Les Algériens doivent être fiers de leur équipe
2072010*Décès du Docteur Mostafa Bouteflika, frère du président Abdelaziz Bouteflika
Le Docteur Mostafa Bouteflika, frère du président Abdelaziz Bouteflika, vient de décéder des suites d’une longue maladie, vient d’annoncer l’APS. Mostafa est surtout connu pour son effacement, sa discrétion et son amabilité.Pendant longtemps, il s’est interdit de dire qu’il était le frère du ministre des Affaires étrangères, à l’époque Boumédiène. Devenu conseiller à la Présidence, ses interventions étaient plutôt rares. Une des dernières images que l’on retiendra de lui est celle d’un homme pudique qui plaçait de rares phrases lors de la réception de la famille du joueur de football Zineddine Zidane à la présidence de la République.Considéré comme l’un des frères les plus discrets du président, le défunt spécialiste en ORL avait exercé pendant longtemps à l’hôpital de Beni Messous, à Alger, avant de devenir médecin personnel de son frère Abdelaziz. L’un des quatre frères du président, avec Saïd, Abdelghani et Nacer, il s’est investi beaucoup dans la campagne pour la réélection de son frère pour un troisième mandat présidentiel. Avec la disparition de Mustapha, c’est tout le clan de la famille Bouteflika qui est affecté. Le président en premier lieu, est très attaché à sa famille. La disparition de sa mère l’a sérieusement affecté depuis une année…Saïd, ancien professeur de physique à l’université de Bab Ezzouar, occupe les devant de la scène, il accompagne souvent le président dans ses sorties, avant qu’il ne s’éloigne depuis quelques mois pour rester au chevet de son frère Mustapha. Et c’est son frère Nacer, ancien chef de cabinet au ministère de la Formation professionnelle, qui l’a remplacé au poste de conseiller personnel du président.
L’enterrement aura lieu samedi après la prière du « dohr » au cimetière de Ben Aknoun.
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*Quart de finale
**Les matchs d’aujourd’hui (Vendredi.02.07.2010.)
Pays-Bas 2 -Brésil .1 (15H)stade Nelson Mandela Bay (42 486 places)
***Arbitre : Yuishi Nishimura (JAP)
Uruguay 1 (4)-Ghana 1 (2)…(19H30)
qualifié: Uruguay
L’Uruguay s’est qualifié pour les demi-finales du Mondial 2010 en battant le Ghana 4-2 aux tirs au but (1-1 après prolongations), ce soir au stade de Soccer City à Johannesburg, et jouera mardi contre les Pays-Bas pour une place en finale.
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*samedi 03.07.2010.
Allemagne -Argentine…(15H)
Paraguay -Espagne ….(19H30)
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*Renversant Pays-Bas
Les Pays-Bas en demies-finales
Au terme d’un match absolument renversant et d’une rare intensité, les Pays-Bas font tomber le grand Brésil et se qualifient pour les demi-finales.
Les Pays-Bas ont arraché leur qualification pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2010.
Menés par le Brésil sur un but de Robinho dès la 10e minute, les Pays-Bas sont parvenus à inverser la tendance (2-1) grâce à des buts de Melo contre son camp (54e) et Sneijder (68e) et se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde. Les Néerlandais joueront leur place en finale contre le Ghana ou l’Uruguay qui se rencontrent ce soir.
**Pays-Bas -Brésil…choc des titans !
Superbe affiche pour ce premier quart de finale…même si le Brésil part légèrement favori, les coéquipiers de Kaka auront fort à faire, face à des Hollandais déterminés et décidés, en comptant sur leurs attaquants, et notemment Robben.
**Uruguay -Ghana…le grand soir des black stars .
Le grand jour est venu pour le Ghana qui défie ce vendredi soir, l’Uruguay. Enjeu de la rencontre: devenir la première nation africaine à atteindre le dernier carré d’une Coupe du Monde.
**Porte-drapeau de tout un continent, le Ghana dispute ce vendredi soir (19h30) à Johannesburg son quart de finale face à l’Uruguay. En cas de victoire sur la pelouse du Soccer City Stadium, les Black Stars deviendront la première nation africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde. Pour ce face-à-face avec la Celeste, Milovan Rajevac, déjà confronté aux suspensions d’André Ayew et de Jonathan Mensah, craignait d’avoir à faire avec un effectif décimé. Ce ne devrait finalement pas être le cas.Sorti en se tenant l’arrière de la cuisse samedi face aux Etats-Unis, le milieu Kevin-Prince Boateng a repris l’entraînement normalement, jeudi. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le défenseur John Mensah, en délicatesse avec son dos depuis le début de la semaine, a également retrouvé le groupe. Enfin, Isaac Vorsah, absent depuis le match face à l’Australie, devrait pouvoir tenir sa place en charnière centrale.Quant à Asamoah Gyan, le buteur avait tenu à rassurer les fans dès le début de la semaine. Ses douleurs à la cheville n’empêcheront pas le « Monsieur 75% » du Ghana d’occuper la pointe de l’attaque. Non sans une sérieuse envie de revanche. « Avant la compétition, beaucoup de journalistes nous présentaient comme des seconds rôles. On n’a rien à perdre. On va garder cet état d’esprit qui nous a si bien réussi jusqu’alors », a déclaré le Rennais en conférence de presse.Partout en Afrique du Sud, les marques de soutien aux Black Stars se multiplient. Samedi, les 23 joueurs et leur staff seront reçus par Nelson Mandela, dans sa résidence du Cap. L’ancien chef de l’Etat apprécie beaucoup la qualité de jeu et l’état d’esprit de cette équipe ghanéenne. « Madiba » espère bien que c’est dans la peau des premiers demi-finalistes africains de l’Histoire que John Paintsil et les siens lui rendront visite. Comme l’a écrit un quotidien sud-africain pour résumer l’enthousiasme ambiant : « Go Baghana Baghana ! » (starafrica-02.07.2010.)Le onze ghanéen probable : Kingson – Paintsil, Vorsah, Mensah, Sarpei – Annan, K.-P.Boateng – Inkoom, Asamoah, Muntari – Gyan.
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*Foot – CM – Quarts
Les Pays-Bas en demies-finales La revanche des Oranje
Battus en demi-finale en 1998, les Pays-Bas ont pris leur revanche sur le Brésil en punissant ses errements défensifs en seconde période (2-1). Mardi, les Oranje tenteront d’atteindre leur première finale depuis 1978.
Van Persie peut féliciter Sneijder. Le numéro 10 néerlandais vient de tromper le gardien brésilien, un but synonyme de demi-finale pour les Pays-Bas.(REUT)
On nous annonçait un duel d’artistes, on n’a pas été déçu … pendant quarante-cinq minutes. Après avoir rapidement ouvert le score, le Brésil s’est sabordé en seconde période, se faisant logiquement punir par une équipe néerlandaise solide et réaliste (1-2). Deux hommes ont fait plier quasiment à eux seuls la Seleçao : Arjen Robben et Wesley Sneijder. Le premier a retrouvé toutes ses jambes et a fait vivre un véritable calvaire à Michel Bastos. Le latéral lyonnais a même été sorti par Dunga à l’heure de jeu. Déjà averti et dépassé par la vista de son adversaire direct, il était grandement menacé d’une expulsion. Quant à Wesley Sneijder, il s’est presque offert un doublé, voyant son centre du pied gauche dévié dans ses propres filets par Felipe Melo (53e), avant de donner l’avantage à son équipe de la tête après une astucieuse déviation de Dirk Kuyt sur un corner … d’Arjen Robben (68e).
Le calvaire de Felipe Melo
Pourtant, au vu de la première période, rien ne laissait imaginer que le Brésil allait perdre toutes ses illusions en vingt minutes. Dominateurs et séduisants avant le repos, les hommes de Dunga avaient profité d’un mauvais alignement de la défense néerlandaise pour ouvrir le score grâce à Robinho, idéalement servi dans l’espace par Felipe Melo (10e). La suite de la rencontre a été un calvaire pour Melo, buteur contre son camp puis expulsé vingt minutes plus tard pour s’être essuyé les crampons sur Arjen Robben, toujours lui. Les erreurs défensives ont d’ailleurs été légion chez les quintuples champions du monde. Outre Bastos et Melo, Juan s’est également illustré. Fébrile, le numéro 4 auriverde a notamment envoyé mollement un ballon en corner alors qu’il pouvait le dégager en touche. Avec pour conséquence le deuxième but néerlandais.
A dix, le Brésil a poussé, mais a buté sur un Stekelenburg tantôt intraitable, tantôt chanceux. Présentée comme le maillon faible de l’équipe avant ce match, et amputée de Joris Mathijsen au dernier moment, la défense des Oranje a tenu le choc. Pourtant, en face, Kaka avait retrouvé les jambes et la vision du jeu qui en avaient fait un Ballon d’Or France Football incontestable en 2007. Champion du monde en 2002 sans jouer, le maître à jouer de la Seleçao reste sur deux échecs cuisants en quarts de finale en 2006 (face aux Bleus) et donc en 2010 face à des Pays-Bas qui n’ont jamais semblé aussi proches de leur première finale mondiale depuis 1978. En 1998, il y avaient cru, mais avaient buté sur le Brésil en demi-finales. Leur revanche est prise. Reste désormais à franchir les deux dernières marches qui mènent à leur première étoile. - (L’Equipe-02.07.2010.)
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*L’œil du spécialiste : :Italo Gucci «Les Algériens doivent être fiers de leur équipe»
« Sans aucune complaisance, l’Algérie méritait au moins le nul dans ce duel contre les Etats-Unis d’Amérique. »
Sans aucune complaisance, l’Algérie méritait au moins le nul dans ce duel contre les Etats-Unis d’Amérique. Il est vrai que sur le plan tactique et organisationnel, ils étaient loin du niveau affiché contre l’Angleterre, il y a quelques jours, mais si cette occasion ratée par Djebbour en début de match avait été mise dedans, on aurait assisté à un autre match. Je veux dire que cette rencontre aurait pris une autre tournure. Je m’attendais un peu à cette excellente fin de match des Américains. Je savais qu’ils allaient revenir forts dans cette rencontre, comme ils l’avaient fait face à la Slovénie où ils sont parvenus à redresser la barre après avoir été menés deux buts à la pause. Ils sont aussi capables de marquer des buts à n’importe quel moment. Seulement, je crois franchement qu’un match nul aurait été plus juste pour les deux équipes même si ce résultat n’arrange aucune des deux teams. Mais, il aurait pu être plus réconfortent pour les Algériens qui ont fourni beaucoup d’efforts dans ce match. C’est pourquoi j’ose dire que ce succès a été volé par les Américains. Les Algériens ne doivent pas avoir honte de leur équipe tant ce groupe de joueurs a donné tout ce qu’il avait dans le ventre pour donner du plaisir à ses supporters mais sans pour autant réaliser des résultats escomptés. Cependant, même si elle a été éliminée de manière précoce, l’Algérie a démontré qu’elle reste une belle équipe, désormais appréhendée par tous. Chose qui n’est pas simple à gagner dans un tournoi qui regroupe les meilleures 32 nations du football de la planète. Mes sincères salutations pour mes amis algériens auxquels je souhaite beaucoup de chance et de réussite à l’avenir.(Le Buteur)
Port Elizabeth, l’une des 9 villes hôtes de la Coupe du Monde 2010.
Jusqu’ici, aussi surprenant que cela puisse paraître, la ville de ne disposait pas de stade de football ! Le nouveau stade surplombera le North End Lake et se composera de trois tribunes et de deux étages de loges. Le Stade Nelson Mandela Bay accueillera la « petite finale » pour déterminer la troisième et la quatrième places de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.
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* consulter par ailleurs: Le guide des festivals de juillets 2010
Passer ses vacances à Sidi Fredj…cliquer ici: La zone touristique de Sidi Fredj-Alger
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*L’Association”El mouahidia” de Nédroma prépare le Sixième Colloque International sur l’histoire de Nédroma et sa région sous le thème : Nedroma, ville d’Abdelmoumène « Société, Anthropologie et Mémoire ». Lire le communiqué ici: Association « EL MOUAHIDIA ».Nédroma
**Le savoir vivre et les bonnes manières …ici.
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*Les Pays-Bas sortent le Brésil
de la Coupe du monde
Menés au score, les Pays-Bas sont parvenus à inverser la tendance pour battre le Brésil (2-1) et se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde.
Pays-Bas-Brésil 2-1
Pays-Bas : Felipe Melo csc (54e), Sneijder (68e)
Brésil : Robinho (10e)
Hors sujet durant le premier acte, les Pays-Bas ont su trouver les ressources pour renverser une situation fortement compromise. Car subissant le jeu plus ordonné des Brésiliens, les Néerlandais rencontraient les pires difficultés à entrer dans la partie. Au cœur d’un début de match très engagé, Robinho parvenait à tirer son épingle du jeu en profitant d’une passe millimétrée de Felipe Melo pour ajuster Stekelenburg (0-1, 10e). Si la réaction néerlandaise était immédiate, Kuyt sollicitant Julio Cesar (11e), elle ne connaissait pas de prolongement. La faute à une défense brésilienne impériale qui repoussait sans aucun mal les timides assauts adverses. Car opérant plus individuellement que collectivement, à l’image d’un Robben très recherché mais bien pris par la charnière Lucio-Juan, les Bataves ne pouvaient espérer mieux. Au contraire d’un Brésil séduisant sur les contres. Sur l’un d’eux, le trio Robinho-Luis Fabiano-Kaka faisait des merveilles, le joueur du Real obligeant le portier des Oranje à une superbe parade (32e).
Mais dès le retour des vestiaires, les Néerlandais revenaient avec de bien meilleures intentions. Plus déterminés à aller de l’avant, ils se heurtaient toujours et encore à un bloc compact mais allaient être aidés par un coup du sort. Sur un centre plongeant de Sneijder, Felipe Melo prolongeait en effet malencontreusement le ballon au fond de ses propres filets (1-1, 54e). Une égalisation heureuse qui allait complètement changer la physionomie de la rencontre. Etonnamement plus fébriles derrière, les hommes de Dunga perdaient le fil en hâchant le jeu par de multiples fautes. Malgré de belles tentatives de Dani Alves (62e) et Kaka (66e), la Seleção n’y était pas et devait s’incliner une nouvelle fois sur un corner où Kuyt déviait vers Sneijder qui trouvait la lucarne (2-1, 68e). Assommés, les Brésiliens perdaient même un de leurs éléments avec l’expulsion directe de Felipe Melo (74e). Poussant de manière désordonnée, ils ne reviendront plus malgré les ultimes efforts de Gilbero Silva (83e) ou Kaka (85e). Les Pays Bas frappent un grand coup !
Le joueur du match
Placé au cœur de l’entrejeu néerlandais, il a mis du temps à se mettre en route. Après une première période fantomatique, où il a subi le pressing imposant des milieux brésiliens, Wesley Sneijder a su prendre le jeu à son compte. Pour finalement être décisif sur les deux buts. Impliqué sur le premier, en provoquant le csc de Felipe Melo, il a ensuite affiché un bel opportunisme en trouvant la faille sur corner. Convaincu avant la rencontre d’atteindre les demi-finales, le joueur de l’Inter est indispensable pour ordonner le jeu des Bataves au milieu des individualistes (Van Persie et Robben entre autres).
Tactique et coaching
4-5-1 côté néerlandais avec le seul Van Persie en pointe, soutenu par un trio Kuyt-Sneijder-Robben. Van Marwijk n’a effectué qu’un seul changement avec l’entrée d’Huntelaar dans les dernières secondes en lieu et place d’un Van Persie toujours aussi discutable. Pour la Seleção, 4-4-2 classique en losange, Kaka menant le jeu derrière Luis Fabiano et Robinho. Pour pallier l’absence de latéralité dans le jeu des milieux, Kaka et Robinho se déportait souvent sur les côtés, ce qui transformait parfois l’équipe en 4-5-1. Voyant la nervosité de Bastos, Dunga a préféré le remplacer par Gilberto en début de seconde période. Avant que Nilmar n’apporte sa fraicheur pour remplacer un Luis Fabiano plus effacé en seconde période. En vain…
La prestation globale de Felipe Melo. Absent lors du huitième face au Chili, le milieu de la Juventus a effectué un retour plutôt médiocre. Se signalant davantage par des fautes incessantes que par un réel apport technique, Melo a, de plus, relancé les Pays-Bas en marquant contre son camp. Bien décidé à mettre en difficulté son équipe jusqu’au bout, il s’est même fait expulser pour un geste aussi stupide qu’inutile sur Sneijder, sa semelle venant se déposer sur la cuisse du Néerlandais. Un symbole d’impuissance face au joueur du match… (Le Figaro-02.07.2010.)
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*une partie oubliée du monde…Le Somaliland
Le nouveau président élu du Somaliland a annoncé vendredi qu’il allait redoubler d’efforts pour faire reconnaître l’indépendance de ce territoire somalien, après une nouvelle alternance pacifique qui en fait un quasi modèle démocratique dans la Corne de l’Afrique.
« Je me battrai vigoureusement pendant mon mandat pour la reconnaissance du Somaliland », a déclaré l’ancien opposant Ahmed Mohamud Silaanyo, dans une interview à l’AFP au lendemain de l’annonce de sa victoire.
M. Silaanyo l’a emporté face au président sortant Dahir Riyale Kahin, avec près de 50 pc des voix contre 33 pc, dans cette région bordant le Golfe d’Aden et peuplée par 3,5 millions d’habitants.
Si elle se déroule jusqu’au bout dans le calme, cette passation de pouvoir sera la deuxième à avoir lieu pacifiquement depuis que le Somaliland a proclamé en 1991 son indépendance du reste de la Somalie.
« Si je perds l’élection, je transmettrai mes responsabilités d’une manière très démocratique », avait promis par avance le président sortant. Le nouveau président M. Silaanyo s’est dit vendredi « reconnaissant » envers son prédécesseur « pour ses services à la nation, y compris la tenue d’élections démocratiques ».
Cet échange d’amabilités est aux antipodes de la guerre civile qui ravage la Somalie depuis la chute en 1991 de la dictature de Mohamed Siad Barre, mais elle tranche également avec l’absence d’alternance pacifique chez les voisins d’Ethiopie, d’Erythrée ou de Djibouti.
Ancienne colonie britannique rattachée au reste de la Somalie italienne au moment de l’indépendance de cette dernière en 1960, le Somaliland est resté relativement stable et prospère, épargné par les guerres claniques en raison de l’hégémonie du clan des Issak.
« Le monde doit reconnaître notre démocratie », a déclaré à l’AFP M. Silaanyo, alors que la communauté internationale s’est précisement refusé à le faire à ce jour.
« La première partie de reconnaissance de notre indépendance est déjà là, dans la mesure où notre peuple se reconnaît comme un pays libre. Nous recherchons maintenant la reconnaissance par le monde extérieur », a poursuivi M. Silaanyo, 74 ans, ancien chef de guérilla contre le régime de Siad Barre à la tête d’un Mouvement national somalien.
« Nous voyons de façon positive les évolutions démocratiques au Somaliland », explique un diplomate occidental en poste dans la région. « Mais l’indépendance de ce territoire pose un problème juridique ainsi qu’un problème politique, à savoir le risque d’ajouter de l’instabilité à l’instabilité ». La Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale, et les Etats-Unis sont réputés être aujourd’hui les plus enclins à une éventuelle reconnaissance à terme du Somaliland.
Si la démocratie au Somaliland est loin d’être parfaite — la présidentielle du 26 juin a dû être repoussée trois fois depuis 2008 –, la principale menace sur le territoire est extérieure: pour les insurgés islamistes shebab, qui contrôlent la plus grande partie de la Somalie, le Somaliland n’a pas lieu d’être.
« Cette élection est une honte. Nous voulons l’union de tous les musulmans et les soi-disant Somaliland et Puntland (territoire autonome somalien) sont des créations de l’Ethiopie en vue de diviser le seul fief islamique de la région », a commenté un responsable shebab à Mogadiscio sous couvert de l’anonymat.
Les shebab ont revendiqué une série d’attentats suicide en octobre 2008 qui avait tué 19 civils à Hargeisa, la capitale du territoire.
« Si les shebab prennent Mogadiscio, je pense qu’il ne faudra que quelques semaines pour que le Somaliland s’effondre », estimait récemment un autre diplomate dans la région. (AFP)
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