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Jusqu’à quand l’impunité de l’État hébreu ?

2062010

*Depuis 1947, il se moque de la légalité internationale

1Les résolutions des Nations unies condamnant Israël se comptent par dizaines, mais comme rien n’est entrepris pour l’empêcher de spolier les terres palestiniennes, l’État hébreu continue à se comporter en voyou.

L’Organisation des Nations unies (ONU), qui a succédé à la Société des nations (SDN) au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a quasiment le même âge que l’État d’Israël. La charte des Nations unies a été adoptée le 26 juin 1945 à San Francisco. Et c’est cette auguste organisation, ne comptant que 46 membres en 1947, qui donna son aval à la proposition britannique de la partition de la Palestine en deux États indépendants, dont celui d’Israël. Il s’agit de la résolution 181, l’une des toutes premières de la jeune organisation, par la grâce de laquelle l’État d’Israël a vu le jour et qui a provoqué l’exil forcé de plus de 750 000 Palestiniens entre 1947 et 1949. Déjà, l’entité sioniste a usé de corruption et de chantage pour faire adopter la résolution et un budget spécial a été dégagé pour cette opération. C’est grâce aux pots de vin reçus par certains États et au chantage exercé sur certains autres que l’usurpation de la Palestine a été décidée. Ce chapitre de l’histoire, qui explique en partie les relations futures entre Israël et l’ONU, faites de faux-fuyants et de faux-semblants, n’a pas été rapporté par quelque nationaliste arabe cultivant la haine du cousin juif, mais par un Israélien, sioniste qui plus est, dont l’objectif, ce faisant, n’est pas de condamner ces méthodes haïssables mais, au contraire, de les justifier, la création et la pérennité de l’État sioniste autorisant tous les dépassements et tous les subterfuges. Il s’agit d’un historien israélien Benny Morris, l’un des plus sionisants des nouveaux historiens israéliens du post-sionisme. Le 29 novembre 1947, le plan de partage est donc adopté et le 11 mai 1949, l’État d’Israël devenait membre des Nations unies. Soixante et un ans après, il est une réalité incontournable au Proche-Orient et fait quotidiennement l’actualité en bravant, notamment, une communauté internationale complaisante à souhait, malgré des condamnations de principe, jamais suivies d’effets. Les résolutions des Nations unies condamnant Israël se comptent par dizaines, mais rien n’est entrepris pour l’empêcher de spolier les terres palestiniennes et de fouler aux pieds les droits élémentaires des Palestiniens.

Des résolutions sans lendemain
Rappel. De 1947 à 1949, l’Assemblée générale est l’organe délibérant de l’ONU. Après la résolution 181 portant création de l’État d’Israël, cette Assemblée a adopté les résolutions 194 et 302, respectivement le 11 décembre 1948 et le 8 décembre 1949. La première stipulait que les réfugiés palestiniens qui le souhaitaient devaient pouvoir “rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible”, tandis que les autres devaient être indemnisés de leurs biens “à titre de compensation”. Elle annonçait également la création de la Commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine. La résolution 302 portait création, pour sa part, de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Plus de soixante ans après, on sait ce qu’il est advenu de ces réfugiés et de leur droit au retour, pourtant dûment notifié par les Nations unies. Plus tard, c’est le Conseil de sécurité, désormais organe délibérant des Nations unies à ce jour, qui a multiplié les résolutions condamnant l’État d’Israël ou lui enjoignant de mettre fin à certaines initiatives violant le droit international ou de mettre en œuvre des mesures dictées par ce même droit international. Résolutions sans suite et sans effet la plupart du temps. Ainsi, le 14 juin 1967, à l’issue de la guerre israélo-arabe, la résolution 237 du Conseil de sécurité demandait à Israël d’assurer “la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu” et de faciliter le retour des réfugiés. Le 22 novembre de la même année, la résolution 242 condamnait “l’acquisition de territoires par la guerre” et demandait le “retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés”, tout en réaffirmant “l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique” de chaque État de la région. Le 27 avril 1968, la résolution 250 demandait à Israël de surseoir à la tenue d’un défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai suivant. Ce même 2 mai, la résolution 251 déplorait la tenue du défilé au “mépris” de la résolution 250. Le 21 du même mois, la résolution 252 déclarait “non valides” les mesures prises par Israël, y compris “l’expropriation de terres et de biens immobiliers” visant “à modifier le statut de Jérusalem”. Le 3 juillet 1969, le Conseil de sécurité de l’ONU, par le biais de la résolution 267, censurait “toutes les mesures prises pour modifier le statut de Jérusalem”. Le 22 mars 1979, plusieurs années après la guerre de 1973 dite de Ramadhan ou de Kippour, la résolution 446 exigeait la cessation “des pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967”, déclarant que ces pratiques “n’ont aucune validité en droit”. Le 8 mai 1980, la résolution 468 déclarait “illégales” les expulsions à l’étranger de notables palestiniens et demandait leur annulation, en vain. Entre le
8 décembre 1986 et le 30 août 1989, les résolutions 592, 605, 607, 608, 636 et 641 rappelaient Israël à ses devoirs et le condamnaient pour expulsions illégales, violations de la Convention de Genève et multiples violations des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens. Toutes ces résolutions insistaient sur le retour des expulsés palestiniens sans qu’aucune mesure concrète n’ait été prise pour ce faire. De la première à la deuxième Intifadhas, en passant par les agressions meurtrières contre le Liban jusqu’à l’abjecte opération “plomb durci” menée contre la bande de Gaza, les résolutions condamnant Israël se sont multipliées, sans jamais empêcher l’État hébreu de persister, en toute impunité, dans sa politique. Pourtant, on est loin du temps où les pays arabes refusaient de reconnaître l’État d’Israël, considérant que les conditions de sa création sont incompatibles avec les principes de la charte des Nations unies. Depuis mars 2002, tous les États membres de la Conférence islamique et de la Ligue arabe, y compris l’Iran, sont signataires de l’initiative de paix arabe. Celle-ci constitue une évolution historique en offrant à Israël la possibilité d’une normalisation de ses relations avec tous les pays de la région, sur la base du principe de “la paix contre la terre”. L’offre reprend à son compte toutes les résolutions de l’ONU relatives au conflit israélo-arabe, y compris la résolution 181, qui organisait la partition de la Palestine contre le gré de tous les pays de la région. Tous ces pays, y compris l’Iran, sont unis autour d’une position légaliste. Seul Israël entend rester hors la loi, aidé en cela par la complaisance criminelle des puissances occidentales, qui continuent de considérer comme taboue la question de l’État hébreu. Ce faisant, elles ont favorisé la confiscation de la défense des droits des Palestiniens par les plus mauvais des avocats : le terrorisme islamiste et le président ultra-conservateur iranien Ahmadinejad. La responsabilité des puissances occidentales est totalement engagée. Elles doivent désormais répondre à une question simple : jusqu’où peut aller Israël dans son mépris de la légalité et jusqu’à quand elles lui garantiront l’impunité ? Parce que dans le fond, si l’on se réfère simplement aux quelques résolutions évoquées plus haut, l’ONU a, bon an mal an, donné assez de matériaux pour permettre sinon de réparer l’injustice dont est victime le peuple palestinien, du moins d’y mettre fin, au grand profit de toute la région, y compris d’Israël. Mais il est vrai que l’Organisation des nations unies, comme le dira Henry Cabot Lodge, ancien ambassadeur américain au sein de cette institution, n’est pas vouée “à nous emmener au paradis mais à nous sauver de l’enfer”. Encore faut-il que l’enfer des uns ne constitue pas le paradis des autres, comme semblent s’en convaincre les dirigeants successifs de l’État hébreu.(Liberté-02.06.2010.)

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**Ankara déterminée à parvenir à des sanctions contre Israël

Le politologue turc, Mohammed El Adel, estime que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a adressé des messages profonds et lourds de sens au gouvernement et au peuple israéliens, sans révéler les démarches qu’il compte engager pour aboutir à la sanction de l’Entité sioniste. Contacté mardi soir par Echorouk, Mohammed El Adel a indiqué qu’Erdogan a pris soin dans son discours prononcé devant les députés turcs de ne pas dévoiler les démarches qu’entreprendra la Turquie pour sanctionner « Israël » qui a tué des citoyens turcs. Il a adressé un message aux israéliens indiquant que le gouvernement Netanyahu pousse la situation vers l’inconnu au détriment de son peuple qui subira les conséquences de l’attitude des autorités israéliennes. Erdogan a ajouté: «Il me semble que la partie israélienne a bien compris  la mise en garde de la Turquie».  A son retour d’une tournée en Amérique Latine, Erdogan a donc prononcé ce discours « fort » comme le qualifie la presse, et dans lequel il a prévenu Israël: «Personne ne doit tester la patience Turque».  Le politologue turc a expliqué que la Turquie peut grandement nuire à Israël d’autant que ce dernier considère Ankara comme étant un allié stratégique essentiel dans la région. La Turquie, pour faire donc pression aux plans diplomatique, économique, et militaire a d’ailleurs interrompu des manœuvres militaires qui devaient être effectuées avec l’entité sioniste. Le gouvernement d’Ankara a également réuni son conseil de guerre qui devrait décider de suspendre les relations militaires bilatérales.  Notre interlocuteur a par ailleurs révélé que des organisations civiles turques, notamment l’I.H.H. ont porté plainte auprès des tribunaux turcs contre les responsables israéliens pour crimes prémédités dans les eaux internationales. Elles ont appelé les procureurs généraux à ordonner l’arrestation de tout responsable israélien qui foulerait le territoire turc. Dans ce sens, El Adel invite les pays arabes, y compris la Jordanie et l’Égypte, à interdire la libre circulation des israéliens sur leurs territoires, tout en appelant les organisations civiles à suivre leurs homologues turques et porter plainte contre les responsables israéliens.   A noter qu’en Turquie, de larges campagnes de boycott des produits d’Israël et de ses alliés ont été lancées hier. Les turcs veulent insinuer par « alliés d’Israël », les États-Unis, notamment. (Echorouk-01.06.2010.)

**Erdogan fustige Israël

Lors d’un discours très dur contre l’Etat hébreu, M.Erdogan a averti qu’ «Israël ne devait pas mettre à l’épreuve la patience de la Turquie».

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’en est vivement pris à Israël, hier, pour son opération militaire sanglante contre une flottille d’aide pro-palestinienne, exhortant la communauté internationale à le «punir». «Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant» commis par Israël, a-t-il dit au groupe parlementaire du Parti de la justice et développement (AKP, au pouvoir, issu de la mouvance islamiste), demandant que ce pays soit «absolument puni» pour son «opération inhumaine». «Cette attaque insolente et irresponsable, qui piétine toute vertu humaine, doit absolument être punie», a-t-il dit sous les ovations des députés. Lors d’un discours très dur contre l’Etat hébreu, M.Erdogan a averti qu’«Israël ne devait pas mettre à l’épreuve la patience de la Turquie». «L’amitié de la Turquie est précieuse mais son inimitié est d’autant plus violente». Les relations entre la Turquie et Israël, jadis alliés stratégiques depuis la signature d’un accord de coopération militaire en 1996, sont quasiment au point mort après le raid israélien contre la flottille d’aide pro-palestinienne à Ghaza, dont un navire turc. Ankara a dénoncé lundi un acte de «terrorisme d’Etat» et rappelé son ambassadeur en Israël. Selon l’armée israélienne, neuf passagers ont été tués et sept soldats blessés, dont six hospitalisés, lors des violences à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six bateaux qui transportait 600 personnes. Selon l’ONG turque IHH, la plupart des victimes sont des Turcs. Avant sa pluie de critiques visant l’Etat hébreu, M.Erdogan a tenu une réunion avec le chef des services de renseignements et ses conseillers militaires. M.Erdogan, qui n’a pas mâché ses mots envers l’administration israélienne, l’accusant, notamment de mener une «politique mensongère» et «insolente» et d’être un «abcès ouvert» pour la paix régionale, a appelé la communauté internationale à enquêter sur cet incident. «La Turquie ne lâchera pas prise», a-t-il assuré. Et dans un autre appel international, M.Erdogan qui dirige un gouvernement conservateur, proche traditionnellement de la cause palestinienne, a demandé que l’on dise «non» aux agissements de cet Etat qui «dynamite la paix régionale». Le gouvernement turc a provoqué l’ire d’Israël en tissant d’étroites relations avec le groupe palestinien radical Hamas et en accueillant ses dirigeants à Ankara. Et dans une politique plus générale en renouant dans le cadre d’une diplomatie tous azimuts avec des pays comme l’Iran et la Syrie, en conflit avec l’Etat hébreu. «Il faut pouvoir dire « ça suffit » aux agressions d’Israël», a affirmé le Premier ministre. «Il n’y a plus moyen de fermer les yeux sur les injustices commises par Israël (…) l’administration (israélienne) doit en payer le prix», a aussi dit M.Erdogan, appelant à mots couverts les Etats-Unis à ne pas devenir «complices» des crimes israéliens.
De nombreuses manifestations ont été organisées depuis lundi matin à travers la Turquie, pays majoritairement musulman, en particulier à Istanbul et Ankara, devant les représentations diplomatiques israéliennes. Aucun incident majeur n’a été signalé. La presse turque était unanime hier à dénoncer l’assaut israélien, affirmant qu’il avait irréparablement mis en péril les rapports turco-israéliens. Pour le journal d’expression anglaise Turkish Daily News, l’assaut plante «le dernier clou dans le cercueil» de la coopération bilatérale. Le quotidien cite un dirigeant du parti gouvernemental, Hüseyin Celik, qui affirme: «Nos relations avec Israël ne seront plus jamais les mêmes.» (L’Expression-02.06.2010.)

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 **L’Algérie et les pays arabes font du forcing pour activer une enquête de l’ONU sur l’attaque israélienne .

 La quasi-totalité des pays arabes, dont principalement l’Algérie et la Syrie, sont en train de « faire du forcing » vis-à-vis du secrétaire général de l’ONU par le biais de la Ligue arabe, pour enquêter sur l’attaque du convoi humanitaire. Ainsi, le vote de la résolution réclamant une enquête sur l’intervention militaire israélienne lundi contre une flottille pro-palestinienne d’aide humanitaire pour Gaza devait se tenir hier, et on ne connaît pas à cette heure la décision prise. Déjà mise à mal par la communauté internationale, Israël a fait en sorte que tous les étrangers passagers ont été relâchés.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, réuni à Genève, s’apprêtait, hier soir, à voter la résolution réclamant une enquête sur l’intervention militaire israélienne contre la flottille d’aide humanitaire pour Gaza. Les discussions ont été entamées mardi par les 47 membres du Conseil, lors d’une session extraordinaire convoquée à l’appel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Le texte sur la résolution a été préparé par le Pakistan, le Soudan et le représentant palestinien. La majorité des pays sont d’accord sur les grandes lignes du texte, mais « des demandes d’amendements dans le cadre de consultations informelles sont encore en cours », a indiqué une source diplomatique arabe. Les pays occidentaux, quant à eux, souhaitent garantir les modalités de cette enquête pour la rendre « conforme aux critères internationaux ». « Nous savons qu’il s’agit d’une ligne rouge pour Israël qui n’acceptera pas d’enquête internationale », a précisé le diplomate.

Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait savoir que tous les ressortissants étrangers qui étaient à bord de la flottille et ont été arrêtés seront expulsés jeudi au plus tard. C’est le Conseil qui réclamait « la libération immédiate des navires ainsi que des civils détenus par Israël ».

Quelque 120 personnes, en majorité des Arabes, ont déjà été transférées par bus en Jordanie. Selon l’agence officielle jordanienne Petra, 126 personnes, y compris 30 Jordaniens et des ressortissants de Bahreïn, de Koweït, du Maroc, de Syrie, d’Algérie, d’Oman, du Yémen, de Mauritanie, ainsi que d’Indonésie, du Pakistan, de Malaisie et d’Azerbaïdjan, sont arrivés en Jordanie. Soixante Turcs devaient prendre des vols spéciaux et être rapatriés à l’aéroport international de Ben Gourion à Tel-Aviv. En outre, un contingent de 70 autres ressortissants turcs est en route depuis la prison de Beersheva (sud d’Israël) vers l’aéroport. (Echorouk-02.06.2010.)

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**« Tous les Algériens sont sains et saufs…

Ils ont été détenus pendant 24 heures à Ashrod :

Les 32 algériens libérés

image Les trente-deux ressortissants algériens, détenus à Ashdod en Israël, après l’attaque de la « flottille de la liberté » ont été tous libérés, hier après-midi, avons-nous appris de sources concordantes. La nouvelle, qui a été répercutée par les chaînes satellitaires arabes, a été confirmée par la cellule de crise à Alger. Les autorités israéliennes ont laissé partir tous les captifs dont les pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Tel-Aviv.

Ainsi, environ 120 personnes dont les 32 Algériens devaient, au moment où nous mettons sous presse, prendre la route vers la Jordanie avant de rejoindre leurs pays respectifs. Juste avant l’annonce de la bonne nouvelle, le ministère des Affaires étrangères (MAE) a rendu public un communiqué dans lequel il rassurait que nos 32 compatriotes étaient « sains et saufs ». Parmi la délégation algérienne, il y a des députés, des journalistes, des médecins et autres acteurs du mouvement associatif. L’Algérie, par la voix du MAE, a appelé, hier, à leur libération « immédiate » et « sans condition ». « Le gouvernement algérien suit de très près la situation des trente-deux ressortissants algériens illégalement détenus en Israël à la suite de l’agression meurtrière contre la mission humanitaire de la « flottille de la liberté » et appelle à leur libération immédiate et sans condition, conformément à la déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies du 31 mai 2010 », a souligné le MAE.

Le département de Meldeci a dû être informé que la libération des détenus était imminente. N’ayant pas de relations diplomatiques avec l’Etat hébreu, l’Algérie « multiplie » ses contacts avec des « pays amis » pour obtenir leur libération rapide. Elle a également saisi toutes les instances internationales compétentes pour s’assurer de leur sécurité : « Des contacts ont été établis avec les gouvernements de pays amis et les instances internationales compétentes ont été saisies pour s’assurer de la sécurité de nos ressortissants, arrêtés dans les eaux internationales dans le cadre d’une action illégale et inacceptable organisée par Israël en violation des règles et des principes du droit international, et pour rappeler l’impératif absolu de garantir leur dignité, leur intégrité physique et leur retour sains et saufs dans leur patrie. » L’Algérie a déjà pris attache avec le gouvernement jordanien pour user de ses relations diplomatiques avec Israël et s’enquérir de l’état de santé de nos ressortissants, dont les quatre qui se trouvaient à bord du navire turc, le plus touché par l’assaut des commandos israéliens. Le même pays est sollicité pour engager la procédure nécessaire pour le rapatriement de ses ressortissants le « plus vite possible », affirme le directeur de la communication du MAE, Amar Belani.

Les autorités jordaniennes devraient ainsi se charger de les acheminer à Amman. Les autorités algériennes vont ensuite les rapatrier dans un avion spécial qui sera dépêché sur place dès que leur libération sera obtenue, explique-t-il. D’après lui, la procédure de rapatriement prendrait 48 à 72 heures. Elle risque d’être plus longue pour ceux qui étaient dans le navire turc, lesquels semblent subir un traitement « un peu spécial ». Les Israéliens ont justifié le retard dans la libération de ces détenus par leur « refus de divulguer leur identité ». Des personnalités de différentes nationalités ont rassuré après leur libération que les 32 membres de la délégation algérienne sont « sains et saufs », même s’ils ont fait l’objet de maltraitances. Le MSP, dont plusieurs cadres et députés étaient parmi la délégation algérienne, ne cache pas son inquiétude quant à leur sort. « Nous avons eu des échos de la Turquie et de Ghaza nous rassurant qu’ils sont toujours en vie. Mais cela reste insuffisant. Il faut qu’il y ait des démarches concrètes pour les libérer rapidement, à l’instar de ce que font d’autres pays pour leurs ressortissants qui ont subi le même sort que les nôtres », souligne Mohamed Djemaâ, porte-parole du Parti.(El Watan-02.06.2010.)

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Des témoins oculaires, libérés depuis quelques heures par l’armée israélienne, ont déclaré que les membres de la délégation algérienne sont sains et sauf. L’un des sympathisans libéré a déclaré à Echoroukonline qu’il s’est entretenu avec les membres de la délégation algérienne, deux heures avant sa libération. Ce même sympathisan a affirmé que tous les algériens, dont le nombre est estimé à 32 personnes, sont toujours en vie. La source a affirmé avoir vu les journalistes qui accompagnaient la délégation algérienne, et que ces derniers sont en sécurité. Ce rescapé s’est également entretenu avec le président de la délégation algérienne, Abderrazak Mokri. Ce dernier lui aurait assuré que tous les algériens sont sains et saufs. La source a déclaré que les membres de la délégation algérienne sont soumis à un interrogatoire avant de les rapatrier. Quant au rapatriement des algériens, l’interlocuteur a déclaré que « Israël » est décidée à rapatrier tous les « otages »détenus. Le même orateur n’a pas tari d’éloges sur le courage dont a fait preuve la délégation algérienne tout au long de son parcours. Le rescapé a affirmé  que le moral de la délégation est au beau fixe, mais tous les membres de la délégation sont ligotés, y compris les femmes. (Echorouk-01.06.2010.)

*****Lire aussi …Les Israëliens, en train de devenir les pestiférés du monde entier







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