Les Verts ont rejoint le pays de Nelson Mandela
7062010En s’envolant hier soir de Munich vers l’Afrique du Sud à bord d’un vol spécial de la compagnie Air Algérie, la sélection algérienne de football s’est mise dans l’ambiance particulière de la Coupe du monde de football.
Les hommes de Rabah Saâdane vont faire face aux exigences du haut niveau où l’on sera fixé davantage sur la qualité de la préparation effectuée depuis le 13 mai dernier sur le Vieux continent. Malgré la victoire de l’espoir remportée sur la modeste sélection des Emirats arabes unis en amical par 1 but à 0, intervenue après cinq mois sans succès, l’équipe d’Algérie n’a cependant pas convaincu en matière de qualité et de volume de jeu. Que faut-il donc retenir de ce match-test ? Excepté la victoire et le retour des blessés, à l’instar de Madjid Bougherra, Antar Yahia et Karim Matmour, le reste a été une grosse déception.
L’équipe manque terriblement de cohésion
Malgré le fait que ses (talentueux) joueurs et Saâdane « bossent » ensemble depuis plus de deux ans, le jeu collectif laisse réellement à désirer. Le sélectionneur national Rabah Saâdane finira par lâcher le morceau, reconnaissant son incapacité à trouver les solutions au problème. « On n’aura jamais la cohésion espérée », avoue le coach dans un point de presse donné à la fin du match, dans la salle des conférences du stade Playmobil de Fürth. Est-ce un aveu d’échec du travail accompli depuis plus de deux ans ? Remettait-il en cause la qualité des ses joueurs, incapables de respecter ses consignes sur le rectangle vert ? Saâdane n’a pas su, en tout cas, choisir son moment pour reconnaître l’impossibilité d’arriver à la cohésion souhaitée par toute l’Algérie du football.
Grave erreur de stratégie et de communication pour le sélectionneur et ce, à moins d’une semaine de l’entame du Mondial. Ainsi, le compartiment offensif inquiète de plus en plus en raison de son incapacité à concrétiser les occasions de but. Ni Abdelkader Ghezzal, encore moins Rafik Djebbour, meilleurs attaquants à l’heure actuelle, n’ont pu transformer la moindre occasion de toutes celles qu’ils se sont créées contre les vulnérables défenseurs émiratis. Là aussi, Rabah Saâdane n’a pas de solutions. Il l’avoue lui-même. Autant d’indicateurs qui laissent perplexes et les supporters algériens et les observateurs. D’autant plus qu’en Afrique du Sud, les Verts auront en face des adversaires d’un tout autre calibre.
« La confiance est revenue »
La Slovénie, l’Angleterre et les USA sont, en effet, des adversaires extrêmement redoutables devant lesquels de telles défaillances se payent cher. Et sévèrement ! La semaine qui nous sépare du match contre les Slovènes risque de s’avérer insuffisante pour corriger les lacunes. Se voulant positif et optimiste, le sélectionneur algérien indique que la victoire obtenue contre les Emiratis est d’une grande importance psychologique. « Après cette victoire, la confiance est revenue », positive-t-il, avant de rendre hommage à la réaction des blessés (Yahia, Matmour et Bougherra) qui, d’après lui, « ont montré de grandes capacités durant le match ». Saâdane a déclaré, en outre, être « satisfait de mon bilan durant cette période de préparation en Suisse et en Allemagne durant laquelle nous avons fourni de gros efforts », non sans implorer le bon Dieu de lui donner « de la chance lors du Mondial ». (El Watan-07.06.2010.)
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D’Alger, de Paris, de Londres, et d’ailleurs
5 000 supporters algériens en Afrique du Sud
Les capacités d’organisation n’ont pas permis d’acheminer plus de supporters vers l’Afrique du Sud.
1 800 personnes, c’est vraiment le top vu le manque cruel d’avions mobilisés par Air Algérie. 1 000 supporters algériens résidants en Afrique du Sud sont déjà sur le pied de guerre à Johannesburg, ils ont déjà acheté leurs billets d’entrée. 500 autres supporters des Fennecs feront le voyage dans les jours qui viennent à partir d’Alger et ce, à bord de deux vols d’Air Algérie, c’est la chaîne satellitaire sportive qatarie qui a pris en charge les frais de leur voyage. En outre, près de 2 000 Algériens résidant en Europe seront présents en Afrique du Sud dès le premier match face à la Slovénie. Ces derniers ont déjà réservé auprès de plusieurs compagnies aériennes étrangères, entre autres, Air France, British Airways et Lufthansa. En Algérie, le premier départ des supporters algériens aura lieu demain. Programmé à 15 h, le premier vol transportera à bord d’un Airbus A330 pas moins de 270 supporters, le tout premier contingent des quelque 1 800 fans des «Guerriers du Désert» qui ont consenti tous les sacrifices pour être de la fête avec les Verts en Afrique du Sud. Ainsi, après une longue attente des supporters, rythmée par de nombreuses rumeurs sur le nombre d’Algériens qui seront en Afrique du Sud, le chiffre de 5 000 supporters est officiellement arrêté, même le MJS l’a confirmé il y a quelques jours. Le coup d’envoi de l’opération Coupe du monde sera donc donné demain et les Algériens marqueront à coup sûr leur présence dans les stades sud-africains. Rencontrés hier au siège de la direction générale de l’Office national algérien du tourisme (ONAT) à Alger, les supporters algériens se sont présentés en masse. De son côté, P-DG de l’ONAT, Hammouche Belkacemi, est très confiant en ce qui concerne le transport de nos supporters au pays de Nelson Mandela. Cette opération complexe a été menée comme il se doit malgré les nombreuses difficultés rencontrées en cours de chemin. Il y a dix jours seulement, les ventes des différentes formules de séjours en Afrique du Sud à l’occasion de la Coupe du monde ont été arrêtées. Malheureusement, les capacités d’organisation n’ont pas permis d’acheminer plus de supporters vers l’Afrique du Sud. 1 800 personnes, c’est vraiment le top vu le manque cruel d’avions mobilisés par Air Algérie. Idéalement, il aurait fallu au moins dix appareils pour assurer le déplacement d’un tel nombre de supporters. Mais comme Air Algérie ne dispose pas d’une grande flotte, sans compter qu’elle doit assurer ses liaisons ordinaires, à peine deux à trois gros porteurs seront mobilisés pour accomplir 10 voyages à l’aller et 10 autres au retour. L’idée d’affréter des avions pour transporter d’autres supporters s’est avérée impossible. Etant donné que les billets ont été subventionnés par les pouvoirs publics, seule la compagnie aérienne nationale Air Algérie doit transporter nos supporters. Il faut donc se débrouiller avec les moyens du bord comme c’était le cas durant la Coupe d’Afrique organisée en Angola. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi la FAF n’a acheté que 2 200 billets d’entrée au stade au lieu des 3 000 constituant le quota initial de l’Algérie. Il est à signaler que 50% des séjours proposés par l’ONAT et le Touring Club ont été achetés par les entreprises organisatrices de tombolas et divers concours de marketing, information recueillie auprès de l’ONAT. Tout porte donc à croire que le déplacement des supporters des Verts se fera sans grande complication. Rappelons que 80% de nos supporters ont jeté leur dévolu sur le prix du package de base qui est de 235 000 DA. Les autres offres de package ont été jugées trop onéreuses par la plupart des fans des Verts. (Le Jour d’Algérie-07.06.2010.)
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**le caire appelle à une relance des relations après sept mois de tension
L’égypte veut enterrer la hache de guerre avec l’Algérie
L’égypte officielle veut enterrer la hache de guerre et relancer ses relations avec l’Algérie. C’est son chef de la diplomatie Ahmed Abou El Gheit, qui l’affirme dans un communiqué transmis à la rédaction.
Le sommet France-Afrique, tenu la semaine dernière à Nice, a été marqué par les embrassades entre les présidents Bouteflika et Moubarak. En marge de ce sommet, les deux chefs de la diplomatie se sont rencontrés. Selon Abou El Gheit, les discussions entre les deux hommes étaient “chaleureuses” et les deux hommes ont exprimé leur volonté de relancer leur coopération bilatérale qui a connu un gel depuis les incidents du 12 novembre 2009. Le chef de la diplomatie égyptienne a affirmé que “les deux peuples, égyptien et algérien, ont besoin chacun l’un de l’autre. Ils ont besoin de coordonner leurs efforts pour soutenir la cause arabe”.
Abou El Gheit rappellera les liens historiques entre les deux pays “il ne faut pas oublier que l’armée algérienne a combattu sur la terre égyptienne et il ne faut pas que les frères algériens oublient que l’égypte a été un soutien principal dans la lutte du peuple algérien contre l’occupant français”.
Pour lui, “les liens entre les deux pays ne peuvent être affectés par un match de football”. C’est pourquoi, dira-t-il, les deux pays vont coordonner leurs efforts et se concerter afin d’assurer que les matchs devant opposer les équipes des deux pays ne laissent plus de place au chauvinisme et à la violence. Il y a lieu de rappeler que deux équipes égyptiennes, El-Ahly et El-Ismaïly vont rencontrer la JS Kabylie dans le cadre de la Ligue des champions africaine. Sept mois après l’éclatement de la crise entre l’Algérie et l’Égypte, les choses semblent, donc, se diriger vers l’accalmie, en attendant le retour à la normale.
Mais, faut-il le rappeler, cette crise a failli être un point de rupture des relations diplomatiques. La tension entretenue par les responsables du football égyptien, autour du match devant opposer au Caire les sélections algérienne et égyptienne pour le compte de la dernière journée des qualifications pour le Mondial, a dégénéré en attaque en règle contre la sélection algérienne, puis contre les supporters qui avaient fait le déplacement au Caire. La campagne médiatique égyptienne avait pris, à l’approche du match du 14 novembre 2009, et bien après, les allures d’une guerre, où l’histoire, la culture et même l’existence de l’Algérie ont été mises à rude épreuve. Des pseudo artistes, des hommes politiques, des religieux et des présentateurs télé ont mené une campagne anti-algérienne qui a eu des répercussions très fâcheuses sur les relations entre les deux pays, au point où des avocats égyptiens ont brûlé le drapeau algérien et des manifestants se sont attaqués à l’ambassade d’Algérie au Caire.
Même le fils du président égyptien, Alaa Moubarak, s’est mis de la partie, à un moment où la question de la succession de son père se pose avec acuité en Égypte.
Les agressions du Caire, avec leurs suites malheureuses, qui viennent d’être sanctionnées, symboliquement par la FIFA, et les prétendues agressions d’Oumdorman que la FIFA n’a pas traitées, jugeant les accusations égyptiennes sans fondement, ont fini par envenimer les relations bilatérales. Et c’est l’Égypte, dans une initiative unilatérale, qui a décidé de rappeler son ambassadeur pour consultations. Ce dernier retournera, un mois après à Alger, presque en catimini.
Les intérêts économiques égyptiens en Algérie ont pâti de cette détérioration des relations diplomatiques. Des jeunes se sont attaqués à des symboles de la présence égyptienne en Algérie, notamment des agences de Djezzy et celle d’Egyptair. Sur le long terme, l’opérateur de téléphonie mobile songe quitter le marché algérien, lui qui en tirait ses principales dividendes. Mais la crise du football est passée par-là et Orascom, qui a tenté de vendre sa filiale algérienne au Sud-africain MTN, s’est vu contraint d’arrêter les négociations après le rappel à l’ordre du gouvernement algérien.
Un autre géant égyptien, Izz Steel, a dû abandonner un projet d’investissement dans la zone industrielle de Bellara. Selon le ministre Hamid Temmar, le foot y est pour beaucoup. Sept mois après la crise, les séquelles sont toujours là. Même si les égyptiens reconnaissent, tardivement, qu’il y a eu agression contre le bus des joueurs algériens, ils continuent à refuser de présenter des excuses. Et la déclaration du ministre égyptien des Affaires étrangères se veut une manière de tourner la page et de reconstruire l’avenir sur de nouvelles bases, loin du chauvinisme. (Liberté-07.06.2010.)
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******Revoilà le grand Ziani
Marginalisé par son club Wolfsburg et critiqué par ses compatriotes, Ziani n’a pas pour autant désarmé.
Le milieu du terrain offensif des Verts a montré, lors du match face aux Emirats arabes unis, qu’il n’est pas fini. Il a contribué à l’animation du jeu des Fennecs durant les 90 minutes. Il était omniprésent sur le carré vert. Il récupère, il dribble, il alimente la ligne d’attaque par ses passes millimétrées et décisives. Ziani a tout simplement fait le malheur des Emiratis.
A chaque fois qu’il avait le ballon, le danger est signalé dans le camp de la défense adverse. Il était un véritable poison pour les défenseurs émiratis qui n’avaient pas de solution pour arrêter le joueur. Tantôt à gauche, tantôt à droite, Ziani était derrière presque toutes les actions dangereuses créées par les Algériens. Le rendement de Ziani, lors de cette rencontre, a rassuré les Algériens qui étaient influencés par les critiques lancées par les techniciens algériens au coach national pour avoir convoqué le milieu de terrain de Wolfsburg. Saâdane confirme qu’il n’a pas eu tort en faisant appel à Ziani. L’ancien Marseillais a fait taire toutes les mauvaises langues qui n’ont pas été tendres avec lui.
Nombreux étaient les techniciens algériens qui reprochaient à Saâdane le fait de convoquer un joueur qui manque de compétition.
Ziani n’a pas pris part à un match officiel depuis la dernière Coupe d’Afrique des Nations disputée en Angola. Ziani confirme que sa mise à l’écart dans son club allemand est due à l’acharnement de son entraîneur Köstner. Ceux qui connaissent le joueur n’ont jamais douté de ses capacités physiques et techniques. Pour preuve, plusieurs clubs européens, français notamment se disputent le joueur. En plus des offres turques et espagnoles, les clubs de l’Hexagone, à l’instar de Paris Saint-Germain, l’AS Saint-Etienne et Lille veulent, coûte que coûte, «enrôler» le stratège des Verts. Lors du même match d’avant-hier, Karim Ziani s’est révolté. En quelque sorte, il lance un message à ceux qui l’ont critiqué et surtout à son ancien entraîneur de Wolfsburg Köstner, qui l’a marginalisé. (L’Expression-07.06.2010.)
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**UN VÉHICULE «INTRUS» S’EST INTRODUIT À LA PRÉSIDENCE
Panique à El-Mouradia.
Il était environs 10h, hier, lorsqu’une voiture de marque Audi, noire, année 2009 immatriculée à Oran, a semé la panique au quartier El Mouradia d’Alger, en s’introduisant au siège de la Présidence de la République. Le conducteur a été sommé de s’arrêter et n’ayant pas obtempéré, les éléments de la sécurité présidentielle ont ouvert le feu sur le véhicule suspect après avoir dressé des balises enfouies sous terre. Ce qui a conduit le véhicule à rebondir sur la barrière provoquant une onde de choc ressentie à plusieurs mètres à la ronde, entraînant un mouvement de panique dans les immeubles avoisinants. Le conducteur du véhicule s’en est sorti indemne. Il a été appréhendé et un cordon de sécurité, formé par des dizaines de policiers et de gendarmes, a été dressé devant la Présidence. La foule de curieux a été dispersée dans le calme. (Le Courrier d’Algérie-07.06.2010.)
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**Bac : L’équipe nationale au programme !
Le jour tant attendu, et appréhendé par des milliers de lycéens, est arrivé. A l’issue d’une année scolaire houleuse, c’est le moins que l’on puisse dire, quelques centaines de milliers d’élèves de classes de terminale ont débuté, avec anxiété, les examens du baccalauréat. Le coup d’envoi a été donné, hier, avec l’épreuve de langue arabe.
Et les sujets ont différemment été appréciés par les candidats. Il est près de midi aux abords du lycée El Idrissi. Le temps imparti à la composition est sur le point de prendre fin, et des groupes épars se sont formés aux alentours du portail du centre d’examen. Module phare pour les étudiants littéraires, nombre d’entre eux estiment, soulagés, que le sujet, accessible, est « un geste pour faciliter les épreuves, après une année catastrophique ». « Reste maintenant à savoir si cette indulgence s’appliquera aux autres matières », s’inquiète un lycéen, interrompu par son amie qui souffle, sombre, « mais aussi et surtout à savoir si les correcteurs seront tout aussi arrangeants ». Et si certains pensent s’en être sortis avec brio, d’autres fulminent comme ce jeune : « Je suis tout simplement nul en arabe et la littérature n’est pas mon fort… Ma copie procurera moult fous rires à la personne qui s’en chargera de la corriger », prédit, mi-amusé, mi-dépité, un adolescent. Il est maintenant plus de 12h30 et l’épreuve est bel et bien finie. Les retardataires sortent lentement, les joues rouges et le front crispé. Ils rejoignent, avec de grands gestes, leurs camarades. S’ensuivent de longues conversations animées, durant lesquelles interjections et cris fusent. De prime abord, la scène est un grand classique du genre, et n’a rien d’inhabituelle. Mais de loin seulement.
Entre littérature et football
Car à tendre l’oreille, l’esprit de certains adolescents, pour ne pas dire tous, ne sont pas uniquement à la littérature arabe, classique ou moderne. Car, sitôt sortis d’examen, les élèves après avoir posé quelques questions d’usage, concernant telle ou telle question, les dialogues ont vite fait de virer aux commentaires footballistiques. « Non mais, est-ce que tu arrives à croire que Ghezzal n’ait pas marqué ! », s’exclame une jeune fille à l’adresse de sa camarade. « A se demander quelle prestation ils pourront bien faire face à l’Angleterre s’ils joueront comme l’ont fait contre les Emiratis ! », s’énerve, pessimiste, un jeune homme devant un lycée à Bab El Oued. « Heureusement que les Verts n’ont pas joué comme contre la Côte d’Ivoire. Sinon, nous n’aurions pas pu dormir », se réjouit, quant à elle, une mère de famille. On l’aura donc compris, le périple de l’équipe nationale de football préoccupe tout autant que le sujet sur lequel les lycéens ont eu à plancher. « Et encore, ils ont limité les dégâts en organisant le baccalauréat avant le début de la Coupe du monde », tempête la maman d’une lycéenne.
Et encore ! Car ils auront été nombreux à avoir délaissé leur révision le temps de l’un des matchs amicaux des Fennecs. « Ce n’est pas tant que la préparation au Mondial soit plus importante, mais cela nous change les idées », explique un jeune homme, serre-poignet à l’effigie des Verts et cahier à la main. « Et puis la langue arabe n’est pas si importante que cela pour nous, filière gestion. D’où cette décontraction… », tente d’avancer, pas très assuré, son copain. « Nous savons que ces quelques jours sont déterminants pour nos vies futures », confie, un tantinet studieuse, une jeune fille. « Mais franchement, nous sommes vraiment pressés d’en finir ! », conclut-elle avec un sourire. Son camarade ajoute, à brûle pourpoint : « Pour pouvoir regarder les matchs tranquillement ! », dit-il dans un rire franc. Alors, oui, comme depuis toujours, les bacheliers appellent de tous leurs vœux un succès. Mais cette année, ils espèrent le fêter en même temps qu’une victoire des Verts au Mondial…(El Watan-07.06.2010.)
****En général, les esprits étaient sereins en dépit des perturbations enregistrées durant l’année en raison des mouvements de grève observés par les enseignants.
Poursuivre des études universitaires, tel est le rêve de tous les lycéens. Candidate au baccalauréat dans la filière sciences, Nawel estime que le sujet d’hier était abordable. «Je dirais même que c’était facile. On nous a offert deux sujets au choix correspondant aux programmes que nous avons étudiés. Celui qui s’est bien préparé pouvait facilement l’aborder», atteste la jeune fille rencontrée devant un lycée de Kouba.
Même si la tendance était à la satisfaction, stress et appréhension illustraient l’état d’esprit des élèves qui passent depuis hier, les épreuves du Bac. Aussi, les candidats ne cachent pas cette folle envie de décrocher ce fameux sésame aux études universitaires.
«J’ambitionne d’entamer des études en médecine», dira Fouad, candidat inscrit aussi dans la filière sciences. Assis à même le sol, des feuilles entre les mains, il revoit avec ses camarades la deuxième matière programmée pour l’après-midi. Au lycée Aïcha de Hussein Dey, les esprits étaient plutôt sereins. Les sujets étaient accessibles pour beaucoup. «Le sujet fait partie du programme enseigné», expliquent-ils. «Pour cette matinée, j’estime avoir bien travaillé», dira Walid, candidat dans la filière sciences humaines qui ajoutera qu’«apparemment, le ministère a tenu parole en ne programmant que les cours dispensés durant l’année». «Les sujets ne portent que sur les programmes exécutés jusqu’au 25 mai dans tous les lycées du pays conformément à l’engagement pris par le ministère», a affirmé le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, au niveau du lycée Frantz-Fanon de Bab El Oued, dans la wilaya d’Alger, où il a donné le coup d’envoi officiel des épreuves du baccalauréat. En visitant des classes d’examen, le ministre a indiqué que les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions dans la wilaya, à l’instar des autres wilayas du pays.
«Globalement, le sujet était à la portée de tout le monde», commente Yacine, rencontré au lycée El Idrissi d’Alger. En général, la tendance était à la satisfaction. Les esprits étaient plutôt sereins en dépit des perturbations enregistrées durant l’année en raison des mouvements de grève observés par les enseignants. «J’appréhende plus la correction que l’examen, surtout avec les rumeurs qui courent actuellement laissant croire que les enseignants auraient l’intention de boycotter les corrections et qu’ils pourraient être remplacés par des suppléants» souligne un candidat. Pour les candidats de la filière sciences de la nature et de la vie, l’épreuve de langue arabe était accessible à tout le monde. Il semble que cette première journée n’a pas été très stressante pour les candidats de cette filière car elle comporte les épreuves des matières secondaires. «Le stress et la pression se ressentent plus les jours des matières essentielles», estime Djamel. Cependant, il faut reconnaître que beaucoup de candidats ont l’esprit ailleurs: le Mondial. Un événement qui a conquis plusieurs candidats, filles comme garçons, et les a complètement détournés des révisions. Rencontrés la veille dans un cybercafé, Abderrahmane était en train de suivre sur Internet la rencontre Algérie-EUA et ce, à seulement une quinzaine d’heures des premières épreuves. Bariolé et vêtu aux couleurs désormais très connues d’El Khadra, il se concentre intensément sur le jeu. «Pour rien au monde je ne raterai les matchs de l’Equipe nationale. Pour ce qui est du Bac, je suis encore jeune, je n’ai que 18 ans, et il ne sera jamais trop tard pour le repasser l’année prochaine», racontait-il, un tantinet insouciant.
Le cas de ce jeune inconditionnel des capés de Saâdane n’est pas unique. Rencontré hier après la première épreuve, Mounir révèle qu’«il est pressé d’en finir avec les examens pour préparer avec les camarades du quartier la meilleure façon de supporter les Verts». Pour cette année, 498.166 lycéens, dont 146.761 candidats libres, concourent à l’éxamen du Baccalauréat.(L »Expression-07.06.2010.)
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**CAN-2010 DAMES ELIMINATOIRES: TUNISIE 0 – ALGÉRIE 1
Les Algériennes qualifiées pour l’Afrique du sud
Après avoir concédé le match nul face à la Tunisie(un partout), il y a de cela deux semaines, pour le compte du match aller des éliminatoires de la CAN 2010, la sélection nationale algérienne féminine s’est imposée, samedi, au match retour, disputé sur le stade El Menzah de Tunis. La seule réalisation de la partie fut l’oeuvre de Asma Wadah à la 65e minute. À la faveur de cette victoire, les Algériennes se qualifient pour la phase finale de la CAN, qui se tiendra en Afrique du sud. (Courrier d’Algérie-07.06.2010.)***L’équipe nationale de football féminin a arraché de fort belle manière sa qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, prévue le mois d’octobre prochain en Afrique du Sud. Les protégées de Azzedine Chih ont damé le pion aux Tunisiennes grâce à leur victoire (1-0) au stade d’El Menzah, samedi dernier. Au match aller, les Algériennes avaient été tenues en échec en concédant le nul (1-1) au stade de Koléa. Il faut rappeler que c’est cette même équipe de Tunisie qui avait barré la route de la CAN-2008 à l’Algérie. C’était juste après le limogeage de Chih, par les anciens dirigeants de la FAF. Aujourd’hui, le retour de cet entraîneur a permis à l’équipe de football féminin de renouer avec la compétition internationale. Bien avant ce match et malgré le nul du match aller, Chih avait indiqué qu’il disposait d’une équipe capable de gagner en Tunisie. Le temps lui aura donné raison dans la mesure où les camarades de Asma Wadah, auteur de l’unique but en Tunisie, ont pu relever le défi. Chih a déclaré que cette victoire est méritée eu égard à la prestation de ses protégées. «Nous nous sommes bien préparés pour le match et mes joueuses savaient qu’elles allaient affronter une équipe très forte. Cette qualification vient dans le sillage de la participation de l’équipe nationale seniors-garçons au Mondial sud-africain», a commenté Chih qui réhabilite ainsi le football féminin en Algérie. (Quotidien d’Oran-07.06.2010.)
**Lire aussi …Femmes et foot
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**TADJENANET : À 130 ans, El-Hadja Torkia doyenne de l’humanité sans titre !
Découverte lors de l’élection présidentielle du mois d’avril dernier, El-Hadja Torkia, de son vrai nom Zebiche Rokaïa bent Mohamed ben Derradji, de la tribu des Ouled Larbi (Tadjenanet), est présumée née en 1879 puisque, selon son acte de naissance, elle avait déjà 13 en 1892, date de son enregistrement sur le registre de l’état civil.
El-Hadja est bien entourée puisqu’elle possède plus de 170 descendants et son état de santé est relativement stable, malgré son âge avancé. Elle entend et répond aux questions et arrive même à fredonner quelques vieilles chansons du terroir ! C’est vraiment émouvant de la voir de près et de l’entendre. Annoncée à l’époque (avril 2009) à la une de plusieurs titres de presse et même à la radio et à la télévision algérienne, il n’y a eu malheureusement aucune réaction de la part des pouvoirs publics, qui n’ont même pas daigné se rapprocher de cette «merveilleuse légende vivante» qui mérite amplement de figurer sur le livre Guinness des records, en plus de l’attention et de la considération de tout un chacun. Sous d’autres cieux, un tel évènement aurait été planétaire ! Malheureusement, cela se passe en Algérie… Au fait ! A quoi servent les départements ministériels comme par exemple ceux de la solidarité nationale ou de la famille ? (Le Soir d’Algérie-07.06.2010.)
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*Après une tournée mémorable mais mouvementée de l’EN 1982 au Québec
Fergani : “Nous remercions la communauté algérienne résidant au Canada”
Ainsi donc, l’Amicale des anciens internationaux algériens présidée par Ali Fergani aura réussi une belle tournée au Canada où les vieilles gloires des Coupes du monde 1982 et 1986 ont reçu un accueil très chaleureux de la part des milliers d’Algériens résidant au Québec, que ce soit à Montréal ou dans la ville de Québec. Durant les deux matchs d’exhibition disputés dans ces deux grandes villes où les Belloumi, Korichi, Merzekane, Larbès et autres Tasfaout et Kouici auront charmé le grand public et offert du baume au cœur à des milliers d’Algériennes et d’Algériens venus très souvent en famille au stade et fièrement parés aux couleurs nationales ; la convivialité était de mise et l’ambiance typiquement algérienne car faite de vivats et de youyous répétés auront égayé la fête sous l’oeil admiratif des nombreux Québécois amateurs de “soccer” et de tout ce qui est algérien. à Montréal comme au Québec, les dignes ambassadeurs du football algérien ont été sollicités, invités et agréablement choyés par les nombreux Algériens installés au Québec, fussent-ils commerçants, cadres en tout genre ou simples citoyens. “Sincèrement, je ne trouve pas les mots nécessaires pour remercier du fond du cœur tous ces Algériens du Québec, qu’ils soient amis proches, supporters fidèles ou admirateurs anonymes des deux villes de Québec et de Montréal qui nous ont offert leur disponibilité, leur cœur et leur générosité”, dira Ali Fergani qui ne manquera pas de remercier au passage tous les responsables de l’ambassade d’Algérie à Ottawa et du consulat algérien à Montréal pour toute leur aide et leur amabilité. Mais si cette grande première de la jeune Amicale des anciens internationaux de football a été couronnée de succès, il ne faut cependant pas omettre de regretter et de dénoncer certaines grosses lacunes constatées au niveau de l’organisation de cette tournée par la faute d’un pseudo manager dénommé Ahcène Adlani qui a failli à tous ses engagements, tant au niveau des déplacements que de l’hébergement puisque l’improvisation criarde et l’insouciance manifeste de cet homme insouciant, qui n’a d’organisateur que le nom, aurait pu causer de graves désagréments à nos illustres footballeurs. Et pour cause, le transport par bus a souvent fait défaut, l’organisation des sites d’hébergement et de restauration était approximative et pour couronner le tout, le sieur Adlani s’est carrément dérobé au moment de rembourser, comme convenu, les billets d’avion payés par les joueurs et l’Amicale présidée par Ali Fergani. Et pour faire face à toute cette mascarade orchestrée par un organisateur fantoche, ils étaient nombreux les commerçants, les restaurateurs et les cadres algériens de Québec et de Montréal à user spontanément et généreusement de leurs chèques et de leurs cartes de crédit pour honorer des factures d’hôtel et de restauration de l’équipe non acquittées par cet organisateur qui, apparemment, n’avait pas les moyens de sa politique et il est considéré désormais comme un récidiviste puisqu’il aura déjà fait le même coup fumeux lors de la dernière tournée de Zinedine Zidane au Québec. “C’est vrai que cet organisateur que nous ne connaissions pas parfaitement a failli à ses engagements dans tous les domaines, mais je tiens, cependant, à démentir énergiquement une rumeur colportée ici et selon laquelle nous aurions été chassés de l’hôtel pour non paiement. C’est vrai que ce Ahcène Adlani nous a fait changer d’hôtel à notre retour d’excursion de Toronto où nous avions eu un énorme plaisir à visiter les chutes du Niagara mais à aucun moment nous nous sommes retrouvés dehors ou livrés à nous-mêmes, mais je reconnais que certaines factures d’hôtel ont été réglées par des bienfaiteurs algériens que nous remercions du fond du coeur et que Ahcène Adlani a failli à d’autres engagements puisqu’il ne nous a pas encore remboursé nos billets d’avion et nous a même signé une reconnaissance de dette alors que des commerçants algériens ont eu l’amabilité d’avancer une partie de cet argent et ont même offert aux joueurs l’argent de poche promis et non honoré par le sieur Adlani. Mais disons que ce genre de tournées devrait être renouvelé avec une meilleure organisation et avec l’apport de gens sérieux et expérimentés dans ce genre de manifestations”, conclut Fergani qui était au four et au moulin pour éviter d’autres désagréments à son équipe visiblement embarquée dans une véritable galère par la faute d’un organisateur insouciant et en tout cas peu conscient du discrédit porté à l’image de marque du football algérien et aux graves atteintes à la crédibilité des couleurs nationales. Et dire que cet “artiste” a poussé le bouchon jusqu’à promettre une prochaine tournée de l’E.N. 2010 au Québec alors que les Algériens de Montréal sont déjà vaccinés contre les élucubrations de ce bouffon. Comme quoi le ridicule ne tue pas…(Liberté-07.06.2010.)
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**Alors que l’Onu propose une enquête internationale sur la flottille de la Liberté
La Turquie dévoile la lâcheté des soldats israéliens
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a proposé la création d’une commission d’enquête multinationale sur l’arraisonnement sanglant par l’armée israélienne de la flottille de la liberté, l’autopsie des victimes turques a révélé qu’elles ont été tuées à bout portant par balle et dans le dos même, d’où l’ouverture d’une enquête officielle pour poursuivre l’État hébreu.
Une commission que présidera l’ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer et comprenant des représentants d’Israël, des États-Unis et de la Turquie, sous le pavillon duquel naviguait le navire, sera mise sur pied par l’ONU, pour enquêter sur cette tuerie. Pour Israël, la présence des États-Unis au sein de cette équipe d’enquêteurs en garantirait l’impartialité. Le secrétaire général de l’ONU a également consulté, samedi, le Premier ministre turc sur les “options pour avancer dans l’enquête voulue par les Nations unies”.
Pendant ce temps, le rapport d’autopsie des autorités turques, révélé samedi par le journal britannique The Guardian, indique que les neuf victimes turques du raid ont été criblées de balles, et plusieurs d’entre elles ont été abattues à bout portant. Les procureurs ont également interrogé la plupart des 24 militants blessés qui sont soignés en Turquie, selon Today’s Zaman. Aussi, des procureurs turcs ont lancé une enquête pour d’éventuelles poursuites contre les plus hauts dirigeants israéliens. Un militant grec, qui se trouvait sur le ferry turc de la flottille humanitaire pour Gaza, a accusé les forces israéliennes d’avoir tué l’un des Turcs à bord car il assurait la diffusion sur le Net des images du raid, dans un témoignage publié, hier, par un quotidien grec. “Jusqu’à une demi-heure après l’attaque, et malgré la guerre électronique, le Mavi Marmara continuait à envoyer des images sur Internet grâce à un système hypermoderne que gérait un volontaire turc. Ensuite, je l’ai vu mort, avec une balle dans le front”, a affirmé Dimitris Plionis à Elefthérotypia. Si le bureau du procureur de Bakirköy (Istanbul) réunit des preuves suffisantes, des inculpations seront prononcées contre le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense, Ehud Barak, et le chef d’État major des armées, Gabi Ashkenazi, a indiqué le journal Today’s Zaman. Ces responsables israéliens seront alors inculpés d’assassinat, coups et blessures, piraterie et attaque contre des citoyens dans les eaux internationales, ajoute le journal.
Les procureurs utiliseront les résultats des autopsies et les témoignages des militants qui ont pris part à l’expédition, affirme le journal libéral Radikal. Une inculpation des dirigeants israéliens pourrait se baser sur le fait que le raid était “illégal”, puisque les bateaux étaient dans les eaux internationales et transportaient de l’aide humanitaire, et que les militants agitaient des drapeaux blancs et ne menaçaient pas Israël.
C’est à la suite des nombreuses plaintes portées devant la justice par plusieurs militants pour les droits de l’homme demandant la comparution des dirigeants israéliens pour crimes, détournement de navires et détention d’innocents, que ces procédures judiciaires ont été lancées.
Il y a lieu de rappeler qu’Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv après ce raid, qualifié de “massacre sanglant” par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. La presse turque a indiqué également que le ministère de la Justice envisage une action contre Israël, selon les lois nationales et internationales. Enfin, signalons que les 11 passagers, 5 Irlandais et 6 Malaisiens, et l’équipage du cargo d’aide irlandais Rachel Corrie, arraisonné samedi par Israël, ont été expulsés hier, a annoncé la porte-parole du service de l’immigration. “Toutes les personnes à bord du bateau seront expulsées dimanche, après avoir signé un document par lequel elles renoncent à recourir à la justice israélienne contre cette mesure”, a déclaré à l’AFP la porte-parole Sabin Hadad. Parmi les militants du Rachel Corrie, figure le prix Nobel de la paix 1976, la Nord-Irlandaise Mairead Maguire, 66 ans, avocate de la cause palestinienne. (Liberté-07.06.2010.)
**Lire par ailleurs L’Iran prêt à escorter des flottilles de la liberté pour Ghaza
***lire aussi …Nouvel incident entre Greenpeace et des pêcheurs de thons
+ Un surfeur australien survit à une attaque de requin en frappant l’animal
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**Dernières minutes ….
AFP
07/06/2010 —Dix soldats de l’OTAN ont été tués dans la seule journée d’aujourd’hui en Afghanistan, a annoncé l’alliance.
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**Une tornade fait sept morts en Ohio (Etats-Unis) … Une cinquantaine de bâtiments ont été endommagés dimanche dans cet Etat du nord-est des Etats-Unis. La tempête a également fait des blessés en Illinois.(07.06.2010.)
La tempête a frappé au plus fort dans l’Ohio, un Etat du nord-est des Etats-Unis, longé par le lac Erie et limitrophe du Michigan. Sept victimes sont à déplorer.
Une bande de 11 km de long et 100 mètres de large a été particulièrement touchée. Sur place, les secours contemplent un spectacle désolant de maisons en ruines, de voitures retournées et de mobilier démembré.
La tempête ne s’est pas limitée à l’Ohio. D’autres tornades ont frappé en Illinois, où les vents ont arraché le toit d’un cinéma. Dans le Michigan, c’est une centrale nucléaire qui a été endommagée et a dû être fermée. Des habitations ont également été endommagées en Indiana et dans l’Iowa.
La tornade a également touché un bâtiment abritant les équipes médicales d’urgence et la police locale, désorganisant les opérations de secours et semant un vent de panique…
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**Le poids de la dette privée menace l’Espagne
La dette cumulée des ménages et des entreprises ibériques atteint 220% du PIB. Une bombe à retardement pour l’ensemble de l’économie espagnole minée par un chômage à 20%, qui paie la folie immobilière des années 2000.
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À Madrid
Une fois de plus, c’est une agence de notation qui tire la sonnette d’alarme. Fitch a récemment abaissé d’un cran la note de l’Espagne, s’inquiétant du poids de la dette privée pour les perspectives de croissance. Si la pression des marchés ces dernières semaines s’est focalisée sur l’envolée des dettes publiques, la bombe à retardement en Espagne pourrait venir de la dette privée.
En 2008, la dette cumulée des ménages et des entreprises atteignait 220% du PIB, selon Eurostat, contre 159% en France, 138% en Italie et 130% en Grèce, cancre européen de la dette publique. Seul le Portugal bat les records de son voisin hispanique avec 255%! Le problème se résumant en un mot: la pierre. Encore aujourd’hui, les créances immobilières représentent plus de 70% de la dette des ménages.
Les Espagnols paient les folles années de boom immobilier, de spéculation à tout-va, où les promoteurs ont bâti des millions de m² dans des projets pharaoniques, où les banques ont ouvert tout grand les vannes du crédit, porté par des taux d’intérêt attractifs. Comme plus de 80% des Espagnols, José Maria Molina a investi son salaire dans la pierre. «J’ai décidé d’acheter un appartement parce que le remboursement du crédit ne me coûtait pas plus qu’un loyer», explique-t-il. Tout l’y encourageait: les avantages fiscaux, l’offre abondante et la fameuse «cultura de la propriedad», culture de la propriété. En Espagne, un loyer était considéré comme une dépense et l’achat d’une propriété comme un investissement rentable… enfin jusqu’à la crise. José Maria en a fait la cruelle expérience. Employé d’une compagnie d’alarmes de sécurité, il a toujours honoré sa dette consciencieusement, payant chaque mois «entre 400 et 500 euros». Une somme fluctuante, puisqu’en Espagne l’immense majorité des crédits immobiliers sont négociés à taux variable. Ils sont indexés sur l’Euribor, le taux de prêt interbancaire de la zone euro… la montagne russe assurée. En 2008, José Maria a perdu son emploi. «Quand j’ai été licencié, j’ai eu droit à huit mois de prestations chômage. Ensuite, je n’ai plus reçu aucune aide.» Il a cessé de payer la banque pendant neuf mois, puis son logement a été saisi. Aujourd’hui, José Maria est revenu vivre chez sa mère. À 42 ans. Même scénario pour José Coy, qui avait créé une petite entreprise dans le textile dans la région de Murcie. Sa propriété, achetée à crédit, servait de garantie à d’autres prêts qui finançaient son activité. Mais en avril 2009, il a dû fermer boutique, victime de la mondialisation. D’un coup, il s’est retrouvé sans entreprise, sans emploi et bientôt sans contrôle de son appartement. José, qui remboursait chaque mois 720 euros, a tenté de renégocier ses crédits. Mais prise dans la tourmente financière, la banque qui lui avait accordé ses prêts si facilement ne veut désormais plus rien entendre. Dans un an, sa propriété sera mise aux enchères, sur le marché, morose, de l’immobilier espagnol. En attendant, José Coy a décidé de se battre: il a pris la tête de la Plateforme des victimes du crédit de Murcie et revendique de pouvoir céder son bien en dation à la banque en échange de l’effacement de sa dette.
Bombe à retardement
Ces tranches de vie illustrent bien la quadrature du cercle de la crise espagnole. Victimes de la récession qui a entraîné les faillites par dizaines et fait grimper le chômage à 20%, les ménages et les entreprises n’arrivent plus à honorer leurs échéances. Leur pouvoir d’achat risque encore de se dégrader sous l’effet des mesures de rigueur, des hausses d’impôts et de la baisse des dépenses sociales. «La demande privée va encore chuter car les agents privés cherchent surtout à se désendetter et ce n’est pas la demande publique, bridée par les plans d’austérité, qui pourra prendre le relais comme en 2008 et 2009», résume Philippe Sabuco de BNP Paribas. Au sein même de la majorité, l’inquiétude monte: «Nous avons un endettement du secteur privé qui triple celui du public. Le défi est de garantir que le coût de financement n’étouffe pas l’économie», a déclaré cette semaine au Parlement le chef des députés socialistes, José Antonio Alonso. L’Espagne ne pourra pas injecter des milliards comme l’ont fait les États-Unis pour juguler la crise des subprime. Sachant aussi qu’une grande partie de la dette – 71% en 2008 selon le McKinsey Institute – se trouve aux mains de créanciers étrangers, des prêteurs potentiellement échaudés par les craintes des marchés, d’autant plus s’ils sont en dehors de la zone euro. Ceci est sans compter l’autre bombe à retardement que constitue un possible krach du secteur bancaire. Comment les entreprises et les banques se refinanceront? À quel taux? Quelles incidences pour l’économie sur le long terme? Le FMI l’a bien souligné: le lourd endettement du secteur privé est un défi pour l’Espagne qui lutte pour renouer avec la croissance. (Le Figaro-07.06.2010.)
****Intérêt grandissant pour l’énergie solaire
Les représentants de la filière occuperont plus de la moitié du Salon des énergies renouvelables.
L’explosion du solaire n’est pas un vain mot. Dans quelques jours, à l’occasion du Salon des énergies renouvelables - du 16 au 18 juin au Parc des expositions de Paris-Porte de Versailles -, plus de la moitié des quelque 420 exposants déclineront les différentes facettes de la filière. Même si cette manifestation, exclusivement dédiée aux professionnels, couvre également les autres domaines : éolien, biomasse, géothermie, pompes à chaleur, bois…
Au menu, aussi bien les dernières innovations technologiques que les différentes thématiques économiques et sociétales, à destination notamment des spécialistes du bâtiment. «Cet engouement pour le solaire s’explique assez naturellement. Outre la forte attractivité du marché français, il y a un réel capital sympathie de la part du consommateur. Par ailleurs, le retard par rapport à l’Allemagne, par exemple, augure un gros potentiel de développement», souligne Arnaud Wigniolle, le directeur du salon.
Dans son dernier baromètre sur les Français et les énergies renouvelables, publié au début de l’année, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montre d’ailleurs un véritable plébiscite en faveur de l’énergie solaire : «Elle est perçue comme la plus respectueuse de l’environnement, la plus économique à produire, la moins polluante, la moins dangereuse, la plus moderne et celle permettant de lutter le plus efficacement contre l’effet de serre.»
En marge des technologies et de l’émergence des filières, le Salon des énergies renouvelables entend aussi dynamiser l’emploi. «Des cabinets de recrutement spécialisés et des centres de formation seront présents, avec en toile de fond les besoins importants liés au bâtiment», insiste Arnaud Wigniolle.
Actuellement, on estime à quelque 250 000 le nombre d’emplois reliant l’efficacité énergétique au bâtiment. Mais les objectifs sont ambitieux, puisqu’ils parient sur 220 000 nouveaux postes à l’horizon de 2020. Il est vrai que la «construction durable», forte de nombreuses solutions énergétiques et environnementales, ouvre des perspectives.
Les établissements de l’enseignement supérieur l’ont bien compris. l’Essec, en particulier, remettra un trophée relatif à la maîtrise de l’énergie. (Le Figaro-04.06.2010.)
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**La fin dans la zone euro dans cinq ans?
Créé le 07.06.10 à 12h37 –C’est ce qu’estiment des économistes anglais…La zone euro ne sera-t’elle bientôt qu’un vieux souvenir? Elle n’existera plus dans sa forme actuelle d’ici à cinq ans, répondent en tout cas une douzaine d’économistes de la City à Londres, interrogés par un quotidien britannique. En cause, la crise financière chez plusieurs de ses membres.
Au cours de son enquête auprès de 25 économistes, le Sunday Telegraph a estimé que la «découverte sans doute la plus remarquable était que les économistes qui s’attendent à un éclatement de l’euro de plus ou moins grande amplitude au cours cette législature (cinq ans) sont les plus nombreux».
«Zéro probabilité qu’elle survive»
Il y a pratiquement «zéro probabilité» que la zone euro survive dans sa composition actuelle, a ainsi estimé Andrew Lilico, chef économiste du groupe de réflexion Policy exchange. «Il pourrait même ne pas survivre à la semaine prochaine», a indiqué Doug McWilliams, du Centre de recherches économiques et des affaires (CEBR).
Douze économistes penchent pour un éclatement de la zone euro dans les cinq ans, contre huit qui estiment qu’elle parviendra à en réchapper sans amputation. Les cinq derniers sont indécis.
«Les Allemands ne veulent pas payer pour les autres»
Et pour deux des huit tablant sur une survie, le prix à payer sera qu’au moins un des Etats membres fera défaut sur sa dette souveraine, a relevé le journal.
«Les implications politiques (d’une désintégration de l’euro) auront sans doute des conséquences considérables -les Allemands ne veulent pas payer pour les autres et pourraient bien partir», relève David Blanchflower, professeur à l’université américaine de Dartmouth et ex-conseiller de la Banque d’Angleterre.
Quatre économistes soutiennent en effet l’hypothèse d’une sortie de l’Allemagne, plutôt qu’un départ des économies en difficultés comme la Grèce.
L’euro, «un refuge pour les faibles»?
«La zone euro va perdre trois ou quatre membres – Grèce, Portugal et peut-être l’Irlande – et pourrait tout aussi bien éclater complètement à cause des tensions grandissantes entre la France et l’Allemagne», a relevé pour sa part Tim Congdon, de la société de consultants International monetary research.
Selon Peter Warburton, de la société Economic Perspectives, l’euro sera dans cinq ans «un refuge pour les faibles, et non une forteresse pour les forts». (20Minutes Avec agence-07.06.2010.)
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