Verts, c’est comme ça qu’on vous aime
19062010*Les matchs du jour
-Pays-Bas 1- Japon .0 - à 12h30
-Ghana 1 - Australie 1 - à 15h
-Cameroun 1- Dannemark.2- à 19h
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Il y a quelque chose d’extraordinaire chez l’équipe nationale qui n’en finit pas de nous étonner et d’étonner les analystes les plus avertis du football mondial. Imprévisible, elle réagit au moment où l’on s’attend le moins. Combien étaient-ils ceux qui ont parié sur une défaite cinglante face à cette équipe anglaise auréolée de stars aussi bien sur la pelouse que sur le banc de touche? Combien étaient-ils ceux qui ont misé sur une humiliation de ce Onze national qu‘ils ont donné pour la raillerie du monde? Eh bien, c’est vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et c’est sans compter sur une qualité bien algérienne. Elle s’appelle Erredjla, un qualificatif intraduisible dans la langue de Molière. Venez, avancez, face à face, nous sommes là!Un jeu avec les tripes pour apporter une démonstration sur le champ de bataille. Cette rage de vaincre on l’a bien vécue à Oum Dourmane au Soudan, en novembre dernier, lors du match qualificatif à cette Coupe du Monde. On a retrouvé ce même esprit qui vient de renaître lors de ce match face aux Anglais. Un match qui fera date et qui restera dans les annales. Maintenant, il n’ y a plus de doute, quand le patriotisme est convoqué, cette équipe ne fléchit pas. A chaque fois que le sentiment national est remis en cause, à chaque fois que le doute allait s’installer, à chaque fois que ces joueurs sont touchés dans leur amour propre, ils réagissent avec le coeur. Quoi qu’il en soit et même si l’Algérie ne se qualifie pas au second tour de la compétition, l’honneur est sauf et l’espoir renaît. Il y a sincèrement des raisons de croire aux lendemains qui chantent avec ce Onze national. Il n’ y a pas qu’une leçon à retenir, qu’une conclusion à tirer. Mais bien une leçon à retenir de ce match, c’est que les Algériens sont capables et il suffit de le vouloir, il suffit d’oser. Depuis plus d’une décennie, une incroyable machine médiatique matraquait les Algériens qui ont fini par croire… quoi? Qu’ils sont tout simplement incapables. Incapables de bâtir, de construire, de gagner et de réussir et incapables de participer à des manifestations parmi les autres nations du monde. Eh bien non! a répondu cette équipe qui vient de réussir en quatre-vingt dix minutes ce que n’ont pas réussi tous les gouvernements qui ont eu à gérer le pays durant ces dernières décennies. Que dire alors de cet élan de patriotisme et des scènes de liesse face aux couleurs nationales, jamais vécues depuis l’Indépendance. C’est que cette équipe a réconcilié les Algériens en Algérie et les Algériens qui se trouvent à l’étranger. Verts, quand vous convoquez le patriotisme, quand vous faites frémir ceux qui doutent de vous, c’est comme ça qu’on vous aime. Faites que le rêve se perpétue.(L’Expression-19.06.2010.)
****UN NUL AU GOÛT DE VICTOIRE
Impossible n’est pas algérien
Il n’y a rien à dire, les hommes de Rabah Saâdane ont bel et bien réalisé un exploit de taille en tenant tête à l’un des plus grands favoris pour le titre mondial, l’Angleterre en l’occurrence.
En effet, le 0 à 0 enregistré par l’Algérie face aux Anglais est synonyme d’un excellent résultat au vu des potentialités de l’équipe de Fabio Capello. Mieux encore, l’Algérie a même dominé les débats en monopolisant le ballon durant la majorité des 90 minutes.
Et pourtant, beaucoup de gens, y compris certains pessimistes algériens, ont cru que les camarades de Steven Gerrard allaient entièrement survoler cette première rencontre historique entre les deux pays. Mais comme les matchs de football se jouent sur le terrain et nulle part ailleurs, l’Angleterre n’a vraiment pas trouvé ses repères au cours de cette confrontation. D’ailleurs, les Rooney, Lampard, Heskey, Gerrard et autre Defoe n’ont rien pu faire face à la fougue des «Tigres algériens» qui se sont battus jusqu’au bout en prouvant à tout le monde que impossible n’est pas algérien. Maîtrise de balle, solidité défensive, détermination hors normes, passes courtes, milieu de terrain homogène et un infatigable Karim Matmour, telle était la fiche technique algérienne au cours de cette rencontre. On peut même se permettre de dire, qu’avec un peu plus d’audace de la part de l’entraîneur Rabah Saâdane, les Verts auraient même pu décrocher une victoire légitime au vu de la physionomie des 90 minutes.
En d’autres termes, avec un attaquant supplémentaire, on aurait pu damer le pion à cette Angleterre visiblement émoussée et loin de son niveau habituel à l’image d’un Rooney complètement à côté de la plaque qui n’a rien fait durant toute la rencontre. Par contre, les Kadir, Yebda, Lacen Halliche et autre Matmour ont vraiment épaté tous ceux qui ont suivi cette rencontre de par leur rendement époustouflant et leur détermination hors normes. Maintenant, on peut regretter cette fameuse première défaite contre la Slovénie malgré la belle prestation des Verts. Malheureusement, le duo Chaouchi-Ghezzal a complètement chamboulé les calculs de tous les Algériens qui croyaient dur comme fer que leur équipe allait sortir indemne de cette première rencontre.
Le 23 juin prochain, les hommes de Rabah Saâdane sont appelés à rééditer cette belle performance et pourquoi pas battre cette équipe des USA après qu’il se soit avéré qu’impossible n’est pas algérien.
En attendant tout cela, une chose est pourtant sûre,: l’espoir renaît dans le camp des Verts qui n’ont désormais rien à perdre mais tout à gagner. Normalement, ce résultat positif et le rendement héroïque des Algériens, devraient satisfaire tous nos frères arabes et africains qui étaient tous derrière nous. Espérons seulement que les partenaires du capitaine Anthar Yahia soient au rendez-vous le 23 juin prochain pour nous faire rêver à nous. Et comme on dit souvent, tant qu’il y a de l’espoir, il n’est pas interdit de rêver. Vive l’Algérie, et vive les Algériens. (L’Expression-19.06.2010.)
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**Héroïque !
L’équipe nationale a réussi un très bon match nul face aux Anglais. Un point qui fait renaître l’espoir pour la qualification au second tour avec ce dernier match face aux USA, prévu mercredi prochain. Dès le coup d’envoi, Hassan Yebda tente un geste technique face à Gareth Barry et lui glisse un petit pont, qui indique parfaitement l’état d’esprit avec lequel les Verts ont décidé d’aborder cette rencontre (1’). Deux minutes plus tard, c’est au tour de Matmour d’aller inquiéter l’arrière-garde anglaise. Les hommes de Capello réagissent rapidement par Heskey, qui met à profit une mauvaise relance d’un défenseur algérien.
Rooney, dernier possesseur du ballon, n’en fait pas une bonne utilisation en servant dans le dos Lennon déporté sur le côté gauche. Les sujets de Sa Majesté perdent un peu de leur superbe dans les tribunes. De la voix, ils tentent de pousser Gerrard et les autres vers l’avant. Devant la (première) tournure des événements, Capello quitte son banc et harangue ses joueurs. L’équipe d’Algérie commence à lui donner des soucis dans la maîtrise du ballon au milieu de terrain grâce à Boudebouz et Yebda d’une aisance impressionnante. Le premier quart d’heure s’achève par une belle résistance des Verts et un tir mal appuyé de Boudebouz qui va mourir derrière les buts de David James. Les supporters anglais restent sans voix devant la hardiesse et les beaux enchaînements collectifs des Verts. Petit à petit, la peur a changé de camp. Ziani se permet un dribble au milieu de terrain qui élimine, dans un mouchoir de poche, et Gerrad et Lampard (17’).
Les bons enchaînements se succèdent côté algérien. Les Anglais ne savent pas comment prendre ces virevoltants footballeurs algériens. A côté, les journalistes anglais, pleins de suffisance la veille en conférence de presse, sont silencieux. La balade promise tourne aux tourments. La hantise d’un autre échec et le retour précipité à la maison ne les font plus sourire. La tasse de thé promise est dure à faire descendre. Les Fennecs jouent intelligemment en portant le ballon très haut dès sa récupération par l’arrière-garde bien articulée autour du capitaine Antar Yahia. A la 9’, Gerrard s’approche de la cage de M’bolhi, mais son tir est mal cadré. La plus dangereuse action anglaise de la première période survient à la 32’ sur un centre de Lennon mal renvoyé par la défense. Lampard contrôle le cuir et le place sur le côté gauche de M’bolhi qui se détend et arrête le ballon au grand désarroi des supporters anglais et, surtout, de Capello qui ne tient plus sur sa surface technique. Karim Ziani ajoute à son angoisse à la 36’ en crochetant Johnson mais tirant dehors. Le prince Harry venu apporter son soutien aux boys est mal à l’aise sur son siège. Décidément, ces Algériens sont en train de leur gâcher les « vacances » à ses compatriotes. L’action de Lennon conclue par un tir de Barry (39’) ne change rien à l’impuissance des Anglais qui ne savent plus comment prendre cet adversaire qui se défend bien et ne perd pas rapidement le ballon. La première mi-temps s’achève sur le score logique de zéro partout. Compte tenu de la première mi-temps, les Verts ont plus que rempli leur contrat devant l’Angleterre présentée comme un ogre de la compétition.
Les Verts maintiennent le rythme en seconde période
Après la pause-citron, les Anglais reviennent sur le terrain sous les huées des supporters sud-africains déçus par la faible prestation, en première période, des hommes de Capello. Le jeu reprend comme il s’est achevé en première mi-temps. A la 47’ Carragher n’a d’autre choix pour stopper Matmour que de le mettre par terre. Le coup franc tiré par Antar Yahia heurte le dos d’un défenseur adverse et sort en touche. Les Anglais ne savent plus par quel bout prendre cet adversaire à la maîtrise technique au-dessus de la moyenne. A la 50’ les Anglais récupèrent une balle perdue par Ziani et n’arrivent pas à l’exploiter. Rooney, totalement transparent depuis le coup d’envoi, est mal inspiré, il est l’ombre de lui-même. A la 57’ Carragher est obligé de commettre une faute sur Yebda qui le fait tourner en bourrique. Encouragés par cet élan, les Verts vont plus souvent, à leur tour, inquiéter David James. Le jeune Ryad Boudebouz brille de mille feux pour sa première sélection. A la 63’ Capello décide de faire sortir Lennon et de le remplacer par Wright Philip. Il marque ses premiers instants sur le terrain par un dribble sur Belhadj qui le stoppe du côté du point de corner.
Le premier enchaînement anglais est intervenu à la 68’ de jeu où après une succession de passes redoublées, Rooney voit son tir contré en corner. A la 72’ Abdoun remplace Boudebouz et Defoe entre à la place de Heskey. Une minute plus tard, une belle action anglaise à trois, Gerrard, Lennon et Defoe, est enrayée de justesse par Bougherra. Defoe apporte sa fraîcheur et obtient un corner sur sa première tentative offensive. A la 80’ Saâdane procède au remplacement de Ziani par Guedioura pour donner plus de tonus au compartiment du milieu de terrain. A dix minutes de la fin de la partie, Capello joue sa dernière carte, fait sortir un milieu de terrain (Barry) qu’il remplace par Crouch dans l’espoir de trouver l’ouverture. En fin de partie, les Anglais ont, de nouveau, subi la bronca de leurs supporters. C’est le moment où Mesbah remplace Yebda. Beckham sur le banc crache sa rage de vaincre. Les derniers instants de jeu sont pénibles pour les Anglais face à des Algériens qui leur cachent le ballon par des redoublements de passes. Lorsque l’arbitre siffle la fin du match, Capello quitte le banc tête baissée. Sur la physionomie du match, c’est sans nul doute les Anglais qui ont fait la meilleure affaire de la soirée. Ils ont volé un point à une spectaculaire équipe d’Algérie qui a bien réagi après sa défaite de dimanche. « England go home », ont scandé les supporters algériens fous de joie. (El Watan-19.06.2010.)
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Stade Green Point Stadium de Cape Town.
Arbitrage : Ravshan Irmatov (Ouzbékistan), Raphael Ilyasov (Ouzbékistan), Bakhadyr Kochkarov (Kirghizie)
Averts : Carragher (58’) (ANG) et Lacen (85’) (Alg)
Algérie : M’Bolhi, Bougherra, Belhadj, Antar Yahia (cap), Halliche, Kadir, Lacen, Yebda (Mesbah 89’), Ziani (Guedioura 80’), Boudebouz (Abdoun 74’), Matmour. Entraîneur : Rabah Saâdane
Angleterre : David James, Johnson, Ashley Cole, Carragher, Terry, Lennon (Wright-Phillips 63’), Gerrard (cap), Lampard, Barry (Crouch 84’), Rooney, Heskey (Defoe 74’) Entraîneur : Fabio Capello.
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**Et si on avait osé face aux Slovènes ?
Comme il fallait s’y attendre, au coup de sifflet final de l’arbitre ouzbek, la rue algéroise, oranaise et d’ailleurs en Algérie, s’est bruyamment réveillée comme lors de la phase qualificative pour cette joute planétaire. Il faut dire que l’enjeu capital de la rencontre qui n’autorisait point de défaite des Fennecs, synonyme d’élimination purement et simplement de la compétition, a fait que ce point du nul, à valeur de victoire, arrachée de haute lutte face à des Anglais donnés grands favoris, permet d’entretenir encore l’espoir d’une qualification historique au seconde tour. Il suffit, en effet, pour les coéquipiers de Ziani de battre, mercredi prochain, les Américains, ce qui est largement à leur portée pour peu qu’ils rééditent la même production, pour exaucer ce rêve fou de toute une nation. Et plus d’un fan des Verts n’a pas manqué de nourrir de profonds regrets. Et si nos joueurs avaient évolué avec la même hargne et la rage de vaincre lors de leur première rencontre totalement ratée face aux modestes slovènes, n’a-t-on pas manqué de lancer, les supporters, sortis, hier en soirée, pour fêter comme il se doit ce duel des héros face à des Anglais trop arrogants, comme le signifiera un quinquagénaire rencontré à proximité du stade Benhaddad de Kouba, dans la foulée de la masse d’analyses des uns et des autres. Et dans cette folle ambiance, il y avait aussi de la place à la superstition. L’Algérie n’avait-elle pas arraché le ticket de la qualification à cette joute mondiale lors de la mémorable épopée d’Om- dourman, au Soudan? Un certain 18 novembre 2009, lancera un jeune. N’avait-elle pas dompté les Ivoiriens aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations? Un certain 18 janvier 2010, enchaînera son camarade. Et hier, 18 juin 2010, les Fennecs étaient encore au rendez-vous en tenant tête, en faisant jeu égal avec les Anglais que les spécialistes de la balle ronde donnent comme potentiels vainqueurs de cette 19ème Coupe du monde, poursuivra un autre. (Le Courrier d’Algérie-19.06.2010.)
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**L’Algérie préserve ses chances
Les Verts comme on les aime !
Terrain bon, temps froid, éclairage bon, 64 000 spectateurs. Arbitre : Ravshan Irmatov (OUZB)
Avertissements : Algérie : Lahcen (85’), Angleterre : Carragher (57’)
Les équipes :
Algérie : M’Bolhi, Bougherra, Belhadj, Halliche, Antar Yahia, Kadir, Lahcen,Yebda (Mesbah 88’), Boudebouz (Abdoun 74’), Ziani (Guedioura 80’), Matmour,
Entraîneur : Rabah Saâdane
Angleterre : G. Johnson, Carragher, Terry, A. Cole – Barry (Crouach 84’) -
Lennon (Philips 62’), Lampard, Gerrard (cap) – Rooney, Heskey (Defoe 74’).
Entraîneur : Fabio CapelloLa sélection nationale a réussi, hier, en première partie de soirée, au Green-Point Stadium du Cap, une authentique performance en tenant en échec une formation anglaise, il est vrai, loin, très loin même de son niveau habituel, à l’image d’un Wayne Rooney tout simplement fantomatique, engrangeant par là même son premier point dans ce Mondial sud-africain. Et même si ce nul blanc et le précieux point acquis de haute lutte restent bon à prendre dans la mesure où ils maintiennent toujours en vie les Verts qui peuvent légitimement prétendre à une qualification en cas de victoire lors du dernier match face aux States, il n’en demeure pas moins qu’un bien meilleur résultat semblait réellement possible face à cette sélection anglaise pas vraiment dans le coup. La physionomie de la rencontre et les rares occasions nettes que se sont procurées les protégés de Fabio Capello en sont d’ailleurs là pour en attester. Après avoir mis un bon quart d’heure à entrer dans le match, car efficacement étouffés par un onze algérien qui défendait intelligemment, les Anglais arriveront difficilement à dominer légèrement les débats avec une possession de balle quelque peu supérieure mais peinaient quand même à créer des décalages. L’équipe nationale ne laissant guère d’espaces, les Anglais tentèrent alors de forcer la décision par des tirs de loin, à l’image de cette action de la demi-heure de jeu, lorsque le capitaine de Liverpool, Steeven Gerrard, libre de tout marquage, s’avança et s’essaya au tir des vingt mètres, mais bien sur ses appuis, M’Bohli réussit son arrêt malgré un léger rebond du ballon.
À la 39’, sur un service de Lennon, Barry tente lui aussi sa chance, mais cette fois-ci des dix-huit mètres. Mais encore une fois, M’Bohli, bien concentré, bloque la frappe du gauche expédiée par le milieu de terrain des Citizen de Manchester City. Auparavant et sur un corner frappé, côté droit, le keeper britannique, David James, dut s’envoler pour intercepter le centre de Belhadj. En seconde période, les Verts quadrillèrent tout aussi bien le terrain et maintenaient aussi intelligemment leur mainmise sur la rencontre, sans que l’Angleterre de Capello ne réussisse à trouver la faille. Même les entrées successives de Wright-Philips, Defoe et Crouach, pour donner plus de punch au onze de Sa Majesté, n’apportèrent aucun changement notable puisque, solides derrière comme jamais, généreux dans l’effort à l’image d’un intenable Belhadj et assez menaçants en contres grâce à la technique tout en mouvement de Boudebouz puis de son remplaçant qu’était Abdoun, les Verts tinrent bon et eurent finalement le dernier mot dans ce match très fermé.
Au final, l’EN rassurée, a obtenu un précieux point et avec, le droit de rêver…(Liberté-19.06.2010.)
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Les hypothèses sur les chances de qualification aux 8èmes de finales
L’Algérie sera qualifiée en cas de :
- victoire sur les états-Unis, doublée d’une victoire de la Slovénie ou d’un match nul face à l’Angleterre.
La Slovénie sera qualifiée en cas de :
- victoire ou match nul face à l’Angleterre ;
- défaite, doublée d’un match nul entre les états-Unis et l’Algérie.
Les états-Unis seront qualifiés en cas de :
- victoire sur l’Algérie ;
- match nul, doublé d’une défaite ou d’un nul de l’Angleterre face à la Slovénie, à condition dans ce dernier cas de conserver un nombre total de buts marqués supérieur à celui des Anglais.
L’Angleterre sera qualifiée en cas de :
- victoire sur la Slovénie ;
- défaite doublé d’un match nul des états-Unis contre l’Algérie, à condition d’avoir un nombre total de buts marqués supérieur à celui des Américains.(Liberté)
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Rabah Saâdane : « Tenir en échec l’Angleterre est une performance »
« Je suis très satisfait de la prestation de mon équipe et je ne vous cache pas que je m’attendais à cette réaction de mes joueurs, après la défaite face à la Slovénie.On a vu une belle prestation de l’équipe avec l’émergence de joueurs comme M’bolhi, Kadir et Boudebouz, qui ont donné le plus escompté à notre équipe. Le problème de l’équipe, avant le début du Mondial, c’était le manque de compétition de certains joueurs, qui revenaient de blessures, ce qui s’est répercuté sur le résultat et la prestation du match face aux Slovènes. On avait besoin d’un peu de temps pour que l’équipe trouve ses marques et aujourd’hui, vous venez de voir une équipe qui a fourni une grande prestation, face à une grande équipe anglaise. J’ai toujours eu confiance en mon groupe et je savais qu’il allait nous donner satisfaction. Ça était un très bon match et il ne manquait que les buts. Rien n’empêche que tenir en échec l’Angleterre est une performance.
On est satisfaits du résultat, mais la Coupe du monde n’est pas encore terminée. On ne va pas faire de calcul. Le prochain match face aux USA on va le jouer à fond. Mais d’abord, on va mettre l’accent sur la récupération qui est fondamentale. Ce match face aux USA va être très dur et difficile. Toutes les équipes vont jouer leur survie dans le dernier match du 1er tour. Je m’attends d’ailleurs à un grand match face aux Américains. Je dois juste noter que notre équipe est capable de fournir un grand match et de subitement chuter par la suite, sans aucune explication. Je souhaite donc que l’équipe va montrer son meilleur visage dans le dernier match, avec plus de réalisme et d’efficacité devant. Sur l’ensemble, je reste satisfait de la prestation de toute l’équipe. » (El Watan-19.06.2010.)
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“L’équipe est en train de monter en puissance”
Par rapport au premier match perdu contre la Slovénie (0-1), on a vu une autre équipe d’Algérie. Quelle est la différence entre les deux ?
Rabah Saâdane : J’ai déjà dit que j’avais récupéré mon équipe type très tard, une semaine avant le Mondial, parce que plusieurs joueurs revenaient de blessure.
J’avais dit que nous allions nous améliorer. L’équipe est en train de monter en puissance, en termes de qualité de jeu et de confiance, parce que la confiance aussi c’est très important.
Pourtant, votre destin n’est plus entre vos mains pour la qualification…
Sincèrement, je n’ai pas réfléchi à ça. Je savais que ce serait un groupe très difficile. J’ai géré match par match. Maintenant, j’ai planifié le prochain cycle, on va travailler beaucoup sur la récupération, parce que beaucoup de joueurs sont fatigués, et qu’il nous reste un match encore très difficile contre les États-Unis. Notre problème, c’est la stabilité dans la performance. Les grandes équipes, l’Allemagne, l’Angleterre, sont capables de répéter les grands matches et arrivent à maintenir leur niveau de jeu très longtemps. Nous, on est capable de jouer un grand match et de redescendre encore plus bas au match suivant. Le plus dur pour nous est de maintenir un niveau de jeu.
Pensez-vous que l’Angleterre vous a pris de haut ?
Je ne pense pas. Ni les joueurs, ni l’entraîneur (Fabio Capello), un très grand coach, que j’admire et que j’estime. Je pense qu’on leur a posé des problèmes, on a joué notre football fait de passes courtes, de jeu individuel, et je pense que l’Angleterre n’était pas dans son meilleur jour.
Elle n’était pas à son meilleur niveau, elle avait été meilleure contre les États-Unis. (Liberté)
********Un nul, une joie..
La bande à Saâdane s’en est sortie indemne, hier, face à l’Angleterre. Quel bonheur !!! Devant le réalisme anglais, dos au mur après leur semi- échec contre les Américain (match nul), les camarades de Ziani ont tenu tête en arrachant un précieux point qui gardent leurs chances intactes de qualification au second tour dans cette prestigieuse compétition. L’on se souvient, dans cette optique, des déclarations de Antar Yahia. Le défenseur algérien qui promettait de mener la vie dure aux Anglais. Et voila que le bourreau des Égyptiens a vu juste. Gerrard et consorts n’ont pas pu passer l’écueil algérien. L’incorporation de nouveaux joueurs (Boudebouz et M’boulhi) a donné du punch pour les Fennecs sans pour autant réussir à créer l’exploit, tant attendu et espéré. Glaner les trois points de la rencontre. Ce n’est, peut être, que partie remise. Un nul est le bien venu. Il aura pour effet de garder un brin d’espoir pour se propulser au niveau supérieur. Car il suffit dans ce cas là d’une victoire contre les USA afin d’atteindre les 8es. Rendez-vous le 23 juin. L’enjeu est de taille : la qualification au prochain tour. En attendant… place à la fête. Effectivement, les supporters des Verts n’ont pas attendu trop pour sortir dans les rues glorifiant la prestation de leur Équipe. Ce nul contre l’un des favoris de cette Coupe du monde. Des youyous se faisant de partout. Jeunes, moins jeunes, ont scandé les slogans à la gloire des Fennecs. Les voitures klaxonnant envahissent les rues d’Alger, les jeunes aux couleurs de l’Algérie assis sur les portières chantent à tue-tête: One, Two, Three, Viva l’Algérie. « Nous sommes fières de notre équipe. Ils ont montré un visage complètement différent de celui contre la Slovénie. Sincèrement cette équipe mérite aujourd’hui un victoire », dira Farid. Avant d’ajouter qu’ « il faut maintenant se donner à fond contre les Américains pour arracher la qualification et faire taire les mauvaises langues ». Un autre quidam aborde dans le même sens en déclarant : « nous méritons d’aller au deuxième tour. Le premier match, l’équipe a perdu de justesse une victoire. N’étaient- ce les quelques erreurs de nos joueurs, on pourrait l’emporter tout aisément » de l’avis des jeunes, le rendez-vous est donné pour ce 23 pour fêter comme il se doit la qualification des Verts au prochain tour. Le mot d’ordre est donc donné… en attendant savourant ces bons moments qui augurent une victoire certaine contre les Américains… (Le Courrier d’Algérie-19.06.2010.)
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Le public salue la prestation des Algériens contre l’Angleterre
“Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux .
Les youyous fusent des balcons, les voitures klaxonnant envahissent les rues d’Alger, les jeunes aux couleurs de l’Algérie assis sur les portières chantent à tue-tête : les Algériens ont salué le match nul obtenu contre l’Angleterre vendredi au Mondial 2010 comme un exploit. “La raison annonçait une défaite avec des Anglais plus forts sur le papier, mais le cœur nous poussait à espérer un exploit : et pour moi, le match nul est un exploit vu l’intensité de la rencontre”, dit Toufik, en sortant d’un restaurant où il a assisté au match. Durant tout le match, chaque action des Verts était marquée par des exclamations qui, par les fenêtres ouvertes en cette soirée printanière, résonnaient dans toutes les rues désertes d’Alger. Mais “chaque contre des Anglais nous donnait des sueurs froides”, dit Mustapha, qui, assis dans un petit café bondé du centre-ville, a regardé la rencontre avec un groupe d’amis à la télévision ramenée là pour l’occasion. “Et après la mi-temps, on y a vraiment cru, les Verts faisaient ce qu’on a toujours voulu
qu’ils fassent : attaquer !”, ajoute
Larbi, assis à la même table. Mais les minutes s’égrenaient et les Fennecs n’arrivaient pas à conclure tout en se créant de belles occasions, alternant avec des belles actions anglaises. “On s’est fait peur”, avoue Mustapha qui, approuvé par tout le groupe, donne au gardien algérien, Raïs M’Bolhi, le titre de “nouveau chouchou”. “Il est calme, réfléchi, il est vraiment très bon”, dit-il. (Liberté-)
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**savoir sortir le grand jeu.
Au-delà du désir d’arracher la qualification au second tour, les joueurs algériens ont montré au monde que face aux “grands”, ils savent sortir le grand jeu et s’élever au niveau de leurs adversaires.
Hassan Yebda et consorts ont fait sensation au Cap en tenant en échec l’un des favoris en puissance de ce Mondial sud-africain, le onze que dirige l’entraîneur italien à l’impressionnante carte de visite, Fabio Capello. Rooney, Gerrard et Lampard ont parlé trop vite en assurant que les trois points de ce match ne leur échapperaient pas. L’un d’entre eux a même fait preuve d’arrogance en déclarant que les Anglais n’avaient pas besoin d’être en grande forme pour battre l’Algérie. Voilà des déclarations qui rappellent étrangement celles des Allemands, il y a 28 ans à Gijon, en Espagne. C’était suffisant pour motiver les coéquipiers de Karim Ziani, lequel avait indiqué avant cette cruciale confrontation qu’il n’avait pas besoin d’être motivé pour donner le meilleur de lui-même lorsque l’adversaire a pour nom Angleterre. Néanmoins, pour faire vibrer encore plus la fibre patriotique, les protégés de Rabah Saâdane se sont offert la veille du match une séance cinéma en visionnant le célèbre film La Bataille d’Alger. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils se sentent davantage responsables vis-à-vis du peuple algérien, qui leur a montré son attachement sans limites à “El-Khadra”. Avant de pénétrer sur la pelouse, ils ont laissé aux vestiaires tout ce qui pouvait les déconcentrer de leur objectif. Au-delà du désir d’arracher la qualification au second tour, les joueurs algériens ont montré au monde que face aux “grands”, ils savent sortir le grand jeu et s’élever au niveau de leurs adversaires. Il s’agit d’une qualité connue chez les sportifs algériens qui ne baissent jamais les bras, notamment lorsqu’ils ont en face des concurrents de valeur. Ainsi, après les Allemands en 1982, les Anglais ont vérifié à leurs dépens, hier, qu’il ne faut pas provoquer les Algériens. La motivation a, une fois de plus, contribué à faire sortir le footballeur algérien de sa coquille, même si la victoire n’était pas au bout. L’espoir demeure. Il va falloir maintenant prendre la mesure des États-Unis. Mais chaque chose en son temps. (Liberté-19.06.2010.)
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Fabio Capello
“L’Algérie a eu une bonne possession du ballon”
Par : AFP
*Comment expliquez-vous cette performance de votre équipe ?
Fabio Capello : Nous n’avons pas fait un bon match. On a raté beaucoup de gestes et près de la surface, on a manqué de réalisme même si ce n’était pas facile de trouver l’espace car l’Algérie a joué avec un seul attaquant et beaucoup de milieux. Je pense que la pression de la Coupe du monde est immense. Les joueurs s’entraînent très bien, mais pendant nos deux matches (contre les USA et l’Algérie), je n’ai pas vu la même chose. Mais j’ai dit aux joueurs qu’on avait encore une chance de pouvoir aller de l’avant lors du troisième match, le nul des États-Unis contre la Slovénie (2-2) fait notre affaire.
*Qu’est-ce qu’il faudra changer contre la Slovénie mercredi ?
J’espère que je verrai l’équipe d’Angleterre sur le terrain. Car là, ce n’est pas l’Angleterre que je connais. J’ai revu aujourd’hui les même choses que j’avais vues quand j’ai commencé à entraîner l’équipe. J’espère qu’on va arrêter de jouer avec la peur. C’est incroyable les erreurs des joueurs, les contrôles et les passes faciles et manquées… Incroyable à leur niveau. Peut-être que la pression est si forte qu’elle affecte la performance des joueurs.
*Avez-vous été surpris par l’Algérie ?
L’Algérie a eu une bonne possession du ballon, mais très peu d’occasions de marquer. Elle a très bien défendu. Ce résultat est bon pour l’Algérie, mais pour nous aussi.
*Où est passé Wayne Rooney ?
Je ne veux pas m’attarder sur un joueur en particulier, je préfère parler de la performance collective. Rooney n’a pas joué comme le vrai Rooney, mais ce n’est pas ça le problème.
*Y a-t-il un problème dans le groupe ?
Nous avons un très bon groupe, qui s’entraîne bien ensemble. Le problème, c’est que nous ne sommes pas assez bons collectivement. J’espère qu’une belle performance (contre la Slovénie) va venir et qu’après les joueurs auront l’esprit libéré et qu’on jouera comme l’Angleterre que je connais.
*Allez-vous démissionner si l’Angleterre ne se qualifie pas ?
Il est trop tôt pour parler de ça.
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Avec les supporters algériens à Cape Town
Cosmopolite, capitale politique sud-africaine, cœur battant d’un pays riche en diamants et en charbon, Cape Town respire la vitalité. Se rendre à la pointe extrême de l’Afrique du Sud vaut la peine. Route spectaculaire creusée dans la montagne offrant des vues panoramiques sur la côte et l’océan Atlantique. Quartiers chics, centre où flirtent dangereusement fortune et pauvreté.
On l’aura bien compris, assimilé et vérifié : Cape Town n’a rien à envier aux plus grandes capitales du monde. C’est là où la rencontre Algérie-Angleterre s’est déroulée, hier, dans le magnifique stade de Green-Point. La ferveur populaire s’étant très rapidement emparée de la capitale politique de l’Afrique du Sud, Cape Town, la veille de la rencontre Algérie-Angleterre, quelques confrontations entre ultras Anglais et fans algériens ont émaillé le séjour de nos compatriotes, jusqu’à présent très convivial. Cependant, à travers leurs randonnées dans les magnifiques artères et boulevards de Cape, là où se trouve l’une des plus belles baies au monde, les surprenantes falaises qui lorgnent l’océan Atlantique, les envoyés spéciaux de Liberté ont pu vérifier l’hospitalité des habitants de Cape, pourtant originaires de Grande-Bretagne, tous acquis à la cause anglaise. Si les Algériens ont gagné la bataille des tribunes et de la rue lors de la première confrontation face à la Slovénie, ce n’était pas le cas, hier, dans les gradins flambant neufs de Green-Point Stadium. Drapeaux, banderoles, chapeaux géants ornaient les grands boulevards, immeubles et cafés de la ville. “C’est une ville anglo-saxonne à dominance britannique. Beaucoup d’Anglais vivent ici depuis belle lurette. Cape Town appartient aux Anglais”, nous dira John, un Français parisien de souche qui vit dans ce coin paradisiaque depuis vingt-sept ans.
Il nous révèle par la suite que des échauffourées entre fans des deux galeries ont éclaté à titre illustratif à Waterfront, un quartier prisé et l’un des hauts lieux de Cape Town, situé au cœur d’un port de plaisance. “Au départ, tout était calme, les supporters des deux sélections faisaient la fête, chacun de son côté, mais lorsqu’un Anglais a commencé à lancer des insultes en direction des Algériens, l’ambiance est devenue tendue. Certains Algériens ne se sont pas laissé faire et ont voulu immédiatement en découdre. Mais le service de sécurité est intervenu à temps pour remettre de l’ordre”, fait-il savoir. Annoncé comme un match à hauts risques, des mesures sécuritaires draconiennes ont été prises par les services de sécurité sud-africaines afin d’éviter tout débordement ou autre attentat criminel qui pourrait porter un grand préjudice à cette compétition planétaire. Tous les quartiers sont surveillés par des policiers 24h/24, sans parler des caméras de surveillance installées aux quatre coins de la ville. Mais cela n’a pas suffi pour éviter des rixes. Abderahmane B., natif d’Oran, rapportera, dans une déclaration à Liberté, ce dont il a été témoin.
“Un groupe d’Algériens attablés sur une terrasse de café, à Long Street, brandissait un grand drapeau algérien. À l’étage supérieur, Américains et Anglais étaient amis le temps d’une soirée ; ils étaient en état d’ébriété. En apercevant les Algériens, les hooligans n’ont pas trouvé mieux que de les arroser de canettes de bière. Cette provocation a allumé la première mèche ; un échange d’hostilités langagières s’ensuivra. Une querelle verbale, puis la confrontation directe”, relatera ce supporter. Et d’enchaîner : “Il avait fallu l’intervention de la police. Même un haut responsable de la sécurité est arrivé sur les lieux. Les Algériens, plus nombreux, ont réussi à les chasser du restaurant”, indiquera-t-il. “Quelques chaînes de télévision anglaises et occidentales, présentes en masse, ont même montré des Algériens et des Anglais en train de faire la fête aux alentours, un cordon sécuritaire bien visible, comme cela est le cas depuis la venue des milliers de supporters anglais à Cape”, témoignera Gilbert, dynamique chauffeur de taxi.
Non loin de cette rue marchande, Greek, gérant de café de son état, abondera dans le même sens : “Hormis quelques rixes, il ne s’est rien passé à Cape. Je n’ai assisté qu’à quelques accrochages qui me semblent normaux vu l’enjeu de cette confrontation. En tout cas, l’important est d’éviter des drames car les hooligans sont dangereux. Ils sont capables de foutre la pagaille à n’importe quel moment. Pourvu qu’il n’y ait pas de pagaille”, soulignera notre interlocuteur. Des témoignages assez révélateurs de l’ambiance un brin électrique qui a régné la veille du match dans différents points de la ville, précisément là où des supporters algériens se sont très bien comportés et qui n’ont pas tous répondu aux actes provocateurs des hooligans qui auraient très bien pu tourner au vinaigre. Ce n’était pas le cas il y a douze ans, lors du Mondial français de 1998.
À l’époque, le fait d’avoir brûlé le drapeau tunisien à Marseille a donné lieu à des confrontations entre les supporters tunisiens et hooligans anglais. Solidaire, la communauté maghrébine établie dans la cité phocéenne, algérienne entre autres, a donné une raclée aux hooligans. Voulant éviter toute confrontation avec les Anglais, les supporters algériens, qui ont fait le déplacement avec l’Onat, ont été hébergés à 60 bornes de la ville et lieu du déroulement de la rencontre. C’est à l’université de Sloum Beach que les Algériens ont pris leurs quartiers. Il faut dire que la décision d’installer le camp de base des supporters loin de la ville n’était pas fortuite. Craignant d’éventuels dérapages, les organisateurs et les représentants du MJS ont jugé utile d’éloigner le maximum les Algériens des Anglais installés, eux, dans les artères de Cape. (Liberté-19.06.2010.)
****Echos de Cape Town
*Cape Town en vert
Dans les rues de Cape Town, il n’ y avait de place que pour le vert. Le vert mexicain a cédé la place au vert algérien. Le long du Waterfront et à la Marina, on n’entendait que le «one, two, three, viva l’Algérie». Les fans algériens écharpes et drapeaux en main ont pris d’assaut la ville depuis deux jours. Par crainte d’échauffourées, la sécurité a été renforcée. Ce qui n’a pas empêché quelques accrochages entre les deux galeries.*Les joueurs se rebiffent
Lors de la réunion tenue jeudi soir entre le staff technique et les joueurs, certains cadres de l’équipe ont carrément remis en cause la stratégie défensive élaborée par Rabah Saâdane, le sélectionneur national, en prévision du match d’hier soir face à l’Angleterre. Et ils l’ont dit haut et fort. «Avec un seul attaquant, Karim Matmour, on ne pourra jamais inquiéter l’arrière-garde anglaise», ont fait signifier les joueurs qui étaient déterminés à jouer à fond leurs cartes.*Ghezzal fait des siennes
Selon des informations, le sélectionneur national Rabah Saâdane compte se passer des services de l’attaquant Abdelkader Ghezzal et de l’ancien capitaine Yazid Mansouri. D’ailleurs, leur renvoi devrait intervenir au plus tard, juste après le match contre les Etats-Unis. Selon nos sources, Rabah Saâdane n’aurait pas apprécié leur comportement au sein du groupe. (L’Expression)
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