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Agression contre « les Verts » en Egypte

12042010

*Un jeudi « Sombre » pour l’égypte….deux matchs de suspension, une amende de 100 mille dollars et des excuses SVP .

image  La sélection égyptienne sera contrainte de disputer deux ou trois rencontres deal phase de qualification au mondial qui sera abrité par le Brésil hors de ses bases, selon les sanctions qui attendent les pharaons suite à leurs agressions du bus transportant la délégation des « Verts » Des sources bien informées ont révélé à Echorouk que la FIFA entendra pour une dernière fois ce jeudi  la partie égyptienne ainsi que les commissaires du match, et prendre les sanctions qui s’imposent contre les Egyptiens, après que toutes les preuves et les témoignages aient prouvé le caillassage du bus transportant les « Verts » le 12 novembre dernier au Caire.Selon nos sources, le verdict qui sera prononcé au milieu de la journée du jeudi prochain, et rendu public sur le site officiel de la FIFA, prévoit la suspension de la sélection égyptienne d’évoluer sur son terrain pour deux ou trois matchs lors des qualifications au mondial, en plus d’une amende financière estimée à 100 mille dollars environ avec l’obligation à la partie égyptienne de présenter des excuses officielles à la partie algérienne.

Les rapports présentés par le chef de sécurité Suisse ainsi que le délégué du match, le président de la fédération Soudanaise du football, Kamel Cheddad, avaient condamné la partie égyptienne.

Des parties égyptiennes avaient essayé de s’en prendre au président  de la fédération soudanaise pour avoir favorisé l’Algérie. Mais, Cheddad a réfuté l’accusation et avait dit qu’il n’avait mentionné sur son rapport que ce qu’il avait constaté de ses propres yeux, et qu’il avait conseillé Zaher de présenter des excuses à l’Algérie parce que l’acte avait été commis par un nombre de personnes, mais ce dernier avait campé sur sa position, le temps est venu maintenant  pour payer ses erreurs.

A signaler que la FIFA n’a pas pris en considération ce que les Egyptiens ont qualifié d’ « événements d’Oum-Dourmann » . Tout ce qui a été dit par la partie égyptienne n’était qu’une tentative de Zaher & co, pour tromper l’opinion publique égyptienne en prévision du choc qui les attendait. (Echorouk-11.04.2010.) 

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**El-Baradei fait trembler les Moubarak
Prémices de changement en Egypte.
Se sentant menacé par l’ampleur de ce mouvement, le régime de Moubarak a réagi avec violence contre les manifestants, et durci le ton contre les partisans d’El-Baradei. Surtout depuis que les opposants exigent l’ouverture d’enquêtes sur les fortunes de la famille Moubarak, et notamment de celui que l’on présente comme l’héritier présomptif. Gamal, puisque c’est de lui qu’il s’agit, subit en effet les foudres d’un large secteur de la population égyptienne qui l’accuse de malversations et d’abus de pouvoir.    Pour tenter de discréditer l’ancien directeur de l’AIEA, les cercles pro-gouvernementaux liés au parti au pouvoir n’hésitent pas à brandir le spectre de l’ingérence américaine et à l’accuser d’accointance avec les Frères musulmans – au motif que certains médias et personnalités proches des ikhwan affichent leur soutien à El-Baradei. Alors que certaines voix appellent à disqualifier sa candidature, en voulant spéculer sur les conditions de candidature aux élections présidentielles.   Cette agitation rappelle l’ambiance dans laquelle s’est déroulés, en 2004, la réélection de Hosni Moubarak, après des amendements contestés de la Constitution, où le régime a été surpris par la fronde menée par les magistrats décidés à veiller sur la transparence des élections. Même situation vécue pendant les élections législatives de 2007. Mais le régime n’a pas tardé à jeter l’opprobre sur tous les magistrats «rebelles» comme sur les mouvements de contestation apparus à l’époque, comme Kefaya et le mouvement du 6-Avril qui est considéré comme le fer de lance de la contestation actuelle.Un régime aux abois
Momentanément tus, sous le brouhaha des diatribes anti-algériennes suite au fameux match de football entre l’équipe nationale algérienne et l’équipe égyptienne, les mouvements de contestation sont revenus à la charge pour soutenir la campagne d’El-Baradei qui appelle au changement. Faut-il rappeler qu’El-Baradei a été le premier à dénoncer publiquement la campagne d’hostilité menée par les partisans du régime contre l’Algérie, en accusant le pouvoir d’avoir voulu exploiter l’événement pour redorer son blason et imposer insidieusement un choix politique – celui de la succession héréditaire du président – antidémocratique et contraire à l’esprit de changement qui anime la société et la classe politique égyptienne. Le président Hosni Moubarak n’a pas tardé à riposter en déclarant que l’Egypte «n’avait pas besoin de héros national» en faisant allusion bien sûr à Mohamed El-Baradei, dont il vantait pourtant les qualités, il n’y a pas longtemps, lorsqu’il était à la tête de l’AIEA.  El-Baradei est effectivement perçu comme l’unique rival potentiel de Gamal Moubarak, présenté comme l’héritier présomptif, d’abord pour son poids personnel et son aura internationale, avec notamment  son prix Nobel de la paix et aussi pour la large audience dont il jouit au sein des partis et de mouvements d’opposition, et surtout au sein de la société civile – syndicats, journalistes, magistrats, intellectuels… Il reste à savoir si cette volonté de changement exprimée avec force par El-Baradei et les mouvements qui le soutiennent peut se concrétiser le jour «J». Car le pouvoir du Caire a encore tous les moyens d’échafauder un scrutin sur mesure et «d’assainir» préalablement le climat, en continuant à discréditer les candidats sérieux et à rameuter ses porte-voix zélateurs dans les médias et surtout dans le Parti national, en reprenant, avec une certaine maladresse, la vieille rengaine de la «main étrangère». On attend l’évolution de la situation pour mieux savoir où tout cela peut mener.(La Nouvelle République-12.04.2010.)

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L’alternative ?

Est-ce que 2011, année de l’élection présidentielle en Egypte, sera celle de l’entrée de ce pays dans l’ère politique moderne avec une vraie consultation démocratique qui laisse la possibilité d’une alternance réelle dans l’exercice du pouvoir ? Rien ne l’indique pour le moment, mais il y a des Egyptiens qui non seulement le souhaitent mais ont le courage de le revendiquer en manifestant pacifiquement dans la rue. Ils l’ont fait dernièrement au Caire pour appeler à la fin du régime du président Hosni Moubarak qui vient de subir en Allemagne une opération de la vésicule biliaire et personne ne sait s’il briguera un sixième mandat de six ans ou s’il décidera de transmettre le pouvoir à son fils Gamal. A l’heure actuelle, l’alternative est incarnée par l’ancien directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed
El-Baradei, dont on dit qu’il pourrait se porter candidat à l’élection présidentielle. Il se présente dès maintenant comme l’homme du changement par des moyens pacifiques vers un système démocratique qui assure la justice sociale. Sa première action vise la modification de la Constitution pour faciliter l’accès au scrutin présidentiel des candidats indépendants ainsi que l’abrogation de la loi d’urgence, en vigueur depuis plusieurs décennies. D’autres acteurs de la scène politique, et même des magistrats, lui emboîtent le pas pour réclamer la transparence lors des prochaines élections, et comptent aller jusqu’au bout dans leur démarche. Ce qui promet bien des rebondissements d’ici-là. Et c’est à El-Baradei de démontrer, alors, qu’il est à la hauteur des attentes urgentes d’un peuple égyptien à bout de souffle.  (N-R.12.04.2010.)

   
 







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