Canicule, des pics de 45°C attendus aujourd’hui
10072010*La saison des grandes chaleurs désormais bel et bien installée
Dans ces conditions, les citoyens doivent être vigilants pour éviter les insolations et les déshydratations.
La saison des grandes chaleurs semble désormais bel et bien installée. La vague de chaleur caniculaire qui sévit depuis quelque temps sur les régions du Nord et de l’intérieur du pays persistera encore. Des températures caniculaires, dépassant les 40°C et atteignant, localement, des pics pouvant atteindre les 45°C étaient attendues depuis hier après-midi.
Dans un bulletin météorologique spécial (BMS) de l’Office national de météorologie (ONM) diffusé hier, ces canicules affecteront les régions intérieures de l’ouest et du centre du pays, et ce, jusqu’à demain. L’ONM ajoute que les régions qui souffriront le plus de ces hausses de températures sont le sud de Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Saïda, le sud de Mascara, Relizane, Tiaret, le sud de Chlef, Tissemsilt, Aïn Defla ainsi que les wilayas de Blida, Médéa, le sud de Boumerdès, le sud de Tizi Ouzou, Bouira et M’sila.
Ces chaleurs, conjuguées à la forte humidité qui caractérise certaines régions du pays, pourront être insupportables pour certaines personnes, notamment les enfants, les sujets âgés ainsi que ceux souffrant de maladies respiratoires. Les citoyens doivent être très vigilants.
Les spécialistes de la santé mettent d’ailleurs en garde contre les insolations, les brûlures et les risques de déshydratation. Les symptômes qui révèlent une insolation doivent impérativement être connus.
Il s’agit surtout d’une élévation anormale de la température du corps due à une exposition prolongée au soleil. Il en résulte des troubles qui peuvent aller de l’épuisement au coup de chaleur proprement dit. Au-delà de 41,5 °C ce sont des affections graves entraînant des risques de complications cérébrales et le décès. Quant à la déshydratation, connue surtout chez les enfants en bas âge et les personnes âgées, elle peut être aussi mortelle.
Pour y parer, il est préconisé d’éviter les expositions prolongées au soleil. Il est préférable de ne pas sortir durant les heures les plus chaudes, à savoir entre 11h00 et 17h00. En cas de sortie, il faut rester à l’ombre et ne pas s’exposer au soleil.
Il est recommandé, également, le port de vêtements amples, légers, secs, de fibres naturelles et de couleurs claires. Ils insistent également sur l’importance de consommer de l’eau en quantité suffisante, et ce sans attendre la sensation d’avoir soif, afin d’éviter les risques de déshydratation, et en particulier en ce qui concerne les nourrissons, les enfants et les personnes âgées. Toutefois, la consommation de boissons alcoolisées est vivement déconseillée car elle favorise la déshydratation.
Dans le même contexte, il faut éviter les boissons à forte teneur en caféine tels que café, thé et coca-cola, ou les boissons très sucrées car ces liquides sont diurétiques.
En matière de prévention aussi, fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil, ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit et permettre la circulation d’air dans toutes les pièces sont autant de gestes utiles. La prudence est, plus que jamais, de rigueur.(l’Expression-10.07.2010.)
***Lire aussi : Canicule,des précautions à prendre
L’Islam au pays des Mayas
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* Championnat national d’été de voile (Alger)
La voile a le vent en poupe
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*Les consulats de France en Algérie battent tous les records :
les Algériens ont payé 12 millions d’euros..
Record du taux de visas refusés pour les Algériens
Les Algériens très lésés
.Les consulats de France en Algérie battent le record en matière de refus de demandes de visa avec une moyenne de 35% de dossiers rejetés, 14% seulement au Maroc. Le taux moyen de refus par les consulats de France dans le monde ne dépasse pas les 9,6%. Les Algériens sont les plus lésés dans la politique française de délivrance de visas. Les conclusions du rapport de la Cimade, une association française qui défend les droits des étrangers immigrés en France, confirment une réalité longtemps dénoncée en Algérie. Cette association a mené, durant l’année 2009, une enquête « Visa refusé », sur les conditions d’octroi des visas dans six pays différents, dont l’Algérie. Afin de dénoncer les inégalités dans le traitement des dossiers, les enquêteurs de la Cimade ont, lit-on dans le rapport, mené des missions d’observation d’une quinzaine de jours dans chacun des pays concernés par l’étude.
Dans la partie concernant l’Algérie, la Cimade relève d’emblée le taux extrêmement élevé de refus de visa enregistré. En effet, l’Algérie figure en pole position des pays où l’on refuse le plus les demandes de visa : « Environ 35% des dossiers sont rejetés, alors que le taux moyen de refus n’est que de 9,6% pour l’ensemble des consulats de France à l’étranger. Chez le voisin marocain, le taux de refus de visa est évalué à 14%. C’est un record. En Algérie, c’est le taux faramineux de refus de délivrance de visas qui est en cause ; trois fois plus élevé que la moyenne des autres consulats de France », relève la Cimade. Outre les taux excessifs de refus de visa, le rapport souligne aussi l’absence intrigante de motivation du rejet des demandes. C’est d’ailleurs la préoccupation majeure des demandeurs algériens. Les enquêteurs de la Cimade ont rapporté des témoignages de certaines personnes confrontées à cette situation. « On ne nous donne aucune information lors du dépôt. S’il manque des informations pourquoi ne pas le dire tout de suite ? On nous laisse déposer le dossier pour ensuite refuser le visa parce qu’il manque telle ou telle pièce », déplore un témoin.
Une autre personne interrogée, répond sur un ton ironique : « Le visa pour la France, c’est comme acheter un ticket de loto. C’est payant, mais on ne gagne pas à tous les coups. Mais est-ce que la France a vraiment besoin des 6000 DA d’un pauvre malheureux ? » D’autres témoins interrogés expriment, selon le document, une profonde déception vis-à-vis de la France, non seulement parce qu’elle représente « le pays des droits de l’homme », mais encore en raison des liens historiques qui lient les deux pays. « Cette absence totale de transparence est un choc pour un pays qui se dit démocratique. Le fait que la France soit sous pression, nous pouvons l’accepter mais cela n’explique pas tout. Je ne peux pas accepter qu’un pays comme la France, qui se dit démocratique (…), vienne aujourd’hui appliquer des règles de non-droit qui vont à l’encontre d’un idéal qu’il promeut et qu’il a lui-même créé », commente un autre Algérien.
Face à ses nombreuses plaintes, le consulat et l’ambassade de France à Alger tentent de justifier. « Ces refus s’expliquent par le risque médical, c’est-à-dire, la crainte que des personnes âgées ne veuillent venir en France uniquement pour se faire soigner et qu’elles grèvent ainsi sur le budget de la Sécurité sociale française. » Ils avancent également l’argument du « risque migratoire ». Ces arguments ne semblent pas convaincre la Cimade qui critique justement l’absence de motivation des refus de visa. « La non-motivation de ces refus de visa provoque l’incompréhension des intéressés et, par voie de conséquence, du ressentiment envers la France », souligne l’association.
Possibilité de recours ignorée
Le même rapport met l’accent aussi sur les problèmes que rencontrent des commerçants algériens qui s’approvisionnent à Paris et à Marseille pour faire renouveler leur visa de circulation dans le cadre de leur activité professionnelle. Pour les visas d’études, l’organisation note les lourdeurs des procédures qui font que les étudiants algériens ne rejoignent les établissements qu’après le début de l’année universitaire. « Les délais administratifs, tant du côté algérien que français, sont très souvent longs. Il arrive fréquemment que l’étudiant ne puisse rejoindre l’établissement français qu’après le début de l’année universitaire », explique le rapport. Et d’ajouter : « Du côté algérien, la commission qui examine le dossier de l’étudiant est composée d’universitaires algériens qui connaissent mal les structures universitaires françaises et leurs évolutions récentes. Et cela provoque des avis négatifs injustifiés. »
Dans le même ordre d’idées, la Cimade critique l’absence de communication sur les possibilités de recours. « A aucun moment, il n’est avisé de la possibilité d’exercer un recours contentieux », explique-t-on encore. « En général, ils (les demandeurs algériens) connaissent la possibilité d’exercer un recours gracieux, mais ils n’ont pas toujours connaissance de l’existence de la commission des recours de Nantes contre les refus de visa, et encore moins de la possibilité de saisir le Conseil d’Etat. L’information sur les possibilités de recours apparaît sur le site Internet du consulat d’Alger, mais seulement en allant dans la Foire aux questions », précise la Cimade qui a conclu son rapport avec des recommandations.
« Les refus seront motivés à partir de mars 2011 »
Le ministère français de l’Immigration a réagi au rapport accablant de la Cimade sur les conditions de délivrance de visa aux étrangers. Dans une déclaration à l’Agence française de presse (AFP), le département que dirige Eric Besson affirme qu’à partir du 5 mars 2011, les refus des pays de l’espace de Schengen de délivrer un visa de court séjour seront motivés. « A compter du 5 mars 2011, tous les refus de visa de court séjour seront motivés en vertu d’une obligation introduite par le code communautaire des visas, adopté le 13 juillet 2009 par l’UE », précise la même source. Le ministère français rappelle en outre que le code communautaire des visas (CCV) fixe à 15 jours le délai maximal d’instruction des dossiers, « sauf pour les dossiers posant problème ». « Les dossiers simples peuvent être traités dans la journée », précise-t-il. Le CCV fixe aussi les frais d’instruction des dossiers à 60 euros pour un visa de court séjour, auxquels peuvent s’ajouter 30 euros au maximum si la prestation est externalisée.
Propositions de la Cimade
La Cimade a donné un certain nombre de propositions pour améliorer la situation. Elle propose d’abord de créer un droit au visa pour certaines catégories de demandeurs (telles que les personnes dont le droit de vivre en famille est protégé par des textes internationaux) et de fixer, pour les autres, des critères limitatifs sur lesquels peuvent se fonder un refus de délivrance de visa (comme c’est actuellement le cas pour les visas sollicités par les conjoints de Français). L’association exige aussi la fixation par décret de la liste des pièces justificatives à fournir pour chaque type de demande de visa. Elle suggère aussi la généralisation de la délivrance d’un récépissé de demande de visa (comme c’est actuellement le cas pour les visas des conjoints de Français). Pour réduire les délais de traitement de dossier, l’organisation propose aussi d’« imposer aux consulats une réponse dans le délai imparti, pour en finir avec le régime actuel de refus implicite de délivrance de visa » et d’instaurer l’obligation d’une motivation circonstanciée des refus de visa pour tous les demandeurs. (El Watan-10.07.2010.)
***Un chiffre qui vaut bien des discours politiques : 10% de demandes mondiales de visas de court séjour pour la France émanent de ressortissants algériens.
Pendant longtemps, le consulat d’Alger détenait la palme de la plus grosse demande avant d’être déclassé par Moscou. Une précision sémantique : à entrée unique (voyage) ou multiple (circulation), un visa de court séjour appelé
aussi visa touristique ne permet pas de séjourner plus de 90 jours par an en France. Dans bien des cas pourtant, ses détenteurs restent dans le pays en situation de “clandestins”.
Ce risque migratoire, très fort dans le cas de l’Algérie, a rendu les autorités consulaires suspicieuses. Et les Algériens détiennent le record du taux de visas refusés : 35% quand le taux moyen n’est
que de 9,6% en 2008, selon les chiffres publiés jeudi par la Cimade, une association d’aide aux migrants qui a fêté cette année ses 70 ans de solidarité. L’ONG a présenté une enquête sur “les pratiques des consulats de France en matière de délivrance de visas”. Dans ce cadre, elle a conduit une mission d’observation dans six pays, dont l’Algérie où elle a séjourné du 12 au 23 octobre 2009. Se référant à un document officiel, elle observe que les consulats d’Annaba et d’Alger étaient en 2006, ceux qui avaient le taux de refus le plus élevé au monde avec 47,82% et 43,98%. Pessimiste, l’ONG parie qu’il ne descendra pas au-dessous de 35%. Même s’ils forment la communauté étrangère la plus forte, les Algériens arrivent en 4e position en matière de visas délivrés, derrière la Russie, la Chine — deux gros pourvoyeurs de touristes — et le Maroc.
Les Algériens sont en première position des visas de long séjour (installation). Les consulats d’Annaba et d’Oran délivrent des visas biométriques, un procédé que la France entend généraliser en 2012. En raison de l’externalisation au profit de la société VisasFrance, elle n’est pas encore appliquée à Alger. VisasFrance fera partie des sites d’expérimentation des visas biométriques externalisés. La biométrie inquiète la Cimade. La mise en œuvre d’un système d’information sur les visas (VIS), le plus important au monde, va permettre de ficher 100 millions de demandeurs de visas Schengen. Plus généralement, la Cimade dresse un constat “accablant” de la procédure de délivrance des visas. “Entre l’impossibilité d’accéder au consulat, le flou complet des documents à produire dont la liste inexistante ne cesse de changer selon l’interlocuteur, l’argent qu’il faut verser et qui n’est pas remboursé même si la demande est refusée, les délais d’instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explication, ni motivation, les informations erronées sur les voies de recours quand le demandeur a la chance d’obtenir une information, on ne sait plus à la fin ce qui apparaît comme le plus choquant”, constate la Cimade.
Ces pratiques ont engendré, selon elle, des “dégâts” pour l’image de la France et favorisé la création de filières d’immigration illégale. Pour améliorer la situation, l’ONG formule une trentaine de propositions, dont la création d’un “droit au visa” pour certains demandeurs. À ces critiques, le ministère de l’Immigration a répondu que la France se flatte de compter avec 197 postes “le plus important réseau de postes consulaires et diplomatiques de l’espace Schengen”. Ce qui, selon lui, “assure aux demandeurs un service de proximité que ne peuvent pas proposer les autres États membres”. “Les postes reçoivent les demandeurs sur rendez-vous, par serveur vocal ou par Internet, ce qui a mis fin aux scènes pénibles des files d’attente dans la rue”, se réjouit-il.
Sans répondre spécifiquement sur le cas de l’Algérie, le ministère assure que 90% des demandes de visa sont satisfaites. Par ailleurs, il assure que “les refus de délivrer le visa sont motivés à partir du 5 mars 2011, en vertu d’une obligation introduite par le code communautaire des visas”, a précisé le ministre dans un document transmis à l’AFP. Selon le ministère, le code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) liste déjà la catégorie des demandeurs pour lesquels un refus doit être motivé. Il s’agit, précise-t-il, de membres de famille de Français, de personnes venant dans le cadre du regroupement familial et des enfants adoptés. Le Ceseda définit aussi, selon le ministère, la liste des documents à fournir à l’appui d’une demande de visa. C’est, souligne-t-il, une liste “publique et uniforme” qui “découle du code frontière Schengen”. Le code communautaire des visas (CCV) adopté le 13 juillet 2009 par l’UE fixe par ailleurs à 15 jours le délai maximal d’instruction des dossiers, “sauf pour les dossiers posant problème”, alors que “les dossiers simples peuvent être traités dans la journée”. Le CCV fixe aussi les frais d’instruction des dossiers : 60 euros pour un visa de court séjour auxquels peuvent s’ajouter 30 euros au maximum si la prestation est externalisée. Selon le ministère, le fichier VIS (visa information system) de l’UE est strictement encadré par la loi et “ne concernera que les visas de court séjour”. La Cimade s’est alarmée de la mise en place de ce fichier qui, selon elle, va stocker les données biométriques de 100 millions de demandeurs de visa. Un chiffre exagéré, selon le ministère, qui parle de 60 millions. (Liberté-10.07.2010.)
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*Andrew Henderson, ambassadeur du Royaume-Uni
“L’Algérie n’est pas un pays dangereux”
M. Henderson quittera l’Algérie en novembre prochain. Il y aura passé trois ans. Mercredi soir, il était l’invité de la circonscription d’Islington, au nord de Londres, dont le nouveau maire est Mouna Hamitouche, une élue d’origine algérienne. Son séjour dans la capitale britannique coïncide avec la tenue de la conférence des ambassadeurs britanniques à l’étranger.
Andrew Henderson regrette de ne pas avoir visité Timgad mais il s’est rendu à Djemila, un autre musée romain à ciel ouvert dont il décrit la beauté. Il a également fait une virée à l’ancienne Hippone et une autre dans la ville de la citadelle de Santa-Cruz.
En revenant d’un voyage par route de Hassi-Messaoud, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger a été particulièrement ébloui par la splendeur des gorges de la Chiffa, plus connues pour avoir été le repère des terroristes il y a quelques années. “L’Algérie n’est pas un territoire dangereux”, précise le diplomate. Il accuse une certaine presse d’altérer l’image du pays en distillant des informations alarmistes sur sa situation sécuritaire. “Encore aujourd’hui, beaucoup de Britanniques ne connaissent pas l’Algérie ou ont une perception négative à son propos”, déplore M. Henderson.
Exalté, il exhorte ses compatriotes à s’y rendre pour constater de leurs propres yeux qu’elle n’est pas une destination périlleuse. Curieusement, ses encouragements tranchent avec les conseils à la prudence du Foreign Office, sa tutelle, qui persiste à classer notre pays parmi les plus risqués de la planète. “Nous devons informer nos ressortissants”, se contente de dire l’ambassadeur, précisant par ailleurs que ses déplacements en Algérie se sont déroulés sous forte escorte des services de sécurité. M. Henderson quittera l’Algérie en novembre prochain. Il y aura passé trois ans. Mercredi soir, il était l’invité de la circonscription d’Islington, au nord de Londres, dont le nouveau maire est Mouna Hamitouche, une élue d’origine algérienne.
Son séjour dans la capitale britannique coïncide avec la tenue de la conférence des ambassadeurs britanniques à l’étranger. M. Henderson révèle avoir eu des entretiens avec ses collègues en poste à Rabat, Tunis et Tripoli, sur l’intention de renforcer la présence britannique dans le Maghreb. La consolidation des relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni lui inspire une grande satisfaction. Modeste, il refuse d’endosser toute la responsabilité dans le resserrement des liens bilatéraux.
Selon lui, le partenariat algéro-britannique se traduit dans la réalisation de plusieurs projets et à travers une activité diplomatique dense. “En l’espace de quelques semaines, trois ministres algériens se sont déplacés à Londres ce printemps”, précise le diplomate, faisant référence aux visites d’Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires
maghrébines et africaines et de ses ex-collègues du gouvernement, Chakib Khelil (Énergie) et Abdelhamid Temmar (Industrie et Investissements).
Le séjour de M. Messahel était motivé par la tenue de la quatrième session de la haute commission mixte de la coopération bilatérale, installée en 2006, au cours de la visite d’État de Abdelaziz Bouteflika au Royaume-Uni. Cette fois, les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe d’experts dans le domaine de la sécurité et la lutte contre le terrorisme. En déplacement en Algérie en octobre 2009, Bob Ainsworth, ancien ministre de la Défense dans le gouvernement de Gordon Brown, avait révélé l’intention de son pays de vendre des équipements militaires à l’ANP. Depuis, des informations persistantes ont circulé autour de la signature d’un contrat sur la livraison d’hélicoptères.
La transaction impliquerait l’équipementier italien Augusta Westland, dont les usines se trouvent à Somerset, au sud de l’Angleterre. Interrogé à ce propos, M. Henderson affirme qu’il n’est au courant de rien. De même, il n’a pas grand-chose à dire sur le dossier d’extradition de l’ex-milliardaire, Abdelmoumene Rafik Khelifa.
“L’affaire est en appel à la Haute-Cour”, se contente-t-il d’affirmer. L’ambassadeur préfère s’épancher sur les investissements britanniques en Algérie. Il évoque l’implantation dans le pays de British-American Tobacco, d’Unilever et de Glakso-Smith Kline dans le domaine pharmaceutique. Selon lui, l’absence d’informations est le principal frein à l’investissement étranger dans le pays.
“Les hommes d’affaires aiment que les situations soient claires”, observe le diplomate, se référant au cafouillage créé par la promulgation de la dernière loi de finances.
S’exprimant sur le dossier des visas, l’ambassadeur a nié l’existence de blocages. En témoigne, selon lui, la réduction à 10 jours maximum du délai de traitement des demandes. (Liberté-10.07.2010.)
** Élections en Grande-Bretagne
Une Algérienne à la tête d’une mairie à Londres
Une Algérienne est sortie gagnante de la débâcle des Travaillistes lors des élections générales du 6 mai dernier. Mouna Hamitouche a été élue maire de la circonscription d’Islington, au nord de Londres, sous les couleurs du parti de Gordon Brown. Mme Hamitouche a arraché une première victoire il y a quatre ans en décrochant une place parmi les élus du district. Mercredi dernier, elle recevait au siège de la mairie Andrew Henderson, ambassadeur d’Algérie en Grande-Bretagne. La réception à laquelle des compatriotes ont assisté, était également dédiée à la célébration la fête de l’indépendance de l’Algérie. Emilie Thornbery, représentante d’Islington au Parlement, a abreuvé le nouveau maire d’éloges. Elle a loué sa détermination et son engagement politique. “Je l’ai juste encouragée à se présenter à des élections. Le succès lui revient totalement”, assure la députée.
De son côté, Mme le maire s’est dite fière d’être la première femme d’origine arabe élue à ce poste. Sa circonscription regorge plusieurs communautés étrangères, dont un certain nombre d’Algériens concentrés dans le quartier de Finsbury Park. Avant d’embrasser une carrière politique, Mme Hamitouche dirigeait une association d’aide aux Algériens de Londres. Elle vit en Grande-Bretagne depuis une vingtaine d’années. (Liberté-10.07.2010.)
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