L’Égypte sanctionnée par la FIFA
19052010*L’affaire du caillassage du bus des verts :
Timides sanctions contre l’Égypte
Après six mois d’attente, la FIFA vient d’annoncer les sanctions contre l’Egypte suite à l’agression perpétrée contre les Verts le 12 novembre 2009, soit deux jours avant la rencontre de qualification au Mondial 2010 qui a eu lieu au Caire.L’instance internationale a pris des sanctions qui ne reflètent nullement la violence de l’agression qui a coûté plusieurs blessures aux joueurs algériens et des séquelles psychologiques à l’ensemble de la délégation. Deux matches en dehors du Stadium national du Caire assortis d’une amende de 100 000 francs suisses (71 000 euros) telle est la sanction prononcée par la commission de discipline de la FIFA qui estime que « la Fédération égyptienne n’a pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la sécurité de la délégation algérienne ainsi que la sécurité et l’ordre dans le stade international du Caire ». Apparemment, le caillassage du bus de la délégation algérienne qui a choqué le monde entier n’a pas pesé lourd dans le dossier étudié par l’instance de Blatter qui s’est contentée d’une sanction qui n’en est pas une en fait, dans la mesure où faire évoluer une formation nationale en dehors de la capitale où de son stade habituel n’est pas en soi une mesure disciplinaire qui puisse déranger outre mesure la Fédération égyptienne.
L’instance de Blatter a annoncé en outre que le dossier est clos pour ne laisser place à aucune interprétation à ces décisions. Les faits survenus au Caire étaient considérés comme banals du côté de Zurich où d’autres dossiers beaucoup moins brûlants ont nécessité une meilleure étude et des sanctions beaucoup plus sévères afin d’endiguer la récidive. Reste maintenant de savoir si notre Fédération a défendu comme il se doit un dossier qui, malheureusement, est clos. (El Watan-19.05.2010.)
***(Echorouk-19.05.2010.) …..
La commission de discipline de la Fédération Internationale de Football (FIFA) a infligé hier à la fédération égyptienne une amende de 100 mille francs suisses, l’équivalent de 700 millions de centimes. La commission a également décidé de faire jouer à la sélection égyptienne deux matchs hors du Caire, suite à l’agression dont a fait l’objet le bus de la sélection algérienne le 12 novembre dernier dans la capitale égyptienne.
Il aura fallu six mois à la FIFA pour statuer sur les incidents qui ont émaillé le match Algérie-Égypte et qui avaient fait des blessés parmi les joueurs algériens. L’instance internationale du football a en effet tardé à rendre son verdict ce qui a suscité de nombreuses interrogations et des interprétations quant aux intentions de la fédération dans le traitement du dossier de l’agression égyptienne contre les Verts. Si la sanction à l’encontre de la fédération égyptienne a surpris beaucoup d’observateurs au regard de sa légèreté, elle a le mérite de reconnaitre que les égyptiens ont commis des dépassements graves contre une sélection d’un pays frère pour seulement … une rencontre sportive !!
La décision de la FIFA qui a tardé à venir a également mis au jour les mensonges égyptiens relayés en boucle par, en particulier, les médias égyptiens qui tentaient par tous les moyens de tromper l’opinion publique internationale. Des scénarios avaient même été montés de toutes pièces pour essayer de faire croire que les supporters algériens avaient agressé le public égyptien lors du match d’appui d’Oum Dormane.
Il est sans conteste que la commission de discipline de la FIFA n’a pas fait preuve de fermeté, comme le prescrit le règlement international lorsqu’il y a recours à un quelconque type de violence. Sinon, comment expliquer cette décision à l’encontre d’une fédération qui a des antécédents en termes d’agressions sur des équipes de football qui ont eu à se déplacer au Caire. Tout le monde se rappelle encore, y compris la FIFA, l’agression contre la sélection zimbabwéenne en février 1997 et celle qui a pris pour cible l’Étoile du Sahel qui a eu « le malheur » de battre El Ahli d’Égypte au Caire en finale de la Ligue des champions d’Afrique.
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**PRÉPARATION DE L’EN À CRANS MONTANA
Saâdane fait monter la pression
Après une bonne semaine qui a permis aux joueurs de s’acclimater aux conditions de travail en altitude, le coach entame la deuxième phase de préparation.
La première phase de préparation des Verts à Crans Montana touche à sa fin. Car, la première semaine dédiée aux tests physiques et médicaux avec des séances d’entraînement biquotidiennes a pris fin depuis hier. Le coach entame donc la deuxième phase de la préparation à partir d’aujourd’hui, et qui dure une semaine. Les joueurs auront à appliquer des exercices avec ballon qui constituent l’aspect technique du travail. Ainsi et comme le précise le coach national lui-même: «C’est à partir du 19 mai, (aujourd’hui, Ndlr), que nous nous attaquerons à l’aspect technique consistant en des entraînements individuels le matin à l’hôtel, et des séances tactiques l’après-midi sur les terrains mis à notre disposition durant ce stage.» Ce serait donc au sein de l’hôtel Golf & Palace que se dérouleront les séances individuelles avec l’ensemble des joueurs alors que ce serait sur la pelouse du stade Moubra qu’auront lieu les entraînements spécialement consacrés à l’aspect technique. Il est évident que cet aspect est capital dans une compétition comme la phase finale de la Coupe du monde. D’ailleurs, Rabah Saâdane a beaucoup insisté sur ce point, d’autant qu’il avait évoqué avant le début de ce stage, l’idée de préparer pour chaque adversaire des Verts au Mondial un plan tactique spécial avec sa propre couverture consistant en un second plan «B» au cas où il serait obligé de procéder à un changement du plan initial. Ce qui veut dire que l’assimilation par les joueurs de ces plans tactiques revêt une importance particulière aux yeux du coach national. Et c’est la raison pour laquelle il a déjà fait remarquer que les résultats techniques des prochains matchs amicaux face à l’Eire, le 28 mai prochain à Dublin, et les Emirats arabes unis le 5 juin prochain en Allemagne, n’auront aucune importance. Car, il faudrait surtout tirer les enseignements nécessaires de ces deux matchs afin de corriger les erreurs commises ou les imperfections remarquées. L’actuelle situation du coach complique davantage sa tâche et le défi qu’il veut relever. C’est le cas du moins pour ce premier stage. Jugez-en: Rabah Saâdane dispose d’un groupe composé d’abord de joueurs blessés, ensuite des joueurs manquant visiblement de compétitions et enfin des joueurs fatigués de par l’enchaînement des matchs qu’ils ont eus ces derniers jours avec leurs équipes respectives. De plus, il ne faut surtout pas oublier que parmi ces joueurs, il y a sept nouveaux qui doivent nécessairement se familiariser et comparer avec le groupe et épouser l’état d’esprit qui règne en son sein. Réussir à fédérer ces trois groupes de joueurs pour un travail collectif est vraiment délicat. Par ailleurs, et au cours de ce même stage, Rabah Saâdane doit impérativement faire un choix difficile en devant écarter un des quatre gardiens et un joueur de champ. En tous les cas, il ne faudrait surtout pas oublier deux autres aspects dont il faut bien tenir compte pour la réussite d’un tel stage.
Il s’agit de l’aspect adaptation au travail en altitude. Et l’adaptation nécessitera sept jours si tout va bien. Et c’est ce qu’il faudrait bien vérifier ces jours-ci. Ensuite, et c’est directement lié à la situation d’adaptation, il ne faut pas non plus négliger l’aspect récupération. L’altitude influe directement sur les performances des joueurs et il faudrait à chaque fois, effectuer des séances de récupération dès la fin des efforts fournis. Du biquotidien il faudrait donc assurer cette récupération active, nécessaire à chaque élément et c’est ce qui est très important pour l’organisme de chaque joueur. (L’Expression-19.05.2010.)
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Rabah Saâdane : «L’époque du social est finie…seuls les meilleurs partiront en Afrique du sud »
Le sélectionneur national Rabah Saâdane a affirmé que l’époque du « Social » au niveau de l’équipe nationale est finie, et que seuls les joueurs les plus en forme seront du voyage à destination de l’Afrique du sud pour représenter l’Algérie au mondial. Saâdane a déclaré à Echorouk « Fini…l’époque du social » et que « les joueurs qui voudraient participer au mondial n’auront que redoubler d’efforts, parce que je n’aurais pitié de personne cette fois-ci surtout quand il s’agit des couleurs nationales et du mondial »
« Quelques joueurs blessés pourraient rater le match face à Slovénie »
Concernant l’infirmerie des Verts qui, depuis quelques jours, est regorgée de blessés, Rabah Saâdane a déclaré : « Toutes les blessures de mes joueurs sont légères et ne nécessitent pas d’inquiétude, à l’exception de Mourad Megheni dont l’avenir sera connu la semaine prochaine. »
Saâdane a ajouté : « Il y a des joueurs qui souffrent de blessures légères, à l’image de Anthar Yahia, Bougherra et Yebda. Mais, on leur accordera un délai jusqu’à la fin du stage pour voir si ces derniers vont prendre part à la rencontre face à la Slovénie ou bien on sera contraint des en dispenser. »
« Les nouveaux venus doivent s’intégrer rapidement »
Rabah Saâdane a envisagé la possibilité de se passer des services de l’un des nouveaux joueurs, et il dit : « Les nouveaux joueurs doivent s’intégrer dans le groupe rapidement, parce que le temps est très court. Le staff technique connaît très bien les joueurs qui ont participé aux éliminatoires jumelées CAN / CM, mais, par contre, nous ignorons beaucoup de choses sur les nouveaux même si ces derniers sont des joueurs excellents techniquement et bien disciplinés »
« Le retard de quelques joueurs n’aura aucune influence »
Pour ce qui est du retard enregistré par quelques joueurs à réintégrer le lieu du stage, Rabah Saâdane a déclaré : « La venue de quelques joueurs en retard ne m’a pas dérangé, parce que je savais que quelques joueurs allaient venir à la dernière minute du fait que leurs clubs ne les ont pas autorisés à prendre part aux premiers jours du stage. »
« J’évaluerais les joueurs individuellement »
Quant à l’éviction de deux joueurs de la sélection avant le début du mondial, Rabah Saâdane a déclaré : « Durant la deuxième semaine du stage de préparation, je me focaliserais sur le travail individuel des joueurs, notamment les nouveaux, pour déterminer les deux joueurs qui seront écartés. »
Le sélectionneur national a ajouté : « Je ne lèserais aucun joueur, ancien ou nouveau joueur soit-il. Cela dit, je prendrais mon temps pour choisir les deux joueurs qui seront évincés du groupe sans faire dans l’injustice. »
« Apres le mondial je laisserais une équipe bien préparée »
Rabah Saâdane a déclaré qu’il a délibérément convoqué de jeunes joueurs en sélection nationale, et ce dans l’optique d’assurer la relève après le mondial, et il dit : « j’ai décidé de convoquer de nombreux jeunes joueurs pour le mondial dans l’objectif de laisser une équipe bien préparée après le mondial. Et cette équipe disputera les qualifications à la prochaine CAN qui se jouera en Guinée et le Gabon. »
« Megheni progresse rapidement »
En parlant de Mourad Megheni, le sélectionneur national a déclaré : « Megheni progresse rapidement. Nous attendons ce que Dr Chalabi en décidera, même si je suis quasiment sûr que Megheni est capable de disputer les rencontres du mondial, parce que la préparation physique pour ce dernier ne dépassera pas deux semaines. » (Echorouk-19.05.2010.)
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**Quand Cannes devient une caisse de résonance politique
«Ce que nous cherchons toujours au Festival de Cannes, c’est que la liberté des artistes du monde entier soit assurée.» Gilles Jacob
Le 22 mai, Arte diffusera un documentaire sur le président du Festival de Cannes depuis 2001, Gilles Jacob. Celui qu’on surnomme «Citizen Cannes», est le véritable maître de cérémonie du Festival le plus médiatisé de la planète. Il a occupé le poste de délégué général (sélectionneur en chef du Festival) depuis plus de 30 ans et prendra sa retraite en juillet 2012. C’est lui qui a poussé le délégué général à sélectionner le film de Bouchareb. C’est un visionnaire infatigable.
Contrairement aux festivals français, il a ouvert la compétition aux Asiatiques, aux Latino-Américains et a surtout protégé le cinéma européen du cinéma américain commercial. Le festival c’est aussi défen-dre des causes politiques justes face à l’intégrisme en Iran, aux menaces des droits de l’homme en Chine et l’impérialisme des Américains dans les pays d’Amérique latine et la guerre en Irak. C’est sûr, le Festival fait de la diplomatie à sa manière. Lors de l’ouverture, l’accent a été mis sur la chaîne du réalisateur iranien Jaafar Panahi, emprisonné par les autorités de son pays. Cinéaste emprisonné, c’est le scénario idéal pour la réussite d’un festival cinématographiquement politique. Cannes en a connu beaucoup.
Sachant qu’il ne pourra jamais être libéré, Gilles Jacob a tenté le tout pour le tout, en marquant de cette image son action. Roman Polanski a été aussi pour Gilles Jacob, une occasion pour marquer la solidarité au cinéaste franco-polonais et surtout réunir une pétition pour sa libération. Mais voilà que Charlotte Lewis, une comédienne anglaise, accuse maintenant le réalisateur d’avoir abusé d’elle quand elle avait 16 ans. Un scandale de trop pour Gilles Jacob, qui a décidé de mettre en hibernation son action politiquo-cinématographique. Car Gilles Jacob, cinéphile professionnel, a plus de poids et de pouvoir que le ministre de la Culture en France. Il a droit de vie ou mort sur les films du monde entier. Être sélectionné au Festival de Cannes est une consécration magistrale dans le parcours d’un cinéaste. Qui connaissait avant Pedro Almodovar, Abbas Kiorostami, Emir Kusturica, Michael Hennecke, Elia Souleiman Takishi Kitano, ou encore Michel Moore avant d’être consacrés à Cannes? Gilles Jacob a contribué à la découverte de nouveaux talents, à l’émergence de nouvelles générations de cinéastes tout en tirant le maximum. En accordant la Palme d’or au film de Yilmaz Guney alors qu’il était en prison, il a offert la tribune de la liberté d’expression à un cinéma souvent réprimé, souvent écarté du carcan habituel. Cannes, ce n’est pas seulement les paillettes, les stars, les yachts, les photos calls, c’est aussi la liberté d’expression, de filmer et de projeter ses films. Mais ce qu’on reproche au cinéma choisi et classé par Gilles Jacob, c’est surtout son manque d’engagement pour la cause palestinienne, le cinéma arabe, hors égyptien, et le cinéma du tiers monde, à qui il accorde tout de même quelques premières visions hors caméra. ‘L’Expression-19.05.2010.)
*****de bonnes affaires pour Michelin-Algérie
Fabricant du pneumatique, Michelin-Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros durant l’année 2009.
C’est ce qu’a révélé Igor Zyemit, directeur général de la filiale algérienne de l’empire français du pneumatique. S’exprimant hier lors d’un point de presse animé au siège de l’unité de production de Bachedjerrah (banlieue d’Alger), M. Igor table sur une progression du chiffre d’affaires de l’ordre de 10 à 12% pour l’année en cours. L’entreprise à l’effigie du bibendum a annoncé, à l’occasion, la production de son millionième pneu en Algérie, depuis sa réouverture en 2002. « Nous sommes très fiers de contribuer au développement de la production nationale. Nos pneumatiques fabriqués en Algérie respectent tous les standards de qualité de Michelin », s’est félicité M. Igor. Après « une mise en veille » de l’usine en 1993, l’entreprise a rebondi en 2002 en investissant plus de 40 millions d’euros pour la modernisation de l’outil de production.
La société est devenue vite leader dans la production de pneumatiques de la marque Michelin pour les poids lourds. Elle commercialise également des pneus pour tout type de véhicules, pour avions, automobiles…, en passant par les deux-roues, le matériel agricole et le génie civil. La capacité annuelle de production de pneus poids lourds se situe entre 200 000 et 220 000 unités, selon les explications de M. Igor. Ce fabricant de pneumatiques a exporté, en 2009, entre 10 et 15 millions d’euros, à destination de la zone Afrique-Moyen-Orient (Tunisie, Nigeria, Libye et Arabie Saoudite.) En 2008, Michelin-Algérie a exporté l’équivalent de 40% de sa production vers la même région du monde.
Pour les pneus de type poids lourd, Michelin-Algérie dispose de 22 à 25% de parts de marché, alors qu’il détenait 10 à 15% de parts pour les pneus destinés aux voitures touristiques. « Il existe une grosse concurrence asiatique. D’importantes quantités de pneus sont importées », a fait savoir Jean Christophe Maizaud, directeur commercial. Secouée par la crise financière, la société était obligée, fin décembre 2009, d’observer un arrêt momentané de son activité industrielle. Le fabricant local de Michelin importe, par ailleurs, sa matière première essentiellement des pays de l’Union européenne. Interrogé sur l’institution du crédit documentaire comme unique moyen de paiement des opérations du commerce extérieur, M. Igor a estimé que son entreprise s’est adaptée à la situation.
« Michelin-Algérie respecte les lois algériennes. Nous nous sommes mis en adéquation avec cette exigence. Nous avons déjà installé une équipe logistique en ce sens », dira-t-il. Notons que cette société, qui dispose actuellement de plus de 800 salariés, dont six expatriés, consacre annuellement un budget d’environ 50 millions de dinars, soit 66 000 heures, pour le volet formation de son personnel. D’après le directeur général, il s’agit de mettre l’accent sur le transfert du savoir-faire aux équipes algériennes. Michelin-Algérie dispose d’un réseau de distribution de plus de 200 points de vente. Une cinquantaine de points de distribution devraient être mis en place à l’horizon 2014, selon le directeur commercial. (El Watan-19.05.2010.)
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