Le triomphe de l’amour
6072010Mabrouk aux nouveaux bacheliers et bachelières
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“UN PARFUM DE VIE”, D’ADRIANA LASSEL
Dans son dernier roman, l’auteure Adriana Lassel, connue aussi pour être spécialiste de l’histoire des Hispaniques en Algérie, nous plonge dans une histoire passionnante sans fioriture aucune.
De tout temps, l’Algérie a été une terre de convoitise et/ou de refuge. Après la chute de l’Andalousie et la défaite des Arabes, beaucoup d’entre eux ont quitté l’Espagne soit pour sauver leur vie, soit pour fuir la pauvreté à la recherche de cieux plus cléments en Afrique du Nord. Il y eut aussi les Morisques (les musulmans d’Espagne convertis de gré ou de force au catholicisme à la suite des édits de conversion de 1502. Ils constituaient une minorité importante dans le Royaume de Valence, la vallée de l’Èbre et l’Andalousie orientale).
Leur présence en Algérie a beaucoup influencé la vie sociale, économique et culturelle de ce pays au XVIe siècle. Toutefois, une présence presque méconnue. Et c’est ce à quoi s’est attelée l’auteure, Adriana Lassel, dans son tout nouveau livre un Parfum de vie, à travers son personnage principal Sadek Benamar, un professeur de littérature espagnole, passionné des textes aljamiados (des manuscrits écrits et laissés par les Arabes d’Andalousie) et tout ce qui concerne les Morisques. En un mot, un historien féru.
Tout ce qui concerne l’Espagne et son histoire l’intéresse, surtout la période de la venue des Espagnols en Algérie. “Parmi le tas de textes aljamiados que j’ai trouvés, tous ramenés d’Espagne par les expulsés, j’en ai trouvé un, écrit à Alger, et dont le thème n’a rien à voir avec celui des autres : c’est un cri de douleur, une plainte déchirante qui lève le voile sur un chapitre de l’histoire de la Régence (…)”. (pages 7 et 8). Ces évènements se déroulent dans une Algérie en plein décennie noire. Une Algérie ravagée par l’intégrisme et l’obscurantisme.
Une Algérie meurtrie, où, durant cette période, elle a vu ses enfants soit mourir pour un idéal très ambigu, soit partir vers l’inconnu pour sauver leur peau. Veuf et sans enfants, Sadek vit avec sa sœur, dans son monde, complètement déconnecté. Toutefois, il est vite rattrapé par son passé. Un passé qu’il croyait avoir oublié. Son amour de jeunesse : Hayet qu’il a connue à Blida, alors qu’il enseignait dans un lycée de la ville des Roses. Il reçoit les lettres que Hayet lui avait envoyées et des photos d’eux, qu’il croyait avoir perdues. Marié à cette époque, il ne pouvait rien lui promettre. Il la quitta sans crier gare. Il venait de perdre son épouse et d’obtenir un poste d’enseignant à la Faculté des lettres d’Alger. C’est sa quête et sa passion qui le mèneront sur les pas de son passé, sur la route de Blida. C’est ainsi qu’il ouvre son livre, celui de sa vie cachée, avec Hayet.
Composé de trois parties, le roman un Parfum de vie est un sempiternel aller-retour entre le passé et le présent. Deux histoires qui se chevauchent. Celle de Sadek et Hayet ; celle de l’Algérie et son passé historique. Trois parties mélangeant les actions et les évènements sans pour autant dérouter. Passion oblige, l’auteure partage avec les lecteurs son univers : les Morisques, les aljamiados, les Espagnols à l’époque de la Régence. En fait, à chaque moment ou période précise dans la vie de ses deux personnages, la lumière jaillit sur un pan obscur des Hispaniques en Algérie. Un Parfum de vie, c’est le mélange de la réalité à de la fiction. L’auteure a opté pour le genre romanesque afin de décrypter des moments de l’histoire de l’Algérie. Avec son regard analytique, ce sont des situations d’un vécu connu de tous où malgré la crise traversée, l’amour a pu se frayer un chemin. (Liberté-06.07.2010.) Un Parfum de vie, d’Adriana Lassel, Thala éditions, roman, Alger 2010
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*La visite-éclair de Moubarek à Alger…
**Sa démarche est assimilée à des excuses presque officielles …
Le président égyptien Hosni Moubarak tente d’aider des dizaines d’entreprises égyptiennes qui pâtissent depuis les tragiques évènements qui ont marqué la phase des éliminatoires de la CAN et du Mondial. Il a saisi l’occasion de son déplacement éclair en Algérie pour le décès du frère du président Bouteflika, afin de mettre un terme à la détérioration des relations politiques et économiques entre le Caire et Alger. Sa démarche est assimilée à des excuses presque officielles pour toutes les atteintes et insultes proférées par des médias et des officiels égyptiens à l’encontre des institutions et des symboles de l’Algérie. Si l’objectif apparent de la visite était de présenter des condoléances, et à juste titre au regard des relations historiques qui lient les deux pays, tout porte à croire que le président égyptien s’est également déplacé à Alger pour tenter d’arranger les choses après tout ce qui a été fait et dit au Caire pour ternir l’image de l’Algérie. La conciliation serait bénéfique surtout pour les entreprises économiques égyptiennes présentes en Algérie dans les domaines du BTPH, des hydrocarbures et du dessalement d’eau de mer, qui ont perdu gros, conséquence de cette attitude hostile, affichée particulièrement dans les milieux médiatiques égyptiens, à l’égard de l’Algérie .
Les inquiétudes du Caire se sont faites plus intenses encore après que les entreprises égyptiennes aient été exclues du programme de développement quinquennal 2010-2014. Le gouvernement algérien n’a pas manqué en effet d’inviter les sociétés européennes, américaines, celles du Golfe persique, chinoises et même russes, à investir, alors qu’aucun intérêt n’a été exprimé ou affiché pour les firmes égyptiennes, ni celles de Sawaris, ni celles appartenant à des proches de Moubarak. Plusieurs épisodes sont à l’origine de cette situation inconfortable pour l’Égypte. Il y a eu les incidents qui ont émaillé les rencontres du Caire et de Khartoum dans le cadre des éliminatoires de la CAN et du Mondial de football, mais également l’affaire de la vente par le groupe Sawaris de la cimenterie ACC au français Lafarge, profitant et abusant des facilitations que le gouvernement algérien octroyait aux investisseurs étrangers. Dès lors, la législation a changé et confère depuis, le droit de préemption à l’Etat algérien ce qui a d’ailleurs permis d’éviter in extremis la cession de Djezzy au Sud africain MTN, puisque Sawaris était sur le point exécuter le même plan que pour ACC.
La pression sur les sociétés égyptiennes s’est accrue ces derniers mois avec les opérations de contrôle approfondi entreprises par la Direction Générale des Impôts et qui ont abouti à des redressements fiscaux, notamment pour Djezzy avec un montant de 560 millions de dollars, et Ring Algérie pour 8 millions de dollars. L’octroi de marchés à Orascom Construction, spécialement pour l’usine d’ammoniac d’Oran, est aussi suspendu. (Echorouk-05.07.2010.)
***Les hommes d’affaires égyptiens bientôt à Alger
Le journal égyptien en ligne Al Yaoum Al Sabea a révélé que le comité des relations internationales de la fédération des associations des investisseurs doit entamer les préparatifs pour l’organisation dans les plus brefs délais, d’une visite des hommes d’affaires égyptiens à Alger.
Le président du comité, Adel Rahouma a déclaré au journal que la visite du président égyptien Moubarak à Alger doit être suivie de démarches concrètes de la part du Conseil des affaires économiques pour mettre à profit ce geste positif. Les hommes d’affaires égyptiens espèrent, en fait, un retour à la normale dans leurs échanges commerciaux avec l’Algérie après les pertes qu’ils ont subi en conséquence de la crise déclenchée par les médias égyptiens.
La fédération égyptienne des associations des investisseurs avait déjà ajourné une visite d’hommes d’affaires à Alger suite au match d’Oum Durman entre les sélections algérienne et égyptienne de football. Le journal en ligne Al Yaoum Al Sabea a clairement indiqué que la visite de Moubarak à Alger pour présenter ses condoléances à son homologue algérien, devrait atténuer la crise au niveau économique. Les investisseurs égyptiens n’ont d’ailleurs pas manqué d’exprimer leur souhait dans ce sens.(Echorouk-05.07.2010.)
**La presse égyptienne et la visite de Moubarak
Ils étaient unanimes à dire que l’objectif de ce voyage à Alger dépasse de très loin celui annoncé par la présidence égyptienne.
La visite effectuée avant-hier en Algérie par le président égyptien, Hosni Moubarak, a suscité des réactions diverses dans les milieux égyptiens. Le motif de la visite a fait l’objet de lectures différentes. La presse égyptienne et les acteurs politiques de ce pays étaient unanimes à dire que les raisons de ce périple d’Alger dépasse de très loin l’objectif annoncé par la présidence égyptienne, à savoir «présenter les condoléances» au Président Abdelaziz Bouteflika à la suite du décès de son frère, feu le Dr Mustapha Bouteflika. Les plumes égyptiennes estiment que «le geste» du raïs contribuera à l’apaisement des relations tenues entre les deux pays, au lendemain des événements du Caire, le 14 novembre de l’année dernière, lorsque les joueurs algériens de football ont été agressés par les supporters égyptiens. Pour la presse du côté du Nil, l’occasion s’est présentée pour l’Algérie et l’Egypte d’enterrer la hache de guerre et réchauffer les relations entre les deux pays. «Moubarak en Algérie pour présenter ses condoléances à Bouteflika dans le but de dégeler les relations entre les deux pays», a titré à la Une, le journal arabophone Al Masry. Ce journal a tenu à mettre en exergue que l’Egypte veut, à travers la visite de son président, prendre l’initiative de mettre fin au gel qui caractérise les relations algéro- égyptiennes. De son côté, le journal al Shaâb, a qualifié cette visite de symbolique dans la mesure, écrit-il, où elle est la première du genre depuis le conflit de l’année dernière. Ce même titre est revenu sur la dernière rencontre de Nice, lors du Sommet France-Afrique, entre les deux présidents. Al Gomhuria est revenu, quant à lui, sur les dossiers «d’intérêt commun» abordés par les deux présidents et relatifs au «questions arabes et africaines».
«Le président Moubarak a approfondi ses discussions avec son homologue algérien sur les questions arabes, africaines ainsi que sur l’élargissement du Conseil de sécurité et les questions d’intérêt commun entre les deux pays.» Idem pour le journal El Ahram qui s’est uniquement contenté de rapporter le déplacement du président égyptien en Algérie. «Moubarak en Algérie pour présenter ses condoléances au Président Bouteflika», a titré le journal à grand tirage. D’autres journaux sont allés «sonder» les lectures des partis politiques égyptiens sur cette visite «inattendue». Certains leaders politiques ont dénoncé cette visite en expliquant qu’à travers ce déplacement du raïs à Alger, l’Egypte tente de satisfaire l’Algérie. «Si le président Moubarak tente à travers cette visite de satisfaire l’Algérie, ça serait une grosse erreur, car nous, Egyptiens, sommes une grande nation», a commenté Mustapha Touil, président d’honneur du parti Elwafed, dont les propos ont été rapportés par le quotidien Al Masry. Pour le porte-parole du Parti du rassemblement, Nabil Zaki, cette visite se veut comme un signe fort de la part du président égyptien qui souhaite dépasser le contentieux entre les deux pays et renforcer les relations bilatérales.
Ossama Ghezzali, président du Front démocratique, estime, de son côté, que le président essaie de calmer les esprits et effacer les séquelles laissées par la dernière crise entre les deux pays. Quant au président du parti nasseriste, il estime cette visite très tardive, car, explique-t-il encore, le président égyptien aurait dû faire ce déplacement depuis bien longtemps afin de prouver qu’il ne s’agit que «d’une tempête d’été» déjà dépassée.
Dans l’ensemble, la presse et les hommes politiques égyptiens inscrivent cette visite dans le cadre de la diplomatie à travers laquelle Hosni Moubarak a pris une initiative louable en essayant «de panser les blessures». Dans un autre sillage, les médias du Nil ont salué la réaction de la presse algérienne à ce geste. De nombreux titres ont repris les articles de presse publiés dans les quotidiens nationaux parus hier.(L’Expression-06.07.2010.)
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*Demi-finales du Mondial …Le match d’aujourd’hui
* Uruguay 2… Pays-Bas 3… 19H30
Aujourd’hui et demain, tous les regards seront figés sur les demi-finales de la Coupe du Monde 2010 qui offre un plateau royal entre quatre équipes au rêve illimité.La première demi-finale aura lieu ce soir (à 19h30) au Cap entre les Pays-Bas et l’Uruguay. Deux équipes au football diamétralement opposé, ce qui donnera du grand suspense. D’un côté la Hollande, qui a enregistré cinq victoires d’affilée en autant de matches depuis le début de la compétition, compte bien conserver son invincibilité et aller en finale après 32 ans de disette. Les partenaires de Robben ont prouvé qu’ils ont les moyens d’exaucer ce rêve, après avoir écarté le Brésil au tour précédent. Leur force réside dans leur compartiment offensif – avec le quatuor magique Van der Vaart – Sneijder – Robben – Van Persie – pour espérer faire sauter la défense uruguayenne.
La Celeste, de l’autre côté, qui atteint ce stade de la compétition quarante ans après, ne manque pas d’ambition. Son entraîneur, Oscar Tabarez, s’est montré optimiste : « Cela fait 40 ans que nous n’étions pas arrivés en demi-finale. Et il y a des gens en Uruguay, des enfants, des jeunes, qui n’avaient jamais vu une chose pareille. Ailleurs, personne ne croyait que ça pouvait arriver. Ce Mondial, c’était comme une fête à laquelle nous n’étions pas invités, mais maintenant, pour avoir le droit d’y rester, ça dépend de nous. » L’absence de Suarez en attaque pourrait peser sur le rendement de l’équipe, mais la Celeste a des atouts à faire valoir avec Diego Forlan et Sebastian Abreu. Invité comme outsider, l’Uruguay peut disputer sa troisième finale après celles de 1930 et 1950. L’autre demi-finale aura lieu demain à Durban entre l’Espagne, championne d’Europe en 2008, et l’Allemagne trois fois vainqueur du Mondial (1954, 1974 et 1990), dans un classique de l’Europe.(El Watan-06.07.2010.)
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* 61,23% de réussite au baccalauréat… un taux historique
Le secteur de l’éducation nationale a enregistré le plus fort taux de réussite à l’examen de baccalauréat, depuis l’indépendance, pour la session de juin: 61,23% de candidats ont eu leur bac cette année contre 53% en 2008 où le taux de réussite était alors qualifié de « record ».Si le nombre de mentions « excellent » était de 3 en 2008, il a atteint 49 cette année. Le nombre de lauréats ayant obtenu la mention « très bien » est de 5172, et avec la mention « bien », ils sont 23636, alors que plus de 63 mille candidats ont décroché le bac avec la mention « A.Bien ». Au total, 34,49% des lauréats ont obtenu leur examen avec mention, soit plus de 92 mille.Au classement par wilaya, on retrouve Tizi-Ouzou en tête pour la seconde année consécutive avec 79%, alors que Djelfa ferme la marche pour la troisième année de suite avec près de 50%.Un seul bémol pour le niveau des lauréats, ce sont les langues étrangères qui constituent toujours un point noir dans le système éducatif. En dépit des grèves successives dans le secteur de l’éducation et le spectre de l’année blanche qui menaçait il y a quelques mois, les résultats sont plus que probants et se sont encore améliorés cette année où les candidats sont le « pur produit » de la réforme aux cycles primaire et moyen.Le lycée de Feqara Zaoui dans la wilaya de Tamanrasset a créé la surprise en réalisant un taux de réussite de 100%, suivi du lycée d’Oum El Massakine à Alger avec un taux dépassant les 99%.Le programme de rattrapage des cours perdus en raison des grèves a semble t-il marché au regard du taux de réussite. Dans ce cadre, le ministère de l’éducation a publié un communiqué hier annonçant les résultats, et soulignant que le taux aurait été plus élevé si ce n’était les perturbations qui ont ponctué l’année scolaire. (Echorouk-05.07.2010.)**************Les taux exorbitants de réussite aux examens, dont le baccalauréat qui a atteint celui de 62%, signifient-ils que l’éducation nationale se porte à merveille ? Difficile de croire quand on sait que l’année scolaire passée a été chaotique et largement troublée par des grèves cycliques, qui ont énormément retardé sinon annulé des pans entiers des programmes. Si la prochaine année scolaire se déroule sereinement, c’est-à-dire sans grève, le taux de réussite sera sûrement ramené à des proportions plus « réalistes ». ** Le courrier d’Algérie-06.07.2010..
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*Les gouvernements européens savent qu’ils font le jeu des terroristes ….
Les gouvernements européens savent pertinemment qu’ils font le jeu des terroristes mais ils se disent, pour justifier ce choix de la solution facile, que la vie de leurs citoyens n’a pas de prix. Quoiqu’ils ne révèlent jamais le magot versé pour rapatrier un des leurs sain et sauf.
Les opérations de prises d’otages occidentaux, menées ces derniers mois dans la région du Sahel, ont souvent donné lieu à un véritable imbroglio. D’un côté, il y a les pays de cette région dont les territoires sont à la fois le théâtre de ces kidnappings et le lieu de séquestration des personnes enlevées, ce qui, d’une certaine manière, engage pleinement leur responsabilité. De l’autre, il y a les pays d’origine des victimes de ces rapts qui, parce qu’ils sont interpellés par la sécurité de leurs ressortissants où qu’ils se trouvent, se sentent investis du devoir d’agir, en usant non seulement de diplomatie mais aussi de pressions multiformes, pour obtenir leur libération. Entre les deux, il y a Al-Qaïda qui se frotte les mains, convaincue de pouvoir renflouer ses caisses par les rançons qu’elle exige ou de ramener dans ses rangs des terroristes arrêtés et emprisonnés. Car ces pressions exercées sur les gouvernements du Sahel simultanément par les auteurs des rapts et les gouvernements occidentaux ont souvent fini par porter leurs fruits. Ce qui n’est pas sans encourager Al-Qaïda à multiplier ce genre d’opérations et les gouvernements de Paris, Madrid ou Berlin à toujours recourir au même procédé de persuasion envers leurs homologues du Sahel.
Ce faisant, les gouvernements européens savent pertinemment qu’ils font le jeu des terroristes mais ils se disent, pour justifier ce choix de la solution facile, que la vie de leurs citoyens n’a pas de prix. Quoiqu’ils ne révèlent jamais le magot versé pour rapatrier un des leurs sain et sauf. Le plus important pour eux est d’être là, face aux caméras, au pied de l’escabeau, au moment où les otages fraîchement libérés descendent de l’avion. C’est d’une valeur électorale inestimable… et c’est cela qui n’a pas de prix.
Mais ce marché de dupes est aussi un contrat qu’on peut qualifier de “gagnant-gagnant”, comme disent les hommes d’affaires. Car, côté sud, l’on n’est pas moins content de ce genre de dénouement heureux. On aura accompli la mission confiée par les amis du nord et cela compte aussi, dès lors qu’à Paris, Madrid ou Berlin, on saura se rappeler de ces bons et loyaux services le moment venu, en cas de coup dur… ou de coup d’État. Ou tout simplement lorsqu’il faudra faire “avaliser” quelque fraude ou quelque répression sanglante. (Liberté-06.07.2010.)
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