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Toute la planète foot chez Mandela

10 06 2010

*La coupe du monde pour la première fois en Afrique :

**Vendredi 11 juin 2010… Afrique du Sud -Mexique à 16 H

 et  Uruguay- France à 20H 30  (heure locale)

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 L’autre victoire de Mandela

Est-ce bien un hasard si l’Algérie est l’un des tout premiers pays que Nelson Mandela a tenu à visiter au lendemain de sa libération de prison en février 1990 ?

Pour les fins connaisseurs du parcours atypique de ce symbole de la lutte contre le régime de l’apartheid, il ne s’agit pas là d’une surprise mais plutôt d’une reconnaissance solennelle du rôle joué par l’Algérie dans l’émancipation du peuple sud-africain. Peu de gens le savent encore, mais le soutien accordé par les Algériens à l’ANC remonte à bien avant l’indépendance. Mieux, c’est dans les maquis de l’ALN que Nelson Mandela a reçu sa première formation militaire.Dans un témoignage exclusif accordé il y a peu à El Watan, Nourredine Djoudi, ex-ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud mais qui fut néanmoins cadre dans les maquis de l’ALN durant les années 1950, révèle que les premiers contacts entre les responsables de la Révolution algérienne et Nelson Mandela se sont noués dans la discrétion la plus totale en 1961, date à laquelle l’ANC a décidé de s’engager dans un mouvement de guérilla contre le régime de l’apartheid. La nature sanguinaire et raciste de Pretoria a, en effet, convaincu très tôt les cadres de l’ANC de renoncer à la non-violence et de passer à la lutte armée pour recouvrer leur liberté. Cette décision se traduira, notamment, par la création, sur le modèle de l’ALN, d’une armée de libération nationale baptisée « Umkonto we Sizwe » (le Fer de lance de la nation).

« Il paraît évident que le passage du mouvement national algérien de la lutte politique menée par des partis à la Déclaration du 1er Novembre 1954 n’est pas passé inaperçu chez nos frères de l’ANC. Dans le souci de lancer la lutte armée sur des bases solides, l’ANC a chargé Nelson Mandela de quitter clandestinement l’Afrique du Sud et de prendre contact avec ces pays africains susceptibles d’aider le peuple sud-africain à s’affranchir du joug de l’apartheid, particulièrement avec l’Algérie dont la lutte armée semblait sur le point de triompher. C’est ainsi que Mandela, accompagné de Robert Reisha (futur représentant de l’ANC en Algérie indépendante), s’est rendu successivement en Ethiopie, en Egypte (où il a eu son premier contact avec le GPRA), puis au Maroc », explique M. Djoudi, qui en sa qualité d’anglophone était spécialement chargé par l’état-major général de l’ALN de servir d’interprète aux officiers de l’ALN chargés d’assurer la formation militaire de Nelson Mandela et de ses compagnons d’armes.

C’est précisément à l’état-major ouest et sous la conduite de Si Slimane (Kaïd Ahmed) et de Si Djamal (Cherif Belkacem) que Mandela et les siens feront leur apprentissage des techniques de la guérilla. « Plusieurs jours et plusieurs nuits durant, dans un lieu tenu secret sauf pour un petit nombre d’officiers de l’ALN, Si Djamal et Si Slimane, par le biais de mon rôle d’interprète, ont répondu aux préoccupations des envoyés de l’ANC. S’agissant de la préparation des conditions nécessaires au déclenchement de la lutte armée, Mandela a été informé dans le détail des mesures à prendre avant toute opération armée : choix rigoureux et formation des premiers combattants, stockage des armes, des munitions, des aliments et des médicaments dans des caches inaccessibles aux forces de sécurité de l’apartheid, renseignements précis sur le déploiement et les effectifs de l’ennemi, etc. », témoigne Nourredine Djoudi qui révèle aussi que c’est lors de ces séances de travail, qui constituent le premier acte de coopération étroite entre les deux peuples algérien et sud-africain, que Nelson Mandela a été reçu par Mohammed Lamari qui deviendra plusieurs dizaines d’années après général de corps d’armée et chef de l’état-major de l’ANP. L’ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud ajoute que « dans le souci d’éviter un échec de la lutte et des massacres, il a été conseillé particulièrement à Nelson Mandela et ses compagnons de commencer par une intense activité diplomatique pour sensibiliser le monde entier à la cause du peuple d’Afrique du Sud et gagner le soutien à la lutte de l’ANC ».

Après son séjour dans les maquis de l’ALN, Nelson Mandela repart également en Afrique du Sud avec la promesse que les Algériens continueront à soutenir les combattants de l’ANC. Son passage en Algérie l’aura tellement marqué qu’il n’a cessé de rappeler à sa sortie de prison qu’il était fier d’avoir été « le premier Sud-Africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie ». « Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, je me suis senti plus fort », a encore confié Nelson Mandela en Algérie. L’avenir, rappelle M. Djoudi, allait prouver tout le sérieux de cette promesse, puisqu’ aucun pays ne s’est engagé aux côtés de l’ANC comme l’a fait l’Algérie, et ce, dès les premières semaines de l’Indépendance. Qui ne se rappelle pas d’ailleurs quand, en 1974, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, qui présidait l’Assemblée générale de l’ONU, ordonna l’expulsion de la délégation raciste sud-africaine des travaux de l’Assemblée. Les Sud-Africains, humiliés, n’y retournèrent qu’après la chute du régime de l’apartheid. C’était du temps où l’Algérie était la « Mecque » des révolutionnaires. (El Watan-10.06.2010.)

***Djelloul Malaika. Chargé des mouvements de libération dans les années 1960 et 1970

« Mandela, Zuma, Cabral… mes amis, mes frères de combat ! »

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Témoin privilégié de ce qu’était « la Mecque des révolutionnaires », Djelloul Malaïka nous replonge dans l’atmosphère d’Alger de l’époque, capitale des exilés politiques et des combattants pour la liberté.

Quelque chose dans ses yeux gris-bleu brille toujours. Du haut de ses 83 ans, âge qu’il déclare avec une malice de vieux routier, l’homme dans sa villa à Bologhine sur la côte ouest d’Alger parle avec un calme déroutant. Pourtant, c’est une vraie légende. Djelloul Malaïka est l’ancien responsable au sein du FLN des mouvements de libération accrédités en Algérie dans les années 1960 et 1970. Il n’aime pas trop évoquer ses « missions secrètes » d’acheminement d’armes en Amérique latine et en Afrique pour soutenir les mouvements de libération. Juste une phrase : « On a réalisé des coups spectaculaires. » Il se veut modeste. Il préfère juste montrer sa dernière distinction, en juin 2009 : la médaille de Grand officier de l’Ordre de la Liberté de la République du Portugal pour son soutien et sa solidarité avec le Mouvement de libération du Portugal.

Comment s’est-il retrouvé, lui un ancien de l’ALN, qui sera plus tard vice-président de l’APN entre 1977 et 1992, à ce poste ? « J’étais de l’ALN, je ressentais le malheur des pays africains comme étant le nôtre, nous étions victimes du même système abjecte : le colonialisme. Il y avait une fraternité naturelle contre le colonialisme ! »

Le passeport algérien de Zuma

« Après le déclenchement de la Révolution algérienne, tous les peuples opprimés à travers le monde et particulièrement en Afrique ont été largement enthousiasmés par l’évolution de la guerre de Libération. Alger a ensuite ouvert ses portes pour recevoir les combattants africains, leur offrant une tribune, une formation politique, militaire et universitaire. Mais cela a commencé avant l’Indépendance : des militants de l’ANC, dont Nelson Mandela, du MPLA angolais, le PAIGC de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, dont le grand leader était Amilcar Cabral, le Swapo de l’actuel Namibie, etc., sont venus à la frontière marocaine pour suivre une formation militaire.

Mandela, par exemple, est resté plusieurs jours avec les officiers de l’armée des frontières dans une ferme au Maroc, cédée par El Hadj Mustapha Bouabdallah (père de Wahid Bouabdallah, PDG d’Air-Algérie), transformée en caserne modèle. Par la suite, Olivier Tambo, qui deviendra le président de l’ANC jusqu’en 1991, venait fréquemment à Alger. L’Algérie a ouvert à l’ANC un bureau d’information dans un grand appartement à la rue Larbi Ben M’hidi, non loin de la place de l’Emir Abdelkader. Ce bureau était représenté par de grandes personnalités de la lutte contre l’apartheid comme Robert Reisha ou le responsable des relations extérieures de l’ANC, Johnny Makatini, entre autres.

A partir d’Alger, ils informaient l’opinion internationale sur les horreurs de l’apartheid et expliquaient les raisons de leurs justes luttes. Même l’actuel président Zuma répète toujours son attachement à Algérie. Il n’a jamais oublié qu’il voyageait avec un passeport algérien ! C’était courageux de la part de l’Algérie de donner un passeport d’un pays souverain à des militants étrangers qui étaient qualifiés par leurs ennemis de ‘‘hors-la-loi’’ ! D’ailleurs, c’est l’Algérie qui a remporté une magnifique victoire contre le régime de l’apartheid lorsque, présidente de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, représentée par le ministre des AE de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, elle a réussi à exclure l’Afrique du Sud des travaux de l’AG onusienne !

Sur le plan militaire aussi, l’Algérie a joué un rôle important : plusieurs militants venaient secrètement en Algérie pour s’entraîner et rentrer en Afrique du Sud pour mener des opérations militaires d’envergure. Et quand Mandela a été libéré en 1990, j’ai été pris d’une joie immense ! Un bonheur ! Je l’avais rencontré quand il était venu à Alger en mai de la même année. » On se souvient de ces moments de retrouvailles entre Mandela et l’Algérie. Le héros sud-africain avait déclaré : « Je suis Algérien, je suis Arabe, je suis musulman ! », avant de demander des nouvelles de Ben Bella, celles des personnes qu’il avait connues au sein de l’ALN et du GPRA et dont il avait gardé les noms en mémoire après 26 ans de captivité, à savoir le « docteur Mostefaï » (Chawki) et « Djamel » (Cherif Belkacem). Il n’avait cessé aussi de rappeler qu’il a été « le premier Sud-Africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie. Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, ajoute-t-il, je me suis senti plus fort ».

Pèlerinage à Alger

« A l’époque, l’ambiance était empreinte d’une profonde fraternité, c’était de vrais compagnons de lutte, comme des compatriotes, des frères. Lors d’une conférence de presse de Amilcar Cabral à la villa Boumaâraf, à Ghermoul, à Alger, siège des mouvements de libération en Algérie, il répondait à la question d’un journaliste américain sur l’engagement et l’aide de l’Algérie en ces termes : ‘‘Prenez un stylo et prenez note : les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération nationale à Alger !’’ J’étais à côté de lui. C’est un souvenir qui restera à jamais dans mon esprit. Après l’indépendance du Mozambique, le président Samora Machel – qui a suivi sa formation militaire à Cherchell et Bouguerra – a fait venir ses instructeurs algériens dans son pays et les a présentés à son peuple : ‘‘Voilà les hommes qui ont formé l’ensemble de nos militants !’’ »

Allô Lisbonne, ici Alger

Malaïka parle aussi du soutien de l’Algérie au MPLA angolais et aux mouvements en Guinée Bissau contre le colonialisme portugais. « D’ailleurs, au lendemain de l’Indépendance, l’Algérie a refusé d’établir des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur António de Oliveira Salazar et a offert l’asile politique aux militants politiques qui combattaient la dictature dans un local rue Aubert, à Alger. Tous les jours, ces militants s’adressaient d’Alger par la radio au peuple portugais expliquant que les militants africains n’étaient pas seulement contre le colonialisme, mais aussi contre les dictatures ! L’Algérie ne soutenait pas que les mouvements africains, nous aidions les combattants de la liberté partout, sans distinction, dans leurs luttes contre l’injustice. »

« Une position algérienne d’amitié avec tous nos frères africains. Ces liens très forts sont restés. Tous ces pays heureusement indépendants aujourd’hui entretiennent de très bonnes relations avec l’Algérie, mais malheureusement il reste sur le continent un pays colonisé : le Sahara occidental. D’ailleurs, tous nos frères africains ont tout de suite compris et soutenu le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique. Parce que en Afrique, nous sommes conscients que ce peuple lutte contre un colonialisme, le colonialisme marocain. Ce sentiment de soutien, de solidarité, c’est quelque chose qui est resté. » (El Watan-11.06.2010.)

*******LA 19E COUPE DU MONDE DÉBUTERA DEMAIN À JOHANNESBURG

Première puissance économique du continent, championne du monde de rugby, l’Afrique du Sud accueille la Coupe du Monde de football dès demain et ce, un mois durant, avec le coup d’envoi qui aura lieu à Soccer City, dans la grande métropole «afropolitaine» de Johannesburg. Dans ce stade ultramoderne, doté d’une capacité de 90.000 places et dont l’architecture rappelle une «calebasse africaine», l’Afrique du Sud apprendra au monde entier quelque chose de sa puissance potentielle. En retour, le monde apprendra quelque chose de la capacité de l’Afrique à se tenir à hauteur de l’humanité.
Il y aura d’abord une cérémonie d’ouverture de deux heures, qui débute à 14 heures et qui sera suivie ensuite à 16 heures par le match d’ouverture opposant, comme le veut la tradition, le pays organisateur, l’Afrique du Sud au second de ce groupe «A» du Mondial, à savoir le Mexique. Enfin, cette première journée du Mondial sera clôturée par le deuxième match du tournoi opposant à 20h30 au Cap, l’Uruguay à la France.
«This time for Africa.» Cette fois pour l’Afrique. L’hymne officiel de la Coupe du Monde 2010 traduit parfaitement cette symbolique fierté de l’ensemble du continent qui s’enorgueillit d’accueillir la compétition, et non un seul de ces pays. Le fait que c’est l’Afrique du Sud, symbole de la lutte anti-apartheid, qui a l’honneur d’organiser le premier Mondial sur le contient noir, constitue déjà une première victoire historique des talents africains qui pullulent dans cette partie du monde. Et si ce sont les artistes africains qui passeront avant les autres lors de la cérémonie d’ouverture, cela signifie beaucoup pour la «culture» africaine. Et comme la musique et le sport vont de pair, il est évident que la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2010, qui aura lieu demain à 14h00 dans le stade de Johannesburg, le Soccer City Stadium qui accueillera pour l’occasion environ 100.000 spectateurs dans les gradins, sera suivie du premier match opposant l’Afrique du Sud au Mexique.
Cette cérémonie sera donc suivie par tous les téléspectateurs du monde qui verront ainsi de nombreux artistes participer dont la chanteuse colombienne Shakira qui chantera l’hymne de la Coupe du Monde ainsi que d’autres artistes dont Akon, Alicia Keys, les Black Eyed Peas, Juanes pour les plus connus de la scène musicale. Ainsi, la chanteuse colombienne Shakira a été choisie pour chanter l’hymne de la Coupe du Monde 2010. Cette chanson est intitulé Waka Waka, this is time for Africa et elle sera interprétée lors de cette cérémonie d’ouverture d’Afrique du Sud 2010. L’artiste gabonaise, Patience Dabany se produira également lors du concert d’ouverture de cette Coupe du Monde de football 2010. Patience Dabany, «la Mama», comme l’appellent affectueusement ses fans, aura donc le grand honneur de partager la scène avec ces autres artistes non moins connus, sous la direction artistique d’un autre géant des scènes qui n’est autre que l’artiste sénégalo-américain, Akon. C’est dire toute la symbolique de ces artistes qui auront, entre autres, spectateurs, de grandes personnalités dont le premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela qui aura 92 ans le 18 juillet prochain et qui n’apparaît quasiment plus en public. Il a fait sa dernière apparition publique le 11 février lors de sa visite au Parlement sud-africain marquant le 20e anniversaire de sa libération. Il y aurait fort probablement le Président Abdelaziz Bouteflika, qui pourrait assister aux côtés de son homologue sud-africain Jacob Zuma, ainsi que des autres présidents, des Etats-Unis Barack Obama et du Mexique, Felipe Calderon. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et le président de la FIFA, Joseph Blatter ainsi que celui de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, feront également partie des personnalités présentes dans les tribunes.
Les amoureux du football seront donc branchés dès demain à 16 heures sur l’Afrique du Sud pour tenter de dissiper ces incertitudes sur les forces en présence et connaître le 11 juillet prochain, qui succèdera à la Squadra Azzurra et remportera le titre tant convoité, la Coupe du Monde de football.
Des favoris, il y en a beaucoup: le Brésil, l’Espagne, l’Argentine, l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas et pourquoi pas le Portugal et bien évidemment une «surprise», comme c’est le cas dans chaque Mondial.
Le Mexique, un pays asiatique ou une nation africaine n’est vraiment pas à écarter de ces surprises. Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou voire, l’Algérie, ne font pas partie des favoris, mais bel et bien des probables fauteurs de troubles et pourquoi pas créateurs de surprises sur leur vaste terre: l’Afrique. Et le rêve est donc permis pour les supporters de ces nations… (L’Expression-10.06.2010.)

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**Au pays du rugby, le football est roi

Il aura fallu des décennies d’attente pour que l’Afrique arrache le privilège d’organiser un événement d’un tel prestige comme peut l’être la Coupe du monde, la plus grande et la plus riche compétition du monde. Même si l’Afrique du Sud peut être considérée comme un exemple à part dans le contexte global d’un continent voué aux gémonies internationales et largement en marge du processus de mondialisation, il n’empêche que c’est là une juste consécration. Méritée, parce que l’Afrique, avec les moyens dérisoires qui sont les siens, a su s’intégrer dignement dans le gotha mondial en donnant au sport des athlètes émérites et au football des joueurs de niveau supérieur. Il était donc tout à fait concevable de donner la chance à cet espace ravagé au passé (esclavagisme, guerre interethnique, pillages coloniaux, etc.), et au présent (mauvaise gouvernance, régimes dictatoriaux, sida, famine, etc.) par des souffrances multiformes, la chance d’émerger à l’actualité planétaire.

Car c’est une belle revanche que nous, Africains, prenons sur les Afro-sceptiques qui ont de tout temps relégué notre désir de nous départir des clichés réducteurs dont ils n’ont eu de cesse de nous affubler pour nous empêcher d’évoluer vers plus de progrès. L’Afrique du Sud est une belle vitrine rutilante (la moitié de la richesse du continent) à présenter aux 4 milliards de téléspectateurs, même si l’arrière-boutique laisse un peu à désirer. Pays de paradoxes (les quatre cinquièmes des terres sont encore détenus par les Blancs), où cohabitent extraction diamantifère et pauvreté extrême, émergence d’une bourgeoisie noire et insécurité majeure (officiellement 20 000 meurtres et 50 000 viols par an), des villes « américanisées » et des bidonvilles par centaines de milliers, un tissu industriel dense et enviable, et un taux de chômage record (40% de la population noire), l’Afrique du Sud est devenue l’hôte du Mondial grâce à la personnalité de Nelson Mandela.

Le plébiscite de celle-ci a été aidé, il faut le reconnaître, par le rayonnement de cet homme à la dimension supérieure qui est aussi populaire parmi les peuples que peut l’être la Coupe du monde. Sans être tout à fait politique, la désignation de cette terre d’accueil est perçue comme un cadeau de la FIFA au vainqueur de l’apartheid, à celui qui a su empêcher que l’Afrique du Sud ne sombre dans la guerre civile, mais qui n’a pu, en revanche, effacer efficacement les fractures raciales bien que les intérêts des Blancs aient été soigneusement préservés. Trop leurrée, souvent victime d’ingérence et parfois carrément administrée, l’Afrique se trouve encore aujourd’hui à la croisée des grandes luttes d’influence politico-économique que se livrent, tout en haut, l’Occident européen, de l’Est, l’Orient sino-nippon et de l’Ouest, Américains et Brésiliens.

C’est en ce sens que l’organisation de la Coupe du monde à la pointe sud de l’Afrique se tiendra comme une épreuve qui déterminera le degré de maturité d’un continent à la recherche de repères durables. Le pays de Mandela se doit de réussir cette épreuve très difficile, ne serait-ce que pour faire taire définitivement les Afro-sceptiques de tout horizon à cœur de maintenir un continent dans une image de sous-développement irréversible. Quant à la compétition footballistique proprement dite, qui débute demain à la faveur d’une grandiose cérémonie d’ouverture, que le meilleur gagne…(El Watan-10.06.2010.)

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**A 24H DU RENDEZ-VOUS PLANÉTAIRE
Alger en effervescence
 

La capitale, à l’instar des autres villes d’Algérie, s’est déjà mise à l’heure du Mondial.

A 48 heures du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2010 de football en Afrique du Sud, les Algérois ont habillé la capitale en ´´blanc, vert et rouge´´, couleurs de l’emblème national, pour se mettre à l’heure du rendez-vous mondial et soutenir les capés de Rabah Saâdane dans leur aventure au pays de Nelson Mandela. La fièvre du Mondial a gagné l’ensemble des quartiers de la capitale et s’est emparée de tous les Algérois, suscitant l’espoir d’une participation honorable sur le sol sud-africain.
L’emblème national est accroché en plusieurs endroits. Il flotte sur les façades d’immeubles, dans les marchés et autres magasins et se décline, sous différentes tailles, sur les balcons, donnant à la capitale l’image d’une ville tout en couleurs.
Dans le mythique quartier de Mohamed Belouizdad, les produits, à l’effigie du drapeau national et des joueurs ont envahi les marchés et les trottoirs, se vendant comme des ´´petits pains´´: survêtements, maillots, robes pour filles aux couleurs de l’Algérie, casquettes, banderoles, verres, fanions, porte-clés, autocollants…toute la panoplie de base du supporter algérien est disponible à des prix défiant toute concurrence.
Aux côtés des casquettes, maillots et autres victuailles est venu s’ajouter le Keffieh (écharpe), synonyme de soutien aux Palestiniens, surtout après l’attaque lancée, la semaine dernière, par des soldats israéliens, contre la «Flottille de la liberté» qui tentait de briser le blocus imposé à Ghaza.
A Bab El Oued, où le drapeau national côtoie, sur les balcons, celui du MC Alger, champion d’Algérie en titre, l’engouement est plus manifeste. ´´Les Algériens aiment leur pays et ils le prouvent quotidiennement. tout ce qui a trait à l’Equipe nationale se vend très bien. Ça fait 24 ans qu’on est absents d’une phase finale d’un Mondial, nous devons marquer l’événement de fort belle manière´´, lâche Mokhtar, vendeur ambulant au marché des Trois Horloges, maillot de Boudebouz sur le dos et serre-poignet à l’effigie des Verts à la main.
A mesure que la conversation prenait des allures d’avis d’experts, une sexagénaire est venue rompre cet échange en demandant deux maillots de Karim Ziani, pour ses petits-fils de 10 et 12 ans. Le stock s’étant épuisé, Mokhtar tente coûte que coûte d’écouler sa marchandise en lui proposant des maillots à l’effigie de Matmour, un autre adulé de la sélection de Saâdane. Même le meneur de jeu Mourad Meghni, absent du Mondial en raison d’une blessure au genou, est présent dans les coeurs des Algériens et suscite la compassion des inconditionnels des Verts. A Bab El-Oued, il est difficile de porter son choix sur un article précis en rapport avec la sélection nationale, tant l’offre est réellement riche et diversifiée. Même les répliques du trophée de la Coupe du Monde sont disponibles.
Dans cette atmosphère de fête, qui a redonné à Alger l’image d’une ville en couleurs, les disquaires connaissent, eux aussi, un afflux sans précédent. Ils reconnaissent que leur chiffre d’affaires s’est quelque peu envolé faisant un bond de plusieurs points.
Les vendeurs d’articles électroménagers ne sont pas en reste, puisque les boutiques et magasins ont connu un grand rush ces dernières semaines de ceux tentés par les LCD et écrans plasmas afin de suivre le Mondial, encouragés, il est vrai, par les offres promotionnels (entre 25.000 et 30.000 DA pour un LCD 24, 42.000 et 55.000 DA pour un 32).
A Alger comme dans toutes les villes d’Algérie, il n’est question que du Mondial. Partout des prières sont lancées pour que les «gladiateurs du désert» réussissent un bon parcours et fassent revivre aux Algériens l’ambiance de joie et de bonheur procurée par la qualification au Mondial. (L’Expression-10.06.2010.)

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**Lire par ailleurs  Les Verts à l’heure de vérité…

cliquer ici  L’équipe alg.et le mondial

*lire aussi…Coupe du monde-infos der.

*autres articles…les arbitres et les insultes…les joueurs et les femmes….

cliquer ici…. La gazette du Mondial

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**La pochette surprise de Saâdane

Ayant déclaré à la fin de la rencontre jouée contre les Emirats qu’il a en tête son onze, Rabah Saâdane devra cependant en concertation avec son staff, prendre des décisions sur trois questions importantes en prévision du premier match face à la Slovénie. La première concernera le schéma tactique qu’il doit mettre en place ce dimanche 13 juin. En effet, suite à la correction subie lors du match amical sur le score sans appel de 3 à 0 contre l’Irlande, l’entraîneur Saâdane a décidé de se passer du 4-4-2, une stratégie défaillante en raison de sa tendance défensive.
D’ailleurs, face aux Emirats, il est carrément revenu aux fondamentaux voire le 3-5-2 avec Matmour dans le couloir droit, ce qui a permis aux Verts de montrer un meilleur visage quand bien même l’inefficacité de l’attaque pourrait l’inciter à placer le joueur de Monchengldbach devant. De ce fait, il sera obligé de revenir au 4-4-2 ou alors, il a la solution de placer Guedioura sur ce côté. et pour cause Saâdane a déclaré à la fin du dernier test contre l’équipe émiratie qu’il ne jouera pas de la même manière face aux Slovènes.
Ce qui sous-entend que le Cheikh, qui cache bien son jeu, est mieux placé que quiconque même si au fond de lui, il tergiverse sur ce point incontournable quant à l’issue de la rencontre. L’autre souci du sélectionneur national est le milieu défensif car il sera contraint de laisser un des cadres de l’équipe sur le banc lorsqu’il a parlé de récupérer Hassan Yebda pour la Slovénie. Cela prouve qu’il compte énormément sur le joueur de Portsmouth et par ricochet, il est attendu des changements dans l’entre jeu.
A présent, Lacen a déjà gagné sa place, il se peut que le capitaine d’équipe Mansouri soit relégué sur le banc des remplaçants mais l’éventualité de se passer des services de Yebda est plausible car il revient de blessure et par conséquent manque de compétition. Ceci dit, il pourrait faire confiance à son capitaine qui a beaucoup plus de temps de jeu.
En outre, la carte Guedioura reste d’actualité surtout pour ses qualités physiques en particulier face à la Slovénie qui possède des joueurs au gabarit impressionnant. Enfin, le casse-tête de Saâdane est sans conteste le compartiment offensif sur lequel le patron des Verts hésite beaucoup s’il compte pour la reconduction du duo Ghezzal-Djebbour qui ne mérite pas toute la campagne de dénigrement dont ils sont victimes car il faut reconnaître que ce sont des joueurs talentueux aux qualités indéniables mais aussi des valeurs sûres. Mieux encore, le fait d’être titulaires dans leurs clubs respectifs est une preuve inéluctable. Cependant, ces deux éléments n’ont pas de réussite et la chance semble leur tourner le dos et le coach Saâdane n’a à aucun moment douté de leurs capacités ou de leur valeur. Maintenant, auront-ils une autre opportunité dans le match contre la Slovénie ou bien des changements s’imposent-ils à l’occasion de cette joute officielle que les Verts considèrent comme la clé pour le passage au deuxième tour? Dans le cas du second choix, le Cheikh Saâdane aura deux options: la première est d’incorporer Ryad Boudebouz en attaque en sacrifiant une des deux pointes. La deuxième est de placer Karim Matmour en attaque aux côtés de Boudebouz puisque cet élément a fait ses preuves à maintes reprises.
Cette seconde éventualité dépendra du dispositif tactique qui appellera le 4-4-2 ou comme nous l’avions souligné, l’entraîneur pourrait faire jouer Guedioura sur le côté droit.
En somme, Saâdane a sûrement tranché et ses choix sont judicieux à trois jours de la première échéance des Fennecs dans cet événement planétaire. Tous les Algériens nourrissent de grands espoirs de voir leurs favoris faire une entrée fracassante face à la Slovénie comme l’ont fait les «Héros» de Gijón il y a de cela 28 ans en battant l’Allemagne (2-1). (L’Expression-10.06.2010.)

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**LES ÉPREUVES DU BACCALAURÉAT PRENNENT FIN AUJOURD’HUI
Place au football  !

Le stress des examens cède la place à l’espoir d’obtenir le fameux sésame pour l’Université.

Les candidats au baccalauréat peuvent enfin pousser un soupir de soulagement. Les épreuves du baccalauréat prennent fin aujourd’hui. «Je ne pense qu’a une chose, me reposer», avoue une élève en sciences expérimentales au lycée Okba Ibn Nafaa, à Bab El Oued, à Alger. A la sortie de l’établissement, le soleil étalait ses rayons dorés de la fin du printemps. Dans les yeux de la jeune fille, le beau bleu de la mer. Elle est en compagnie de deux de ses camarades. «Nous avons eu des sujets à notre portée», témoigne la candidate. Son regard vif décline un esprit brillant. La flamme de cette perspicacité luit, aussi, dans les yeux de sa camarade.
«Le sujet des mathématiques a été un peu compliqué», nuance cette dernière. Les moyennes annuelles de ce trio varient entre 14/20 et 15/20. Pour elles, l’examen du Bac n’est qu’une formalité.
Nous prenons la direction du lycée Frantz-Fanon. A la sortie, un groupe d’élèves discute des épreuves. La discussion prend les allures d’une thérapie de groupe. «Les sujets ont été longs. Pourtant, le ministre de l’Education, lui-même, s’est engagé à prendre en considération cet aspect», regrette une élève qui affiche grise mine.
L’un de ses camarades partage cet avis. «Le temps imparti n’était pas suffisant», affirme-t-il. Une autre lycéenne enfonce le clou. «Le sujet de littérature arabe est tiré d’une leçon du troisième trimestre», indique cette dernière. Cela dit, ce groupe a mis l’accent sur un point: la surveillance des épreuves a été des plus sévères. Pour preuves, il est strictement interdit aux élèves de s’introduire au lycée avec des portables et autres gadgets de communication moderne. Ils sont munis seulement de leurs stylos. C’est ce qui nous a été confirmé par une inspectrice de l’Académie d’Alger-Centre. Cette dernière est chargée de veiller au bon déroulement du Bac au niveau de 25 centres d’examen relevant de la capitale
Ce procédé a permis d’annihiler deux tentatives de fraude. Deux élèves se sont vu retirer leurs portables par les surveillants.
A l’ouest du pays, notamment à Oran, les mesures de surveillance sont renforcées où les élèves subissent des fouilles systématiques à l’entrée des établissements. Pour rappel, neuf candidats ont été pris en flagrant délit de triche. Pour cela, ils ont usé de téléphones portables, de kits mains-libres et de bluetooths. Depuis, tout est entré dans l’ordre. Le tempo de la quiétude est observé à Bouira. Les candidats ont composé dans de bonnes conditions. Aucun incident n’a émaillé le déroulement des épreuves.
Du moins, c’est ce qui ressort des informations recueillies auprès de quelques candidats. Ces derniers ont assuré que les sujets ont porté sur le programme de l’année. En conséquence, les postulants n’ont pas émis de réserves. Seulement, ils déplorent le manque de climatisation dans les centres d’examen. Une chaleur caniculaire sévit à Bouira depuis quatre jours. Cette chaleur est ressentie à Tizi Ouzou. Dans la ville des Genêts, les examens se sont déroulés sans incident. Le même constat s’applique au niveau des villages. Les appréhensions nourries par les perturbations connues durant l’année semblent avoir été balayées, à telle enseigne que 65 détenus ont passé les épreuves. Cette note d’espoir est portée par les chants de Yemma Gouraya et répandue sur les vagues de la mer. A Béjaïa, le stress et l’angoisse n’ont plus droit de cité.
En effet, les candidats affichent un moral au beau fixe et semblent plus décontractés. «Nous sommes rassurés par le fait que les sujets portent seulement sur les cours dispensés en premier lieu, le reste c’est selon le niveau de chaque candidat», déclarent ces derniers à leur sortie des classes d’examen dans la ville de Bougie.
A Constantine, les candidats ont affirmé que les sujets étaient abordables. Dans l’ensemble du pays, les postulants ont troqué le stress des épreuves contre l’espoir d’obtenir le fameux sésame pour l’Université. En attendant les résultats, ils peuvent noyer leur chagrin dans le ballon…rond. (L’Expression-10.06.2010.)

******AFRIQUE DU SUD-MEXIQUE
Premier test de vérité pour les Bafana Bafana

En match d’ouverture du Mondial 2010 face à l’Afrique du Sud, le Mexique n’est pas prêt à faire de cadeau au pays hôte.
Au contraire, il est même déterminé à gâcher la fête aux organisateurs, vendredi, au stade Soccer City de Johannesburg. Avec l’entraîneur Carlos Alberto Parreira, les Bafana Bafana ont bouclé une série de 12 matches amicaux sans défaite. Cela suffira-t-il? Les Sud-Africains de Steven Pienaar sont tombés dans le groupe A avec l’Uruguay, le Mexique et la France, et leurs joueurs de renom Forlan, Suarez, Marquez, Ribéry ou Anelka.
Le dernier match de poule des Bafana aura lieu le 22 juin à Bloemfontein contre la France, qui ne sait pas où elle en est après sa défaite contre la Chine en match de préparation (0-1). Demain, les Sud-Africains sont appelés à relever le défi mexicain qui est loin d’être facile. D’ailleurs, ils n’ont absolument pas le droit à l’erreur du moment que les deux autres matchs suivants contre la France et l’Uruguay s’annoncent plus difficiles. Ce qui signifie, qu’une première victoire dès ce premier match, donnera à coup sûr, des ailes à cette équipe sud-africaine qui ambitionne sérieusement de réaliser une belle Coupe du Monde. Reste à savoir maintenant si les Mexicains seront d’accord, eux qui ne parlent que des trois points de la victoire. Mieux encore, ils veulent même gâcher la fête aux Sud-Africains. A noter que la sélection mexicaine possède un capital expérience des plus intéressants, qui plaidera, à coup sûr, en sa faveur durant ce rendez-vous planétaire.
Par ailleurs, il est utile de rappeler que le Mexique qui a joué 12 matchs de préparation en 2010 (8 victoires, 2 nuls et 2 défaites) a, notamment obtenu un succès de prestige contre l’Italie (1-0) pour sa dernière sortie le 3 juin, étale un bon bilan avant le début de la compétition officielle.
A priori, toutes ces précieuses données nous promettent une belle affiche qui s’annonce intense et ouverte à toutes les éventualités où chaque équipe est en mesure de faire pencher la balance en sa faveur. (L’Expression-10.06.2010.) 

****Les Bafana Bafana s’attaquent au Mexique demain en match d’ouverture de la Coupe du Monde…

 L'Afrique du Sud a peur d'être le premier pays organisateur à ne pas sortir des poules.

Le moment est arrivé», indique l’écran géant de Soccer City. C’est le message qui attendait l’équipe sud-africaine quand elle a foulé la pelouse du stade de Soweto, jeudi sur le coup de 15h, pour son dernier entraînement avant d’inaugurer la compétition contre le Mexique. L’attente est énorme, mais à Johannesburg, tout est bon pour croire en la qualification des Bafana Bafana en 8es de finale.Le souvenir de 1995En 1995, l’Afrique du Sud avait décroché le titre de champion du monde de rugby. «Invictus» a réécrit l’histoire, mais les coéquipiers d’Aron Mokoena pensent très fort au remake. D’abord, 15 ans plus tard, l’ombre de Nelson Mandela, qui avait bien aidé les Springboks à devenir champion du monde, plane toujours au-dessus de la compétition. L’ancien président, aujourd’hui âgé de 92 ans, a reçu toute l’équipe chez lui la semaine dernière. Et l’officialisation de sa présence au match d’ouverture a dans la minute fait dégainer un communiqué de presse à l’ANC: «Nous sommes heureux que la magie Madiba s’ajoute à l’enthousiasme». Enfin, le leader technique sud-africain s’appelle Steven Pieenar. En 1995, le capitaine victorieux s’appelait François… Pienaar.

Parreira a tout changé

Le pari étai osé. Fin octobre, les dirigeants de la fédération sud-africaine ont décidé de changer de coach. A huit mois de la Coupe du Monde, c’était un vrai coup de poker, mais le Brésilien Joel Santana n’a pas résisté à une série de huit défaites en 10 matchs. C’est Carlos Alberto Parreira qui reprend l’équipe. Et qui aujourd’hui, fait revivre l’espoir chez les Bafana Bafana. «Quand il nous a rejoint, il nous a fait travailler les bases: jouer un football simple et garder le ballon au sol», raconte l’attaquant Siphiwe Tshabalala. «J’encourage les joueurs à jouer au ballon, à profiter, à toucher la balle, comme au Brésil. Je crois en eux et notre salut passe par le jeu», confirme le sélectionneur. Aujourd’hui, l’Afrique du Sud est assise sur 12 matchs sans défaite.

Un soutien infaillible

Le pays tout entier est derrière son équipe. Mercredi midi, à l’heure de la pause déjeuner, toute la ville de Johannesbourg est descendue dans la rue pour acclamer les joueurs, montés dans un bus à impériale. Une parade avant le début de la compétition, c’est du jamais vu. Mais l’espoir est à la hauteur des inquiétudes. Car si du Cap à Johannesbourg, tout le monde rêve d’un long parcours, les Bafana Bafana peuvent aussi être le premier pays organisateur éliminé dès le premier tour. «On veut aller au bout, on veut rendre ce peuple fier», explique Carlos Alberto Parreira.(20Minutes-10.06.2010.)

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LES POTENTIELS FAVORIS

  L’Espagne et l’éternel Brésil

Le plus grand rendez-vous sportif de la planète démarre ce vendredi en Afrique du Sud, une première pour le Continent africain devant s’étaler sur un mois avec un épilogue prévu pour le 11 juillet prochain. Une fin qui suscite d’ores et déjà les pronostics de plus d’un spécialiste et de fans de la balle ronde quant à l’heureux lauréat de cette édition, la 19e du genre. Et de ce lot de super favoris postulants pour le sacre final, l’éternel Brésil du roi Pelé. N’ayant jamais manqué à ce rendez-vous planétaire le plus prestigieux, les Auriverdes escomptent bien rajouter une sixième couronne à leur palmarès, eux, les quintuples lauréats du tant convoité t r o p h é e dont les quatre derniers ont été arrachés sur le Vieux continent. Cependant, les bookmakers les placent en seconde position derrière les Espagnols que plus d’un présente comme les potentiels candidats au sacre final. Pays au meilleur Championnat du monde suivi aux quatre coins de la planète, l’Espagne a vu son niveau évoluer d’une manière spectaculaire ces dernières années. En témoigne le sacre de Xavi et compères en Coupe d’Europe des nations en 2008 en sus d’un tirage au sort de la phase finale un peu clément, qui les a placés dans un groupe relativement facile aux côtés de la Suisse, le Honduras et le Chili, quoique leur mission est appelée à se compliquer dès les huitièmes de finale comme, d’ailleurs, pour le reste des équipes. Derrière ce duo, figurent deux autres prétendants, deux sérieux outsiders, l’Angleterre et l’Argentine. La première, qui a la chance de disposer de l’un des meilleurs groupes depuis le temps avec une véritable armada de rois du terrain avec les Rooney, Croushe, Lampard et Gerrard, espère vaincre le signe indien qui la poursuit à chaque édition en se faisant renvoyer au second tour. Pour l’Argentine, cet autre habituel postulant au sacre final, elle présente, cette fois-ci, plusieurs atouts. Elle a la chance de disposer d’un génie en la personne de Messi qui, si jamais, il évoluera au même niveau qu’au Barça, elle se fera respecter comme jamais auparavant. Autre atout relevant de la pure superstition ; la dernière fois que l’Albiceleste a été sacrée championne du monde, El Pibe de Oro en était son capitaine. Cette fois, c’est en tant que sélectionneur qu’il espère la mener à la victoire. Viennent derrière, loin derrière, les Bleus dont les ternes prestations de ces dernières années, doublées de la méforme de nombre de leurs cadres les placent comme lointains outsiders par plus d’un pronostiqueur qui voit mal la bande à Domenech jouer dans la cour des grands et rééditer le coup d’un certain 12 juillet 1998. il en est de même des Pays-Bas qui semblent avoir le plus de chances. Deux fois finaliste en Coupe du monde, les Pays-Bas se sont qualifiés facilement pour l’Afrique du Sud. Ils devraient passer le 1er tour sans encombre. Et tout sera possible après. (Le Courrier d’Algérie-10.06.2010.)

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LES NOVICES

  Slovaquie ou la saveur de la première fois

On dit que la première fois a toujours une saveur particulière. C’est ce que doivent ressentir les Slovaques à quelques semaines du rendez-vous planétaire qui démarre demain. Bénéficiant du statut de «sympathiques novices», ils abordent la compétition les pieds sur terre et la tête pleine d’espoir. À plus forte raison que l’histoire de la Coupe du monde est jalonnée d’exploits réussis par des équipes néophytes, qui se sont démarquées non seulement par leur enthousiasme, mais aussi par leur valeur. En match d’ouverture de l’édition 2002, les Lions de la Teranga sénégalais ont terrassé l’équipe de France, tenant du trophée, avant de rugir jusqu’en quart de finale. En 1994, les Super Eagles ont éclaboussé le premier tour de leur talent, devançant l’Argentine de Maradona et l’impressionnante Bulgarie de Hristo Stoitchkov. Le joyeux parcours de la République d’Irlande, quart de finaliste en 1990, et la renversante victoire synonyme de qualification pour les quarts de la RDP Corée face aux géants italiens en 1966, constituent autant d’exemples de nouveaux venus réussissant une entrée éclatante sur la scène internationale.

Pas le droit de les décevoir

Les outsiders sont parfois irrésistibles et les néophytes s’attirent toujours la sympathie et le soutien des supporters neutres. Durant leur campagne qualificative, les Slovaques ont écarté la République tchèque et la Pologne pour finir en tête du groupe. Seule équipe à essuyer les plâtres à Afrique du Sud 2010, la Slovaquie n’est pas sans rappeler un débutant récent : la Croatie. En 1998, sept ans seulement après avoir acquis leur indépendance, les Croates s’étaient hissés jusqu’en demi-finale de la compétition dès leur première participation. À l’instar de la bande à Davor ?uker et Zvonimir Boban, les Slovaques défendent aujourd’hui les couleurs d’une jeune nation qui a hérité d’un glorieux passé international : comme les Croates du temps de la Yougoslavie, ils ont eux aussi disputé huit Coupes du monde de la FIFA par Tchécoslovaquie interposée, atteignant même deux fois la finale de l’épreuve, en 1934 et 1962. Le dernier exploit des Tchécoslovaques avant la scission du pays est le sacre en finale de l’UEFA Euro 1976 face aux champions du monde allemands, au terme d’une mémorable séance de tirs au but.

Skrtel et compagnie

Vierge de toute participation à la Coupe du monde de la FIFA, la Slovaquie compte néanmoins dans ses rangs une flopée de joueurs évoluant dans les plus grands Championnats européens. Les Slovaques pourront notamment compter sur l’expérience de Martin Skrtel, habitué des rencontres de haut niveau avec Liverpool. «Notre objectif, en Afrique du Sud, sera d’atteindre les huitièmes de finale », a annoncé le sélectionneur lors d’une récente interview. Mais d’aucuns commencent à nourrir l’espoir de voir cette équipe aller plus loin. «Je ne m’étais pas encore rendu compte de ce que représentait notre qualification pour tous les supporters slovaques », confie Ján Mucha, visiblement ému en dévoilant le trophée de la Coupe du monde de la FIFA devant une foule gigantesque à Zilina, au nord du pays. «Aujourd’hui, je comprends mieux. Nous n’avons pas le droit de les décevoir», a conclu le gardien de but international, qui évolue actuellement en Pologne. Il me paraît inutile d’envisager la première place», précise pour sa part Stanislav Sesták, meilleur buteur de l’équipe lors des éliminatoires. «Entre l’Italie, le Paraguay et la Nouvelle-Zélande, je suis à peu près sûr que ce sont les champions du monde qui vont prendre la tête du groupe. Mais la deuxième place peut être pour nous. Ce serait énorme pour la Slovaquie.» . (Courrier d’Algérie-10.06.2010.)

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ABSENTS AU RENDEZ-VOUS

  Ces stars qui vont nous manquer

Demain, les yeux des amoureux de la balle ronde seront braqués sur l’Afrique du Sud. 32 équipes de différentes nationalités vont disputer l’une des plus prestigieuses manifestations sportives de la planète: la Coupe du monde de football. Que du régal. Le spectacle sera, à coup sûr, garanti. Les yeux seront, sans conteste, submergés par des facettes de jeu de haute facture : c’est le haut niveau. Les 22 acteurs de chaque équipe vont se livrer à une «guerre» sans merci. Seul le terrain tranchera pour désigner l’heureux vainqueur : c’est le meilleur qui gagne. Rassurezvous, ce n’est pas l’absence d’une myriade de joueurs qui va diminuer de la valeur de cette nouvelle édition organisée sur le sol africain. Une première d’ailleurs. Des plus grands noms du football mondial, des Ballons d’Or de surcroît, ne sont pas en Afrique du Sud. Multiples sont les raisons : Atteints par la limite d’âge, blessés ou volontairement oubliés par leur sélectionneur, le sentence est la même : ils ne participeront pas à la fête, du moins sur le terrain. Les Bekham, pour cause de blessure, Ronaldinho non retenu et autre Ballack blessé également, sont entre autres les absents malheureux qui manqueront à l’appel de l’Afrique du Sud, au grand dam des fans. La Seleçao, 5 fois détentrice du trophée, sera privéé de son maître à jouer d’antan. Et bien oui… et ce n’est point une blague, Ronaldinho (87 sélections et 32 buts pour le Brésil) ne sera pas, malgré une saison plus qu’honorable avec le Milan AC, du voyage en Afrique du Sud. Et pourtant, le Ballon d’Or de France Football 2005, champion du monde avec le Brésil en 2002, élus deux fois meilleur joueur du monde a été crédité d’une saison honorable avec son club le Milan AC en marquant 12 buts (dont 5 penalties) avec lesquels-il avait aidé à terminer 3e en Série A. Mais voila que ces performances n’ont pas pu convaincre le sélectionneur Dunga qui s’est passé également des services d’Adriano. L’autre grosse pointure qui manquera, aussi, à l’appel et l’ex-star de Manchester United et du Réal Madrid. Lui c’est David Beckham (115 sélections et 17 buts pour l’Angleterre). Fabio Capello l’aurait sans doute pris dans son groupe mais « Becks » a été victime d’une rupture du tendon d’Achille le 14 mars contre le Chievo Vérone. Verdict : Il ne participera pas à sa quatrième Coupe du monde. Capello a éliminé de son effectif Darren Bent et Theo Walcott. Surprise, surprise… pour la sélection Argentine. La non convocation de Javier Zanetti (136 sélections et 6 buts pour l’Argentine) n’est pas passée inaperçue. Et comment : malgré le poids de l’âge, 36 ans, l’inoxydable «Capitano» a réalisé une saison remarquable avec l’Inter, couronnée par une Ligue des champions, remportée face au Bayern. Néanmoins il fait partie, au même titre que son coéquipier à l’Inter, Estéban Cambiaso, des oubliés de la liste de Diego Maradona. L’Allemagne devra disputer cette coupe sans son capitaine emblématique Michael Ballack mais aussi de Christian Träsch et de Heiko Westermann. Trois défections inattendues qui ne vont, certainement, pas arranger les affaires de Löw qui espérait un meilleur parcours que celui de 2006. À la Squadra azzura, manquent notamment à l’appel Marco Borriello, Mattia Cassani et Giuseppe Rossi. Parmi les autres absences surprises, citons la star locale, l’attaquant sud-africain de West ham Benni McCarthy. L’Algérie a perdu Mourad Meghni, contraint de déclarer forfait à cause d’une blessure au tendon rotulien. Soulignons, les absences pour la Côte d’Ivoire de joueurs comme Bakari Koné, Emerse Faé ou encore Abdoulay Meïté. À toute cette armada de joueurs l’on ajoute les absences de Karim Benzema (27 sélections et 8 buts pour la France), Michael Essien (50 sélections et 9 buts pour le Ghana), Lisandro Lopez (7 sélections et 1 but pour l’Argentine), Michael Owen (89 sélections et 40 buts pour l’Angleterre) ; le Ballon d’Or de France Football 2001, 30 ans, ne fait pas partie des plans de Fabio Capello. Ronaldo (97 matchs et 62 buts pour le Brésil) ; le recordman des buts inscrits en phase finale qui rêvait de devenir, à 33 ans, le 3e joueur dans l’histoire à participer à cinq Coupes du monde ne verra pas son rêve exaucé, du moins cette fois-ci. Manqueront, également, à ce rendezvous, Marcos Senna (28 sélections, 1 but pour l’Espagne), Francesco Totti (61 sélections et 9 buts pour l’Italie), Patrick Vieira (106 sélections et 6 buts pour la France), David Trezeguet et autre joueur portugais Nani. (Courrier d’Algérie-10.06.2010.)

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 LA FACE CACHÉE DU MONDIAL

Il y a à l’évidence des progrès énormes sur la participation de l’Afrique à la Coupe du monde longtemps confinée à la suprématie du reste du monde daignant admettre juste deux équipes du continent dans le gotha planétaire. Aujourd’hui, elles sont plus nombreuses et il ne faut surtout pas croire que c’est là un cadeau de la FIFA mais bel et bien le résultat de longues et laborieuses luttes de fédérations qui ont toujours fourni de grands footballeurs à l’Europe sans faire bénéficier leurs paysages sportifs de la moindre avancée. Ainsi la désignation de l’Afrique du sud pour accueillir cette édition 2010 est non seulement un gigantesque acquis pour le pays de Mandela mais aussi pour tout le continent. Comme quoi la politique et le football sont intimement liés et les gouvernants de tous les pays participants à cette Coupe du monde comptent tirer quelques substantiels dividendes en cas de bon parcours de leurs représentations : une trêve pour bien des potentats quel que soit leur pays et ce qui est valable pour l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie, l’est tout autant pour une Europe dont les différents dirigeants font face à une crise sans précédent, comptant secrètement sur un exploit de leur équipe pour en atténuer les effets le foot, c’est connu étant le meilleur baromètre des popularités. Pour l’Afrique du sud, c’est d’une autre configuration qu’il s’agit. Economique surtout et la presse mondiale s’évertue ça et là à louer les gros dividendes que va sûrement tirer ce pays où le taux de chômage a atteint d’intolérables proportions dépassant la barre des 20%. Tout comme de longues et fouillées analyses qui vantent les retombées positives de cette Coupe du monde qui a permis l’édification de gros ouvrages de travaux publics entre routes, stades et hôtels. Or précisément, l’Afrique du sud ne manque pas seulement de ces infrastructures mais cruellement de logements, d’emplois et de toutes commodités. En réalité, la couche des blancs s’accapare quasiment toutes les richesses et réside dans de somptueux quartiers tandis que le gros des autochtones loge dans des baraquements aux toilettes communes et où un robinet d’eau courante dessert quatre familles à la fois. D’ailleurs pour la construction des stades et des autres infrastructures, ces bidonvilles ceinturant les gros centres urbains ont fourni toute la main-d’oeuvre à bon marché qui a trouvé là une aubaine inespérée pour faire bouillir la marmite. Le temps des préparatifs du Mondial car ces emplois-là sont, on l’aura compris, précaires puisque le chômage est là de nouveau. Un syndicaliste sud-africain connu sur la place a déclaré que cette Coupe du monde ne profite qu’aux hommes d’affaires et au gros business, laissant de côté les milliers de sans-grade qui comptaient graviter autour des stades pour se faire un peu d’argent de poche. À l’instar de ces nombreuses sandwicheries populaires qui vendent le repas à moins de deux euros et qui ont été chassés manu militari par la police pour céder la place à… Mac Donald, le géant de la restauration rapide qui a par magie obtenu l’exclusivité auprès de la FIFA. Une affaire de pots de vin, disent les méchantes langues. Blatter, le tout puissant patron de la FIFA, a vite démenti : Mac Do fait juste dans l’humanitaire. (Courrier d’Algérie-10.06.2010.)

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3 réponses à “Toute la planète foot chez Mandela”

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