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Festival culturel européen en Algérie

6052010

*DU 10 AU 31 MAI, 11e ÉDITION DU FESTIVAL CULTUREL EUROPÉEN

“Des spectacles aux couleurs de l’Europe”

1En plus des spectacles et des soirées musicales à la salle  Ibn-Zeydoun, le Festival culturel européen propose, dans sa onzième édition, des projections, une exposition, des lectures de contes et un workshop.

“Le Festival culturel européen en Algérie  revient chaque année comme un espace de partage culturel entre les artistes européens et le public algérien”, a déclaré, hier matin, Mme Laura Baeza, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, lors d’un point de presse à l’hôtel Sofitel, durant lequel les grandes lignes du programme de la 11e édition du festival, ont été présentées. En effet, chaque année à la même période et précisément, du 10 au 31 mai, la délégation de l’Union européenne s’invite en Algérie pour dévoiler ses richesses à travers “des spectacles aux couleurs de l’Europe”. Mais pour cette nouvelle édition, des projections de films seront organisées, ainsi qu’une exposition, une conférence, une lecture de contes et un spectacle de marionnettes. Mme Laura Baeza a, par ailleurs, souligné que “cette 11e édition du festival intervient à un moment historique pour l’Union européenne avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, qui renforcera encore la cohérence de la politique étrangère européenne et le renforcement des liens de l’UE avec ses partenaires à l’échelle mondiale par la mise en place du service extérieur d’action commune.” Elle cédera la parole ensuite à Francisco Corral, directeur de l’Instituto Cervantes. M. Corral a été le premier à présenter le programme de son pays, l’Espagne, qui préside actuellement l’Union européenne, et qui propose au public algérien deux concerts : le premier (spectacle inaugural) sera présenté par la formation D’3 Jorge Pardo, Francis Posé, José Vazquez, qui excelle dans la fusion entre le jazz et le flamenco ; le second spectacle proposé sera animé par Javier Rojas qui présentera son projet El Tio Calambres. Les attachés culturels des États membres de l’Union européenne se sont ensuite succédé pour présenter les formations musicales qui vont sans doute “égayer le printemps ensoleillé d’Alger”. La Roumanie proposera un spectacle de marionnettes intitulé le Miel, le sucre et le sel, et en plus de la représentation qui sera donnée à la salle Ibn-Zeydoun, les comédiens feront escale au Centre de soins psychologiques de Bentalha pour apporter un peu de soleil et de joie aux enfants. Le hall d’Ibn-Zeydoun abritera l’exposition danoise Voyage en Orient. Cette année encore, ce sera du fado pour le Portugal avec la nouvelle voix Pedro Moutinho et du jazz pour la Grande-Bretagne, avec la formation Neil Cowley Trio. Cette dernière animera un workshop à l’Institut supérieur de musique. La Belgique a choisi de nous faire découvrir le talent du grand jazzman, Philip Catherine ; la Suède nous propose de la fusion orientale avec Karima et ses musiciens ; l’Allemagne a également opté pour le jazz avec la formation Lucas Niggli Zoom. La France reste dans le registre musique du monde et musique urbaine avec Oxmo Puccino et Dobet Gnahoré. Quant au dernier spectacle, organisé par la délégation de l’Union européenne, il sera dispensé par Gaâda Diwan Béchar, qui ont mis le feu à Ibn-Zeydoun l’an dernier. En outre, des projections se greffent à cette programmation musicale avec cinq films d’horizons différents, notamment Terra Madre, de l’italien Ermanno Olmi, Puskàs, le Monde est grand et un salut guette partout, de Stefan Valdobrev, le film d’animation les Aventures de la petite taupe, et le long métrage espagnol Galatasaray-Dépor. Rendez-vous est donc pris pour 21 jours de musique, de découverte et de partage, organisés par la délégation de l’Union européenne en Algérie, sous le haut patronage du président de la République, avec le soutien du ministère de la Culture. (Liberté-06.05.2010.)

****Sites touristiques de Laghouat.

1Le secteur du tourisme dans le sud du pays, laissera place sans doute à l’après-pétrole. Pour ce faire, les nombreuses potentialités touristiques liées à l’existence de sites naturels et monuments historiques ne demandent qu’à être mises en valeur.

À Laghouat plus précisément, cette région n’a cessé d’attirer les nostalgiques et les curieux, provenant de toutes les régions du pays et même de l’étranger et parmi ces derniers des anciens enseignants et fonctionnaires et ceux qui ont effectués leur service militaire qui sont venus pratiquement en visite de pèlerinage dans la région qu’ils ont connue dans leur jeune âge.
Mais ces visites touristiques demeurent néanmoins sporadiques s’effectuant, hélas, d’une manière irrégulière. Le directeur du tourisme, M. Dahou Tahar, au cours d’une entrevue avec le journal, a cherché mettre l’accent sur le rôle quasi primordial des offices communaux du tourisme, qui auront pour mission de promouvoir les activités touristiques de la commune, d’aider et d’assister les touristes et d’informer ces derniers sur les possibilités d’hébergement et de séjour.
Elles auront également pour mission de mettre à la disposition des visiteurs des guides touristiques agréés par la direction du tourisme. Ces offices communaux se regroupent autour d’une fédération de wilaya qui elle-même est sous contrôle de la Fédération nationale des offices du tourisme
Celle-ci aura pour but de contrôler tous ces offices touristiques, de leur fournir des directives et de se charger de la subvention de ces offices.
Parmi les potentialités touristiques existantes, M. Dahou évoquera l’existence de sites historiques, à savoir les gravures rupestres qui ne cessent d’attirer de nombreux touristes chaque année, les ksours qui entourent Laghouat, le cratère météoritique de Madna découvert en 1928,  le deuxième au monde, et qui mérite plus d’attention en vue d’une valorisation scientifique et touristique de la région. Nous remarquerons en fait l’existence également de deux repères historiques majeurs marquant la prise de Laghouat qui sont le fort Bouscaren et le fort Morand situés sur les sommets des deux principaux rochers de Laghouat, et demeurent, hélas, en voie de dégradation avancée sans qu’aucune solution n’ai pu être prise jusqu’à présent afin qu’ils soient restaurés et mis en valeur. Signalons par ailleurs que la zaouïa Tidjania dont le siège se situe d’Aïn Madhi continue à recevoir de nombreux fidèles et sympathisants.
La richesse dans le domaine de l’artisanat et la tradition culinaire propre à la région demeurent incontestablement des facteurs importants dans l’attraction touristique et le fait de promouvoir ces domaines donnera sans doute un nouveau souffle dans le secteur touristique, nous précisera le responsable du tourisme à Laghouat, et ce, pour finalement conclure que le tourisme n’est pas seulement une affaire de la direction du tourisme seule, mais que d’autres secteurs doivent s’y impliquer. (Liberté-06.05.2010.)

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**Première Fête nationale de la poterie à Maâtkas.

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La traditionnelle fête de la poterie est érigée en festival . La désignation du commissaire du festival n’a pas fait l’unanimité au sein du mouvement associatif local.La Fête nationale de la poterie organisée chaque année à Maâtkas a été institutionnalisée par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, pour l’ériger en Festival de la poterie. L’information a été publiée dans le journal officiel n°15 du 07 mars 2010. Cette manifestation culturelle et économique aura lieu du 17 au 24 juillet prochains. Ainsi, dans le cadre des préparatifs du 1er festival, le P/APC de Maâtkas a consacré une réunion de travail et d’information jeudi dernier avec les associations culturelles et sportives de la daïra. La salle de réunion de la mairie locale s’est avérée exiguë pour contenir toute l’assistance. Elle s’est déroulée en présence du P/APC de la commune limitrophe, Souk El Ténine et des élus des deux communes.

Cette rencontre entre les responsables locaux a été tenue à l’effet de présenter à l’assistance, le commissariat du festival, présidé par M. Mokhtari Mohamed, 1er adjoint à l’APC de Maâtkas. Il est secondé dans sa mission de quatre autres élus locaux en plus de deux jeunes filles. Durant cette rencontre préparatoire, il était prévu d’installer la commission d’élaboration du programme du festival. A l’issue de cette réunion, les responsables locaux ont annoncé également la date de l’organisation de ce premier festival. Quelques associations ont émis des réserves sur la manière avec laquelle le commissariat a été désigné. Une polémique s’est installée et le débat a failli sortir du cadre auquel l’assistance est conviée si ce n’est la sagesse et la vigilance des uns et des autres.

« La poterie de Maâtkas appartient à tous les Maâtkis. Elle n’est l’héritage de personne. Le commissariat du festival est désigné. Il n’y a rien à dire là-dessus. Il est composé des élus locaux et ce pour éviter la polémique destructive entre les membres des associations. La rencontre d’aujourd’hui consiste à nous donner le programme du festival élaboré par les associations. A partir de là, nous élaborerons une fiche technique que nous transmettrons aux responsables pour dégager l’enveloppe financière. Pour terminer, j’invite toutes les bonnes volontés, comme les comités de villages de se rapprocher de la mairie pour apporter leur contribution à la réussite du 1er festival de la poterie », a dit le P/APC de Maâtkas.(El Watan-06.05.2010.)


 
 







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