FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ACTUELLE
28062010
**Les matchs d’aujourd’hui
*Pays-Bas 2 -Slovaquie 1- 15h00 à Durban
*Brésil 3 -Chili 1 - 19h30 à Johannesburg
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*Voici le programme des 8es de finale de la Coupe du Monde 2010.
Uruguay.2-Corée du Sud.1 (samedi 26, 15h00 à Port Elizabeth)
USA.1-Ghana.2 (samedi 26, 19h30 à Rustenburg)
Allemagne.4-Angleterre.1 (dimanche 27, 15h00 à Bloemfontein)
Argentine.3-Mexique.1 (dimanche 27, 19h30 à Johannesburg)
Pays-Bas.2-Slovaquie.1 (lundi 28, 15h00 à Durban)
Brésil.3 -Chili.1 (lundi 28, 19h30 à Johannesburg)
Paraguay-Japon (mardi 29, 15h00 à Pretoria)
Espagne-Portugal (mardi 29, 19h30 au Cap)
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**déjà qualifiées aux quarts de finales:
Uruguay-Ghana …Allemagne-Argentine….
Pays-Bas -Brésil
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*En dominant logiquement la Slovaquie ce lundi (2-1), les Pays-Bas se qualifient pour les quarts de finale de la Coupe du Monde 2010 où ils pourraient croiser le Brésil…
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*5e ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ACTUELLE
Un programme 100% algérien avec Faudel en ouverture
Une pléiade d’artistes animera les soirées musicales d’été de la ville de Bordj Bou-Arréridj. Le public découvrira de nouveaux talents de la chanson algérienne.
La ville de Bordj Bou-Arréridj se prépare à accueillir cette nouvelle édition du Festival national de la musique actuelle, qui aura lieu du 1er au 6 juillet, au stade Bouzidi de BBA. Contacté, le commissaire dudit festival, Nazih Benramdane, a déclaré d’emblée que cette cinquième édition est très particulière. “La particularité de la 5e édition du Festival national de la musique réside dans la date. Cette année, la date a été fixée pour le mois de juillet, contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient au mois d’août.” La raison de ce changement est toute simple : le mois sacré du Ramadhan. Toujours au sujet des particularités de l’édition 2010, notre interlocuteur a ajouté que “pour la première fois, deux prix seront décernés aux journalistes pour la meilleure couverture médiatique. Un prix pour la presse arabophone et un autre pour la presse francophone”.
Et d’ajouter que la 5e édition du Festival national de la musique coïncide aussi avec la date du 5 Juillet : une double fête. Celle de l’Indépendance et celle de la Jeunesse.
À cet effet, une soirée non-stop aura lieu du 4 au 5 juillet. Concernant le volet programmation, il nous a été indiqué qu’une pléiade d’artistes algériens animera les soirées musicales de la ville de Bordj Bou-Arréridj. “Cent vingt artistes entre musiciens et chanteurs participeront à ce festival”, a affirmé Nazih Benramdane. Parmi les vedettes de la chanson algérienne, le public pourra setrémousser sur des chansons de Faudel, Rim K., Cheb Redouane, Cheb Khalas, Cheb Akil, Djamel Laroussi et autres Réda City 16 et Hakim Salhi. Il découvrira aussi d’autres talents, des groupes venus de différentes régions du pays : Relizane, Oran, Oum El-Bouaghi, Annaba, Skikda, Ouargla, Khenchela, Alger, Bordj Bou-Arréridj, comme Joé Batoury, Good Noise, WTB, Azou Hood Killer, Groupe Milano Torino, Dadou phénomène, Kamel Chenane, Cheba Sihem, Cheba Sonia, Sid Ali Dziri, Groupe Malaka et Groupe MG Black. Toujours selon notre interlocuteur, les soirées se passeront comme suit : les stars sont programmées en deuxième partie, alors que la première verra l’évolution de groupes amateurs ou professionnels, venus d’un peu partout de l’Algérie. Différents styles seront présents dans cette édition. Quant à la soirée d’ouverture prévue le 1er juillet prochain, c’est Faudel qui mettra le feu, en mettant l’ambiance au stade Bouzidi de la ville de BBA, avec ses succès tels que Tellement je t’aime, Beïda ou Je veux vivre. Cette soirée verra aussi la participation exceptionnelle de Wassim Ben Slimane, un jeune “free styler” algérien vivant en France (il a participé sous la bannière Algérie à la Coupe du monde du free styler en Afrique du Sud, il y a trois mois de cela).
Pour le plus grand bonheur du public et surtout les férus de la balle ronde, Le jeune Wassim exécutera un show avec le ballon. Outre cette date, il se produira aussi les 4 et 6 (clôture) juillet. Pour rester dans le bain de la Coupe du monde, le commissariat a prévu trois écrans géants, permettant aux public de suivre les matches des quarts de finale. Pour rappel, le billet d’entrée a été fixé à 200 DA et la vente se fera au niveau de la salle Bachir-El-Ibrahimi. Les soirées débuteront à 22 heures. (Liberté-28.06.2010.)
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*MARIAGE COLLECTIF À BÉJAÏA
Ils sont jeunes, beaux et surtout heureux d’avoir enfin l’occasion de s’engager pour la vie. Nadia, Youcef, Khalil et Amira…se sont mariés ….avec d’autres couples, 22 en tout…ils viennent de convoler en justes noces à la faveur d’une fête de mariage collectif organisée dans la soirée du 26 juin par l’association nationale Ihsane, au complexe touristique El-Djorf Eddahabi, sis au centre-ville de Melbou, l’une des attrayantes stations balnéaires du littoral et de la wilaya de Béjaïa. La cérémonie nuptiale à laquelle ont pris part de nombreux invités a été rehaussée par la présence des ambassadeurs du Mexique et de la Suisse, M. Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, Me Ali Haroun, ancien membre du HCE (Haut comité d’État), DG d’Air France en Algérie.
C’est autour d’un couscous royal offert par la DJS et l’APC de Béjaïa, que les convives ont été accueillis au restaurant du complexe hôtelier El-Djorf Eddahabi. Après avoir savouré ce délicieux plat traditionnel bien garni, l’assistance sera conviée à une soirée musicale animée en plein air par des artistes locaux, dont le célèbre chanteur bougiote, Abdelkader Bouhi, qui subjuguera son auditoire avec sa voix mélodieuse. Vers 23h, la fameuse pièce montée fera son apparition, avant que les nouveaux mariés défilent sur scène. Les jeunes époux sont vêtus de brillants costumes noirs, offerts par l’usine Alcost de Béjaïa, alors que leurs conjoints étaient en robes kabyles confectionnées par un couturier algérois spécialisé dans les habits traditionnels berbères. C’était un moment fort pour tout le monde.
La présidente de l’association Ihsane, Mme Chikhi Souad, convie alors les invités de marque à couper cette grande pâtisserie décorative préparée pour la circonstance. Lors de leurs brèves allocutions, les différents intervenants, que ce soient les deux diplomates présents, le patron de Cevital, Me Ali Haroun, ou les autres invités, ont été unanimes à exprimer leur joie et satisfaction de voir une telle action humanitaire réussir. “Nous sommes heureux d’avoir partagé cette joie collective”, ont-ils déclaré. à noter que cette louable initiative a été concrétisée grâce au concours de certains sponsors connus pour l’esprit de solidarité, tels que Cevital, Hamoud-Boualem, Alcost de Béjaïa, Vitajus, RG9, la DJS et l’APC de Béjaïa
Le mariage de ces couples n’aurait jamais pu avoir lieu sans l’apport de l’association SOS 3éme âge en détresse Ihcène et la municipalité de Béjaïa qui se sont associées pour initier l’événement. Un événement qui restera toujours gravé dans les mémoires, tant il y avait de l’émotion et de la joie.
Dans une organisation parfaite, à laquelle veillaient sans répit Mme Chikhi Souad, présidente de l’association Ihcène, et Hamid Marouani, président du comité des fêtes de la ville de Béjaïa, la cérémonie de mariage a été marquée par la présence de représentants des ambassades de la Suisse et du Mexique, des sponsors et de nombreuses familles de la région.
Le tout dans une ambiance de fête animée par l’orchestre Tialalia et deux vedettes de la chanson kabyle, en l’occurrence Abdekader Bouhi et Yacine Zouaoui. Sur la grande ésplanade du complexe touristique Djorf Edhahabi de Melbou, 22 couples ont convolé en justes noces ce samedi soir. Habillés par Alcost, un couturier de la région, les époux étaient beaux dans leurs costumes lorsqu’ils entamèrent leur défilé. Certains n’ont pu retenir leurs larmes. Venus de Ouargla, Sétif, Béjaïa et Alger….ces hommes et femmes se sont unis pour la vie, dans une cérémonie qui n’a rien à envier aux autres. Leurs familles et amis étaient là pour la circonstance. Si l’association Ihcène s’est occupée à définir la liste des couples et des sponsors, la commune de Béjaïa, quant à elle, a brillé par la prise en charge de la logistique, entendre par là le transport, la restauration et l’animation.
Le moment fort arriva enfin. En file indienne, les mariées se présentèrent les premières pour s’installer sur un côté de la scène. Puis arrivèrent à leur tour les mariés pour leur faire face. La cérémonie a été marquée par la remise de cadeaux. Outre les habits de circonstance, les couples ont eu droit à un réfrigérateur, un téléviseur et bien d’autres cadeaux.
Autant de gestes qui s’ajoutent à la forte présence des invités pour rendre ce moment inoubliable aux heureux époux. Il faut reconnaître que les bienfaiteurs de la région de Béjaïa qui ont été sensibilisés, ont répondu présent afin d’aider les personnes qui sont dans le besoin.
Une manière d’affirmer que le mariage n’est pas seulement réservé aux plus nantis.
Ainsi va la solidarité qui a toujours caractérisé notre pays. Félicitations à ces couples et remerciements aux bienfaiteurs et aux responsables du bureau de l’association Ihcène et à l’APC de Béjaïa. (Source:Liberté et L’Expression-28.06.2010.)
*****Les Algériens se marient de plus en plus tard
Nos jeunes repoussent de plus en plus l’âge du mariage. Ces derniers se marient au-delà des 33 ans.
Un phénomène qui puise son origine dans les nombreux problèmes socio-économiques.
Le mariage se fait de plus en plus tard pour les Algériens. Selon les statistiques les plus récentes, ils sont près de huit millions à être encore célibataires. Le dernier rapport publié par l’ONS (Office national des statistiques), révèle qu’en 2008 l’âge moyen au premier mariage en Algérie était de 33 ans pour l’homme et 29 ans pour la femme, alors qu’il était de 31 ans pour les hommes et 27 ans pour les femmes, en 1998.
Crise financière, crise du logement, envie de faire une carrière ou envie d’évasion, ou encore refus d’assumer une nouvelle responsabilité, ont concouru à une situation matrimoniale assez inédite en Algérie. De ce fait, les raisons qui poussent les Algériens à repousser de plus en plus l’âge de leur mariage sont diverses et variées. Un phénomène qui prend de l’ampleur et qui commence à s’installer, ce qui ne manque pas d’inquiéter. Des sociologues, spécialistes de la question, évoquent même une «épidémie» de célibat.
S’agissant du pourquoi de cette situation, ces mêmes spécialistes avancent plusieurs hypothèses, notamment celles liées à des problèmes socioéconomiques.
La première étant liée à la définition même du «mariage». En effet, que veut dire «mariage» pour les jeunes d’aujourd’hui? L’image, qui se profile dans les esprits de ces derniers, loin des clichés de l’amour et de la famille, c’est d’abord la fête nuptiale.
Aujourd’hui, la célébration du mariage est perçue comme synonyme de «ruine» au regard du prix, de plus en plus exorbitant, à débourser pour sceller une union. Les traditions algériennes en la matière ont beaucoup évolué depuis l’époque de nos parents, grands-parents et aïeux. Petit à petit, le cortège nuptial avec à sa tête la Mercedes rétro ou encore la petite Jetta a laissé place à la Touareg ou le Hammer et la Limousine (loués au prix fort).
La traditionnelle «m’hiba» constituée de savonnettes, de parfums ou encore quelques habits, don de la belle-famille à la nouvelle mariée, s’est muée en un véritable pont d’or. Un trésor qui doit être réuni par le marié qui s’endette, parfois pour de nombreuses années, au mépris de la situation financière de la nouvelle famille et de sa stabilité. Cela, sans parler du «sdaq». Celui-ci est soumis annuellement à un mouvement inflationniste.
Un étalage d’opulence économique de façade, jeté sans retenue à la face des sans-emploi et des sans-logis. «Comment voulez-vous qu’un simple fonctionnaire puisse réunir tout cela sans l’aide de ses proches? (…) Il me faudra des mois, voire une année d’économie pour pouvoir acheter, ne serait-ce que la chambre à coucher», a expliqué Habib, un boulanger proche de la quarantaine. Mais avant d’arriver à la literie et la penderie, les futurs candidats au mariage sont généralement confrontés à un problème de taille, celui du gîte.
La crise du logement est un des facteurs primordiaux faisant obstacle au mariage dans notre société. D’autant que peu de parents acceptent aujourd’hui que leur fille s’installe chez sa belle-famille, exigeant un logement indépendant.
Mohamed, chirurgien-dentiste dans un hôpital du Centre a déclaré à ce sujet: «Je suis issu d’une famille de neuf personnes, nous vivons dans un petit appartement avec deux de mes frères mariés (…) Je ne peux pas songer au mariage pour l’instant.»
Il y a un autre facteur qui retarde l’âge du mariage chez les Algériens: l’amélioration du niveau d’instruction des femmes. Celles-ci sont plus nombreuses à faire des études supérieures qu’elles font même passer avant leur vie sentimentale. Ces jeunes filles instruites attendent aussi le «bon parti» avant de se faire passer la bague au doigt, un parti qui soit du même «niveau qu’elles».
Pour Marya, enseignante à l’université d’Alger et future docteur d’Etat, «les études sont la clé de la réussite professionnelle et personnelle (….) Je veux assurer mon avenir même si cela nécessite de rester célibataire quelques années encore». Certains sociologues ayant mené des enquêtes sur le sujet, expliquent le recul de l’âge du mariage en Algérie par «une transition démographique rapide avec le prolongement des études, l’élévation du niveau d’instruction chez les femmes qui font souvent le choix du célibat».
Une situation qui aurait fait jaser, il y a dix ou vingt ans. En effet, une jeune fille trentenaire était considérée comme vieille fille, vouée au «célibat à perpétuité». Aujourd’hui, cette dernière représente le symbole de la réussite professionnelle précédant l’engagement dans une vie conjugale.
Toutefois, le cap des 40 ans reste une limite à ne pas franchir, au risque de rester célibataire à vie. D’autant qu’il y a le risque, qu’à terme, se posera la question du renouvellement de la population qui, sans qu’on s’en rende compte, s’infléchit vers un certain vieillissement. Le temps où l’on se glorifiait du taux élevé de jeunes du pays semble bel et bien révolu. (L’Expression-28.06.2010.)
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*Lire aussi: Deuxième producteur mondial de dattes : L’Algérie ambitionne d’exporter plus de 50 000 tonnes
cliquer ici…La datte algérienne, un label détourné
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**Combien gagnent les consultants télés durant ce Mondial?
*entre 3.000 et 5.000 dollars par émission
«L’argent ça rentre et ça sort mais quand ça rentre ça va» Smaïn
On parle beaucoup des droits télés, mais on oublie parfois de parler des salaires et des cachets des consul-tants télés qui sont tout aussi exorbitants que ceux des journalistes chargés de couvrir l’événement. C’est Al Jazeera Sport qui a le plus grand nombre de consultants étrangers sur ses plateaux. Une vingtaine environ, toutes nationalités confondues et surtout pour la plupart, des anciennes gloires du football mondial, à l’image de l’Italien Alessando Altobelli, l’Anglais Gary Lineker, l’ancienne gloire du football danois, Michael Laudrup ou encore le géni portugais, Paolo Futre ou du baroudeur nigérian, Amoneke ou de l’élégant tunisien Tarek Diab, mais aussi des techniciens de renom comme le Français Arsène Wenger, l’Italien Arrigo Sachi ou encore l’Espagnol José Luis Aragonés. Al Jazeera Sport qui a installé son studio sur une tour en Afrique du Sud a profité de leur présence dans ce Mondial invité par la Fifa, pour s’adjuger leurs services. Ses consultants internationaux sont payés entre 3 et 5000 dollars par émission. Les plus chanceux sont ceux dont le pays est toujours en lice dans la Coupe du Monde. Car les analystes sont invités selon leur connaissance des équipes en compétition. Il faut dire aussi qu’il y a certains analystes qui sont payés à l’année comme Benchikha ou encore Tarek Diab. Un concept qu’adoptent aussi les télévisions françaises. Car en France les joueurs du Mondial ont une seconde vie commerciale. Les champions du monde de 98 toucheraient entre 280.000 et 500.000 euros par an. Parmi les mieux payés bien sûr, Zinedine Zidane avec 500.000 euros par an, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu avec 320.000 euros. Les techniciens ne sont pas mal lotis aussi puisqu’ils toucheraient entre 170.000 et 200.000 euros par an. Notamment Guy Roux, Arsène Wenger ou encore Aimé Jacquet qui ont signé chez Canal+. Ces consultants ne se contentent pas seulement de cachets, les billets d’avion et les nuits dans des hôtels cinq étoiles font partie de leurs revendications salariales imposées par le star system. Un star system auquel ont voulu coller certaines petites chaînes de télévision comme Nessma TV ou Med1 Sat. La télévision marocaine Med1 Sat s’est contentée d’un seul technicien étranger, l’Algérien Mahieddine Khalef, du fait qu’il habite Tanger, alors que Nessma TV a voulu jouer grand en invitant des joueurs algériens issus de la génération des équipes de 82 et 86. Mais Nessma TV en difficulté financière compte sur les sponsors pour payer ses consultants pour des cachets qui varient entre 5000 et 1000 euros. A l’Entv, où le service public est toujours de rigueur, la mentalité de marketing commence à s’installer et on finit par accepter de payer les consultants pour leur savoir-faire footballistique, alors que dans le passé les invités venaient gratuitement. Enfin, pour ce qui concerne le salaire des journalistes durant ce Mondial, ils sont payés entre 80.000 et 100.000 euros par an en France, alors que le salaire du chroniqueur et journaliste Pierre Ménès a atteint 250.000 euros par an sur Canal+. Quant à Al Jazeera Sport, les salaires des journalistes varient entre 4 et 15.000 dollars en plus des autres avantages, comme le logement, les frais de transport et les billets d’avion. (L’Expression-28.06.2010.)
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*Les Anglais humiliés
Même les plus pessimistes des supporters anglais ne s’attendaient pas à ce sort cruel.
L’Allemagne, très impressionnante, s’est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial-2010, en écrasant l’Angleterre 4 à 1 en 8e de finale, hier au Free State Stadium de Bloemfontein. Par cette performance, la Mannschaft atteint pour la huitième fois d’affilée les quarts de finale d’un Mondial (et pour la 15e fois en 17 participations). Plaisir suprême: pour la troisième fois dans un match à élimination directe, elle barre la route d’un Mondial à un adversaire historique, comme en quart de finale du Mondial 1970 et en demi-finale de celui de 1990. Les Anglais, sortis de leur groupe au forceps, ratent pour la troisième fois d’affilée la qualification pour les quarts de finale d’une Coupe du Monde. Et échouent dans leur objectif de décrocher une deuxième Coupe du Monde après celle de 1966, remportée contre…l’Allemagne. La première période fut incontestablement la plus belle depuis le début du Mondial. Les Allemands ouvraient le score par Klose, qui devançait la sortie hésitante de James (20). Le buteur de la Mannschaft a inscrit là son deuxième but du tournoi, son 12e en trois Mondiaux. Désunie et dépassée par les mouvements offensifs de l’Allemagne, l’Angleterre cédait une deuxième fois, après que Podolski marquait dans un angle fermé (32), après un jeu en triangle somptueux. KO debout, les Trois Lions réduisaient pourtant la marque par Upson, de la tête à la réception d’un corner (37). Dans la foulée, Lampard réussissait un lob qui franchissait la ligne après avoir heurté la transversale, mais l’arbitre ne validait pas l’égalisation. Au retour des vestiaires, Lampard touchait encore la barre (52) d’un coup franc des 30 mètres! Mais la Nationalmannschaft tuait le match sur deux contre-attaques conclues par un doublé de Muller (67, 70). Samedi au Cap (15h00), l’Allemagne tentera d’atteindre pour la 12e fois de son histoire les demi-finales d’un Mondial, contre l’Argentine ou le Mexique qui s’affrontent en 8e de finale en soirée au Soccer City de Johannesburg (19h30). (L’Expression-28.06.2010.)
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Les Ghanéens pour la première fois en quarts de finale
Le Ghana, dernier représentant de l’Afrique au Mondial 2010, a répondu à l’attente de tout un continent en battant les États-Unis (2-1 a.p.) pour se qualifier pour les quarts de finale, samedi à Rustenburg. L’Afrique n’a pas tout perdu… Grâce à un but d’Asamoah Gyan au début de la prolongation (93’), les Black Stars défendront les couleurs du continent à la première Coupe du monde qui y est organisée.
Le Ghana, qui a ouvert le score grâce à un but de Kevin Prince Boateng (5’), semblait pourtant en difficulté face au punch physique impressionnant des Américains, encore plus après l’égalisation de Landon Donovan sur penalty
(62’). En seconde période et pendant la prolongation, les joueurs de soccer ont poussé et dominé, mais leur fraîcheur physique quasiment intacte n’a pas suffi… Ils sont éliminés par le même adversaire qu’il y a quatre ans, qui les avait battus au dernier match de poule (1-2)… Ils laissent le précieux sésame au Ghana, troisième équipe africaine à atteindre les quarts, après le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002), et qui confirme ainsi son bon premier Mondial, en 2006, où il avait été éliminé en 8e de finale. Les Ghanéens avaient marqué les premiers sur un ballon perdu par Ricardo Clark et chipé par Kevin Prince Boateng. Parti depuis son camp, le joueur né à Berlin a semé la défense américaine et trompé Tim Howard (5). Le buteur recevait peu après un rude tacle du même Clark, averti (8’).
Véritable camouflet, Clark, visiblement dépassé par l’évènement, était sorti par son entraîneur au bout d’une demi-heure de jeu. Maurice Edu le remplaçait à ce poste de sentinelle devant la défense où Bob Bradley n’a pas trouvé son homme (trois joueurs en quatre matches à ce poste, Francisco Torres ayant aussi été essayé).
Peu après ce changement, les Américains ont commencé à dominer, jusqu’au penalty, consécutif à une faute de Jonathan Mensah (qui forme la charnière avec le capitaine John Mensah) sur Clint Dempsey. Ils semblaient alors devoir s’imposer, mais Richard Kingson a tout repoussé.
Le gardien ghanéen — qui n’a joué aucun match cette saison en Premier League avec Wigan ! — avait déjà repoussé des tirs de Robbie Findley (35’), Benny Feilhaber (59’, à bout portant), et réussi des sorties autoritaires devant Jozy Altidore (67’, 81’) et même devant son homologue Howard, monté sur un dernier corner (120’+2’).
Seule mauvaise nouvelle pour les Black Stars avant un quart de finale surprise et abordable vendredi contre l’Uruguay : ils devront se passer de deux joueurs suspendus, Jonathan Mensah et Andre Ayew, excellent samedi et passeur. (Liberté-29.06.2010.)
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Le but refusé à Lampard va relancer le débat sur la vidéo
Le but injustement refusé à Franck Lampard, lors des 8es de finale du Mondial 2010 entre l’Allemagne et l’Angleterre (4-1), dimanche, va inévitablement relancer le débat récurrent sur l’arbitrage vidéo auquel s’opposent l’international Board et la Fifa. L’arbitre uruguayen Jorge Larrionda n’a pas accordé le but à Lampard, alors que les ralentis télévisés montrent clairement que le ballon avait franchi la ligne de but à la 38e minute du match. Cette erreur constitue un élément supplémentaire dans le débat, près de huit mois après la fameuse main de Thierry Henry, à l’origine du but de la qualification française pour le Mondial, le 18 novembre 2009, lors d’un match de barrage face à l’Eire (1-1 a.p.). Fera-t-elle vaciller la Fifa et surtout l’Ifab (l’International Football Association Board, qui régit les lois du jeu), arc-boutées sur leur refus de toute assistance par la vidéo et que même ce scandale planétaire n’avait pas fait bouger ? Rien n’est moins sûr. Le 6 mars, la planète football avait cru voir enfin une évolution, le Board ayant accepté pour la première fois de mettre à l’ordre du jour de son assemblée générale l’assistance technologique à l’arbitre. Mais la sentence fut sans appel : après s’être fait présenter à Zurich, au siège de la Fifa, deux technologies d’assistance vidéo à l’arbitrage sur la ligne de but, l’Ifab avait décidé de ne pas les intégrer à son règlement et aux lois du jeu.
Dans un entretien à l’AFP en décembre 2009, Michel Platini, président de l’UEFA, n’avait pas hésité à dire que l’arbitrage sous sa forme actuelle était “mort”. Mais l’ancien meneur de jeu des Bleus a toujours été hostile à l’introduction de la vidéo, militant plutôt pour l’arbitrage à cinq, son cheval de bataille, introduit en Europa League cette saison. Le 18 mai, le Board a ainsi autorisé l’extension de l’arbitrage à cinq. Du coup, l’UEFA a décidé de l’introduire dès la saison prochaine en Ligue des champions, puis à l’Euro-2012 (qualifications comprises). L’arbitrage vidéo attendra. Le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke a d’ailleurs répété, samedi, que la Fédération internationale envisageait l’introduction de l’arbitrage à cinq mais pas de la vidéo. Comparé au football, le rugby fait figure d’avant-gardiste. Depuis 2001, d’abord dans le tournoi des six nations puis progressivement dans les autres compétitions, l’arbitre a la possibilité de demander l’appui de la vidéo sur des phases de jeu bien précises (essai, faute dans les 5 mètres précédant l’en-but). Le tennis a également franchi le pas en 2006 avec le “hawk-eye”, un système de vidéo-assistance (deux ou trois recours possibles par set) (Liberté-28.06.2010.)
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