyptiens, à savoir Khaled Lemouchia, Rafik Haliche et Rafik Saifi. Il ne manque pas d’ajouter que l’entraineur des gardiens algériens Hacène Behadji a lui aussi été blessé et transporté à l’hôpital pour des soins après avoir reçu une pierre au niveau du cou. Le dossier comprend les photos des joueurs blessés, ce qui en dit long sur la virulence de l’attaque menée par les supporters égyptiens. Le suisse ne s’arrête pas là et parle carrément du séjour des joueurs algériens en Égypte. Car le 13 novembre, alors qu’ils devaient effectuer une séance d’entrainement, les protégés de Saadane, en bus, ont mis un temps fou pour arriver au stade, et ils ont encore une fois reçu des pierres, heureusement cette fois sans casse et sans blessés. Les agressions se sont poursuivies contre les joueurs algériens après le match en dépit de la victoire de l’Égypte, et à la sortie du stade les provocations allaient bon train contre les Fennecs dont le bus était escorté par des chars.  Walter note tous les détails, y compris la nuit blanche imposée aux joueurs à la veille du match. L’expert suisse qui a été entendu par la commission de discipline de la Fédération a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’incidents isolés, que l’organisation était désastreuse au Caire et que la délégation algérienne avait subi des pressions, notamment l’épisode du jet de pierres contre les joueurs. Il a également souligné la tentative de l’Égypte de masquer la réalité, ce qui pèsera encore contre les Egyptiens et les privera peut-être de participer au Mondial 2014 au Brésil. Les parties algérienne et égyptienne seront entendues aujourd’hui par la commission de discipline de la FIFA sur les incidents ayant émaillé la rencontre Égypte-Algérie le 14 novembre 2009. La partie algérienne sera représentée par le président de la FAF, Mohammed Raouraoua qui a des preuves, certains disent qu’il réserve une surprise de taille aux Egyptiens aujourd’hui devant l’instance internationale de football. Son homologue Samir Zaher lui se contentera de nier sans présenter aucun argument. Des informations recueillies de sources proches de la fédération égyptienne de football rapportent que Zaher a demandé à certaines personnes d’intervenir auprès de Raouraoua pour le retrait de la plainte de l’Algérie. La démarche était d’emblée vouée à l’échec. (Echorouk-10.03.2010.)***

Pour rappel, tout juste arrivée dans la capitale égyptienne pour y disputer une rencontre décisive pour la qualification pour le Mondial 2010 face aux champions d’Afrique en titre, la sélection algérienne a été prise à partie par une bande de voyous.
Le bus de la délégation algérienne a été caillassé et trois joueurs ont été blessés. Rafik Saïfi avait été légèrement touché à la main tandis que Rafik Halliche et Khaled Lemmouchia ont été blessés à la tête tout comme l’entraîneur des gardiens. De ce fait, la commission de discipline de la FIFA devra prendre les sanctions qui s’imposent contre l’Egypte qui a failli dans l’organisation et la sécurité qui régissent les rencontres ou déplacements des délégations étrangères sur son territoire. Il était nettement du devoir des Egyptiens d’offrir et d’assurer le confort et surtout la sécurité à notre équipe comme avait fait l’Algérie lors du match aller qui a eu lieu au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Une mésaventure que les Algériens n’oublieront pas de sitôt.
A noter aussi, que la rencontre s’est jouée dans une pression infernale du moment que les Algériens ont souffert avant, durant et après ce fameux match. Devant un dossier en béton présenté par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua à l’instance internationale pour défendre la cause algérienne avec à la clé, les images montrant l’agression que les joueurs ont subie, les gars de ladite commission ont également pu constater le traitement infligé aux supporters algériens à la fin de la rencontre. Une agression caractérisée avec la bénédiction de la police égyptienne qui n’a rien fait pour éviter le pire aux supporters algériens qui étaient livrés à eux-mêmes. C’est pour dire que le président de la Fédération égyptienne de football (EFA), Samir Zaher en l’occurrence, a peu de chances de sortir de la peau du coupable, surtout que son dossier remis à la FIFA en vue du match barrage qui s’est déroulé au Soudan a été tout simplement rejeté. En tout cas, les deux présidents ont été entendus hier après-midi au siège de la FIFA à Zurich pour avoir les deux versions des faits et c’est aujourd’hui à partir de 14h que le suspense, que toute cette affaire a entraîné, prendra fin.
Parmi les éventuelles sanctions qui sont envisageables, l’Egypte risque la défalcation de 6 points durant les prochaines éliminatoires de la Coupe du Monde 2014. Samir Zaher quant à lui, risque une suspension de 2 à 4 ans pour incitation à la violence.
L’Egypte pourra même disputer ces deux premières rencontres dans un autre pays voisin, ce qui est aussi envisageable.
Bref, Zaher et l’Egypte risquent gros, car la réglementation est claire s’agissant de la sécurité de l’équipe adverse. (L’Expression-10.03.2010.)

 

 

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