la voiture volante devrait être commercialisée fin 2011
31072010*La voiture volante exhibe son nouveau design
L’entreprise Terrafugia vient de dévoiler à quoi ressemblerait la voiture volante qui devrait être commercialisée fin 2011. Après les tests de vol réussis du prototype, c’est un pas de plus qui vient d’être franchi par l’entreprise américaine. (Le Figaro-29.07.2010.)
* La voiture volante bientôt homologuée aux États-Unis
L’entreprise Terrafugia a profité du salon EEA Airventure à Oshkosh pour dévoiler, le 26 juillet 2010, le design de ce qui devrait être la première voiture volante jamais commercialisée. Quelque 70 commandes auraient déjà été passées. Les premiers modèles doivent être livrés à la fin de l’année 2011.
**voir et lire la suite (+vidéo) ici: la voiture volante commercialisée fin 2011
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*BEAUCOUP DE NOS JEUNES SE MARIENT AVEC DE VIEILLES EUROPÉENNES
Alexandra, le net et le visa
Elles s’appellent Michelle, Amanda, Isabelle ou Alexandra, des vieilles Européennes qui s’offrent des romances avec les jeunes Algériens.
La chasse est ouverte, le débat fait rage. «Bonsoir Dominique, comment ça va? entame sa «tchatche» tout de «go» Amine sur Facebook. – Je vais bien merci et toi? -Tu fais quoi dans la vie Dominique? -Je suis life coach? c koi? -J’aide les gens à réaliser leurs rêves, améliorer leur vie etc. -T’as aidé beaucoup de gens à retrouver leur chemin ou le bonheur?
Si oui, qu’attends-tu pour m’aider à moi? -C’est mon métier, je le fais pas ici rapidement et gratuitement. C’est combien? -60 euros la séance? -T’es sans pitié toi, maîtresse du bonheur! -Tu travailles gratuitement toi? Non évidemment, non. -Voilà c’est donc la même chose pour moi. -Je vais payer comment? -Et alors il y a paypal. Payement sécurisé via Internet. Dis-moi, c’est vrai que t’es célibataire? -oui prkoi? Peut-être pour te demander en mariage. -Non, merci, je suis pas intéressée. Je veux dire le mariage mixte. -Je suis pas pour un mariage mixte effectivement, en tout cas pour moi. -Alors, ça commence mal aujourd’hui. J’ai pas de chance ou quoi? -Non tu n’as aucune chance. -Dominique, on t’a déjà dit que t’as un sourire enchanteur? -Ecoutes, la flatterie marche pas fort avec moi. Si tu viens juste me parler pour me draguer tu perds ton temps. Sur cette déception Amine ne pipe mot, tire une cigarette et quitte le cybercafé après avoir payé sa connexion. Cet échange fructueux fut partagé entre Amine, un accro du chat sur Internet, la trentaine entamée et Dominique, une quinquagénaire belge. Comme dirait l’autre: «Le chasseur à l’affût, de temps en temps, interrompt la poursuite pour chiquer son tabac.» Des vieilles européennes s’offrent des romances avec les jeunes Algériens souvent désarçonnés, désemparés et désillusionnés. Elles s’appellent Corinne, Michel, Amanda, Dominique, Isabelle ou Christiania et Alexandra; elles agissent à dessein sur les réseaux sociaux!. Elles se paient la compagnie de jeunes et jeunots des pays pauvres, sans aucune vergogne. La moyenne d’age de ces vieilles «marmottes», beau monde de dames, veuves ou vivant séparées de leur conjoints dépasse généralement la cinquantaine. Peut-on assimiler ces subits intérêts libidinaux au retour d’âge? Ce n’est pas tout à fait faux. Cela est d’autant plus vrai que la ménopause survient autour de la cinquantaine chez la majorité des femmes. Si les difficultés juridiques n’ont pas changé, elles ne cessent d’être contournées. Apres le Sénégal et le Maroc, le phénomène apparaît en Algérie. Le désespoir et le désarroi font que partir coûte que coûte, reste aux yeux de certains le seul moyen d’échapper à un avenir incertain. Le décor des villages en a pris un relief. La tentation s’oriente peu à peu, sous nos cieux, vers des proportions qui sortent des carcans traditionnels et officiels. «Vous demandez pourquoi de jeunes Algériens s’entichent avec des femmes d’âge assez avancé? Eh bien, parce que, peut-être, les pirogues, les zodiaques et les barques de la fortune ne suffisent plus, ils cherchent une autre méthode pour aller en Europe.», réplique Omar, visiblement monté contre ce phénomène. Pour Samir, qui ne voit qu’un (visa aux yeux bleus!) pour paraphraser l’humoriste de chez-nous, Fellague, «c’est un amour fou». A peine un mois et demi d’échanges sur Internet, ils se sont déjà dits oui. Même si la priorité n’est pas l’amour pour ces jeunes. Samir, quant à lui, est presque convaincu d’avoir déniché «une âme soeur». «Je n’ai aucune appréhension, je dois foncer vers la femme de ma vie», soutient Samir. Corinne, l’amie virtuelle de Samir, âgée de 56 ans, a laissé entendre qu’elle avait chamboulé son programme estival pour rendre visite cet été à son bien-aimé Samir. C’est clair, si tout va bien, le mariage entre Corinne, une Française d’origine polonaise et native de l’ex-Bône (Annaba) et Samir sera célébré cet été. Notre tourtereau est aux anges. Ahcen, un bel homme, presque athlétique et facteur dans le cadre du filet social, a réussi à dégoter et à faire venir au bled une quinquagénaire belge. Le contrat de mariage signé, le bonhomme devra patienter encore un peu le temps d’un regroupement familial allant jusqu’à six mois. Le plus chanceux et sélectif d’entre eux est bien entendu Mourad. Il attend avec impatience son amie hongroise, une étudiante travaillant à mi-temps comme assistante administrative qui doit débarquer incessamment. Cependant, anecdotique est le cas de Kader, un commerçant en fruits et légumes. Remarquant les biens matériels de son prétendant, la dame exigea avant tout qu’on partage équitablement les biens de son ami ici-bas avant de le faire là-bas
La satire des moeurs contemporaines!
L’amour n’aurait donc ni âge, ni frontière, mais l’explication de cette tendance, devenue peu à peu phénomène de société, réside en réalité dans la recherche du gain facile, par un placement ou une cotation à la Bourse des sentiments. C’est un phénomène en plein essor: au centre du pays et en Kabylie notamment. On enregistre de plus en plus de mariages mixtes, des Françaises et autres Européennes qui épousent des Algériens. «Souvent, les « jeunes » mariées ont en fait, la cinquantaine et plus et leur mari 25 ans seulement!», constate-t-on. Depuis quelques années, «la région est devenue une destination privilégiée du « tourisme de l’amour », pour des femmes d’âge mûr esseulées». Ils sont nombreux ces jeunes Algériens, surtout universitaires, qui ont tissé de solides liens avec des femmes esseulées de nationalités française, belge, suisse et même hongroise et ce, dans le seul but de prétendre à un mariage mixte. Ainsi, on voit de plus en plus d’Européennes débarquer en Algérie pour rencontrer leur prétendant qu’elles ont connu grâce à l’Internet. «Le mariage reste un excellent moyen d’émigrer pour nous autres jeunes? tant qu’il y a Internet», dira sans ambages Hakim. «Ce nouveau moyen de correspondre entre les amoureux virtuels des deux rives de la Méditerranée, semble en vogue et fait d’innombrables émules très compétiteurs», remarquent les gérants de cybercafé. Toutefois, selon des propos tranchants et médisants, «même si l’on ne parle pas d’argent de façon explicite, même si les Françaises veulent souvent nous faire croire au coup de foudre, ces flirts bariolés s’apparentent à ce qu’il faut bien appeler de la prostitution masculine». En jeu, «il y a surtout l’espoir pour les jeunes gens d’obtenir des papiers pour partir vers l’eldorado ou le pays de cocagne». Et pourtant, de retour en France ou en Belgique ou ailleurs, les vacancières, sous le charme de leur chasse, continuent à se persuader qu’elles ont rencontré le grand «amour», avec lequel elles entretiennent une correspondance soutenue. Comment se terminent ces idylles nouées le temps d’un été? «Dans le cas de ces pauvres jeunes à la recherche de visa pour pouvoir travailler chez nous, les jeunes gens sont obligés d’accepter même les vieilles marmottes qu’aucun chien chez nous ne voudrait lécher, ce n’est que provisoire.» Bon nombre de jeunes Algériens se retrouvent de l’autre côté de la Méditerranée grâce à ce moyen de communication magique qu’est le Net. «Ecrivez sur votre journal que nous sommes prêts à épouser de vieilles Européennes, l’essentiel est de quitter ce bled qui nous ignore fatalement.» «Savez-vous qu’une Luxembourgeoise de 65 ans est venue épouser un jeune de 30 ans en Algérie. Il est actuellement chez elle», arguera Samir, un jeune peintre en bâtiment qui correspond avec une Wallonne de Belgique depuis déjà des mois. «Y en a qui croient en l’amour, mais beaucoup de nos jeunes le font rien que pour pouvoir émigrer en Europe». C’est dire qu’aucune statistique n’existe sur les mariages mixtes nés grâce au Net, mais sans trop se tromper, nous pouvons dire qu’ils se comptent en centaines rien qu’en Kabylie.
ll n’existe quasiment pas un village où l’on n’a pas comptabilisé au moins un cas. Nous avons effectué une petite virée dans les cybercafés de Tizi Ouzou, et la plupart des connectés sont là pour se «dénicher» une «fiancée» en Europe, particulièrement en France. La Connaissance de la langue de Molière oblige. Le phénomène commence même à gagner la gent féminine qui, elle, se contente de «chercher» des prétendants émigrés en Europe. Nos jeunes utilisent aussi le webcame pour faire valoir leurs atouts physiques. «Je pense que tout est clair entre nous». «Au vu des témoignages de femmes qui se sont fait duper, je ne retrouve pas le comportement de mon ami dans leur récit. en découvrant leur histoire, parfois, je me demande comment elles ont fait pour tomber dans le panneau.» Et je tiens à préciser que mon ami est kabyle. «La mentalité n’est pas du tout la même, et en Kabylie ils vivent mieux». «Ils n’ont pas pour seul rêve, d’accéder aux papiers français. une dernière chose: il m’a acceptée lors de mes séjours et il s’en occupe plutôt bien». et pourtant je suis très dure. «Il y en a beaucoup qui m’auraient dis: Reprends le premier avion et bye bye». «Je connais des marocains, jeunes, la plupart de Marrakech et d’Agadir, qui ont épousé des vieilles Françaises là-bas, D’apparences, ils sont bien parce que la plupart de ces Dames sont soit des retraitées soit des riches héritières», témoigne Abdenour, un Kabyle vivant à Paris avant d’embarquer vers la Normandie.
De lourdes procédures attendent les tourtereaux
«Je confirme que quand on prend le temps de respecter les procédures, les choses se passent bien. Je me suis mariée en Algérie il y a 6 mois, après avoir passé les différentes étapes (six mois d’attente pour le rendez-vous), contrat notarial au consulat et mariage en deux jours et demi). Notre mariage a été transcrit au bout d’un mois et demi, et mon mari a obtenu un visa de circulation en deux jours.
Il est venu passer une partie de l’été en France et est reparti en Algérie car il est fonctionnaire et sa demande de disponibilité nécessite un peu de temps. Donc la demande de visa d’installation, ce sera pour l’année prochaine inch’Allah». En attendant, je fais les allers-retours tous les deux mois, lui n’a pas suffisamment de congé d’ici avril prochain pour pouvoir revenir. Voilà, il suffit d’être patient, pas toujours facile quand le temps joue contre nous. «Mais, pour tous ceux qui sont dans les affres de l’attente, les choses finissent toujours par arriver!», dira Tyipik (52 ans ayant épousé Farid âgé de 33 ans).
Internet, un service matrimonial et social à la fois
Le recours à Internet a fait flamber le phénomène. L’anonymat permet aux timides de nouer des relations avec l’autre sexe. Et cet outil offre ce qu’on peut appeler un service émotionnel et social qui n’a jamais existé auparavant. Les frontières sont abolies entre les pays et les sociétés et le monde est petit. On est dans une société planétaire, de différentes croyances, nationalités, ethnies et langues. «Et ces métamorphoses ont des retombées sur toute la structure économique, sociale, politique et culturelle d’une société comme la nôtre», expliquent les observateurs. La grande mode actuellement chez les Maghrébins consiste à convoler avec une étrangère. Il n’est plus rare, en effet, de voir de jeunes algériens ramener à la maison la bonne belge ou française de souche. (L’Expression-31.07.2010.)
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*lire par ailleurs: 41e édition de la Solitaire du Figaro
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1 **vers la pointe de Cap Falcon, derrière le phare..
2 ** Sur les pas des sirènes. 3** Le fétard
4 ** le monde à l’envers —– le mérou, une espèce protégée
5 ** un village fantome
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*aussi: A quel âge peut-on apprendre à nager ?
*une vie heureuse en communauté
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*La future cape d’invisibilité
Trucage réalisé à l’aide d’une caméra et d’un vidéoprojecteur. Pour voir la mise au point d’un véritable costumed’invisibilité, il faudra être patient.
- L‘utilisation d’un verre spécial plutôt que de métaux pourrait résoudre un des problèmes fondamentaux dans la réalisation des capes d’invisibilité. A la clé, de possibles applications dans le domaine de l’espionnage.
Rendre invisible des objets n’est plus une obsession de savant fou. En 2006, une première expérience avait déjà permis de faire disparaître un petit morceau de métal dans le domaine des micro-ondes : l’objet était devenu complètement transparent à ces ondes dont la fréquence est comprise entre 1 et 300 GHz (invisibles à l’oeil nu). Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs avaient utilisé ce qu’on appelle une «cape d’invisibilité», un cylindre un peu spécial fait de plastique et de métal qui recouvrait intégralement l’objet. Enthousiasmées par ces travaux, de nombreuses équipes à travers le monde cherchent depuis à améliorer le procédé. Le rêve ultime de ces expérimentateurs est d’atteindre enfin le domaine des ondes visibles par l’œil humain (entre 400 et 800 THz).
Pour rendre un objet invisible, l’idée générale est de le recouvrir d’une « cape » fabriquée dans un matériau possédant des propriétés physiques qui n’existent pas dans la nature. Les ondes électromagnétiques sont détournées de proche en proche dans la cape jusqu’à reprendre le chemin naturel qu’elles auraient pris en l’absence d’obstacle (voir l’infographie ci-dessous). L’œil de l’observateur voit donc ce qui se situe derrière la cape : celle-ci est invisible.
Le gros problème posé jusqu’ici aux chercheurs est lié à l’absorption des ondes. Les métaux utilisés pour la confection des capes absorbent en effet une grande partie de leur énergie. Si les ondes faiblissent trop, elles «disparaissent» : une ombre se forme alors derrière la cape qui n’est plus invisible mais devient «noire». Or plus on s’approche de la gamme des ondes visibles, plus le phénomène d’absorption devient important. Seule solution jusqu’à présent : diminuer la distance parcourue dans la cape, c’est-à-dire réduire sa taille. Et par conséquent limiter la taille des objets à faire disparaître.
C’est justement pour s’affranchir de cette contrainte fondamentale qu’une chercheuse de l’université du Michigan a imaginé une cape dont la partie métallique serait remplacée par un verre spécial. Une élégante manière de contourner le problème puisque les verres sont des matériaux par nature très peu absorbants. Les premières simulations numériques menées sur ordinateur sont encourageantes.
Les premières applications pour l’espionnage
A l’université de Karlsruhe, Nicolas Stenger*, un physicien français spécialisé dans ce domaine de recherche, a suivi avec attention les travaux de sa collègue et de son équipe. «S’ils parviennent à réaliser cette cape, ce qu’ils sont apparemment en train de faire, la limite de taille des objets à dissimuler ne va cesser d’augmenter», explique-t-il au figaro.fr. Il ajoute au passage que les contraintes techniques qui posaient parallèlement des problèmes dans la réalisation de structures particulièrement fines, indispensables pour franchir le palier des ondes infrarouges et accéder au domaine visible, pourraient être dépassées dans les cinq ans à venir. Le «graal» de l’invisibilité pourrait selon lui être atteint dans la décennie.
Difficile d’imaginer pour le moment des applications dans la vie courante. Pour Nicolas Stenger, ce sera le domaine de l’espionnage (camouflage de micros ou de caméras miniatures) qui verra l’émergence des premières capes d’invisibilités opérationnelles. En toute discrétion, bien entendu.
* Nicolas Stenger a co-écrit un papier publié en mars dans Science dans lequel il exposait une autre méthode afin de dissimuler un objet : l’utilisation d’un tapis réfléchissant recouvert d’un matériau similaire à celui de la cape. Plutôt que de soustraire directement l’objet au regard, c’est la bosse formée par le tapis que l’on fait disparaître en donnant à l’observateur l’illusion d’une surface plane. (Le Figaro-30.07.2010.)
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*les palmiers du sud de la France meurent lentement..
Le charançon rouge est solidement implanté en région Paca. Les palmiers meurent en deux ou trois ans. Le Gard et le Languedoc sont, eux aussi, très touchés.
Depuis plus de dix ans, les palmiers du sud de la France meurent lentement, victimes du charançon rouge et de «Paysandisia archon». Mais le nématode, un ver microscopique, semble capable de tuer ces parasites.
Le Paysandria archon, papillon omnivore, est présent au Portugal, en Espagne, en France, en Italie, en Grèce, en Turquie et même au Royaume-Uni. La femelle ne pond que dans les palmiers.
Sur le littoral méditerranéen, charançon rouge et Paysandisia archon ne font référence ni à un groupe de rock marseillais tendance ni à une diva roumaine en villégiature à Cannes, mais au dernier fléau en date qui, sous la forme d’un coléoptère indonésien et d’un papillon argentin, ravage toutes espèces de palmiers entre Perpignan et Nice.
Depuis le début des années 2000, Phoenix canariensis, Washingtonia et Trachycarpus dépérissent lentement sous les attaques de milliers de chenilles dévorant les jeunes palmes avant de coloniser le cœur et d’y creuser d’innombrables galeries. Au point que les scientifiques se demandent si certaines espèces de palmiers ne sont pas menacées à long terme.
Il semblerait que les chercheurs aient trouvé un remède pour éradiquer ces deux «tueurs de palmiers»: le nématode, un ver microscopique capable d’entrer dans les larves de charançon et de papillon et de les faire mourir par septicémie.
La larve du charançon rouge a envahi le cœur de la région Paca. Sans traitement, ils dépérissent en moins de cinq ans.
« Tout a commencé avec le charançon rouge, explique Éric Chapin, chargé d’études auprès de la Fédération régionale contre les organismes nuisibles (Fredon) Paca. Dans les années 1980, le charançon rouge quitte les cocotiers d’Indonésie pour coloniser les palmiers du Moyen-Orient. Dans les années 1990, il arrive en Espagne, importé dans des palmiers dattiers adultes venus d’Égypte. On le repère pour la première fois en France dans les années 2000. Il va y prospérer, car on ne trouve pas immédiatement de moyen de le stopper. Des années plus tard, le voilà solidement implanté dans la Région Paca, plus précisément à Sanary, Six-Fours, Hyères-les-Palmiers, la Croix-Valmer, Cavalaire, dans le golfe de Saint-Tropez et, plus durement, au cap d’ Antibes. »
Mais ce charançon s’ attaquerait-il à une essence de palmier en particulier?
« Dans les arbres touchés, on a recensé ent re 300 et 1. 000 individus, poursuit Éric Chapin. Et ils s’ attaquent à toutes les espèces de palmiers. »
« Il en va de même pour le papillon palmivore argentin, explique à son tour Nicolas André, ingénieur agronome en charge de la surveillance des ravageurs. Paysandisia archon est repéré en France début 2000 et a une préférence pour Phoenix canariensis, le palmier de Chine et Chamaerops humilis. On a vu ces palmiers mourir en un ou deux ans et, dans le moins grave des cas, en quatre ou cinq. Le Languedoc a déjà perdu 80 % de ses Trachycarpus, et le Gard a été lui aussi très touché. »
Comment a-t-on trouvé le remède à ces fléaux ?
« Des premières recherches ont été faites en serre à Barcelone avec le nématode, un ver microscopique qui colonise la larve du papillon et la tue par septicémie. Résultat : 100 % d’ efficacité et une bonne surprise : le nématode tue indistinctement le charançon et le papillon. Selon les premiers résultats in situ, on a une stabilisation de l’ état sanitaire des palmiers traités, voire une amélioration. »
Le nématode fait mourir les ennemis du palmier par septicémie.
Les palmiers sont désormais traités de façon préventive et curative sur toute la côte méditerranéenne. Les nématodes sont introduits dans l’ arbre malade en complément d’ un traitement chimique lourd appliqué tous les vingt jours de mars à novembre pour le charançon rouge et en septembre-octobre pour le papillon argentin. Reste que le nématode n’ est pas pour autant un agent miracle, car il ne survit pas à la mort des larves.
Last but not least, chaque palmier subit un traitement sur mesure. Pour traiter un Trachycarpus, un palmier haut, il faut une nacelle. Une chasse aux charançons et aux papillons sur des milliers d’ arbres et sur des centaines de kilomètres, digne des travaux d’ Hercule. (Le Figaro-30.07.2010.)
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*La Russie ravagée par des feux de forêt
Les incendies, dont la propagation est facilitée par la canicule, ont fait 29 morts dont trois pompiers et détruit 120.000 hectares de végétation. Quatre cents feux sévissent encore samedi matin (31.07.2010.)
********Des centaines de morts
dans des inondations au Pakistan
Au moins 800 personnes ont perdu la vie à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays depuis trois jours, notamment dans le nord-ouest du Pakistan, où la situation est la pire enregistrée depuis 1929.(31.07.2010.)
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