La victoire de la «Roja» couronne l’âge d’or du sport espagnol
13 07 2010*La victoire de la «Roja» couronne l’âge d’or du sport espagnol
La victoire de la “Roja” au Mondial d’Afrique du sud dimanche a couronné une décennie en or du sport espagnol, dont les succès planétaires, en tennis, cyclisme ou Formule 1, étaient abondamment rappelés lundi par les médias et commentateurs.
Les nouveaux “Rois du monde” ont complété la longue liste des champions12 brasespagnols, les Alonso, Nadal, Contador, Lorenzo et autre Gasol qui ont triomphé ces dernières années sur tous les terrains et circuits du globe.
“En sports, nous sommes au sommet, et ce succès (contre les Pays-Bas) est la consécration”, avait clamé dès dimanche soir le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. Cette victoire “va nous donner de l’estime (de nous-mêmes), de la confiance, sans aucun doute. Nous allons nous lever avec force”, a-t-il assuré alors que l’Espagne traverse une forte crise économique.
“Notre sport vit une époque dorée, la meilleure de son histoire”, s’est félicité le secrétaire d’Etat aux Sports Jaime Lissavetzky en commentant cette période faste du sport espagnol.
“C’est le meilleur moment. Il faut savoir combien c’est difficile et en profiter”, a renchéri le tennisman Rafael Nadal, vainqueur de 8 grands chelems et qui vient d’enchaîner deux triomphes à Roland-Garros et Wimbledon.
La liste est sans fin des succès espagnols depuis le début du XXIe siècle en tennis (Nadal et Coupes Davis), Formule 1 (Fernando Alonso double champion du monde), cyclisme (Alberto Contador, Tour de France, d’Italie et d’Espagne), basket-ball (L’Espagne championne du monde et d’Europe, Pau Gasol champion NBA), sans parler du hand-ball ou de la moto.
“PEUR D’AUCUN ADVERSAIRE”
Mais dans ce pays fou de foot, dont les grands clubs sont des icônes mondiales, il manquait à l’Espagne le Graal de la Coupe du Monde, poursuivi pendant tant d’années de frustration et qu’avait laissé entrevoir une victoire indiscutable à l’Euro-2008.
“Le sportif espagnol a beaucoup amélioré sa compétitivité. Maintenant, il n’a peur d’aucun adversaire et dans aucun sport il ne se juge inférieur”, a déclaré M. Lissavetzky pour expliquer ces récents triomphes espagnols.
Les Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone et les 22 médailles espagnoles (dont 13 en or) avaient servi de déclic et convaincu les athlètes espagnols qu’ils pouvaient gagner dans n’importe quelle discipline, soulignaient lundi les commentateurs.
“Les champions d’aujourd’hui sont les fils de cette explosion du sport en 1992”, marquée notamment par la mise en place de nouvelles structures d’entraînements, selon Fermin Cacho, champion Olympique du 1.500 m à Barcelone.
Ce phénomène n’est pas exempt de controverses, comme les soupçons de dopage qui ont entouré plusieurs disciplines, surtout le cyclisme avec l’énorme scandale Puerto déclenché en 2006.
Mais les nouveaux conquistadors sportifs espagnols balayent ces critiques et comptent poursuivre leur assaut des trophées mondiaux qui leur manquent, comme la Coupe de l’América à la voile, organisée cette année à Valence (est), ou même des titres en… rugby.
Le quotidien sportif AS notait avec gourmandise lundi que les “rugbywomen” espagnoles avaient remporté ce week-end à Moscou le championnat d’Europe de rugby à sept, discipline olympique en 2016, en battant en finale… les Pays-Bas. (Horizons-12.07.2010.)
**L’Espagne accueille triomphalement ses campeones
Le lendemain de sa première consécration mondiale, l’équipe d’Espagne a regagné le pays. A 15h00 (heure locale), l’avion transportant les champions du monde, a atterri à l’aéroport de Madrid-Barajas.
L’Airbus de la compagnie Iberia avait comme inscriptions sur le fuselage «Champions !» et «Fiers de notre sélection». Le capitaine espagnol Iker Casillas apparaissait le premier, soulevant le trophée, sous les cris «campeones, campeones» d’une assistance nombreuse d’employés de l’aéroport. Il était suivi de l’entraîneur Vicente Del Bosque. Ensuite, les coéquipiers de Carles Puyol se sont reposés à l’hôtel de la capitale, avant d’être félicités par le souverain espagnol Juan Carlos. Ce dernier ne s’est pas rendu en Afrique du Sud pour des problèmes de santé. Il a reçu au palais royal Iker Casillas. Le chef du gouvernement, José luis Rodriguez Zapatero, avait félicité à son tour la «Roja». Il a d’ailleurs été très ému après la finale. Il a avoué qu’il avait souffert comme rarement pendant le match suivi par 14 millions de téléspectateurs en Espagne.
Il a rendu hommage à Andres Iniesta qu’il l’a qualifié de spectaculaire. Après les hommages, les troupes à Del Bosque ont pris un bus découvert pour défiler à partir de 19h00 (heure locale) dans les grandes avenues de la capitale. Il y a eu une très grande fiesta en leur honneur. Pas moins de 150.000 personnes étaient à leur attente. Juste la finale terminée, le peuple espagnol a laissé libre cours à sa joie pour fêter la victoire ô combien historique de sa sélection nationale. Dans le centre de Madrid, des milliers de fans ont passé une nuit blanche. Un groupe de jeunes scandait à la Puerta del Sol, la place célèbre du centre : «On fait la fiesta avec Iniesta !». Même si les festivités ont été accompagnées par quelques dérapages et décès, la liesse semble durer pour des mois. Des milliers de drapeaux sont encore accrochés aux balcons. L’Espagne a eu une récompense footballistique amplement méritée, au vu du savoir-faire d’une génération en or issue majoritairement des deux pôles, le Barça et le Real de Madrid. (Horizons-12.07.2010.)
******C’est désormais officiel : l’Espagne a gagné ses galons de meilleure équipe de la planète en glanant la Coupe du monde pour la première fois de son histoire, grâce à une génération de gala régalant par son art du “toque”, un jeu aussi contondant qu’esthétique.
Le postulat est simple : pour marquer un but, mieux vaut avoir le ballon. Ce “toque” (toucher) ou “tiqui-taca” repose sur des passes courtes en un minimum de touches de balle, sur fond de maîtrise technique permettant une possession hégémonique du ballon. “À défaut de puissance physique, nous avons décidé que les joueurs tiendraient le ballon”, avait expliqué l’ex-sélectionneur Luis Aragones. La Roja s’appuie aussi sur l’ossature du FC Barcelone et son jeu offensif.
Reine d’Europe en 2008, elle a étendu son empire en assumant son statut de favorite et malgré un changement de sélectionneur, Vicente Del Bosque succédant à Aragones. Le résultat est le même. Il vient néanmoins de loin. En 2006, la colonne vertébrale de l’équipe actuelle est meurtrie par la France de Zidane, en quart de finale du Mondial (3-1). Mais le coup de Zizou est fatal. Moribonde, la Roja est mise en bière à Belfast par l’Irlande du Nord (3-2), puis enterrée en Suède (2-0) avant l’oraison funèbre prononcée par la Roumanie en amical à Cadix (0-1). Aragones fait un sacrifice humain : Raul, l’emblématique capitaine.
Et peu importe le débat entre “luisistes” et “raulistes”, ou la bonne saison 2007-2008 de l’attaquant : le sélectionneur déleste le groupe d’une personnalité clivante. La renaissance s’amorce en Angleterre, où le football a vu le jour.
Le terme de “tiqui-taca”, inventé par un journaliste espagnol en juin 2006, devient réalité en février 2007 dans un match amical remporté
(1-0) par la Roja. “Une nouvelle ère est née à Manchester, connue sous le nom du tiqui-taca et de laquelle nous sommes tous fiers”, explique Iniesta, auteur du but. La tragédie espagnole post-mondialiste s’achève définitivement au Danemark en octobre 2007 où la Roja est confrontée à son destin : être ou ne pas être qualifiée pour l’Euro-2008.
Elle bat les Danois (3-1), et Sergio Ramos marque un but au terme d’une action de 27 passes. “Les gens étaient un peu désespérés par les derniers matches, et là on a commencé à croire qu’on pourrait être champions d’Europe, se souvient le défenseur. On a commencé à construire un bon bloc, propre, jeune et expérimenté à la fois, et les résultats ultérieurs l’ont corroboré.” Cet esprit allait tout emporter sur son passage, agrémenté d’un record de 15 succès consécutifs et de 35 matches sans défaite (record du Brésil 1993-1996 égalé).
Le revers en demi-finale de la Coupe des Confédérations 2009 contre les États-Unis (2-0) n’est qu’un “accident”. Coup de maître à l’Euro-2008 : la Roja engrange trois victoires au premier tour, bat l’Italie… à l’italienne (0-0, 4 t.a.b à 2), grâce à “San Iker” Casillas qui arrête deux tirs au but, puis balaie la Russie du génial Arshavin (3-0) avant de dominer l’Allemagne en finale sur un but du “Niño” Torres
(1-0).
Le Mondial-2010 est moins flamboyant, entre une défaite initiale contre la Suisse (1-0) et un parcours gagne-petit (1-0 dans les tours à élimination directe). Mais Villa empile 5 buts, Xavi et Iniesta s’amusent comme au Barça et la charnière Piqué-Puyol déchiquète les attaques adverses.
Les Pays-Bas à leur tour estoqués (1-0), Casillas devient le premier Espagnol à brandir une Coupe du monde. La belle conclusion d’une histoire de “toque”. (Liberté-13.07.2010.)
*Un arbitrage remis en cause
L’assistance technologique et l’arbitrage à cinq reviennent sur les tablettes des fédérations de football à travers le monde.
Objectif, réduire les erreurs d’appréciation des arbitres qui ont été une fois de plus mises en évidence lors de ce mondial 2010. La Coupe du monde est terminée. L’Afrique aura réussi son défi. Mais la population planétaire retiendra deux choses de ce rendez-vous sud-africain. L’Espagne, championne du monde pour la première fois de son histoire et les erreurs d’arbitrage qui ont été parfois fatales pour les équipes, arrivent même à influer sur le résultat final des rencontres. L’Angleterre, le Mexique ou encore les Etats-Unis sont les mieux placés pour appuyer ces dires.
«Je ne comprends pas pourquoi le but de Edu a été annulé», déclare le capitaine des Yankees, London Donovan, à l’issue du match contre la Slovénie en premier tour de la Coupe du monde 2010. L’arbitre malien, Coulibaly, a annulé un but valable de Maurice Edu, changeant complètement le résultat du match. Le même sort sera réservé aux Anglais et aux Mexicains en 1/8e de finale.
Alors que l’Anglais Franck Lampard s’est vu refusé un but parfaitement valable, l’Argentine bénéficie d’un autre en position de hors-jeu. La rediffusion des deux actions sur les écrans de toutes les télévisions à travers le monde montrent clairement que le ballon de Lampard avait franchi la ligne de but alors que celui de Tevez a été entaché d’une nette position de «hors-jeu». Tous, sélectionneurs, joueurs, staffs techniques et même simples supporters se sont accordés pour dire que «des erreurs d’appréciation par des arbitres ont été fatales pour certaines sélections». Les experts peuvent expliquer ce fait. Pour eux, «le jeu est devenu plus rapide, ce qui pousse les arbitres à commettre des erreurs d’appréciation ». D’où la nécessité d’apporter de nouveaux éléments pour éviter de pénaliser les équipes.
Le 6 mars, l’Ifab (l’International Football Association Board, qui régit les lois du jeu) a accepté pour la première fois de mettre à l’ordre du jour de son assemblée générale l’assistance technologique à l’arbitre. Pourtant, le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke a affirmé que la Fifa envisageait, certes, l’introduction de l’arbitrage à cinq mais pas de la vidéo. Restent pour les «victimes» d’arbitrage, les excuses de Blatter, président de la Fifa, qui reconnaît que la tâche des arbitres n’a pas été facile même lors de la Finale, où 15 cartons ont été distribués. Les 21 et 22 juillet, le monde footballistique aura les yeux braqués sur Cardiff (Royaume-Uni). La Fifa et l’Ifab se réuniront une nouvelle fois pour se pencher sur le dossier de l’introduction de la technologie dans les stades de football. (Horizona-12.07.2010.)
**L’Algérie empoche 6,3 millions d’euros Les Verts ne sont pas sortis du Mondial sud-africain les poches vides. Et pour cause, la sélection nationale devrait empocher une prime de 6,3 millions d’euros soit 63 milliards de centimes algériens. C’est ce qu’a indiqué dimanche soir la FIFA sur son site officiel. Cette somme représente la quote part allouée par la FIFA aux 16 équipes qui n’ont pas réussi à franchir le premier tour de la phase finale (phase de poules). Evidemment, c’est l’Espagne, championne du monde, qui empochera la plus forte récompense, avec 23, 7 millions d’euros.
Les Pays-Bas, finalistes malheureux, vont pouvoir toucher 19 millions d’euros. Pour leur part, l’Allemagne et l’Uruguay respectivement 3e et 4e empocheront chacun 15,8 millions d’euros. Les équipes battues en quarts de finale recevront chacune 14,2 millions d’euros alors que celles sorties en huitièmes de finales percevront 7,1 millions d’euros. Pour rappel, l’Algérie a terminé le Mondial 2010 à la 28e place sur les 32 équipes qui ont pris part à cette compétition, selon le classement final rendu public par la FIFA.
Les Verts devancent ainsi la France, championne du monde en 1998 et finaliste en 2006, le Honduras, le Cameroun et la Corée du Nord, tous éliminés au premier tour. (Horizons)
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*consulter par ailleurs :Coupe du monde foot 2010.Bilans+photos
La Coupe du Monde 2010 a été une formidable réussite
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*ESPACE
L’Algérie lance un 2e satellite
L’Algérie a procédé hier avec succès au lancement du satellite à haute résolution Alsat-2A depuis le site de Sriharikota, situé à Chennaï (sud de l’Inde), indique un communiqué de l’Agence spatiale algérienne.
Alsat-2A est un satellite algérien d’observation de la Terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m et s’inscrit dans le cadre du programme spatial algérien horizon 2020 adopté par le gouvernement en 2006, précise la même source.
Ce satellite, lancé à 9h23 heure indienne locale, (4h53, heure algérienne), est le deuxième à être mis en orbite après Alsat-1 lancé le 28 novembre 2002. (13.07.2010.)
**lire aussi: Les Américains traquent les génies algériens sur le web
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*Elle décline l’invitation de l’ambassade d’Égypte
Djamila Bouhired exige des excuses officielles
Djamila Bouhired, l’icône de la Révolution algérienne, a refusé de recevoir chez elle un émissaire de l’ambassade égyptienne, dépêché afin de lui remettre une invitation pour une cérémonie qui aura lieu le 15 juillet. Non seulement elle a refusé de le recevoir, mais elle a considéré que la récente visite du président Moubarak à Alger est “une profanation de cette terre imbibée par le sang de nos martyrs”. Djamila Bouhired, qui n’a pas oublié, comme tous les Algériens, le déluge d’insultes contre l’Algérie après le fameux match de football d’Oum Dormam, exige des excuses officielles avant toute normalisation des relations bilatérales.(Liberté-13.07.2010.)
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