Triomphe de l’innocence,après 9 ans de bataille judiciaire poue le pilote algérien Lotfi Raissi
25042010Après plus de neuf ans de bataille judiciaire, le gouvernement britannique reconnaît que le pilote algérien est innocent et lui offre des compensations. Pour autant, il se garde bien de confondre les responsables de la bavure et de les sanctionner.
le pilote algérien qui a défié, tout seul, le gouvernement britannique
Lotfi Raïssi a toutes les raisons de dire que le vendredi 23 avril compte parmi “l’un des plus beaux jours de sa vie”. Le ciel londonien, si gris d’habitude, l’a gratifié d’un beau soleil, à sa sortie de la Haute cour, où il venait de remporter une bataille capitale. Dans ce combat de David contre Goliath, le pilote algérien a affronté le gouvernement britannique avec courage et détermination. Après neuf ans de péripéties judiciaires, les autorités du Royaume-Uni ont jeté l’éponge, contraintes de reconnaître enfin que Raïssi n’est pas l’affreux terroriste que Scotland Yard a arrêté en 2001 en plaçant la pointe d’une arme sur sa tempe, mais un innocent, victime d’une grave bavure dont il faut maintenant payer le prix. “Après avoir consulté tous les éléments du dossier en sa disposition, le ministre de la justice, Jack Straw, considère que M. Lotfi Raïssi est éligible a des compensations”, a annoncé le représentant de la chancellerie britannique, au siège de la Haute Cour avant-hier. Le pilote sera dédommagé pour avoir été injustement emprisonné et avoir subi de graves traumatismes, qui ont affecté sa santé morale et physique. Un expert indépendant a été désigné pour déterminer le montant des compensations. Mais selon les prévisions des juristes, la somme globale pourrait atteindre deux millions de livres sterling. Aux yeux de Raïssi cependant, l’argent importe peu. À ses yeux, tout l’or du monde ne pourrait effacer de sa mémoire, le cauchemar dans lequel il a vécu depuis cette nuit du 21 septembre 2001, ou des agents de la brigade antiterroriste de Scotland Yard, ont fait irruption dans son domicile près de Londres pour l’arrêter. “Ce n’était pas une arrestation mais un enlèvement. Les policiers ont débarqué chez moi pendant la nuit, à trois heures. Ils m’ont arrêté ainsi que ma femme et mon frère. Ils étaient partout dans la maison et à l’extérieur, armés de fusils à pompe”, relate le pilote. Sans l’informer des motifs de son interpellation, les policiers le conduisent dans un commissariat où il restera en garde à vue pendant une semaine. Après quelques questions, les enquêteurs se rendent compte qu’ils se sont trompés de cible, que l’Algérien est innocent. Mais ils ne lâchent pas prise. “J’avais bien compris qu’ils étaient à la recherche d’un bouc émissaire. Mon profil surtout faisait l’affaire. Je suis à la fois, Algérien, musulman et pilote instructeur. J’avais donc le profil idéal”, constate Raïssi, avec dépit. Sur la base d’informations fantaisistes qu’ils ont reçues du FBI, les agents de Scotland Yard montent un dossier contre lui. Ils l’accusent d’avoir entraîné certains kamikazes des attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles à New York et le siège du Pentagone, à Washington. Devant le tribunal, les officiers en charge des investigations assurent également avoir trouvé sur l’ordinateur du pilote algérien une photo le montrant avec un des terroristes. L’homme en question est identifié comme Hani Hanjour, le terroriste qui a ciblé les locaux du ministère américain de la Défense. Rapides en conclusions, les policiers pensent que Raissi a côtoyé le kamikaze au moment où il se trouvait dans une école de pilotage en Arizona. Mais après vérification, il s’est avéré que le cliché compromettant n’en est pas un. En fait, il ne s’agissait pas de Hani Hanjour mais d’un cousin du pilote algérien. Pendant que le FBI, Scotland Yard et le parquet s’obstinent dans ces fausses accusations, Raïssi endure la cruauté du monde carcéral. “J’ai passé 4 mois et demi à la prison de haute sécurité de Belmarch. C’était plutôt Hell-March car j’y ai vécu l’enfer. On m’a poignardé deux fois. La propagande s’est infiltrée dans les murs de la prison où j’étais perçu comme un des terroristes du 11 septembre 2001”, confie-il. En février 2002, le juge Timothy Workman (le même qui a statué dans le dossier sur l’extradition de Rafik Khalifa), met fin à son supplice et le libère de Belmarch. Faute de preuves tangibles, le magistrat classe l’affaire. Aussitôt après, Raïssi engage une bataille pour réparer l’injustice dont il a été victime. En 2008, un jugement en appel l’exonère totalement des faits dont il a été accusé et appuie sa demande pour des compensations. La justice britannique a estimé, par ailleurs, que Scotland Yard et le parquet ont violé les lois et les règles procédurales, dans leur entêtement à charger le pilote algérien. Pour autant, aucune action n’a été engagée contre les auteurs de la bavure. En quittant la Haute Cour vendredi, Jules Carrey, défenseur du pilote algérien a d’ailleurs regretté que la compensation de son client soit motivée par son exonération et ne constitue pas une réparation de la bavure dont il a été victime. “Cela est extrêmement regrettable et signifie que les erreurs qui ont été faites par le parquet et la police dans cette affaire ne feront pas l’objet d’investigations”, dit l’avocat. Cette perspective ne décourage pas Lotfi Raïssi qui exige toujours des excuses du gouvernement britannique. “J’ai vécu l’enfer. J’ai subi le racisme et la discrimination. Aujourd’hui, je suis sur une liste noire. Je n’ai pas le droit d’exercer mon métier de pilote. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont détruit ma vie et ma carrière”, observe le pilote algérien. Il est à noter que la décision du ministère de la Justice britannique de lui accorder des compensations intervient moins de deux semaines avant les élections législatives dans le pays. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement travailliste a employé tous les moyens pour laisser pourrir le dossier. À la fin du mois de mars, il a demandé un délai supplémentaire à la Haute Cour pour réunir les preuves qui lui permettront de s’opposer à l’exonération du pilote. En vain. Outre la bavure contre Raïssi, les juges reprochent au gouvernement d’avoir été la marionnette des Américains dans cette affaire. Aussi bien Scotland Yard que les agents du procureur ont été intoxiqués par le FBI. (Liberté-25.04.2010.)
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**Lotfi Raissi attend des excuses devant la presse ….
« Des excuses….. Même si mon affaire devait durer 20 ans. J’ai foi en l’équité et la justice. Ce que j’ai subi m’a donné la force d’arracher des excuses du ministre de la justice britannique, des excuses à tous les algériens ». C’est ainsi que Raissi a exprimé l’amour profond qu’il porte à son pays et à son peuple qui, dit-il ne renonçant pas, sachant qu’il est dans son bon droit a donné une leçon aux USA et à la Grande-Bretagne.
Raissi a révélé qu’il a lutté durant 9 ans afin d’arracher des excuses du ministre de la justice britannique au nom de la dignité de l’Algérie. « J’étais confiant car innocent et prêt à attendre 20 ans pour qu’on me rende justice malgré la fatigue », a déclaré le pilote. « Mon affaire ne s’arrête pas aux excuses. Je n’oublierai ni ne pardonnerai jamais car ce que nous avons du subir, moi, ma femme et toute ma famille, aucune excuse ne peut l’effacer », a-t-il ajouté.
Raissi a indiqué qu’il n’était pas intéressé par une quelconque indemnisation pécuniaire car tous les milliards du monde ne peuvent remédier à une incarcération injustifiée et une accusation de terrorisme. Notre interlocuteur a tenu à des excuses officielles et publiques car « Dieu n’abandonne pas les victimes de l’iniquité, soutient-il et je tenais à me défendre et à préserver l’honneur de mon nom ». Il poursuit : «Les excuses de Jack Straw à un arabe musulman algérien en présence de la presse mercredi prochain, -un évènement inédit- sont pour les algériens, pas seulement pour un simple citoyen de Bab-el-Oued ».
Le pilote algérien Lotfi Raissi totalement disculpé en 2008 a indiqué avoir reçu deux lettres: les excuses du ministre de la justice britannique pour les agissements de la section de lutte anti-terroriste de Scotland Yard et sa totale disculpation ainsi que l’accord pour les dommages et intérêts. En effet cette affaire a porté un grand préjudice à la carrière de Raissi comme pilote instructeur. Les deux lettres sont signées du vice-ministre mais mercredi, Raissi veillera à ce que les excuses soient paraphées par le ministre en personne.
Notre invité pense créer une entreprise d’aviation privée pour le transport des pèlerins, bien qu’il ait été tenu à l’écart pendant 9 ans. Avec ces excuses, son nom sera rayé de la liste noire des pilotes interdits de vol. Il retournera à ce métier qu’il a aimé, son père ayant passé 35 ans au service d’Air Algérie.
Lotfi Raissi laisse entendre que bientôt, coïncidant avec la 10ième commémoration des évènements du 11 septembre, paraitra un livre relatant sa vie et ses déboires, édité en trois langues, l’arabe, l’anglais et le français, et dont 6000 exemplaires seront distribués en Grande-Bretagne et aux USA.
Raissi est revenu sur les différentes étapes de sa vie. Il possède actuellement une entreprise privée en Angleterre. « Je me déplace entre la Grande-Bretagne et l’Algérie dont je brandirai la nationalité que je défendrai et à laquelle je ne renoncerai jamais », conclut-il. (Echorouk-24.04.2010.)
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** Un combat pour l’honneur
Le cas Raïssi doit interpeller tout l’appareil d’État, notamment notre diplomatie, sur toute l’aide et l’assistance que nos concitoyens sont en droit d’attendre de leurs ambassades et chancelleries quand ils sont confrontés à la justice des autres.
C’est l’histoire d’un pilote algérien qui a défié, tout seul, le gouvernement britannique et les à mis à genoux. Justice, services de police, médias et ministres ont perdu la partie face à l’obstiné Lotfi Raïssi.
Ce que le gouvernement algérien n’a pas réussi à faire, un citoyen algérien l’a accompli. Alors qu’Alger n’arrive toujours pas à obtenir l’extradition d’Abdelmoumène Khelifa, se faisant mener en bateau par la justice britannique, Lotfi Raïssi a réussi à vaincre le système politico-judiciaire britannique, réputé pourtant parmi l’un des plus complexes au monde.
Accusé à tort. Arrêté à tort. Emprisonné à tort. Lotfi Raïssi a vu sa vie détruite en quelques secondes par le gouvernement britannique. Depuis le début, le pilote algérien crie à l’erreur judiciaire. Le FBI qui avait tiré, en sous-main, les ficelles de son arrestation a laissé le fameux Scotland Yard face à Raïssi, vite convaincu de son innocence.
Mais il a fallu neuf années de combat et de procédures interminables. Des dizaines d’avocats et des cohortes de magistrats afin qu’on donne finalement raison à un innocent. Lotfi Raïssi est une preuve vivante de courage et d’humanité. Il s’est battu seul, même contre l’avis des experts, aussi bien contre des accusations mensongères d’un État aussi puissant que la Grande-Bretagne que contre l’indifférence des autorités algériennes.
Il s’est battu pour des excuses publiques que le gouvernement britannique va lui fournir, contraint et forcé. Il s’est battu au point d’être ruiné, mentalement et matériellement, sans que personne ne lui tende la main.
Ce n’est pas l’histoire d’un seul homme debout face à l’injustice. Le cas Raïssi doit interpeller tout l’appareil d’État, notamment notre diplomatie, sur toute l’aide et l’assistance que nos concitoyens sont en droit d’attendre de leurs ambassades et chancelleries quand ils sont confrontés à la justice des autres. La responsabilité d’un État souverain est de défendre ses citoyens, où qu’ils se trouvent et avec tous les moyens possibles et imaginables. C’est à ce prix qu’on peut prétendre à être une nation qui défend des valeurs aussi nobles que l’anticolonialisme. (Liberté-25.04.2010.)
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**SEPP BLATTER ET LE MONDIAL 2010
«L’Afrique du Sud est prête»
Le patron de l’instance internationale fait entièrement confiance aux Africains.
A moins de 50 jours du début de la Coupe du Monde (11 juin-11 juillet), le président de la Fifa, Sepp Blatter a balayé vendredi toutes les inquiétudes et assuré que l’Afrique du Sud était «prête» à accueillir l’événement, une première pour le continent africain.
Quelles sont vos impressions juste avant le coup d’envoi du Mondial?
Joseph Blatter: Je suis un homme positif et je peux vous dire que cette Coupe du monde sera un succès. Personne, quels que soient l’événement et les précautions prises au niveau de la logistique, des télécommunications, des transports, ne peut garantir que tout se passera parfaitement.
Mais je suis convaincu qu’au bout du compte, elle sera un succès. Nous sommes fiers d’aller en Afrique du Sud et l’Afrique du Sud est prête. Je suis un petit peu…nerveux n’est pas le mot, mais j’ai le trac comme un acteur sur le point d’entrer en scène. Ce trac est une bonne chose et vous donne le taux d’adrénaline nécessaire avant toute grande performance.
Que peut attendre l’Afrique du Sud de l’organisation d’un tel tournoi?
Le seul sport qui peut réunir tous les Sud-Africains, c’est le football. Nous croisons donc les doigts, nous espérons que Nelson Mandela pourra voir se réaliser son rêve qui est d’être présent à l’ouverture de la Coupe du Monde.
Car cette Coupe du Monde sera la clé de voûte de l’intégration de l’ensemble de la population de l’Afrique du Sud.
Il y a tout de même des doutes sur la capacité de l’Afrique du Sud à organiser le tournoi…
Si vous regardez le continent africain ou l’Afrique du Sud, on ne peut pas dire que ce n’est pas un pays développé. C’est comme le Brésil dans 4 ans. Ces deux pays ont été invités par le G8 à rejoindre les rangs des grands pays développés.
La Coupe du monde ne doit pas seulement se tenir là où c’est le plus facile à organiser. Le football est le sport du monde entier. Chacun a le droit d’organiser la Coupe du Monde s’il remplit les critères, ce qui est le cas de l’Afrique du Sud et du Brésil.
De nombreux pays, notamment européens, sont préoccupés par les problèmes de sécurité…
Nous ne doutons pas des capacités de l’Afrique du Sud à mettre en place une bonne sécurité. Il y a 11 millions de touristes qui se rendent en Afrique du Sud chaque année et l’ambassadeur allemand à Pretoria vient de lancer une nouvelle invitation à ses compatriotes à se rendre en Afrique du Sud. Il ne faut pas penser que c’est un pays où on n’est pas en sécurité. L’Afrique du Sud tablait au départ sur 450.000 visiteurs étrangers et aujourd’hui on parle de 200.000.
Pourquoi et quel sera l’impact sur l’organisation du tournoi?
N’oublions pas qu’il s’agit là de personnes qui viennent d’autres continents. Si on prend les Coupes du Monde précédentes, il y avait pas mal de voyageurs locaux ou venus des pays voisins. On est persuadé qu’il y aura du monde et que les stades seront remplis à 95%, voire plus.
Que pensez-vous des chances de l’Afrique du Sud de briller sur son sol?
S’ils jouent comme ils ont joué en Allemagne contre la Corée du Nord (0-0, jeudi en amical, Ndlr), il n’y aura pas beaucoup de buts. Or, pour avancer, il faut marquer des buts. Pas de buts, pas de progression. Désolé.
Avez-vous d’autres projets pour l’Afrique après le Mondial?
Nous tentons d’aider les pays à créer des ligues professionnelles ou semi-professionnelles pour que les joueurs africains puissent gagner leur vie. Une ligue va se créer au Maroc. La Confédération africaine, sous la présidence d’Issa Hayatou, a créé la CHAN, une compétition continentale accessible uniquement aux joueurs évoluant en Afrique. Nous aurons donc des choses à proposer aux joueurs africains pour qu’ils ne cherchent pas à partir aussi rapidement. Nous avons aussi interdit les transferts pour les joueurs de moins de 18 ans. Le talent des joueurs africains est aussi grand que celui des autres continents.
Mais ce qui leur manque, c’est la tactique. Il faut pour cela assurer une continuité alors que les fédérations ont tendance à changer de sélectionneurs à tout bout de µchamp. (L’Expression-15.04.2010.)
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*** l’affaire de l’agression du bus des joueurs algériens par les Egyptiens au Caire…
Le Président de la FIFA a révélé, dans une déclaration exclusive à Echorouk, que l’instance internationale qu’il dirige a étudié avec sérénité l’affaire de l’agression du bus algérien par des supporters égyptiens et qu’elle annoncera les sanctions infligées à l’Egypte le mardi 18 mai prochain.
Blatter a déclaré au correspondant d’Echorouk, en marge d’une conférence de presse tenue hier après-midi à Doha, que la « fédération internationale de football annoncera sa décision relative à l’affaire de l’agression du bus algérien le 12 novembre 2009, le 18 mai prochain.
En réponse à une question relative aux raisons du retard de l’annonce des décisions de la FIFA, Blatter a indiqué qu’il ne s’agit nullement d’un retard mais que «la fédération a juste pris le soin de bien étudier l’affaire, comme elle le fait d’ailleurs avec toutes les affaires soumises à la commission de discipline de la FIFA».
Joseph Blatter a tenu à rassurer les algériens: «Nous avons étudié soigneusement le dossier et en toute impartialité». Le président de la FIFA s’est néanmoins gardé d’évoquer les sanctions qu’encoure l’Égypte.
Rappelons que l’instance internationale de football a reporté l’annonce des sanctions à l’encontre de la fédération égyptienne de football au mois de mai, alors qu’elle était prévue pour le 15 avril. (24.04.2010.)
****Le professeur Chalabi aurait donné son feu vert aux tricolores algériens Mourad Megheni, Nadir Belhadj et Ameur Bouazza pour prendre part au prochain mondial …
Le professeur Chalabi aurait donné son feu vert aux tricolores algériens Mourad Megheni, Nadir Belhadj et Ameur Bouazza pour prendre part au prochain mondial qui se déroulera en Afrique du sud, surtout que c’est lui en personne qui s’est chargé de leurs soins au niveau de la clinique Aspetar.
Le professeur Chalabi a affirmé, lors de la réunion qu’il a eue dans la matinée de la journée d’hier avec Mohamed Raouraoua, Rabah Saâdane et Walid Sâdi, respectivement président de la FAF, le sélectionneur national et le membre du bureau exécutif, qu’il n’y a pas de soucis à se faire au sujet du trio Bouazza, Megheni et Belhadj, et que ces derniers sont complètement rétablis de leurs blessures après les soins intensifs auxquels ils ont été soumis au niveau de la clinique Aspetar.
Le sélectionneur national et le président de la FAF ont, lors de la réunion, un nombre de questions au professeur Chalabi concernant le joueur Mourad Megheni, qui a passé une longue période à Doha. Les réponses du professeur étaient rassurantes, révélant que le joueur s’est complètement rétabli de sa blessure et qu’il a besoin d’un grand travail physique pour retrouver son niveau optimal.
Il a donné son « OK » pour accompagner les Verts en Afrique du sud
Lors de la même réunion, le président de la fédération a fait une proposition officielle au professeur Chalabi lui demandant de réintégrer le staff médical des Verts lors du mondial, une demande qui a été avalisée par le professeur.
Le professeur Chalabi sera présent lors du stage qui aura lieu en Suisse et en Allemagne, avant de rallier avec les Verts l’Afrique du sud.
Par ailleurs, Raouraoua aurait rencontré le directeur de la clinique Aspetar et que ce dernier aurait donné son accord pour que le professeur Chalabi accompagne les Verts en Afrique du sud.
La clinique Aspetar au service des Verts
Le directeur de la clinique Aspetar a affirmé que toutes les infrastructures de ladite clinique sont à la disposition de la FAF, affirmant par la même occasion que les relations entre les deux responsables du sport des deux pays sont très bonnes.
Le président de la FAF et le sélectionneur national ont visité la clinique et ont été subjugués des infrastructures dont elle dispose, avant d’offrir un maillot des Verts au directeur de la clinique. (Echorouk-24.04.2010.)
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**Hafid Derradji se paie l’Egypte
«La meilleure réponse contre les idiots, c’est le silence.»
Adage arabeLes conséquences de la dernière émission de Hafid Derradji Fair-play (Bikoul Roh Riadhiya) ne se sont pas fait attendre en Egypte, puisque le gouvernement égyptien, par le biais du fils du président Moubarak, a donné instruction pour descendre en flammes le présentateur algérien et l’écrivain algérien Yahia Abou Zakaria, qui a humilié le journaliste égyptien Kamel Amer. Mais le gouvernement égyptien, qui a approché la direction de la chaîne qatarie pour protester officiellement contre l’attitude du présentateur algérien, n’a pas eu gain de cause. En effet, dans l’organigramme de la chaîne, les Egyptiens ne sont pas majoritaires et ne constituent pas, de ce fait, un lobby puissant comme les Libanais ou les Qataris, capables de détrôner Hafid Derradji de l’émission, voire de la chaîne même. L’un de ses adversaires confirmés est le commentateur égyptien Al Mohamed Ali qui avait commenté le match Algérie-Egypte, comme Masry n’a rien pu faire pour nuire à l’Algérien. Mais Hafid Derradji, qui bénéficie déjà de l’assurance du P-DG de la chaîne Al Jazeera Sport, peut compter sur ses confères algériens dans la chaîne, Leïla Smati, Habib Ben Ali, Lakhdar Berriche, mais aussi Lakhdar Belloumi qui vient d’être recruté comme consultant sur Al Jazeera Sport, pour défendre sa cause. Derradji a eu également le soutien d’Aymen Djeda, des Tunisiens Tarek Diab ou encore Nabil Maâloul. Cette fois, les Egyptiens ont choisi de s’attaquer aux Algériens à l’intérieur de la télévision où ils travaillent et ne répondent pas sur leurs télévisions respectives. Les conseillers du président égyptien ont estimé que la campagne audiovisuelle des télévisions égyptiennes a eu l’impact inverse, renforçant ainsi la position et les réponses des Algériens. C’est d’ailleurs l’attitude soulevée par l’écrivain algérien Yahia Abou Zakaria, sur le plateau de Hafid Derradji, indiquant que le silence des autorités algériennes et des médias publics a été plus dévastateur que les quolibets des télévisions privées égyptiennes. Les Egyptiens ont opté alors pour une nouvelle méthode pour tenter de «combattre médiatiquement» les Algériens sur des terrains neutres, et plus précisément sur des plateaux de télévision, notamment Al Jazeera Sport et Dubaï Sport. Mais la dernière sortie désastreuse de Kamel Amer, a fait qu’il a été accusé d’avoir mal répondu et surtout de ne pas avoir lu les livres de Yahia Abou Zakaria dans lesquels il pouvait trouver des réponses et des failles pour répondre à l’Algérien. La presse locale égyptienne a surtout trouvé le journaliste égyptien mal préparé politiquement, puisqu’il ne connaissait rien de la politique algérienne. Alors certains conseillers en communication égyptiens ont même proposé, pour des éventuels affrontements contre des Algériens sur Al Jazeera, qu’on leur mette en face l’ancien correspondant égyptien d’Al Ahram à Alger pour répondre aux attaques politiques des Algériens. (L’Expression-25.04.2010.)*************** **
**Un avion plonge de 60 mètres avant que le pilote ne reprenne le contrôle
TRANSPORT – Les passagers du Boeing 777 ont eu une grosse frayeur et quelques contusions…
Les passagers d’un avion de la compagnie Emirates ont eu la peur de leur vie. Leur Boeing 777, soumis à de fortes turbulences entre Dubaï et l’Inde, a fait un plongeon de 60 mètres en quelques minutes dimanche, blessant 20 personnes à bord, ont indiqué des responsables de l’aviation.
Le Boeing 777 avec 350 passagers et 14 membres d’équipage a finalement atterri sans encombre à sa destination de Cochin (sud de l’Inde) peu après l’incident aérien qui s’est produit au large de l’Etat de Goa. L’avion «a connu une brève période de fortes turbulences» alors qu’il volait à un peu plus de 10.000 mètres, a indiqué Majid Al Mualla, vice-président d’Emirates, dans une déclaration. Il a brusquement perdu 60 mètres en altitude et 20 passagers ont été «légèrement blessés», a-t-il dit, précisant que des équipes médicales avaient soigné ces personnes à leur arrivée à l’aéroport.
Des informations initiales, citées par un responsable aérien local à Cochin, avaient indiqué que l’avion avait plongé de 4.600 mètres avant que le pilote ne reprenne le contrôle de l’appareil, mais d’autres hauts responsables ont plus tard catégoriquement nié ce chiffre.( 20 Minutes. Avec agence-25.04.2010.)
***remarques d’internautes…
alexetgus 25.04.2010 –
60 mètres ? C’est loin d’être extraordinaire comme amplitude lorsqu’il s’agit de turbulences. Par rapport aux contusions des passagers et du fait que l’incident soit colporté et commenter par les autorités aéronautiques sur la scène internationale, l’autre chiffre évoqué me semble plus plausible.
Cleeck 25.04.2010 -
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