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Les Américains traquent les génies algériens sur le web

12072010

*Si les cerveaux algériens s’en vont à l’étranger, c’est parce qu’ils sont mieux payés et reconnus. La preuve : les entreprises étrangères, surtout américaines, s’arrachent les génies qui mettent leurs inventions en ligne pour leur proposer des contrats en or.

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Quand vous filmez avec votre téléphone portable, vous ne vous demandez pas qui a bien pu inventer une aussi petite caméra. Eh bien c’est un Algérien ! Il s’appelle Belkacem Haba. Comme d’autres petits ou grands génies algériens, il met en ligne ses inventions sur www.algerianinventors.org, un site qu’il a bien sûr, lui-même, créé. Maintenant, il habite en Californie… Car les entreprises étrangères, surtout américaines, surveillent de près toutes ses inventions. Pourquoi ? Imaginez que vous inventez un logiciel. Une entreprise vous recrute alors et vous fait signer un contrat stipulant qu’en une année, par exemple, vous aurez à fournir 10 idées qui feront l’objet d’un dépôt de brevet. Elle met ainsi la main sur un cerveau qui lui permettra de s’enrichir, en l’occurrence vous, et vous donne pour cela des milliers de dollars.

Le plus performant des Algériens en la matière, Belkacem Haba, détient ainsi pas moins de… 188 brevets d’invention dans le domaine de l’électronique, essentiellement aux Etats-Unis et au Japon. Et son site, www.algerianinventors.org, vise à répertorier tous les chercheurs algériens, détenteurs de brevets, établis à l’étranger ou en Algérie. Objectif : créer une communauté. Résultat des courses : 405 noms d’inventeurs, détenteurs de 2021 brevets dans différentes disciplines scientifiques. Le taux de femmes algériennes détenant des brevets d’invention est de 14%. « algerianinventors.org a été lancé en novembre 2007 par un petit groupe d’Algériens résidant en Californie. Ces derniers ne sont affiliés à aucun organisme ou association, précise-t-il. Ils ont pensé qu’un tel site pourrait être utile à la communauté algérienne vivant à travers le monde en mettant en évidence la contribution d’un grand nombre d’inventeurs algériens qui restent pourtant totalement inconnus. » .

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Vieille stratégique

Une initiative qui n’est pas du goût de tout le monde. Certains accusent les créateurs du site de veille stratégique. « Ce type d’organisation est fait pour voler les compétences algériennes pour le compte d’autres pays. Et ce soudain intérêt des Algériens installés aux Etats-Unis (juste après l’Algerian start-up initiative) ne m’inspire pas confiance, il y a anguille sous roche », nous a déclaré Karim, un blogueur. D’autres, en revanche, s’enthousiasment face à de telles initiatives, c’est le cas de Djamel Dib, directeur d’Ok Prod. « Je trouve cette initiative admirable, après l’initiative ASI (Algerian start-up initiative), c’est la seconde fois qu’un groupe d’Algériens résidant aux USA fait un geste pour nous,et je ne peux que me réjouir de ça. » Toujours est-il que le site n’est pas le seul à faire la promotion des chercheurs algériens.

L’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) a mis en ligne sur son site (http://www.inapi.org/accueil/), les différentes étapes pour breveter une idée ou déposer une marque. De quoi orienter l’inventeur au mieux. A condition d’être très nationaliste, car il faut compter 15 000 DA pour déposer une marque et 30 000 DA pour déposer un brevet. Aux Etats-Unis, cela revient au moins cent fois moins cher. Algerianinventors.org contient la façon de procéder pour breveter une invention aux Etats-Unis, mais aussi en Algérie, de quoi donner de l’espoir à tous ces chercheurs exilés et qui veulent pourtant contribuer d’une manière ou d’une autre à aider leur pays d’origine. « Il faut d’abord mettre en contact les Algériens installés à l’étranger et ceux vivant en Algérie et s’inspirer de la méthode adoptée par les Chinois et les Japonais, déclarait Haba à It mag, il y a quelques mois.

Les gouvernements de ces deux pays ont demandé à leurs ressortissants vivant à l’étranger et ayant créé des entreprises de mettre en place des filiales dans leur pays d’origine. C’est une manière de tirer profit des compétences vivant à l’étranger sans pour autant qu’ils soient obligés de revenir de façon définitive dans leur pays. » (El Watan-09.07.2010.)

**consulter par ailleurs: portrait-robot du génie

*Fuite des cerveaux.100 milliards de dollars de perte

*liste de 2149 inventeurs algériens- cliquer ici: http://algerianinventors.org/list/

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*L’Algerian Start-Up Initiative (ASI), un projet pour favoriser les jeunes pousses algériennes des TIC

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**un pont d’échange d’expériences entre l’Algérie et les Américains 

Les entrepreneurs et des ministres du gouvernement, espérant mettre en place une « Silicon Valley » algérienne, ont dévoilé le projet Algerian Start-Up Initiative (ASI) lors d’une récente conférence organisée à Alger. L’ASI, présentée lors de cette conférence du 19 octobre, est destinée à inciter les chefs d’entreprises algériens novateurs à créer plus de jeunes pousses dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Les organisateurs de cette conférence, qui rassemblait l’Agence nationale pour la promotion et le développement des parcs technologiques, le Conseil des affaires algéro-américain et des chefs d’entreprises algériens basés en Californie, ont incité les entrepreneurs à se pencher sur les derniers outils des TIC autour desquels lancer des projets de nouvelles entreprises.

« Avec les compétences dont dispose l’Algérie, on peut créer notre propre Silicon Valley », a expliqué Abdelkrim Salem, un chef d’entreprise algérien basé en Californie.

L’ambassade d’Algérie aux Etats-Unis et le ministère algérien des Postes et des Nouvelles technologies avaient également apporté leur soutien à cette manifestation.

La création d’un réseau entre des chefs d’entreprises bien implantées dans le domaine des TIC a été l’un des volets majeurs de cette conférence. Les chefs d’entreprises ont partagé leur expertise dans les domaines de la création de jeunes pousses technologiques, depuis la création de business-plans jusqu’au dépôt de demandes de brevets et à la recherche de soutiens financiers. Ils ont également apporté des conseils sur la gestion des ressources humaines, le marketing et les partenariats.

Créer un fonds spécifique pour les TIC ?

Les participants ont souligné la nécessité de créer un nouveau fonds pour l’investissement technologique en Algérie destiné à faciliter le financement de projets.

À cette fin, les organisateurs de la conférence ont annoncé un concours sans précédent, à l’issue duquel les trois projets primés bénéficieront d’un financement pour leurs entreprises, d’un conseiller personnel et d’un « bureau de renseignement » dans le « cyberparc » de Sidi Abdallah. Ils auront également la chance de pouvoir se rendre dans la Silicon Valley et de rencontrer des entrepreneurs travaillant dans le domaine très pointu des TIC. Les business-plans devront être présentés avant le 31 janvier de l’année prochaine pour pouvoir être retenus.

« Nous pouvons vous assurer qu’à travers une petite idée, nous pouvons mettre en place une entreprise technologique et concurrencer de grandes marques dans le domaine, » a déclaré Yacine Rahmoun, un chef d’entreprise algérien qui a trouvé le succès dans la Silicon Valley.

« L’Algérie dispose de solides compétences qui peuvent lui valoir un développement rapide si elles sont convenablement encouragées grâce à une politique qui favorise les idées innovantes », a-t-il ajouté.

Le ministre des Postes et des Nouvelles technologies, Hamid Bessalah, a déclaré pour sa part aux participants à cette conférence que l’Algérie avait enregistré des progrès importants dans le développement des dernières TIC. Il s’est fait le chantre du projet « E-Algeria 2013 », et il a souligné la nécessité de poursuivre dans cette voie pour permettre à l’Algérie de prendre sa place dans la révolution numérique.

Les participants ont félicité les organisateurs pour avoir réuni à Alger une douzaine de gestionnaires de fonds d’investissement et de sociétés des TIC de la Silicon Valley pour assister à cette conférence. Les participants ont parlé d’un regain d’espoir dans le secteur des technologies, suggérant même que l’ASI puisse déboucher à l’avenir sur un « Google – made in Algeria ».( source.Magharebia )

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**L’Algérie et l’Allemagne  créent une société commune pour la production de systèmes électroniques

. L’Algérie et l’Allemagne ont convenu de créer une société commune pour la production de systèmes électroniques sur le site de l’entreprise nationale des industries électroniques (Enie) à Sidi Bel-Abbès, a indiqué hier un communiqué du cabinet du Premier ministre. Selon la même source, la création de cette société, conformément aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, intervient dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-allemande. À ce titre, souligne le communiqué, “un protocole d’accord portant partenariat industriel et commercial a été conclu entre, d’une part, le ministère de la Défense nationale et celui de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion des investissements et, d’autre part, le Consortium de sociétés allemandes EADS/Deutschland, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss”. “Ce nouvel opérateur économique, qui s’inscrit dans le cadre du développement de l’électronique professionnelle en Algérie, induira la création de postes de travail de haut niveau, versés dans les technologies avancées”. (Liberté-12.07.2010.)

*lire aussi : l’innovation viendra-t-elle de l’Afrique ?

* **Quand les terroristes plient devant la volonté populaire. cliquer ici: infos d’Algérie

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*L’Espagne reine du monde

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La Coupe du monde de football 2010 a baissé le rideau hier à l’occasion de la finale qui a opposé l’Espagne aux Pays-Bas, disputée au stade Soccer City à Johannesburg, devant une assistance nombreuse aux couleurs des deux pays : l’orange hollandais et les rouge et jaune de la Roja. La finale a été rehaussée par la présence de 17 chefs d’Etat, dont le président de l’Afrique du Sud Jacob Zuma. L’ancien président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui a renoncé à la cérémonie d’ouverture à cause du décès de l’une de ses arrière-petites-filles dans un accident de la route et de sa santé, est apparu, hier, lors de la cérémonie de clôture, animée par la célèbre chanteuse colombienne, Shakira, avant de s’éclipser et de rentrer chez lui, laissant place aux principaux acteurs de la finale.

« C’est vraiment pour dire merci et rendre hommage à tous les fans », avait déclaré son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela, accusant au passage la FIFA de « mettre la pression » sur Nelson Mandela pour qu’il soit présent à la finale ». Une finale qui n’a pas atteint les cimes. Les deux équipes, qui n’ont jamais gagné le prestigieux trophée de Jules Rimet, étaient visiblement sous pression de l’enjeu. Le match a été très serré et haché par un jeu agressif, comme en témoignent les nombreux cartons jaunes distribués par l’arbitre anglais. La rencontre, difficile pour les deux équipes, n’a pas donné de vainqueur durant le temps réglementaire. Il fallait donc avoir recours aux prolongations pour déterminer le vainqueur de la Coupe du monde 2010.

La Roja a été la première à lancer les hostilités par Sergio Ramos et David Villa. Les Hollandais, décidés à ne pas laisser l’initiative aux Espagnols d’imposer leur jeu fait de courtes passes comme face à l’Allemagne, sont montés d’un cran pour presser leur adversaire dans leur surface. Ils ont réussi toutefois à créer quelques occasions par le virevoltant Robben et leur meilleur buteur Sneijder, sans parvenir à trouver la faille. La première période s’est soldée par un nul vierge. La deuxième période a été conforme à la première avec un léger ascendant des Espagnols. La rentrée de Navas a donné quelques sueurs froides aux Néerlandais. David Villa, bien servi par le sociétaire de FC Séville, ratera l’ouverture du score, tout comme Sergio Ramos dans le dernier quart d’heure. Il a fallu donc recourir aux prolongations pour départager les deux protagonistes. La rentrée de Fabregas a été salutaire pour la Roja. Celui-ci a raté un but tout fait, pourtant seul devant le gardien de but, Stekelenburg. Durant la seconde mi-temps des prolongations, Iniesta, jusque-là inefficace, a marqué le but sur un joli service de Navas ; offrant du coup le premier titre de Coupe du monde à l’Espagne qui devient ainsi le huitième pays couronné et, par la même occasion, le premier européen à s’imposer dans un tournoi disputé en dehors du Vieux continent. Championne d’Europe en 2008, l’Espagne a réussi aussi le doublé, que seules l’Allemagne et la France ont réalisé auparavant, respectivement en 1972-1974 et 1998-2000. De leur côté, les Pays-Bas ont échoué, comme en 1974 et 1978, pour la troisième fois en finale de Coupe du monde. (El Watan-12.07.2010.)

*lire sur le même sujet  :L’Espagne championne du monde (avec photos)

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 *Lire : * Le massacre de Srebrenica 15 ans après, les musulmans bosniaques se souviennent…

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**La Tunisie, « Champion du service public » en Afrique.

Le prix « Champion du service public », décerné par l’ONU est, au niveau international, la plus prestigieuse marque de reconnaissance de l’excellence dans le service public. Il récompense les réussites innovantes et les contributions des établissements de service public qui participent à l’amélioration de l’efficacité et de la réactivité de l’Administration publique dans le monde.

M. Mongi Chouchène, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et du Développement local, chargé des affaires régionales et des collectivités locales, a participé, récemment, à Barcelone, à une cérémonie au cours de laquelle le prix des Nations Unies « Champion du service public » (région Afrique) a été décerné à la Tunisie pour son meilleur classement régional en Afrique en matière de gouvernement électronique.

A travers cette compétition annuelle, le prix des Nations Unies « Champion du service public », promeut le rôle, le professionnalisme et la visibilité du service public. Il encourage son exemplarité et reconnaît que la démocratie et la bonne gouvernance reposent sur la compétence de la fonction publique.

Ce prix vise aussi « à découvrir des innovations en matière de bonne gouvernance, récompenser l’excellence dans le secteur public, encourager les fonctionnaires à innover, mettre en valeur le professionnalisme du service public, améliorer son image, augmenter la confiance dans les pouvoirs publics, rassembler et diffuser les bonnes pratiques pour une possible réutilisation ». (source.INFO TUNISIE)

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* L’aubaine des émigrés…

nos émigrés font désormais leurs emplettes au bled

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Révolu le temps où les émigrés venaient les cabas pleins à craquer de différents produits qui faisaient saliver les algériens d’ici. Ces mêmes émigrés désormais font leurs emplettes «au bled».

Les causes sont multiples mais un dénominateur commun les réunit : la cherté des produits dans leur pays de résidence. Ainsi, le marché de Dubaï ou El Djorf (Bab Ezzouar) est inclus dans le programme des visites que doivent incontestablement effectuer nos concitoyens d’outre-mer une fois en visite chez eux.    
Dubaï, ce lieu connu pour ses prix de demi-gros, attire les émigrés en quête de bas prix. Un tour au marché renseigne mieux sur cet engouement des émigrés pour cet endroit.
Une passante accompagnée de sa cousine qui réside en France avoue « qu’il est plus pratique et intéressant d’acheter à El Djorf. Ici, on peut trouver de tout : des meubles, des produits de décoration en passant par la literie et la vaisselle. Personnellement, c’est ici que je fais mes courses. J’achète même pour des amies qui ne viennent pas cet été au pays. Le pouvoir d’achat est en baisse en Europe. Alors puisque nous avons la chance d’acheter ici en dinars, nous prenons l’essentiel», explique-t-elle.
Un autre client venu de la ville de Lille avoue s’approvisionner en articles de décoration et de vaisselle dans ce grand bazar. Des objets jugés particulièrement tendance, comme cela est le cas pour les bougeoirs, les assiettes de décoration, les lampes traditionnelles et le nécessaire de table.
Le bouche-à-oreille a, semble-t-il, très bien fonctionné et fait sa notoriété. Zakia, une jeune femme de trente ans habitant Paris 20e, dès son arrivée à Alger est venue voir le marché «Toute ma famille évoque à son retour son passage à ce lieu. Les belles choses acquises à des prix qui nous conviennent parfaitement ont renforcé sa renommée et ont dicté ma venue ici aujourd’hui».     
Selon un commerçant de produits en cristal, «les émigrés sont de plus en plus attirés par ce lieu où ils ont un grand choix de produits à des prix particulièrement bas par rapport aux tarifs affichés dans leurs pays de résidence».
Spécialisé dans la vente du cristal Bohémia et d’Arques, en cette matinée de dimanche, le commerçant s’affaire à installer et exposer un nouvel arrivage. «Nos produits restent intéressants dans la mesure où les prix proposés sont alléchants», atteste le vendeur qui affirme que «les prix pratiqués sont ceux de l’achat en demi-gros qui intéressent les clients. A titre d’exemple, ces verres à thé en cristal sont cédés à 400 DA les six pièces contre 600 DA les quatre dans un autre magasin de vente en détail». Un autre commerçant spécialisé dans les produits cosmétiques, confirme la ruée des émigrés sur les produits qu’il propose. «Ils viennent le plus souvent acquérir les couches culottes pour bébés et le maquillage de marque. Une boite de quatre savon «Monsavon» coûte 200 DA, elle leur revient à 40 euros ailleurs. Alors qu’un ricil de marque est cédé à 1500 DA contre 45 euros ou plus chez eux », témoigne-t-il.          
La vaisselle, les tissus d’ameublement, les produits de décoration et d’entretien corporel, rien n’est laissé au hasard. « Nous avons même vu des familles venir acheter les produits nécessaires pour célébrer des mariages traditionnels. Ici, ils ont l’embarras du choix. S’ils ne se déplacent pas, ils délèguent des membres de leurs familles, cela leur reviendra certainement moins cher», explique un vendeur de produits d’emballage pour gâteaux.
Les émigrés venus faire emplette sont très vite reconnus. «Chaque article est reconverti en euro, chose qui a fait grimper les tarifs alors que d’habitude ils sont beaucoup plus abordables», reconnaît une habituée des lieux habitant la ville de Dar El-Beida.
Une chose est sûre, avec l’arrivée de nos concitoyens de l’étranger, le marché vit et connaît une dynamique particulière en cette période estivale. Au grand bonheur des commerçants qui reconnaissent cette aubaine partagée. 
(Horizons-12.07.2010.)

*  La malédiction du mérou  cliquer ici: poissons et pêche







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