Les médecins algériens,champions du Monde
15072010*31èmes jeux mondiaux de la médecine et de la santé : Nos toubibs en bonne santé
Les médecins algériens sont champions du monde pour la sixième année consécutive.
L’Association des médecins du Grand-Alger (ASMGA), présidée par le Dr Noureddine Bendib, vient de se distinguer en remportant pour la 6e année consécutive le titre de meilleure délégation mondiale des 31es Jeux mondiaux de la médecine et de la santé (JMMS), qui se sont déroulés à Porec (Croatie) du 4 au 10 juillet 2010 et qui ont vu la participation d’environ 2000 athlètes représentant une cinquantaine de nations. Cette édition a enregistré une progression du niveau de la compétition, notamment en natation et athlétisme, dans la mesure où ces disciplines ont vu la présence de plusieurs athlètes ayant participé aux deux précédentes éditions des jeux olympiques.
La délégation médicale algérienne composée de 15 personnes, dont 2 accompagnateurs, a pu tirer son épingle du jeu grâce à un choix judicieux d’athlètes performants pluridisciplinaires, à l’image de Chaïb Mehdi (surnommé Morcelli par des concurrents étrangers) et qui a raflé 9 médailles (5 en or : 200m, 400m, 800m, 1500m, et pentathlon, et 4 en argent : javelot, hauteur, longueur et 4x100m), ainsi que le jeune Lograda Zakaria, révélation de ces jeux avec 6 médailles : 4 en or : 100m, 4x100m, hauteur et javelot et 2 en argent : pentathlon et longueur ; et également l’indétrônable Ali Toucherift : 7 médailles (3 en or : 5000m , cross, et semi-marathon, 2 en argent : 800 et 1500m et deux en bronze ; Ali turki toujours égal à lui-même avec sept médailles (3 or, 3 argent et 1 bronze). En natation, Tahmi Abdeldjallal, malgré une mauvaise préparation et le niveau élevé de la compétition, a pu récolter 6 médailles (2 or, 1 argent et 3 bronzes ) Le Dr Achir Ismaïl, entraîneur de football reconverti en nageur, a pu décrocher 2 médailles de bronze.
Le serment des jeux à été lu, encore une fois, cette année, par le Dr N. Bendib, secrétaire général adjoint du symposium international de médecine qui s’est tenu en parallèle des JMMS. Le Dr Bendib a présenté une conférence intitulée : « Les risques spécifiques chez les coureurs à pied : expérience algéroise ». Lors de la cérémonie de clôture, le titre de meilleure délégation mondiale a été remis au président de l’ASMGA par Mme Liliane Laplaine, présidente fondatrice des jeux, en présence des autorités croates, de l’ensemble des responsables du Comité d’organisation (Corporate Sport Organisation), ainsi que de l’ensemble des délégations présentes. Il est à préciser que la suppression de la catégorie F (étudiants) et le coût excessif des charges ont failli entraîner une annulation de la participation de nos médecins.
La délégation algérienne a tenu à adresser ces remerciements au Pr Rachid Hanifi, président du COA, au DJSL d’Alger et Yacine Kada, directeur des sports, aux présidents de la FAST et de la LAST. A MM. Abdelhamid Achaïbou DG de KIA motors, et Mustapha Merzoug, PDG de Gipec, sans oublier les laboratoires Pierre Fabre Algérie. (El Watan-15.07.2010.)
**L’été africain d’Alger
Chant, danse et transe
L’été africain d’Alger se poursuit. La Malienne Oumou Sangaré, le Burkinabé Bebey Prince Bissongo, le Marocain Mustapha Bakbou, le Sénégalais Woz Kaly et les Maliens Tinariwen sont les invités de la ville blanche à la faveur de la tenue du Festival culturel international de la musique diwane qui commence ce soir au Théâtre de verdure de l’Office Riadh el Feth. « Nous avons fait le choix d’ouvrir avec la présence d’artistes africains et un groupe venu d’Inde. Notre but est d’élargir davantage le festival », nous a expliqué Lakhdar Fellahi, commissaire du festival. Selon lui, les lauréats du dernier Festival national diwane de Béchar seront à l’honneur. Il s’agit de Ouled Haussa de Béchar, Dar El Bahri Ousfane de Constantine, de Noudjoum Eddiwane de Sidi Bel Abbès et Nasmat El Djanoub de Béchar. Ouled Haussa, qui a décroché le premier prix au festival de Béchar, sera sur scène ce soir à partir de 20h30 pour la première soirée. Ouled Haussa ont animé récemment un concert à Johannesburg, à l’occasion de la Journée de l’Afrique. « Ces groupes vont représenter l’Algérie. Les programmer à ce festival est une manière de les promouvoir et de leur permettre de côtoyer les artistes internationaux. Ils vont passer à une échelle supérieure.
Des éditeurs pourraient les contacter et leur faire des propositions », a expliqué Lakhdar Fellahi. La Malienne Oumou Sangaré, qui a participé l’hiver dernier au festival de Tinhinan à Tamanrasset, sera la grande vedette de la cérémonie d’ouverture. A 42 ans, Oumou Sangaré, qui écrit et compose ses chansons, s’inspire de la tradition musicale du Wassoulou, région natale de ses parents au sud du fleuve Niger. Elle a été primée par l’Unesco en 2001 par le Prix de la musique pour, entre autres, sa contribution « à la cause de la paix » et à « la compréhension entre les peuples ». Sorti en 2009, Seya est son dernier album. Woz Kaly, adepte de la world pop africaine, est, lui aussi, un artiste complet : auteur, chanteur et guitariste. Il sera sur scène demain vendredi. Nourri par la culture wolof, Woz Kaly se distingue par une voix particulière qui fait sa réputation. Il prépare un nouvel album appuyé par Denis Benarrosh, le célèbre batteur du chanteur français Francis Cabrel. A compter du 16 juillet, des conférences seront organisées, à partir de 14 heures, à la salle Frantz Fanon de Riadh el Feth.
Le journaliste Abdelhalim Araou reviendra sur « la lilla au centre de la possession », les universitaires Mouni Djekrif et Azzeddine Benyacoub expliqueront « le rite de la nechra » et « la violence et l’héroïsme dans la danse gnaoui » alors que la critique d’art Narimane Zhor Saâdouni évoquera l’impact mondial de « la musique et de l’oralité de l’Afrique ». « Il y aura par exemple une conférence sur le rite de la nechra de Constantine. Cette danse qui conduit à une transe durant laquelle les danseurs se percent la joue avec des aiguilles ou avalent des couteaux. Ce phénomène est inexplicable mais cela reste un patrimoine de plus de quatre siècles », a souligné le commissaire du festival. Une exposition du photographe Nadir Djama sur la musique africaine sera organisée au niveau 112 du centre des arts Riadh El Feth. « Nadir Djama, qui est un physicien et universitaire, est connu à l’étranger par ses photos. Des photos qui ont une relation avec la danse, les mouvements animés, les couleurs et les lumières. Il a pris des clichés lors du Panaf’ d’Alger », a relevé Lakhdar Fellahi. Durant tout le festival, seront projetés à la salle Ibn Zeydoun des documentaires comme Bled musique à l’usine de Samia Chala et de Sid Ahmed Semiane, L’Afrique danse et Alger rit de Ali Akika et Transes gnaouas, un rituel de guérison à Essaouira de Eliane Azoulay. (El Watan-15.07.2010.)
** une fiesta à tout casser
La formation de flamenco-gypsy, Triana d’Alger, a créé une ambiance hispanique, andalouse et ibérique, une fiesta à tout casser… la baraque, jeudi dernier, lors d’une soirée inaugurant un cycle de spectacles de la saison estivale et ramadhanesque sous les auspices de l’hôtel Hilton, aux Pins Maritimes d’Alger et organisé par la boîte de communication Squeeze.
Aussi, les gitans d’Alger ont porté et transporté un public en or acquis à leur charme latino, andalou… Un fan-club, pour ne pas dire le femme-club, s’étant déchaîné, déhanché et éclaté sur la playlist de Triana. C’était une ambaince, vraiment caliente, au bord d’une piscine et cadre agréable. Mahdi – chanteur, guitariste et leader du groupe – et sa bande… originale communieront avec les aficionados sur les titres issus encore de l’album Morena (brune ou bien zerga dans le jargon raï) ainsi que Caminando, Vagabondo, Ab la Me, le répertoire des Gypsy Kings ou encore des reprises des standards algériens comme Ya Rayah de Dahmane El Harrachi. Bref, il a fait très « show » sur le dancefloor ayant vibré sur des rythmes electro-acoustiques gypsy, bossa nova, salsa ou encore châabi-assimi.
Et l’auditoire s’est décoincé les zygomatiques avec l’humoriste et comédien Farid Le Rocker. A la fin du concert, des cadeaux ont été offerts à des spectateurs tirés au sort. « J’ai passé 23 ans en Grande-Bretagne dans le domaine du marketing et de l’immobilier. Mais j’ai préféré rentrer en Algérie pour créer et participer à une action de divertissement. Et ce, dans une dynamique de groupe ambitieuse et juvénile. On espère offrir des spectacles et concerts aux gens. Et puis les fidéliser… », nous indiquera Mohamed Amine Ouldali, directeur commercial et marketing à l’hôtel Hilton. Abondant dans le même sens, Ali, énergique et dynamique responsable de la boîte de communication Squeeze nous confiera : « Il s’agit de familiariser le public avec un espace convivial où l’on passe une soirée agréable et de qualité avec des têtes d’affiche. Et tous les goûts musicaux seront respactés… » (El Watan-15.07.2010.)
**Autres sujets à consulter
*vestige historique : Qalaâ des Beni Hammad
*voir : Éclipse solaire – 11 juillet 2010
*consulter par ailleurs :Coupe du monde foot 2010.Bilans+photos
*lire aussi: Les Américains traquent les génies algériens sur le web
* Histoire: un certain 14 juin 1830
* Les plages de Mostaganem préférées par les estivants et les touristes
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*lire par ailleurs….Coup dur pour la force de l’OTAN en Afghanistan : Douze soldats tués en deux jours….cliquer ici: Mourez pour rien,soldats! ..Fiasco américain en Afghanistan
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*Eva Joly : « Courroye est un procureur aux ordres »
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**lire aussi:
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*Ces étudiants étrangers convoités par les pays riches…
Tous les migrants ne se valent pas et il est une catégorie que les pays cherchent à faire venir et même à retenir. Les étudiants « internationaux » sont de ceux-là.Pour la première fois, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) quantifie, dans son rapport annuel sur les « Perspectives des migrations internationales », publié lundi 12 juillet, le nombre de ceux qui transforment leur visa d’études en visa de travail après leur diplôme.Sur les 2 à 2,5 millions de jeunes issus du monde entier venant étudier chaque année dans les pays de l’OCDE, 21 % en moyenne « s’installent » dans le pays d’accueil. Autrement dit, plus d’un étudiant sur cinq ne rentre pas dans son pays d’origine après son diplôme.
Ces jeunes viennent en grande majorité de pays de l’OCDE, mais les contingents venus de Chine, d’Inde sont également importants.
Ce chiffre exclut les étudiants en libre circulation au sein de l’Union européenne. Il est réellement significatif dans la mesure où il représente 84 % environ « de la totalité des étudiants effectuant leur cursus à l’étranger ».
Cette fuite des cerveaux non négligeable, souhaitée et organisée par les grands pays développés, varie fortement selon les pays. Au Canada, 19 % des étudiants en mobilité internationale s’installent dans le pays. Au Japon, ils sont 20 % et en France, 27,4 %.
Depuis le début des années 2000, la tendance est partout à l’augmentation des effectifs des étudiants étrangers. Leur nombre a « doublé en moyenne » de 2000 à 2007, selon l’OCDE, mais il a été multiplié par dix en Corée du Sud, et par huit en Nouvelle-Zélande. En Suède, la progression annuelle a été de 14 % depuis 1997.
Corrélativement, le pourcentage des étudiants étrangers dans la population étudiante des pays développés ne cesse de croître : il est de 19,5 % en Australie, pays qui a déployé de très gros efforts pour se rendre attractif auprès des jeunes Asiatiques notamment, de 15 % au Royaume-Uni et de 11,3 % en France par exemple.
Etats-Unis en tête
Les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, l’Australie, la France et le Royaume-Uni figurent parmi les pays qui accueillent le plus d’étudiants étrangers. Ces six pays représentent 75 % de la totalité des étudiants internationaux de la zone OCDE. Avec près de 600 000 étudiants en 2007, les Etats-Unis se taillent la part du lion.
Pour les pays développés, cette future main-d’oeuvre est d’autant plus intéressante qu’elle est qualifiée et qu’elle parle la langue du pays. Les autorités canadiennes ont ainsi facilité l’obtention d’un titre de séjour permanent par les jeunes diplômés étrangers. (Le Monde-15.07.2010.)
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