Saâdane, meilleur entraîneur arabe pour l’année 2009
25032010
*Après Antar Yahia, élu meilleur joueur arabe pour 2009, c’est au tour de Rabah Saâdane de se hisser en tête de liste de meilleur entraîneur arabe pour la même année, selon les visiteurs du site Sada el Malaïb, de la chaîne satellitaire MBC. Le sondage lancé, il y a plusieurs semaines, comptait 13 autres sélectionneurs du monde arabe. Avec plus de 162 000 voix, sur 206 000 participants, soit plus de 77,5%, l’entraîneur du onze national a raflé la mise à ses concurrents, dont l’Égyptien Chahata. Celui-ci n’a, en effet, obtenu qu’un score timide qui ne dépasse pas les 9%, suivi du Jordanien Adnane Hamed à la troisième place.
****Au point où se trouve l’Equipe nationale algérienne de football, à moins de trois mois du Mondial sud-africain et compte tenu du laps de temps entre la fin de ce rendez-vous et le début des éliminatoires de la CAN 2012, il est plus logique de garder le même staff technique pour bien assurer la continuité du travail effectué jusque-là.
Et c’est certainement dans cette perspective que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), M.Mohamed Raouraoua, n’a pas voulu forcer la main au coach national, Rabah Saâdane, afin de renforcer son staff technique par un adjoint. Abdelhak Benchikha, le sélectionneur de l’Equipe nationale A’ (joueurs locaux), était bien désigné, lui qui s’occupe de cette sélection considérée comme le réservoir de la sélection A.
Mais, force est de reconnaître, que tel n’est plus le cas puisque Saâdane ne cesse de répéter qu’il n’a pas du tout besoin du renforcement de son staff. Cela est normal dans la conception du sélectionneur national qui suit une certaine logique (la sienne) et surtout, le fait que c’est avec ce groupe qu’il a débuté avec pour seul objectif premier la CAN et les voilà plus heureux avec cette qualification «circonstancielle» au Mondial.
Il est donc évident qu’ils doivent terminer ce parcours ensemble sans changement pour assurer tout le bilan. Et justement, Rabah Saâdane ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, toujours selon sa propre conception, puisqu’il a bien déclaré tout récemment: «J’ai besoin de joueurs de haut niveau entre 18 et 25 ans pour assurer la couverture de chaque poste et donc mieux penser l’avenir.»
Saâdane se projette donc dans l’après-Mondial. C’est la raison pour laquelle, au lieu de se contenter de travailler avec les 35 premiers joueurs avec lesquels il a débuté sa prospection, il y a une année, il préfère effectuer un changement dans ces 35 joueurs en écartant certains pour avoir la possibilité de les remplacer.
De plus, il ne rate nullement l’occasion de préciser «qu’il n’a pas du tout besoin d’un joueur blessé lors du Mondial. Seuls les joueurs les plus en forme aussi bien physiquement et mentalement que techniquement seront en Afrique du Sud», avait-il annoncé lors de sa dernière intervention.
De là à franchir le pas vers l’après-Mondial avec les nouveaux joueurs sélectionnés et qui auront donc connu une compétition planétaire, il n’y a qu’un pas que le coach Saâdane a bien franchi. Puisqu’il l’a bien déclaré dans une intervention au site de la chaîne américaine CNN Arabic.
Rabah Saâdane avait alors estimé que le rendez-vous sud-africain ne constitue qu’une étape du processus entamé avec l’équipe de M. Raouraoua.
Cela rappelle d’ailleurs bien ces moments forts de la joie de la qualification au Mondial, en novembre dernier, lorsque le sélectionneur national avait été questionné sur les objectifs des Verts à la CAN avant de répondre: «Il faut considérer cette CAN comme une étape de préparation de la sélection algérienne au prochain mondial.»
Et voilà que le Mondial devient lui-même étape. De plus, il ne serait pas dans la logique «scientifique» de changer de staff technique juste après le Mondial, soit à la mi-juillet pour reprendre la compétition avec un match officiel des éliminatoires de la CAN 2012 en septembre.
Le temps ne serait pas en faveur d’un nouveau staff pour assurer une place en demi-finale de cette prochaine CAN ou mieux encore passer en finale ou de venir carrément champion d’Afrique pour faire mieux que l’édition précédente. C’est ce qui explique cette orientation de Saâdane et ses adjoints pour effectuer une autre prospection, mais hors du pays alors que tous les techniciens algériens ont convenu que le temps ne permet pas au sélectionneur national de bien préparer son équipe au Mondial avec des joueurs manquant visiblement de compétition alors que d’autres sont sous le coup de blessures aussi méchantes les unes que les autres. L’option nouvelle de préparer l’après-Mondial est donc bien indiquée.
Rabah Saâdane n’a même pas pensé à Bechikha pour l’aider dans cette histoire de prospection combien même ce dernier est chargé de préparer le match retour face à la sélection libyenne pour la CHAN 2011. Le sélectionneur national, qui se trouve déjà en Europe avec ses adjoints pour une large prospection, n’a pas omis de livrer à CNN Arabic ses impressions sur les adversaires des Verts à la prochaine CAN 2012 à savoir, le Maroc, la Tanzanie et la République centrafricaine.
Le Maroc constitue le grand rival des Verts dans ces joutes continentales futures tout comme l’était l’Egypte lors des dernières éliminatoires jumelées Mondial et CAN 2010.
De plus, si l’Algérie était une équipe «prenable» avant ces éliminatoires 2010, elle constitue, désormais pour les prochaines échéances l’équipe à battre et à abattre. D’où cette poursuite du processus de Saâdane et son équipe pour assurer la bonne transition entre l’équipe qui a assuré la CAN 2010 et ses lacunes et les perspectives de préparer une future équipe solide et bien compétitive. De plus, le coach national pourrait ainsi s’éviter cette «pression» exercée par certains cadres de la sélection nationale puisqu’il aurait des doublures toutes prêtes. Avis aux concernés…(L’Expression-25.03.2010.)
***trouver l’oiseau rare…
Saâdane est depuis mardi en pèlerinage aux stades européens pour une dernière «prospection» pour un éventuel renforcement de l’effectif des Verts. Voilà en vérité, une situation peu banale qui voit le coach national aller ratisser les fonds de tiroirs des clubs européens pour tenter de trouver l’oiseau rare. Pour avoir été de ceux qui ont mis en exergue l’apport, ô combien bénéfique, qu’a constitué l’émigration algérienne aux résultats – à tout le moins – flatteurs des Verts, force pourtant est de s’interroger sur le soudain afflux tous azimuts vers un Onze national dont nous n’avons pas souvenance qu’il ait attiré autant de convoitises. Certes, c’est là une bonne chose pour l’Algérie de «récupérer» ses meilleurs cadres évoluant à l’étranger, d’autant plus qu’aucune équipe africaine, l’Algérie également, ne peut aujourd’hui se passer de ses joueurs exilés, sans lesquels l’Afrique ne ferait pas le poids dans les joutes internationales. Les éliminatoires pour le Mondial 2010 et la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Angola l’ont d’ailleurs largement démontré pour y revenir. L’injection aux EN des joueurs professionnels émigrés est devenue un paramètre incontournable pour le football africain aujourd’hui. Le faible niveau des équipes et clubs «locaux» africains, notamment algériens, montre bien, hélas, que le football africain intra-muros n’est toujours pas compétitif et concurrentiel et n’a aucune chance de s’imposer au plan mondial dans une période plus ou moins prévisible. Les sensations créées en 1982 par l’Algérie en Espagne – victoire sur le colosse allemand, l’un des meilleures teams de l’époque – la récidive en 1990 par le Cameroun en Italie, qui mit au pas la grande Argentine, le tonitruant succès en 2002 du Sénégal en Corée, qui fit plier et redescendre sur terre le champion en titre, la France, sont autant de faits d’armes éclatants, dus essentiellement aux joueurs expatriés. Même s’il faut nuancer pour l’Algérie de 1982 où il y eut une excellente osmose entre joueurs locaux et joueurs émigrés. Ce n’est plus le cas en 2010 où l’Algérie s’est alignée sur cette norme pour ne pas périr. Toutefois, ces victoires – ô combien exaltantes pour les ego nationaux africains – ne doivent pas cacher le vide abyssal en Afrique en matière d’infrastructures, d’investissements et de formation. Et l’Algérie n’échappe pas à ce schéma qui privilégie la facilité de «l’importation» de joueurs performants «prêts à l’emploi» plutôt que de former par ses propres moyens ses futurs cadres du football. La formation cela coûte cher, certes, mais c’est une action qui dépend d’abord des clubs. Or, ceux-ci, singulièrement les clubs algériens, sont des gouffres à finances qui n’ont été d’aucun apport au relèvement du niveau des footballs africain et algérien locaux. L’Etat algérien a alloué des milliards de dinars au sport en général, au football en particulier, sans que cela se traduise sur le terrain de l’investissement rentable et de la formation. Combien de clubs algériens – qui pourtant brassent des milliards à perte – disposent de centre de formation: l’alpha et l’oméga du football moderne? Au point que ce qui est normal partout ailleurs en Europe, (les centres de formation des jeunes footballeurs) devient une curiosité, un phénomène, en Algérie, où l’on vient d’Europe pour voir l’Académie de football du Paradou AC, à laquelle les médias français ont consacré des documentaires. Un leurre en fait, l’arbre qui cache la forêt, quand il en faut des dizaines pour parler formation. En réalité, dans l’euphorie de la victoire de 1982, l’Algérie avait abandonné ce qu’elle avait commencé à entreprendre par la réforme de 1977, dont les premiers fruits furent justement l’équipe de 1982 qui faisait alors écho à la première et seule présence de juniors algériens à une Coupe du Monde (Japon 1979). De demi-mesures en demi-mesures, on a ainsi perdu de vue l’essentiel, se rabattant sur l’accessoire. Le voyage européen de Saâdane participe à donner aux Verts de faire bonne figure en Afrique du Sud.(L’Expression-25.03.2010.)
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**«Al-Ghandour est un menteur et un fourbe ! »
Hannachi a déclaré qu’Al-Ghandour était un fourbe et un menteur sans aucune personnalité. « Je suis stupéfait par ce que j’ai entendu d’Al-Ghandour qui m’utilise dans le but de nuire à l’image de l’Algérie. D’ailleurs, je n’ai jamais vu l’émission dont il parle car je ne regarde pas la télévision égyptienne et ce personnage ne peut avoir mon numéro de téléphone que j’ai changé dernièrement. Il n’est connu que de trois de mes proches seulement », a précisé Hannachi. Le président de la JS Kabylie a indiqué que ces derniers temps, il est la proie d’attaques visant à le discréditer aux yeux de l’opinion publique, donnant l’opportunité à des parties étrangères de revenir sur le match du Soudan. « Comment pourrais-je discuter du Soudan, alors que je n’y étais pas? », s’est étonné Hannachi qui estime qu’il faudrait demeurer solidaire des Verts afin de réaliser de bons résultats en Afrique du Sud, tout en corrigeant les erreurs que commettent encore nos joueurs. « Je suis algérien. J’aime mon pays, j’en suis fier et j’ai le droit de critiquer les choix techniques », a-t-il déclaré. Il apparait que Hannachi est une épine au pied de parties en Algérie qui servent des intérêts étrangers, dont ceux de l’Égypte qui cherche les poux dans le match du Soudan espérant trouver un mobile lui permettant de saisir la FIFA. Pour l’heure, il n’y a rien, en attendant la sanction qui tombera prochainement pour les évènements douloureux du Caire.(Echorouk-25.03.2010.)
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** Alger, Doha et Riad pour un secrétariat général de la Ligue Arabe tournant .
Dans une déclaration à Echorouk, le président de la commission des affaires étrangères à l’APN répond au chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Abou Al Gheit qui soutenait dans de récents propos que l’Égypte devait conserver le secrétariat général de la Ligue. «Les déclarations d’Abou Al Gheit ou d’une quelconque partie égyptienne n’implique que leurs auteurs quels qu’ils soient. Ce qui reste du mandat d’Amr Moussa à la tête du secrétariat général est suffisant pour que du nouveau intervienne en conséquence d’un travail collectif pour lequel œuvrent, depuis un moment, des forces politiques qui ont émergé dans la région arabe», déclare notre interlocuteur. Pour lui, ces forces mettront un terme au monopole du Caire qui prétend être le centre de la région alors qu’il n’est plus un secret que l’Égypte a perdu son prestige et qu’aujourd’hui, elle est tenue de remettre le bilan de son mandat à la tête du Secrétariat général de la Ligue. Abdelhamid Si Afif s’attend à ce que le sommet de Tripoli qui s’ouvre ce jeudi au niveau ministériel constitue un tournant majeur pour la Ligue Arabe. Cette session préparera la mise en œuvre d’une plateforme d’entente arabe relative au principe d’un secrétariat arabe. Notre interlocuteur évoque un certain nombre d’Etats qui soutiennent la proposition de l’Algérie, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite et autres « déçus » de la manière dont l’Égypte traite les questions arabes, particulièrement la question brûlante de la Palestine ainsi que le conflit au Darfour. La position de la Libye, elle également, abonde dans le sens de la proposition algérienne, puisque le Guide de la révolution libyenne appelle à la révision des méthodes de gestion de la Ligue et ses structures. Le député ne manque pas, par ailleurs, de rappeler les efforts de l’Algérie pour la réforme de l’organisation arabe, et même si Alger avait abandonné la requête du principe de l’alternance au poste de secrétaire général, sa proposition était restée sur la table grâce à l’adhésion d’un certain nombre d’Etats.(Echorouk-25.03.2010.)
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