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La «dragstermannschaft»

5072010

Depuis le début de cette Coupe du Monde, l’Allemagne impressionne par son niveau de jeu et, surtout, sa capacité à se porter vers l’avant à une vitesse supersonique. A tel point qu’il est permis de se demander comment faire pour freiner le TGV germanique…

La «dragstermannschaft» sport24_395681_6899116_2_fre-FR

*Müller, Podolski, Schweinsteiger : le triangle d’or de l’Allemagne  

«Il y avait tant de vitesse…» En conférence de presse, après la démonstration de ses troupes face à l’Argentine (4-0) en quarts de finale de cette Coupe du Monde 2010, Joachim Löw semblait presque le premier surpris. Pourtant, le sélectionneur allemand devrait commencer à s’habituer. Déjà, face à l’Angleterre, ses joueurs avaient offert une démonstration impressionnante de leur capacité à se projeter vers l’avant sans perdre la moindre seconde en route et planter ainsi des contres meurtriers dans l’échine de leurs adversaires. Personne, et surtout pas les téléspectateurs, n’a ainsi oublié cette impression visuelle saisissante entre des Allemands et des Anglais qui ne semblaient pas branchés sur la même fréquence. Sauf qu’après ce 8e de finale, spécialistes et amateurs hésitaient encore entre accorder l’entier crédit de ce récital au talent de la Mannschaft ou à lui en retirer une partie en raison de la lenteur des Barry, Terry et consorts… Mais depuis samedi, en fin d’après-midi, le doute n’est plus permis : tout le mérite en revient à cette Allemagne emmenée par quelques joueurs providentiels. Des joueurs en osmose
En tête de liste, impossible de ne pas citer un Bastian Schweinsteiger à la carrure de Ballon d’Or depuis le début de la compétition. Précieux dans la récupération du ballon, le Munichois l’est davantage encore dans sa capacité à passer en un clin d’oeil du mode «défense» à celui «attaque». Ensuite, sa force d’accélération, son sens du timing et sa qualité de passe composent le cocktail du parfait joueur de contres. Même constat pour la révélation de cette Coupe du Monde, Thomas Müller qui, à 20 ans, sait déjà tout (très) bien faire. Un brin moins en vue, Lukas Podolski n’est pas cependant celui qui ralentit l’express allemand, au contraire. A 32 ans, Miroslav Klose, lui, a toujours de bonnes jambes pour savoir où se placer à la conclusion des mouvements de ses partenaires. Et inutile de parler de la précision des transmissions de balle d’un Mesut Ozil, de la réputation de mobylette de Philipp Lahm jamais aussi bien méritée que lors de cette Coupe du Monde… A croire que l’absence finalement de Michael Ballack était la meilleure nouvelle possible pour la Mannschaft car avec le milieu de Chelsea, il est permis de penser que jamais l’Allemagne n’aurait joué aussi vite.
Marquer vite pour mieux dérouler
Néanmoins, au-delà de ce tonnerre de louanges mérité, une faille demeure perceptible dans ce bel ordonnancement germanique. Pour donner sa pleine mesure, l’équipe de Joachim Löw a un grand besoin d’espaces. Le sélectionneur de la Mannschaft l’avait d’ailleurs reconnu avec une belle sincérité avant de défier l’Argentine, lorsqu’il faisait part de sa satisfaction d’affronter un adversaire «au jeu ouvert». En revanche, face à une formation fermant la boutique, comme le fit la Serbie par exemple, l’Allemagne peine davantage à faire la différence sur attaques placées. Mais ce petit défaut a été compensé dans les autres matches par la capacité de la bande à «Schweini» à marquer rapidement. Ainsi, l’Australie, l’Angleterre et l’Argentine ont comme double point commun d’avoir encaissé un but rapidement, lors des 20 premières minutes maximum, et d’en avoir du coup pris 4 à l’arrivée. A ce degré de régularité, il ne peut s’agir d’une simple coïncidence, mais bien d’une force que de savoir faire plier, puis rompre l’opposant. Et l’Espagne qui se présente désormais en demi-finales ne devrait pas dépareiller au tableau car la Mannschaft ne rechigne aucunement à laisser le ballon à son adversaire… Pour mieux le planter en contres. La Furia Roja est plus que prévenue du danger. (Sport24- 04.07.2010.)
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        *Des demi-finales de rêve

Pays-Bas – Uruguay

et Allemagne – Espagne 

Le Mondial sud-africain se poursuivra mardi et mercredi avec les demi-finales qui opposeront d’un côté l’Espagne à l’Allemagne – un classique de l’Europe – et, de l’autre côté, les Pays-Bas à l’Uruguay, seul survivant des pays sud-américains.Les Pays-Bas, qui ont fait chuter le Brésil, grand favori du Mondial, tenteront de franchir le cap de la Celeste et atteindre la finale, 32 ans après celle perdue face à l’Argentine. Avec son quatuor attaquant qui crache le feu – Van der Vaart, Sneijder, Robben, Van Persie – la Hollande a les moyens de faire durer la joie, même si la tâche ne s’annonce pas de tout repos face aux Uruguayens qui ont pris confiance après leur qualification (40 ans après) in extremis aux dépens du Ghana. L’absence de Suarez, suspendu pour un match après son expulsion en quart de finale, aura sans doute des répercussions sur le rendement de l’attaque qui comptera encore une fois sur Diego Forlane et Sebastian Abreu.L’autre demi-finale, prévue mercredi entre l’Espagne et l’Allemagne, s’annonce plus attrayante et aura un cachet de revanche pour la Mannschaft, battue par la Roja en demi-finale de l’Euro 2008. Ce sera aussi un match dans le match entre David Villa – meilleur buteur de la compétition avec 5 buts – et Klose qui vise d’égaler le record de Ronaldo (15 buts, toutes éditions confondues). L’Allemagne, avec sa jeune équipe qui a émerveillé les observateurs, ne veut pas rester en si bon chemin et compte animer sa 7e finale de Coupe du monde et pourquoi pas remporter sa 4e couronne. Elle devra être aussi efficace et réaliste face aux Espagnols, qui rêvent eux aussi d’animer la première finale de leur histoire. (El Watan-05.07.2010.)

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**maintien de Saâdane à la barre technique :

les supporters des Verts expriment leur satisfaction

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Les appels téléphoniques ont littéralement submergé la rubrique sportive d’Echorouk, les supporters exprimant « à chaud » leur satisfaction de voir Saâdane maintenu à la tête des Fennecs. Les citoyens, qui ont été très nombreux à contacter Echorouk, ont tenu à faire part de leur soulagement de voir Saâdane encore diriger le Onze national et mettre le cap sur une nouvelle qualification : la CAN 2012.

Toutefois, les supporters ont dans une large mesure, émis des réserves, donné des conseils et peaufiné des plans pour améliorer le rendement des Verts. D’abord, ils se sont catégoriquement exprimé contre la venue d’un entraîneur étranger. Pour argumenter, les supporters des Verts ont affirmé qu’à chaque fois qu’un étranger entraînait les Verts, ceux-ci se montraient incapables de voler haut, donnant la nette impression qu’il y avait incompatibilité entre le jeu naturel des footballeurs algériens et les stratégies de ces entraîneurs. La crainte de voir un « scénario anti-Saâdane bis » se produire a été largement affichée, car en 2004, Rabah Saâdane avait été écarté de la sorte, et le résultat a été que les Verts ne se sont qualifiés ni pour la CAN 2006, ni pour la CAN 2008. De ce fait, les supporters des Verts demandent à ce que le maintien de Saâdane soit synonyme de continuité et d’amélioration.

Les supporters se sont aussi exprimés sur la nécessité de renforcer la barre technique de l’équipe nationale par des hommes de métier et qui connaissent les rouages du football africain, comme Ighil Méziane et Chéradi. Les supporters ont argumenté ces choix par la grande expérience de Chéradi au niveau africain et ses périples réussis en Côte-d’Ivoire et au Gabon, alors que pour Ighil, il s’agit d’un technicien de valeur, à la forte personnalité et qui avait par le passé démontré tout son savoir-faire à la tête des Verts, notamment lorsqu’il était à leur tête, en 1993, avec Mehdaoui.

Concernant le volet « joueurs », les supporters ont affiché leur choix sur la nécessité de recourir à faire jouer plus de joueurs locaux, et de faire revenir une valeur sûre comme Abdelmalek Ziyaya, qui joue actuellement en Arabie Saoudite, à l’équipe nationale.

Par contre, des noms comme Rafik Djebbour, Ghazal et Bélaid sont devenus « personna non grata » pour chacun d’eux, et tous les avis donnés ont convergé  vers la nécessité de les éloigner de l’équipe nationale de manière définitive… (Echorouk) 

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Johannesburg

Coup d’envoi d’une “Coupe du monde sociale”

Une “Coupe du monde sociale” a débuté dimanche dans un quartier défavorisé de Johannesburg, où 32 équipes internationales, qui représentent des associations mêlant football et projet éducatif, vont s’affronter jusqu’au 10 juillet. Ce “Festival de l’Espoir”, organisé par la Fédération internationale de football (Fifa) en marge du Mondial 2010, se déroule dans le township d’Alexandra, un ancien ghetto noir au cœur de la capitale économique
sud-africaine.
“Le but du Festival de l’Espoir est de mettre en contact des gens du monde entier, de disséminer de l’espoir au travers des matches”, a lancé le président de la Fifa, Sepp Blatter, juste avant le coup d’envoi. “C’est un tournoi basé sur le respect et la bonne volonté.” “L’Équipe de la paix”, qui réunit Israéliens et Palestiniens, “Kids4Life”, dont les membres luttent contre le sida au Lesotho, des représentants de l’association britannique “Pères contre les drogues” figurent parmi les équipes sélectionnées. Toutes les équipes sont mixtes pour promouvoir l’égalité des sexes. (Liberté-05.07.2010.)

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*Lire par ailleurs:

Hosni moubarak à Alger

         *Condoléances et doléances…

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