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La flottille de la “Liberté” en route vers Ghaza

30 05 2010

*Déterminé à asphyxier les habitants de Ghaza, l’État hébreu a chargé ses forces navales d’empêcher les bateaux composant la flottille de la “Liberté”, dont le navire algérien Al-Djazaïr, chargés d’aide aux Palestiniens, et  desserrer le blocus.   1 

 

La marine israélienne empêchera, de force si nécessaire, la flottille internationale chargée d’aides à destination de la bande de Gaza, au cas où elle tenterait de s’approcher des côtes du territoire palestinien, a prévenu, hier, un responsable gouvernemental israélien. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ygal Palmor, a averti : “Nous tenterons de les empêcher de s’approcher des côtes de la bande de Gaza de manière pacifique, mais s’ils cherchent à passer en force, nous les bloquerons.” Ainsi, si les bateaux refusent de rebrousser chemin, les forces navales israéliennes se chargeront de les arraisonner et les diriger vers le port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, avant d’interpeller les militants et de les renvoyer dans leurs pays. Pour justifier cet agissement, le responsable israélien affirme que “de l’aveu même des organisateurs, il ne s’agit pas d’une opération humanitaire, mais bel et bien d’un acte de provocation, visant à causer une confrontation avec l’armée israélienne à des fins de propagande”. Selon lui, “les organisateurs de cette opération ont refusé toute coopération aussi bien avec Israël qu’avec l’Égypte, l’Autorité palestinienne ou l’ONU. Ils mènent le monde entier en bateau et leur seul objectif est de passer en force”. Il assure que “toute l’opération est orchestrée par IHH, une organisation islamiste turque impliquée depuis longtemps dans des activités terroristes et en étroite collaboration avec le Hamas”, qui contrôle la bande de Gaza. Pour rappel, la Fondation pour les droits de l’homme et l’assistance humanitaire (IHH) est une ONG turque dont les activités ont été interdites par les autorités israéliennes, il y a plusieurs années, sous prétexte qu’elles portaient atteinte à la “sécurité” de l’État hébreu. Il n’en demeure pas moins qu’une responsable de la flottille internationale chargée d’aides pour Gaza, actuellement au large de Chypre, a affirmé hier qu’elle était déterminée à partir pour l’enclave palestinienne, sous blocus israélien, malgré plusieurs reports et les avertissements de l’État hébreu. La flottille est composée de cinq navires, dont Al-Djazaïr, qui transporte notamment des chalets et deux petits bateaux. L’aide acheminée comprend 100 maisons préfabriquées, 500 fauteuils roulants électriques, de l’équipement médical et des matériaux de construction. Entre 700 et 800 personnes sont à bord, dont une quarantaine d’hommes politiques européens et arabes. Elle se trouvait hier matin dans les eaux internationales, au large de Chypre, attendant toujours de pouvoir embarquer des députés européens, ce à quoi s’opposent les autorités chypriotes. Cette opération de secours a provoqué la réaction de la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, qui a appelé vendredi soir à une fin “immédiate” du blocus de l’enclave palestinienne de Gaza, afin de permettre l’acheminement de l’aide. “Nous souhaitons réitérer l’appel de l’UE pour une ouverture immédiate, prolongée et inconditionnelle des points de passage pour permettre la circulation d’aide humanitaire, de biens commerciaux et de personnes vers et en provenance de Gaza”, a-t-elle déclaré dans un communiqué. (Liberté-30.05.2010.)

Des policiers palestiniens se préparaient samedi à l'arrivée de la flottille chargée d'aide humanitaire, au large de la bande de Gaza.

Des policiers palestiniens se préparaient samedi à l’arrivée de la flottille chargée d’aide humanitaire, au large de la bande de Gaza.  

Une flottille internationale conduite par une ONG turque souhaite se rendre à Gaza, défiant les mises en garde répétées d’Israël, qui soumet le territoire à un blocus.

La flottille de la “Liberté” en route vers Ghaza  coeur- Le bras de fer dure depuis mercredi dernier. D’un côté, un convoi de sept navires affrêtés par une ONG turque pour apporter de l’aide matérielle aux habitants de Gaza. De l’autre, les autorités d’occupation israéliennes, qui menacent de recourir à la force si ces ONG persistent dans leur volonté de s’approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël depuis  juin 2007.Dimanche matin, six navires au large des eaux chypriotes s’apprêtaient à se diriger vers l’enclave palestinienne pour acheminer 10.000 tonnes de matériel. La cargaison comprendrait notamment 100 maisons préfabriquées, 500 fauteuils roulants électriques et de l’équipement médical, selon les organisateurs. Cinq parlementaires (d’Irlande, d’Italie, de Suède, de Norvège et de Bulgarie) figurent aussi parmi les passagers, selon Audrey Bomse, conseillère juridique de Free Gaza.

La veille, un responsable israélien avait indiqué que la marine nationale irait jusqu’à recourir à la force pour empêcher le passage des bateaux. «Nous tenterons de les empêcher de s’approcher des côtes de la bande de Gaza ..

*réactions des internautes..

.AvatarMas79…L’attitude israélienne est très honteuse et très méprisante envers la communauté internationale. Pas son blocus des territoires palestiniens, Israel montre au monde entier qu’il s’en moque de l’opinion internationale et qu’il méprise le droit des palestiniens à l’autodétermination. Ce blocus a transformé la Bande de Gaza en un camp à ciel ouvert, où les entrés et les sorties ne sont dues qu’au bon vouloir des autorités israéliennes.

AvatarFrançois Noblr…La France se souille en apportant son soutien inconditionnel au dernier Etat religieux, intégriste et raciste de la planète. Il est insupportable de recevoir 60 ans aprés la fin de la 2eme guerre mondiale des leçons de morale sur le ghetto de Varsocie et de voir que les victime d’hier sont les boureaux d’aujourdhui avec le plein soutien des élites françaises. Le ghetto de Gaza vaut bien qu’on s’en occupe avec la même ferveur que celui de Varsovie.

AvatarVampire7…On peut effectivement remarquer qu’a coté du drapeau palestiniens les bateaux arborent le drapeau turc. De tout les pays musulmans seul la Turquie a aidé et défendus les palestiniens pendant que les occidentaux si prompt à faire la leçon fermaient les yeux quand l’Israel bombardait le camp de concentration de gaza en faisant plus d’un milliers de mort civils, femmes et enfants.

Avatardparenthese….Que fait l’ONU, il devrait escorter cette flotte jusqu’à destination car malgré les demandes incessantes de stopper le blocus Israel continue de sévir. On parle des pirates au large des côtes de Somalie, que va t on dire si les israeliens arraisonnent ces bateaux. Ils ont commencé cette nuit à bombarder la bande de Gaza serais ce un avertissement. Comment peut on qualifier de terroristes des civils et des députés européens présents sur les bateaux. Qui sont les vrais terroristes!!! J’en profite pour éclaircir un terme que l’on utilise très souvent « antisémite » n’est pas exclusif au peuple juif, puisque des peuples arabes sont sémites même ce terme a été détourné. Veut on étouffer le peuple palestinien sous le prétexte d’un bras de fer entre le Hamas et les dirigeants israéliens. Ceux sont des enfants et des mères qui sont visés par la famine, l’insalubrité et le manque de soins. Même l’OMS le reconnait. Qui va t-on croire les humanitaires, les instances internationales même si elles sont discrètes ou Le gouvernement israélien qui pour sa com détourne toute velleités à ce que le peuple palestinien puisse vivre dignement sur ses terres.f

***La marine israelienne bafoue les lois internationales ( une fois de plus ) par le fait qu’elle fasse sienne des eaux internationales et nationales Palestiennes. Les amis USA comme d’hab ferment les yeux. Et ils s’étonneront que le monde n’aime pas les americains et israeliens. Israel est vraiment le poil a gratter de cette planete depuis 60 ans.

Mas79….L’attitude israélienne est très honteuse et très méprisante envers la communauté internationale. Pas son blocus des territoires palestiniens, Israel montre au monde entier qu’il s’en moque de l’opinion internationale et qu’il méprise le droit des palestiniens à l’autodétermination. Ce blocus a transformé la Bande de Gaza en un camp à ciel ouvert, où les entrés et les sorties ne sont dues qu’au bon vouloir des autorités israéliennes.

AvatarM B…..Les Palestiniens sont chez eux, ils ne nous demandent pas de faire le ménage en France entre UMP, NC, MODEM, PS, PC, NPA etc .. De quel droit on leur demanderait de choisir entre HAMAS et FATAH ?? L’Egypte, dirigé par un dictateur (un bon puisque pro-occidental) suit gentiment les décisions d’Israel. Je vous fiche mon billet que dés sa disparition (il est trés vieux), si l’Egypte passe aux mains des Fréres Musulmans (si les élections ne sot pas truquées par le fils MOuBARAK), la frontiére de GAZA sera grande ouverte !! Quant à ppeler à la destruction d’Israel, elle est inéluctable, écrite dés le jour ou l’ONU a crée cette entité sur une terre qui avait déjà ses propres habitants. Israel est la derniére colonie du monde occidental, crée par sentiment de cupabilité aprés la 2eme guerre mondiale.

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** Accord sur le désarmement nucléaire : 

Israël seule contre tous !

C’est incontestablement une petite révolution dans les relations internationales qui voit l’Etat hébreu céder un « droit » quasi officiel à l’impunité.
Une fois n’est pas coutume, Israël se retrouve seul contre la communauté internationale. Il aura vainement tenté de braquer les projecteurs sur l’Iran en doutant de l’accord tripartite pour mieux cacher son propre programme nucléaire. Cette fois, le subterfuge de l’épouvantail iranien n’a pas trop convaincu ? Pour cause, l’accord sur le désarmement nucléaire conclu à New York à l’issue de la conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), ouvre grandes les portes des arsenaux nucléaires israéliens aux inspecteurs de l’AIEA. C’est une première dans un monde où le respect du droit international et des résolutions onusiennes ne s’appliquent pas – du moins jusque-là –, à Israël.

Ses puissants lobbys et son noyautage de toutes les instances internationales ont toujours évité à l’Etat hébreu de subir la force de la loi au grand dam d’une légalité internationale décidément modulable en fonction du « client ». Mais les États-Unis, par le truchement d’Obama, ont, peut-être sans le vouloir, mis leur allié dans une position très inconfortable de devoir montrer toutes ses installations nucléaires sous contrôle international. C’est, incontestablement, une petite révolution dans les relations internationales qui voit l’Etat hébreu céder un « droit » quasi officiel à l’impunité. Il est en effet le seul pays dans cette poudrière du Proche- Orient à disposer de près de 300 ogives nucléaires, faisant de lui une puissance nucléaire non déclarée au nez et à la barbe du Conseil de sécurité. Or, le programme iranien, pourtant civil jusqu’ à preuve du contraire, déclenche les passions et les haines et fait se réunir les Cinq depuis des années pour prononcer des sanctions.

Il faut sauver le soldat…

Le comble est que, assez souvent, les Etats-Unis, la France, la Royaume-Uni sont « allumés » par les dirigeants israéliens contre l’Iran. Le fait est que Washington et Paris, notamment, font de la sécurité d’Israël un enjeu de sécurité nationale ! Ce dont profite allégrement Tel Aviv qui se permet même de défier, voire parfois humilier, les responsables des deux pays dont ils refusent de suivre les consignes. L’exemple le plus frappant aura été l’annonce par Israël de la poursuite de la colonisation alors même que le vice- président américain, Joe Biden, était encore à Tel Aviv pour négocier la reprise des négociations de paix avec comme condition le gel de la colonisation ! 

C’est dire que cet accord sur la dénucléarisation s’apparente à une atomisation de la sainte alliance entre Israël et ses soutiens occidentaux. L’Iran n’a d’ailleurs pas raté l’occasion de saluer hier un « pas en avant vers la création d’un monde sans armes nucléaires ». Bien qu’ils aient introduits une réserve sur la « position des signataires sur Israël », les Etats-Unis se sont félicité de l’accord sur le désarmement (…) pour renforcer le régime de non-prolifération globale. Mais la réserve de Washington sur Israël parait déplacée, voire inacceptable pour la communauté internationale.

Soustraire l’Etat hébreu à une épreuve -inspection- exigée par une institution onusienne au nom de laquelle on veut crédibiliser l’acharnement sur l’Iran, est une pilule difficile à faire passer. Cela donnerait à coup sûr du grain à moudre à Téhéran de réclamer des sanctions contre tous y compris Israël. Il serait alors pour le moins malaisé pour Washington, Paris, Londres et Berlin, de vouloir sauver le « soldat Israël » en lui assurant à lui seul, le droit à l’atome. Ironie du sort, le piège du programme nucléaire iranien risque de se refermer sur… Israël. (El Watan-30.05.2010.)

***CONFÉRENCE DE SUIVI DE L’ONU SUR LE TNP
Accord sur un Moyen-Orient dénucléarisé


 

La conférence a adopté par consensus une déclaration de 28 pages qui prévoit quatre plans d’action sur chacun des trois piliers du Traité.

La conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) est parvenue vendredi soir à un accord, le premier depuis 10 ans, portant, notamment sur le désarmement et sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Proche-Orient. La conférence a adopté par consensus une déclaration de 28 pages qui prévoit quatre plans d’action sur chacun des trois piliers du Traité -désarmement, vérification des programmes nucléaires nationaux pour assurer qu’ils sont pacifiques et usage pacifique de l’énergie atomique – ainsi que sur le Proche-Orient dénucléarisé. Sur ce dernier point, le document prévoit l’organisation en 2012 d’une conférence internationale, «à laquelle tous les Etats de la région sont censés participer et devant mener à l’établissement» d’une telle zone, ce qui implique la présence d’Israël et de l’Iran. La sous-secrétaire d’Etat américaine chargée du contrôle des armements et de la sécurité internationale, Ellen Tauscher, a promis que les Etats-Unis oeuvreraient au succès de cette conférence. «Nous nous attacherons, avec les pays de la région, à créer les conditions d’une conférence couronnée de succès», a-t-elle dit. Mais elle a ajouté un bémol: «Nous notons toutefois que notre capacité à y parvenir est sérieusement amoindrie du fait que le document final singularise Israël dans sa section consacrée au Proche-Orient, ce que les Etats-Unis regrettent profondément.» Le document affirme qu’il importe qu’Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l’Aiea (Agence internationale de l’énergie atomique). En revanche l’Iran n’est pas mentionné nommément, alors que les Occidentaux souhaitaient qu’il soit montré du doigt pour être en violation de résolutions de l’ONU exigeant qu’il suspende ses activités nucléaires sensibles et prouve le caractère civil de son programme nucléaire. L’Egypte et l’Iran avaient mené campagne pour qu’Israël soit spécifiquement invité à rejoindre le TNP, ce qui signifierait que l’Etat hébreu renonce à son arsenal nucléaire, et pour qu’il accepte la création d’une zone sans armes nucléaires au Proche-Orient. Israël, qui n’était pas présent à la conférence, le TNP ne s’est pas exprimé. Un responsable américain a émis des doutes sur les chances que la conférence sur le Proche-Orient dénucléarisé voie le jour. «Je ne sais pas si la conférence aura jamais lieu», a déclaré Gary Samore, conseiller à la Maison-Blanche sur la non-prolifération, dans une conférence téléphonique depuis Washington. Les Etats-Unis, qui ont accepté de co-parrainer cette conférence, ne veulent pas qu’elle échoue, mais ne parraineront l’événement que «si les conditions sont réunies», a précisé M.Samore. Selon lui, le vice-président américain Joe Biden et le conseiller pour les affaires de sécurité nationale, le général Jim Jones, avaient dit aux ambassadeurs arabes à Washington que s’ils insistaient pour mentionner nommément Israël dans la déclaration du TNP, cela rendrait beaucoup plus difficile pour Israël de venir à cette conférence. M.Samore a également émis des doutes sur la participation de l’Iran car le fait qu’il ait ignoré les injonctions de l’ONU concernant son programme nucléaire figurerait à l’ordre du jour. Israël, qui s’oppose à la création d’une zone sans armes nucléaires au Proche-Orient tant que la paix n’y règne pas, n’a jamais reconnu posséder l’arme atomique. Les Etats non nucléaires l’accusent d’échapper injustement aux mécanismes de vérification prévus par le TNP en n’en étant pas signataire.
L’ambassadeur d’Egypte à l’ONU, Maged Abdelaziz, a salué la conférence TNP pour «avoir enclenché un processus concret de mise en oeuvre de la résolution de 1995 sur le Proche-Orient». La conférence TNP de 1995 avait pour la première fois appelé à la création d’une telle zone. Entré en vigueur en 1970, le TNP a servi de directive mondiale pour limiter la prolifération des armes nucléaires. Reflétant l’atmosphère générale, un diplomate européen s’est félicité du succès de la conférence, estimant qu’après 10 ans d’impasse, le TNP se trouvait «revigoré». Les puissances nucléaires et les autres s’étaient opposées sur la question d’une date butoir pour le désarmement. Aux termes du compromis trouvé, aucune date n’est fixée mais les puissances nucléaires s’engagent à avancer «rapidement» vers le désarmement.(L’Expression-30.05.2010.)

***Le Proche-Orient zone dénucléarisée?


La conférence de suivi du TNP organisée à l’ONU du 2 au 28 mai est parvenue à un «consensus» sur le désarmement et particulièrement sur le Proche-Orient «zone dénucléarisée». Cet accord a certes été salué, comme il se devait, par les grandes puissances, mais sans doute qu’il faudra encore attendre la vérité sur le terrain du désarmement des grandes puissances. Si celles-ci se sont certes félicitées à l’idée de zones dénucléarisées, il reste cependant à vérifier qu’elles en seront assurément partie prenante. Cela se discute. Et les calculs d’épicier entre Américains et Russes quant à la réduction de leur arsenal nucléaire en dit long sur leur propension à inciter les autres au désarmement tout en faisant de leur propre engagement à désarmer une affaire de sécurité nationale. Le fait est que la conférence de suivi du TNP a achevé ses travaux vendredi soir par l’adoption d’une déclaration qui prévoit un plan d’action articulé sur quatre volets: le désarmement, la vérification des programmes nucléaires nationaux (afin de s’assurer qu’ils sont pacifiques), l’usage pacifique de l’énergie atomique et enfin la «dénucléarisation» du Proche-Orient. Sur ce dernier point, le document prévoit l’organisation en 2012 d’une conférence internationale, «à laquelle tous les Etats de la région (y compris donc Israël et l’Iran) devraient y participer». La dénucléarisation du Moyen-Orient, à l’ordre du jour depuis 1995, n’a pu avancer du fait de l’opposition d’Israël à ce projet, contestant sa faisabilité…avant le retour de la paix dans la région proche-orientale. Or, c’est l’occupation des territoires palestiniens par l’Etat hébreu qui fait obstacle à l’avènement de la paix au Proche-Orient. On peut ainsi estimer qu’Israël a entraîné le monde dans un cercle vicieux et sans issue. La paix et la dénucléarisation du Proche-Orient dépendent en fait du bon vouloir d’Israël. Or, Israël semble estimer que la paix est contradictoire avec sa propre survie. D’où les obstacles accumulés ces dernières années par l’Etat hébreu sur le chemin de la paix au Proche-Orient. Maintenant le désarmement nucléaire est un tout et ne peut concerner, comme semble le croire bizarrement l’Occident, que certains pays ciblés, selon on ne sait quels critères, quand celui qui ne respecte aucune des règles liées à l’énergie atomique n’inquiète pas outre mesure et est exonéré du devoir de désarmer. Nous avons cité Israël, sur lequel, curieusement, la «communauté internationale» fait l’impasse dès qu’il est question du nucléaire. Il fallait attendre 2010, pour que l’ONU pointe, enfin, du doigt l’Etat hébreu, le seul aujourd’hui à échapper aux inspections de l’Aiea, le seul à ne pas adhérer au TNP, le seul aussi à n’avoir jamais été sommé de justifier des attributs de son programme nucléaire. Ainsi, pour les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, il semble normal de singulariser un pays comme l’Iran – accusé de vouloir se doter de l’arme nucléaire – mais estiment regrettable d’exiger d’Israël – le seul Etat du monde, il est important de le souligner, qui prône l’ambiguïté sur sa politique nucléaire – la transparence sur son programme atomique. Certes, il est parfaitement justifié que la communauté internationale exige de ses membres de donner des précisions sur leur programme nucléaire comme de dire si celui-ci est conforme aux normes édictées par l’agence de sûreté nucléaire de l’ONU (Aiea). Et cela devait être valable aussi pour Israël. Cela ne semble pourtant pas être le cas, au regard de la réaction de M.Obama en désaccord «profond» avec la décision de la conférence qui exige l’adhésion d’Israël au TNP. A son tour, Israël fustige l’Inde ou le Pakistan, alors que ces pays ont rendu public leur programme nucléaire militaire. Ce n’est toujours pas le cas de l’Etat hébreu qui se veut hors normes et absous du devoir de respecter le droit international. (L’Expression-30.05.2010.)

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**Erdogan aux côtés de Lula da Silva : « Les puissances nucléaires doivent éliminer leurs arsenaux »

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, hier, que les puissances nucléaires « devraient éliminer les armes atomiques » présentes sur leurs propres territoires pour « être convaincantes », au IIIe Forum des civilisations à Rio.Aux côtés du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le dirigeant turc faisait allusion à l’accord brésilo-turco-iranien signé le 17 mai à Téhéran pour un échange de combustible nucléaire reçu froidement par les grandes puissances. « Quand nous entendons parler d’empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires, cela vient de ceux qui possèdent des armes nucléaires ! », a lancé M. Erdogan au milieu des applaudissements du public. « Ceux qui parlent sont ceux qui devraient éliminer les armes nucléaires dans leurs propres pays (…). C’est la seule façon d’être convaincants », a-t-il souligné. « Nous n’aurons pas de paix mondiale avec la prolifération des armes nucléaires », a ajouté le Premier ministre turc.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a plaidé pour « une solution négociée » concernant la question du nucléaire iranien, alors que des pays occidentaux cherchent à imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran. Le président brésilien a tenu ces propos à l’ouverture du IIIe Forum mondial des civilisations qui se tient à Rio de Janeiro, avec la présence notamment du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon. M. Lula a souligné à cette occasion que son pays « s’était rendu en Iran en quête d’une solution négociée » à la crise nucléaire avec Téhéran.

L’Iran avait conclu récemment un accord avec le Brésil et la Turquie portant sur l’échange du combustible nucléaire. L’accord prévoit l’échange en Turquie d’uranium faiblement enrichi (3,5%) iranien contre du combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche à Téhéran. Le président Lula, en compagnie du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait dénoncé les détracteurs de l’accord tripartite sur le nucléaire iranien, estimant que seuls les pays possédant l’arme atomique s’opposent à ce compromis. Des pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, cherchent à imposer de nouvelles sanctions à l’Iran, en l’accusant de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous le couvert d’un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément catégoriquement. (El Watan-29.05.2010.)

*****La bombe d’Israël inquiète les consciences du monde

Les déclarations de Olmert et de Gates vont « entraîner le Moyen-Orient dans une course au nucléaire, avec toutes ses dangereuses conséquences pour la région et pour le monde ».
Enquêtez maintenant sur les capacités nucléaires israéliennes » est le titre d’une pétition internationale lancée sur internet par le Centre alternatif d’information (www.alt-info.org), une organisation palestino-israélienne basée à Jérusalem. Adressée au directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la pétition réclame une enquête immédiate et complète sur les capacités nucléaires de l’Etat hébreu suite aux déclarations du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et du secrétaire à la Défense américain, Robert Gates. Déclarations qui avaient laissé entendre qu’Israël possédait l’arme nucléaire. Les signataires du monde entier ainsi que d’Israël, où le débat est lancé sur la question, se disent « très préoccupés par la possibilité qu’Israël, pays qui refuse de signer le Traité de non-prolifération (TNP), puisse posséder les capacités de développer et d’exporter des armes et des technologies nucléaires ». Une inquiétude d’autant plus légitime, peut-on lire dans cet appel, que les déclarations de Olmert et de Gates vont « entraîner le Moyen-Orient dans une course au nucléaire, avec toutes ses dangereuses conséquences pour la région et pour le monde ». Parmi les signataires, un grand nombre fait partie de la société civile arabe et israélienne qui dénoncent la « politique de deux poids, deux mesures ». On peut citer le Comité israélien pour un Moyen-Orient libéré des armes atomiques, biologiques et chimiques basé à Tel-Aviv, qui réclame notamment le démantèlement de la centrale nucléaire de Dimona. Israël dispose d’une autre centrale nucléaire à Nahal Sorek, au sud de Tel-Aviv. L’Etat hébreu n’a jamais reconnu disposer d’un arsenal nucléaire, mais des experts étrangers affirment qu’avec son réacteur de Dimona, il s’est doté de 200 ogives nucléaires susceptibles d’être adaptées sur des missiles à moyenne et longue portées. Il s’agit d’un grand tabou en Israël : on se rappelle du technicien atomiste israélien Mordechaï Vanunu, qui a passé dix-huit ans en prison pour avoir révélé en 1986, dans les colonnes du Sunday Times britannique, la possession de bombes atomiques par l’Etat hébreu. Vanunu est resté assigné à résidence et est étroitement surveillé dans le monastère anglican de saint Georges, à Jérusalem, où il a élu domicile depuis sa libération. Ainsi, les informations sur les capacités nucléaires militaires israéliennes sont entourées d’un épais brouillard. On saura que dans un accord secret passé en 1956 entre Guy Mollet et Ben Gourion, la France s’engageait à collaborer avec Israël dans le domaine de la technologie nucléaire en même temps que l’Etat hébreu prévoyait de participer à l’opération militaire contre l’Egypte qui venait de nationaliser le canal de Suez. Dès 1966, Israël aurait disposé de ses premières ogives, avant de procéder en 1979 à des essais dans l’océan Indien en coopération avec l’Afrique du Sud de l’Apartheid. Pourtant, aux termes d’une entente avec les Etats-Unis datant de 1969, Israël s’est engagé à s’abstenir de toute déclaration sur son potentiel nucléaire et à ne pas procéder à des essais nucléaires. En vertu de cette entente, Washington s’abstient en échange d’exercer des pressions pour qu’Israël adhère au TNP, ce qui contraindrait l’Etat hébreu à soumettre ses installations nucléaires à des contrôles internationaux. Selon Pierre Razoux, historien français et spécialiste des conflits, qui vient de publier Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne, Israël disposerait d’un arsenal de 200 têtes nucléaires, dont certaines sont embarquées à bord de la nouvelle génération de sous-marins équipant la marine israélienne. (El Watan)


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5 réponses à “La flottille de la “Liberté” en route vers Ghaza”

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