FESTIVAL DU FILMPOCKET-Oran
19072010 Oran et Tlemcen abritent la première édition
La date limite de dépôt des oeuvres est fixée au 20 septembre, lesquelles seront diffusées le 2 octobre.
Une première dans les annales du cinéma algérien. Des oeuvres cinématographiques tournées à l’aide des téléphones mobiles, appareils photo numériques et caméras de poche seront primés à l’occasion de la tenue, pour la première fois en Algérie, du festival de ce genre de réalisations cinématographiques dans les wilayas d’Oran et de Tlemcen. Le festival, qui est baptisé Filmpocket, est organisé par le Centre culturel français d’Oran et celui de Tlemcen en partenariat avec le Forum des images de Paris et le club Générations Oranaises. Aux férus des images mouvantes de se mettre, d’ores et déjà, à pied d’oeuvre. Les films sélectionnés concourent pour le Prix du jury, le Prix du coeur et le Prix du public. Les inscriptions, qui sont ouvertes, seront clôturées le 20 septembre de l’année en cours, date limite de réception des films, tandis que les résultats du concours seront annoncés le 02 octobre de la même année. Afin de valider leur inscription, les participants sont appelés à remplir entièrement la fiche d’inscription et fournir l’intégralité des documents et les éléments complémentaires demandés par le festival Filmpocket, c’est-à-dire un DVD ou un CD contenant le film (formats vidéo acceptés, DVD vidéo ou fichiers Mpeg, AVI, MP4) et une photo du film en bonne résolution. Ce ne sont pas tous les films réalisés qui prendront part à la première compétition de ce genre. En effet, un comité de sélection du festival Filmpocket choisira parmi les films inscrits des oeuvres à présenter au festival, soit dans le cadre des compétitions soit en programmes hors compétition, tandis que les films sélectionnés seront diffusés pendant la soirée de la «Nuit blanche» qui aura lieu le 02 octobre 2010 au CCF d’Oran. Le Centre culturel français d’Oran se prononce garant de la promotion du Pocket films sans aucune exploitation lucrative hormis la diffusion des oeuvres, sans limitation de durée, de façon non commerciale et non exclusive dans les espaces rattachés au Centre culturel français d’Oran et de Tlemcen, et sur leurs sites Webs. La compétition repose sur un certain nombre de conditions auxquelles doivent répondre les participants. Ces derniers sont appelés à faire preuve de création en garantissant que les oeuvres qu’ils proposent sont originales, inédites et qu’ils soient détenteurs des droits d’exploitation attachés aux oeuvres qu’ils mettent en lice. Par ailleurs, les candidats n’encourent pas de restrictions dont, notamment le nombre d’oeuvres à présenter. Ainsi donc, le même postulant peut introduire autant de films qu’il souhaite, la durée tandis que le genre et le type de montage des films sont libres. Les promoteurs du festival Filmpocket s’annoncent impardonnables quant à toute tentative de tricherie ou de plagiat et interdisent toute reproduction d’une oeuvre existante.
Dans la finalité d’être admis à la participation, les candidats doivent posséder toutes les autorisations nécessaires, en particulier celle des droits musicaux et droits à l’image des personnes filmées. (L’Expression-18.07.2010.)
***FESTIVAL DIWAN À RIAD EL FETH
Transe sans frontières
La troisième nuit de ce festival a entraîné le public dans des mélopées de transe, emmené au départ par les rythmes gnawouis et suivis par du raga et ska au goût unique.
La deuxième séance de Cinémusique a été étrennée avant-hier devant un public un peu plus nombreux et ce, en présence de Son Excellence l’ambassadeur du Mali dont les interventions ont été à chaque moment des plus constructives sur la vie et l’oeuvre de feu le musicien malien Ali Farka Touré. Ce dernier était au centre d’un documentaire réalisé en 2002 par Marc Huraux intitulé à juste titre Ali Farka Touré – Le miel n’est jamais bon dans une seule bouche. «Je n’ai jamais essayé de raconter l’histoire d’Ali Farca Touri mais c’était une rencontre…», a révélé le réalisateur. En effet, durant 93 mn, ce dernier s’évertuera à raconter partant de cette personnalité importante du Mali, la vie de ces petites gens qui l’entourent, entre pauvreté, maladie endémique mais aussi tentative de s’en sortir par la culture de la terre et l’installation des systèmes hydriques. En novembre 1999, Marc Huraux rejoignait Ali Farka Touré dans son univers à Niafunké, au sud-ouest de Tombouctou, sur les rives de l’immense fleuve Niger. Ali est présenté comme «Grand seigneur, magicien, phénix, légende vivante, autodidacte de génie, John Lee Hooker africain…» Rien que ça. Il est vénéré dans sa région. Une aura mystique lui colle en effet indubitablement à la peau. Il est dit qu’Ali rencontra un jour des génies au bord du fleuve qui lui transmirent le don (le génie) de jouer de la guitare monocorde. Celle-ci se désaccorde dès qu’elle est dans les mains d’une autre personne. Ali nous apprend-on est le dixième enfant mais le seul survivant d’ou le nom qu’il porte, Farka qui veut dire «résistant», mais Ali préférait s’appeler «âne» pour conjurer le mauvais sort… L’eau, source de vie est au centre de cette sagesse de ce grand homme qui lui inculqua calme et inspiration musicale après avoir passé des années de «crise mentale» quand il était petit. Ali ne voulait pas devenir Ngao, il a choisi d’être musicien. Il est issu d’une famille noble; malgré cela, il a toujours été à l’écoute et au service des autres. Il deviendra par la suite maire de sa ville nous apprendra l’ambassadeur du Mali. Il s’engagera activement dans l’action politique du Mali pour développer l’économie de sa région. Le titre du film vient de là. «Ali était un homme du contact, du partage et ouvert. Pour lui, Il faut toujours partager ce qu’on a de bien avec les autres…». Une fondation porte aujourd’hui le nom d’Ali Farca Touré. Un film instructif mais hélas, qui paraît toutefois un peu décousu. Certains spectateurs n’ont pu complètement saisir son côté philosophique et sa portée. Mais heureusement que la musique est sans frontière. Un délice! Elle n’a pas besoin de dialogues. A fortiori celle d’Ali Tarka Touré. Ce dernier est décédé le 7 mars 2006 laissant derrière lui de nombreux héritiers et fans. Le soir, c’est dans un autre registre, pas très éloigné, que le public du théâtre de plein air de Riad El Feth a été convié à apprécier. Hypnotique aussi, d’une autre façon, les mélopées gnawouies du groupe Noudjoum Eddiwane (lauréat N°2 du Festival national diwan de Béchar) ont mis du baume au coeur de l’assistance. Mieux! Celle-ci est presque entrée en transe. Elle ne s’est pas faite prier pour occuper le devant de la scène: hommes, femmes et enfants. Beau spectacle en haut et en bas de la scène! En somme, de bons moments de détente estivale. La seconde partie de concert fut consacrée à la musique fusion, emmenée par l’excellent Amrat Hussain Trio. Amrat Hussein à la tabla indienne fait partie d’une famille de musiciens depuis sept générations. Professionnel dès l’âge de 13 ans et jouant ses premiers concerts sur les chaînes nationales de la télévision indienne, il a commencé sous la double autorité de son père et de son grand-père à l’âge de 5 ans. Durant sa carrière, sa musique croisera celle d’autres artistes: cubains, argentins, tunisiens, camerounais tel Manu Dibongo dont les traditions musicales sont des plus hétéroclites…. Il fera des premières parties exaltantes, on cite Carlos Santana, Mick Jagger et partage la scène aux côtés de Sylvain Luc. Après avoir traversé de nombreux festivals connus de par le monde, sa trajectoire se dessine désormais autour d’expériences partagées avec le Trio, lequel abreuvera dimanche le public de bonnes ondes venues d’ailleurs, mêlées au son de la guitare et de la batterie. Sa voix enchanteresse fera bouger plus d’un. Amrat Hussein nous fera voyager dans des contrées lointaines de l’Inde au Rajasthan et nous fera goûter à sa voix mielleuse qui interprètera, notamment Djounoun qui veut dire la transe, «gnawi au Maroc ou Diwan ici» dit-il ou encore Sejena et Luna, en toute communion avec un public habité et habitué aux sons indiens et autre Janitou ya djanéna…(Echorouk-19.07.2010.)
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* En-Nadi Al Ismiîli 0 – JS Kabylie 1 :
belle opération des Canaris en terre des Pharaons
La JSK a fourni une belle prestation en allant battre chez eux les Egyptiens du Nadi Al Ismaîli par la plus petite des marges, 1-0.
- Les Canaris, même s’ils n’ont pas fait sortir le grand jeu, ni dominé leurs adversaires de la tête et des épaules, ont été à ce point efficaces et opportunistes pour finalement s’imposer en terre des Pharaons. Les trois points empochés seront certainement très précieux pour la suite du parcours.
- La première mi-temps s’est caractérisée par un forcing des Ismailis, mais Koulibali et Rial ont repoussé toutes les attaques égyptiennes. La première occasion de scorer pour les Egyptiens est venue à la 9e minute, mais le gardien Asla sauve de justesse une balle dangereuse de Ahmed Samir. A la 19e minute, une tête de Ahmed Al Aly passe à coté du poteau. A la 20e minute, c’est la JSK qui se montre dangereuse, mais Hamiti ne sait pas comment profiter d’une belle passe en surface de Douichère. La riposte des Ismailis ne se fit pas attendre, avec un tir puissant des 25 mètres de Samir Faraj qui faillit surprendre Asla, qui interviendra aussi à la 27e minute sur une balle chaude de Assoula. La dernière occasion nette en cette première période est à mettre à l’actif des Canaris qui n’ont pas su profiter d’une belle ouverture de corner de Nedjari mal exploitée par Nessakh.
- En seconde période, le jeu se fit plus équilibré et la JSK se montra dangereuse en attaque, et ce n’est que justice lorsqu’elle ouvre la marque à la 75e minute par la biais du défenseur Belkalem qui reprit en puissance de la tête un corner superbement botté par Nedjari. Le forcing effectué par les Egyptiens en fin de match, avec notamment une tentative de Ahmed Ali, magnifiquement repoussée pas Asla, à la 87e minute, n’apporta aucun changement à une rencontre qui consacra le réalisme algérien. (Echorouk-19.07.2010.)
**A chacun son été
La vie à la cité n’est pas rose. C’est l’avis de tout le monde. Si elle l’était, les privilégiés ne se réfugieraient point au Club des Pins: ils viendraient partager avec nous le bonheur d’habiter dans une cité où la plus modeste pièce revient à quelques années de salaire d’un simple citoyen qui aurait l’indicible bonheur de trouver un boulot. Cela dit, chaque saison présente ses inconvénients: l’hiver, c’est une boue digne des films russes de l’époque glorieuse et les courants d’air qui chassent les passants, l’été c’est une poussière sahélienne qui prend à la gorge et recouvre les maigres arbustes abandonnés à leur sort par une municipalité qui a d’autres projets ailleurs.
Dans les deux cas, les vieux n’ont pas le choix: ils ne peuvent rester tout le temps enfermés à la maison à cause des éternels tracas domestiques suscités par une vieille compagne devenue acariâtre et ils ne peuvent noyer leurs chagrins au bord de la Grande Bleue, par pudeur. Ce n’est plus de leur âge et que, de toute façon, la mer est faite pour les jeunes. Mais chacun de ceux qui viennent se retrouver presque chaque jour sous le grand acacia vit l’été différemment.
D’abord, pour les joueurs intoxiqués, rien ne change: ils jouent un peu plus longtemps qu’en hiver puisque les jours sont plus longs. Elémentaire, mon cher Watson! Ils poussent même la bigoterie à s’abstenir de jouer durant le jeûne et se rattrapent la nuit après taraouih. D’autres, comme Ammi El-Hocine, qui ont une vieille maison au bled, s’y rendent pour assister au mariage d’un fils, d’un cousin et en profitent pour passer quelques jours au village.
Ils ne s’y attardent pas et reviennent au galop, chassés par la canicule et par l’ambiance générale qui ne ressemble guère à celle qu’ils ont connue jadis, quand un dinar valait un franc. D’ailleurs, ils ne tarissent pas sur le luxe tapageur des émigrés. Mais comme dit Aâmmi El-Hocine: «Il faut suer pour gagner un sous là-bas et que de toute façon, il préfère les gens qui travaillent là-bas et viennent dépenser leur argent ici que ceux qui en détournent ici et vont investir là-bas.» C’est le credo de Aâmmi El-Hocine qui pense qu’un voleur qui investit ici est à moitié pardonné puisqu’il partage un peu avec son monde. Mais le vieux patriote se plaint surtout de l’insécurité qui règne dans cette région qui passait pour être la Suisse. Il ne comprend pas et il ne cherche pas à comprendre.
Aâmmi Dahmane le pingre, lui, vit l’été comme un cauchemar. Il vit d’ailleurs toutes les vacances scolaires comme un véritable cauchemar. C’est simple à comprendre: bien que le vieux grigou se vante d’avoir marié ses sept filles, il ne peut supporter de recevoir leurs visites quand leurs enfants ne vont plus en classe. Comme chacune traîne avec elle sa marmaille, Aâmmi Dahmane qui n’arrive plus à se retrouver dans sa nombreuse descendance, sent un ulcère lui pousser au fond de son ventre concave quand il entend les cliquetis des cuillères et des fourchettes de l’armada.
Le boucan lui vrille les tympans et il sort en vitesse pour ne pas enten-dre le bruit insupportable des mastications et assiste à la valse des couffins qui vont et viennent comme il ne peut supporter les attentions de sa vieille qui veut à tout prix gaver ses petits-enfants. Alors, il s’exile discrètement sous le grand arbre, s’accroupit en enserrant sa canne entre ses genoux et en appuyant le bout arrondi contre sa bouche tandis que ses doigts, imitant ceux d’un flûtiste champêtre, semblent jouer une mélopée silencieuse qu’accompagne le mouvement des lèvres.
La tristesse du chant qui habite son âme est trahie par la multiplication des rides sur son front blafard. Et les sporadiques soupirs soulignent son impuissance. Chacun a l’été qu’il mérite, disent ses compagnons qui ne sont pas dupes. (L’Expression-19.07.2010.)***********************
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*voir : Éclipse solaire – 11 juillet 2010 *fotos insolites et +/1 *consulter par ailleurs :Coupe du monde foot 2010.Bilans+photos
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